Catégorie : Geek

  • Bleu ou jaune ?

    Depuis que nous avons des ampoules à écono­mie d’éner­gie je suis heureux de trou­ver faci­le­ment des ampoules à lumière blanche, froide, par oppo­si­tion aux lumières jaunes de nos anciennes ampoules à fila­ment (et que malheu­reu­se­ment certaines ampoules à écono­mie d’éner­gie tentent de repro­duire).

    La tona­lité de la lumière est en effet très diffé­rente entre le soleil, les néons, ou les ampoules domes­tiques. Ça joue sur l’hu­meur, la sensa­tion d’avoir une lumière arti­fi­cielle, ou la capa­cité à s’en­dor­mir. Blanc en jour­née, plus jaune en soirée ou tôt le matin serait l’idéal.

    Comme l’in­for­ma­tique est toujours en avance, f.lux vous propose juste­ment de faire ça avec votre écran d’or­di­na­teur. L’objec­tif est d’évi­ter la tona­lité bleue de l’écran le soir ou la nuit, qui a tendance à être agres­sive pour les yeux et vous empê­cher de dormir par la suite.

    Atten­tion, ça doit mettre le bazar dans la colo­ri­mé­trie de l’écran. Pour la plupart des gens ça restera posi­tif, mais pour un graphiste qui fait atten­tion à sa produc­tion, c’est à éviter.

  • Trans­for­mer Prime buyers believe unlo­cked boot­loa­der is an inalie­nable right

    La problé­ma­tique des logi­ciels d’amorçages verrouillés sur les tablettes et les télé­phones n’est pas neuve. On a même failli la voir appa­raitre sur nos micro-ordi­na­teurs. C’est ce qui empêche un posses­seur de télé­phone ou de tablette de chan­ger l’OS Android installé, de le person­na­lisé ou d’ins­tal­ler des modules supplé­men­taires au coeur du système.

    Trans­for­mer Prime buyers believe unlo­cked boot­loa­der is an inalie­nable right : On se bat, régu­liè­re­ment. La recon­nais­sance du « jail­break » des iPhones est un pas, mais fran­che­ment pas un abou­tis­se­ment. Côté Android c’est guère mieux et les construc­teurs font leur possible pour que les clients ne puissent chan­ger le logi­ciel présent sur leurs télé­phones.

    Le danger c’est que si on avance, très douce­ment, sur le côté télé­phone, les verrouillages risquent de s’ac­cé­lé­rer verti­gi­neu­se­ment. De plus en plus des appa­reils sont vendus à bas coûts, mais liés à un four­nis­seur de contenu. Dans le modèle de renta­bi­lité, le béné­fice vient plus de la vente des conte­nus que de la vente du maté­riel. Un peu comme les consoles et les jeux vidéos, ou les télé­phones quasi gratuits pour vendre des forfaits. Ça arrive sur les tablettes pour vendre de la musique, des films et des livres. C’est plus ou moins le modèle des Kindle Fire et Nook Tablet. Bref, nous n’avons pas fini de nous battre.

  • Free Mobile ou Orange, pour deux heures avec télé­phone inclus

    Suite à mes explo­ra­tions sur les tarifs Free Mobile à l’in­ter­na­tio­nal, voici quelques réflexions que j’ai mené pour ma propre étude en compa­rant avec Orange et sur la base d’une consom­ma­tion de 2h :

    N’ache­tez pas votre mobile chez Free

    Free propose quelques mobiles, à l’achat ou à crédit. J’ai vu passer une offre pour iPhone (qui n’est pas publiée sur le site web) qui est 120 € plus cher qu’à l’achat chez Apple. Le Galaxy S II est lui même à 541 € chez Free alors qu’on le trouve entre 440 et 490 € sur les boutiques en ligne. Il est à 455 € port compris sur phoneand­phone.

    Il n’y a aucune bonne raison pour ache­ter son télé­phone chez Free Mobile à part la simpli­cité de ne pas avoir deux factures sépa­rées (et encore). Dans tous les cas ça ne vaut pas cette diffé­rence de prix.

    Ne prenez pas un enga­ge­ment 24 mois chez Orange

    En prenant un enga­ge­ment 24 mois au lieu de 12 mois, on évite 6 € par mois, soit 144 € au final. En prenant un enga­ge­ment de 12 mois et en partant ensuite chez un concur­rent qui ne subven­tionne pas le mobile (donc moins cher), on gagne au moins 16 € sur les 12 moins suivants, soit 192 €.

    J’ai fait le calcul en prenant la diffé­rence entre un Origami Style 2h en prix spécial web et un illi­mité Free Mobile non abonné ADSL. La diffé­rence est encore plus impor­tante si votre forfait est initia­le­ment plus cher ou si vous êtes abon­nés Free ADSL.

    Comme en plus le marché sera plutôt à la baisse sur ces 18 prochains mois grâce à la nouvelle concur­rence, vous avez tout inté­rêt à vous libé­rer au plus tôt. Peut être que vous y gagne­rez encore plus que sur ces esti­ma­tions.

    Par la suite je ne compa­re­rai donc que sur 12 mois, vu que les 12 suivants sont de toutes sur Free Mobile ou offre équi­va­lente.

    Free Mobile ou Origami

    Sur la base de ces direc­tives, j’ai compté à combien reve­nait le coût de 2h avec un Samsung Galaxy S II sur un an. J’ai déjà sous­trait l’offre promo­tion­nelle Orange actuelle de rembour­se­ment de 45 €.

    • Origami Star tarif spécial web : 728 €
    • Free Mobile tarif plein : 695 €
    • Free Mobile tarif abonné ADSL : 647 €
    • Origami Style tarif spécial web : 608 €

    La diffé­rence est suffi­sam­ment signi­fi­ca­tive pour y réflé­chir. Il appa­raît probable qu’O­range lisse la subven­tion sur plus que les 12 mois d’en­ga­ge­ment. La plupart des gens vont effec­ti­ve­ment rester plus long­temps que ça de toutes façons. Notez bien d’ailleurs que cette diffé­rence n’existe que tempo­rai­re­ment. Il y a le risque de dire « oui » sans faire atten­tion à une option ou à une offre fidé­lité quel­conque, et se retrou­ver enga­ger un an de plus. Si vous restez inuti­le­ment sur l’offre Origami après votre enga­ge­ment, que ce soit par inat­ten­tion ou suite à un réen­ga­ge­ment par erreur, vous fini­rez par payer plus cher qu’a­vec Free Mobile.

    Il est aussi impor­tant de se rendre compte que les offres compa­rées plus haut ne sont toute­fois pas équi­va­lentes. Origami Style vous propose 2h hors de vos trois numé­ros préfé­rés, et seule­ment 500 Mo de data. Passé ce dernier quota la connexion est bloquée en attente de recharge (pas d’illi­mité à débit réduit). Il vous sera aussi inter­dit d’uti­li­ser votre smart­phone en mode modem pour votre tablette ou votre ordi­na­teur portable.

    La diffé­rence de confort avec Free Mobile (illi­mité partout y compris des desti­na­tions inter­na­tio­nales, et 3 Go de data avant débit réduit) est impor­tante. Ne pas comp­ter et pouvoir se dire « je télé­phone, c’est illi­mité » là où on aurait hésité, ça fait pencher la balance.

    Si vous risquez de dépas­ser les deux heures ou les 500 Mo, il n’y a pas trop de débat.

    Ailleurs

    Bien évidem­ment les autres s’alignent ou vont le faire. Visi­ble­ment Virgin Mobile propose ou va propo­ser une alter­na­tive inté­res­sante : 4h et 3 Go de fair use pour 10 € par mois sans enga­ge­ment. Pour ceux qui consomment dans les 3h habi­tuel­le­ment, c’est proba­ble­ment une offre plus qu’in­té­res­sante. À vous de voir si divi­ser le prix par deux vaut le coup de se dire qu’on a un quota. Ça va proba­ble­ment dépendre de vos finances et de si 10 € par mois c’est signi­fi­ca­tif pour vous ou non.

  • Le noyau Linux 3.2 est dispo­nible

    Patrick Guignot est formi­dable. En nous annonçant que le noyau Linux 3.2 est dispo­nible, il fait comme à son habi­tude un article de 10 pieds de long, détaillé, précis, et foutre­ment inté­res­sant pour tout geek qui se respecte. Même pour celui qui ne veut pas utili­ser un système à base de Linux.

    En fait il m’a simple­ment donné envie d’ins­tal­ler une distri­bu­tion avec Linux 3.2 sur mon macbook air. Je résiste, mais c’est diffi­cile. Heureu­se­ment aucune distri­bu­tion stable ne le propose, ça faci­lite ma capa­cité à me rete­nir.

  • Free Mobile depuis l’étran­ger : ça douille

    Free Mobile sorti, je regarde de près, et ai bien l’in­ten­tion de m’ins­crire. Person­nel­le­ment ça ne me dérange pas trop vis à vis de mes usages mais il est bon de le savoir : De l’étran­ger, ça douille.

    Petite compa­rai­son avec l’Ita­lie (pays dans les moins chers pour Free Mobile) entre Free Mobile et Orange. Dans tous les cas je prends les options les plus avan­ta­geuses pour l’uti­li­sa­teur :

    Utili­sa­tion de la data depuis l’Ita­lie :

      200 Ko 1 Mo 10 Mo 50 Mo
    Free Mobile 1 € 5 € 50 € 250 €
    Orange 1 € 5 € 5 € (1) 15 € (2)
    35 € (3)
    • (1) Option « tarif jour connexion multi­mé­dia », déclen­ché auto­ma­tique­ment sans inter­ven­tion de l’uti­li­sa­teur (donc pas besoin de prévoir)
    • (2) Si consommé dans la jour­née, option « pass inter­net inter­na­tio­nal jour »
    • (3) Si consommé dans la semaine, option « pass inter­net inter­na­tio­nal 35 € »

    La chose se retrouve aussi sur la voix. Si on a un tarif simple côté Free, ça finit vite par douiller alors qu’O­range propose pas mal d’op­tions pour amor­tir la facture :

    Free Mobile Orange
    1h en récep­tion 7,80 € 5 € (et prix en émis­sions légè­re­ment réduits)
    15 min en émis­sion 6,30 € (17,60 € si on ajoute 10 SMS et 2Mo de data) 5 € (avec 10 SMS et 2Mo de data inclus)
    30 min en émis­sion 12,60 € (23,90 € si on ajoute 10 SMS et 2Mo de data) 9 € (avec 10 SMS et 2Mo de data inclus)
    60 min en émis­sion 25,20 € (38,50 € si on ajoute 10 SMS et 2Mo de data)  15 € (avec 10 SMS et 2Mo de data inclus)

    Est-ce impor­tant *pour vous* ?

    Pour l’es­sen­tiel des gens, l’ap­pel vers l’étran­ger sera bien plus probable que l’ap­pel depuis l’étran­ger, et dans ce premier cas la grille tari­faire Free contient beau­coup de « inclus » là où on fait du hors forfait assez cher avec Orange.

    Bref, pas forcé­ment gênant pour la plupart d’entre nous. Pour les fron­ta­liers ou ceux qui ne veulent pas se restreindre en vacances, ça peut par contre très vite faire une diffé­rence scan­da­leuse. Ça mérite d’être signalé à ces derniers.

    Si vous prenez Free Mobile et faites un voyage durable à l’étran­ger ou fréquent à l’étran­ger avec l’in­ten­tion de consom­mer de la data, ça vaut proba­ble­ment le coup de prendre une carte SIM ou un télé­phone jetable sur place.

    Manque de régu­la­tion

    En aparté, ces tarifs sont proba­ble­ment ceux deman­dés par les opéra­teurs étran­gers pour  mettre en place l’iti­né­rance, et pas souhai­tés par Free Mobile lui-même.

    Si vous regar­dez, 250 € pour trans­por­ter 50 Mo, même si c’est depuis une borne 3G, même s’il y a des frais pour comp­ter et tracer la consom­ma­tion d’un non-client, ça devient fran­che­ment scan­da­leux. L’iti­né­rance est vrai­ment une des vaches à lait des opéra­teurs.

    Je peux envi­sa­ger qu’ils fassent payer un fixe de 5 ou même 10 € par mois pour payer l’iti­né­rance elle-même, mais ensuite il est anor­mal que la data soit signi­fi­ca­ti­ve­ment plus chère que si elle était consom­mée depuis un forfait local. 50 Mo à l’étran­ger ça ne devrait pas coûter plus de 15 à 20 €, coût d’iti­né­rance/option compris. Orange est déjà plus proche des tarifs accep­tables (même si pour payer 15 € les 50 Mo ils imposent de les consom­mer dans la jour­née, à priori sans que les coûts ne le justi­fient).

    Ailleurs

    Je compare avec Orange, mais par curio­sité je suis allé voir Virgin Mobile depuis. Les tarifs data depuis l’étran­ger n’ont pas l’air vrai­ment diffé­rents de ceux de Free Mobile. Je n’ai pas l’im­pres­sion que Sosh fasse vrai­ment mieux (par contre Sosh propose tout de même l’op­tion à 5 € pour une heure de récep­tion depuis un pays euro­péen parti­cu­lier).

  • Créer une copie virtuelle de Windows pour proté­ger votre ordi­na­teur

    Créer une copie virtuelle de Windows pour proté­ger votre ordi­na­teur, c’est telle­ment génial que personne n’y avait pensé. La seule alter­na­tive, pour les geeks, c’était d’uti­li­ser des machines virtuelles : pénible et coûteux en perfor­mance.

    Time Freeze propose ni plus ni moins que la possi­bi­lité de jouer avec n’im­porte quel programme trouvé sur Inter­net et choi­sir après coup si vous gardez ou si vous jetez les chan­ge­ments qu’il a fait sur votre système.

    Comme outil de sécu­rité pour conti­nuer à exécu­ter tous les power­point et programmes marrants qu’on vous envoie, ça devrait être carré­ment vendu avec l’OS.

    Je suis certain qu’à coup de snap­shot btrfs on pour­rait faire la même chose avec un GNU/Linux mais j’at­tends celui qui propo­sera une jolie inter­face autour de ça.

  • Machines virtuelles

    Il y a peu j’ai demandé autour de moi ce qu’il y avait pour gérer des machines virtuelles sous Linux avec une inter­face simple.

    L’idée est de pouvoir instan­cier et confi­gu­rer des KVM aussi faci­le­ment qu’a­vec un client VMWare. De ce que j’avais lu les confi­gu­ra­tions réseau pour faire du bridge conti­nuaient à deman­der quelques dizaines de lignes de commande que j’au­rai souhaité éviter.

    On me propose donc :

    Le dernier me semble plus orienté vers la créa­tion d’un cloud person­nel, là où je cherche vrai­ment unique­ment de quoi monter quelques VM sur un poste partagé. On m’a aussi orienté un peu vers XEN, qui aurait des perfor­mances I/O plus avan­ta­geuses, alors que j’étais parti avec KVM.

    La docu­men­ta­tion en ligne d’Ubuntu Server a toute­fois été une heureuse surprise.

  • Des procès-verbaux suite à de faux avis de consom­ma­teurs émis sur Inter­net

    Ça fait long­temps qu’é­crire de faux avis est devenu un vrai busi­ness. Même si toutes s’en défendent, de nombreuses socié­tés se chargent de trou­ver un pres­ta­taire off-shore peu scru­pu­leux pour faire ces opéra­tions sous couvert de « commu­nity mana­ge­ment ». C’est parfois poser des commen­taires posi­tifs sur des produits ou à propos de services, mais aussi poser des critiques concer­nant les concur­rents.

    On trouve aussi pas mal de socié­tés pour orien­ter leur fiche wiki­pe­dia ou faire suppri­mer les avis néga­tifs faits à leur propos sur Inter­net. Les marchands en ligne ne se prive bien sûr pas pour suppri­mer à la hache tout ce qui leur est défa­vo­rable dans les commen­taires qu’ils hébergent.

    Je crois que plus personne ne croyait à la vrai­sem­blance des avis trou­vés sur le web. En fait ne pas trou­ver d’avis néga­tif est plutôt un mauvais signe. Ceci dit, quand on annonce des procès-verbaux suite à de faux avis de consom­ma­teurs émis sur Inter­net, j’ac­cueille la nouvelle avec satis­fac­tion. Sans croire que tout va deve­nir honnête, pouvoir borner un peu les choses et taper sur les déra­pages les plus gênants, ça peut déjà amélio­rer la situa­tion.

    Quitte à prendre de bonnes réso­lu­tions (les commandes au père Noël c’est un peu tard), si on pouvait aussi s’oc­cu­per du SPAM, ça serait chouette.

  • Google’s Android Update Alliance Is Already Dead

    En mai dernier, les construc­teurs de smart­phones et tablettes s’as­so­ciaent à Google pour promettre des mises à jour vers les nouvelles versions de l’OS Android pendant 18 mos après la sortie du télé­phone.

    C’est le mini­mum si on veut consi­dé­rer que le produit est main­tenu, et qu’il a une durée de vie signi­fi­ca­tive. Ache­ter un produit plus de 500 euros et avoir l’im­pres­sion qu’il est dépassé car non mis à jour 6 mois après, ce n’était plus tenable. Que cette obso­les­cence soit unique­ment du ressenti marke­ting ou pas n’y change fina­le­ment rien, c’est inte­nable.

    Sauf que voilà, à peine moins de 6 mois après cet enga­ge­ment, sort la version 4 d’An­droid, tant atten­due. Visi­ble­ment l’en­ga­ge­ment n’aura même pas tenu une seule mise à jour. Les construc­teurs parlent de mises à jour discré­tion­naires pour tel ou tel appa­reil suivant les volon­tés marke­ting. Avoir un appa­reil haut de gamme large­ment assez puis­sant n’y chan­gera rien : Google’s Android Update Alliance Is Already Dead.

    S’il fallait un exemple sur le pourquoi il devient impor­tant d’ou­vrir les boot­loa­der des télé­phones pour que les commu­nau­tés puissent prendre la main sur les mises à jour : le voilà. À vous de faire votre choix, sur ce point comme sur celui du suivi des mises à jour, tous ne sont pas logés à la même enseigne.

  • Shre­diquette – a multi­ro­tor MAV by W. Thie­licke

    Je ne connais­sais pas mais visi­ble­ment c’est vieux. Pour ceux qui veulent monter seuls leur micro héli­co­ptère radio commandé 3 ou 6 hélices, il y a les plans PCB, les codes infor­ma­tiques et tout ce qu’il faut sur Shre­diquette – a multi­ro­tor MAV by W. Thie­licke.

    De quoi voler en exté­rieur avec gps et caméra. Bon, ça fait cher et ce n’est pas vrai­ment un jouet, mais ça va atti­rer plus d’un geek ce truc.