L’article de contrepoints fait la part belle à la logique d’opposition mais il mérite d’être lu. Dans la prochaine guerre numérique pour se passer de l’État, ce qui risque d’arriver, c’est effectivement la prise de contrôle des outils et du réseau par des groupes civils non gouvernementaux.
Sans parler de lancer ses propres satellites (ce qui l’air de rien n’est pas du tout irréalisable), monter des sous réseaux chiffrés à l’intérieur des réseaux actuels est quelque chose qui risque d’arriver très vite.
Les outils sont finalement déjà accessible, il ne manque qu’un peu de volonté, un peu de ras le bol. Soit les états poussent la logique jusqu’au bout en assumant un contrôle généralisé et l’interdiction des outils crypto, soit on finira vite par revenir à du chiffrage ou de la signature de bout en bout et des interactions de pair à pair (non, je ne parle pas de contrefaçon, mais bien des usages courants).
Nous n’en sommes pas si loin, et ce ne serait pas forcément un mal.
2 réponses à “La prochaine guerre numérique pour se passer de l’État”
Le chiffrage de bout en bout est déjà courant sur le p2p.
Je pense que l’état ne pourra jamais interdire de chiffrer des paquets, contrôler le réseau oui, mais jamais empêcher le chiffrement du contenu.
Il se peut également que certaine grosse sociétés de l’internet se mettent à breveter tout ou partie de l’internet… et elles auraient donc l’autorisation et la possibilité de contrôler et de connaitre le contenu des données qui y circulent.
C’est sans doute trop binaire de dire que la situation sera soit un contrôle de l’état, soit des réseaux parallèles ou du cryptage. Surtout que si on avait à définir les choses de façon binaires, je mettrait ces deux fait ensemble.
En effet, c’est si le contrôle étatique se renforce que les réseaux parallèles et cryptés apparaîtront, que l’Internet se segmentera à moins que des groupes tels que le CCC créent un nouveau réseau mondial.
A l’opposé, si les peuples reprennent le contrôle des états, les faisant reculer sur leurs lois liberticides, Internet pourra rester un réseau libre où l’information (et le porn XD) est reine.