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  • Impri­mante ePaper : nouveauté écolo pour les entre­prises

    Parfois il y a des idées excel­lente. Trans­for­mer toutes nos impres­sions jetables en un affi­chage tempo­raire sur une liseuse à encre numé­rique, ça inter­pelle.

    Bon, on ne rempla­cera pas toutes les impri­mantes, mais un appa­reil 14 à encre élec­tro­nique qui est reconnu sur le réseau comme une impri­mante, qu’on peut prendre en main et qui permet des recherches et des dessins/anno­ta­tions … je prédis un véri­table avenir.

    Il n’y a pas que le côté écolo­gique (qui reste à démon­trer), mais surtout le côté pratique de la chose. Impri­mer des contrats, spéci­fi­ca­tions manuels, mémos, juste pour les relire, les anno­ter et les ranger dans un coin, c’est clair que c’est plus une contrainte qu’autre chose.

    Impri­mante ePaper : nouveauté écolo pour les entre­prises

  • Sarkozy au monde rural : « Les chas­seurs ne sont pas les enne­mis de l’en­vi­ron­ne­ment »

    Sarkozy au monde rural : « Les chas­seurs ne sont pas les enne­mis de l’en­vi­ron­ne­ment » retiennent les média.

    La petite phrase qui m’in­té­resse moi c’est la concep­tion de la protec­tion de l’eau ou de l’en­vi­ron­ne­ment :

    « La préser­va­tion de l’en­vi­ron­ne­ment, ça n’est pas empê­cher quiconque de faire quoi que ce soit. »

    Dit autre­ment : On veut bien proté­ger, mais à condi­tion que tout le monde fasse ce qui lui plait. Plus exac­te­ment : On ne protège rien.

    « N’im­porte quelle asso­cia­tion qui veut empê­cher un maire, un élu, une initia­tive peut le faire (…), il faut abso­lu­ment lever le pied de ce point de vue »

    Je ne sais pas si vous imagi­nez, mais une asso­cia­tion peut faire appel à la justice pour faire respec­ter la loi et arrê­ter une initia­tive illé­gale. Visi­ble­ment ce n’est pas dans les habi­tudes de la prési­dence et il faut vrai­ment lever le pied de ce point de vue là.

    « J’ai entendu ce message, je rece­vrai d’ailleurs les asso­cia­tions de chas­seurs sur ce sujet-là. »

    Il y a des problèmes bien plus graves et bien plus urgents, avec des repré­sen­tants qui aime­raient bien autant d’at­ten­tion et ne rencon­trer rien qu’un ministre, mais eux ne sont pas un groupe uni qui votera d’un seul bloc aux prochaines prési­den­tielles. Chacun ses prio­ri­tés.

  • Les étrennes, et megau­pload

    Elle ne veut pas céder sur les étrennes, et megau­pload ferme comme mesure de rétor­sion de sa concierge. Fran­che­ment, tout se tient, et elle a raison : il ne faut pas lâcher.

    La lecture est rapide, ça vaut la peine.

  • « Si on s’en­gage sur 5% de chômeurs et qu’à l’ar­ri­vée il y en a 10… »

    Oui, je sais, c’est petit de montrer une vieille vidéo où Nico­las Sarkozy s’en­gage sur 5% de chômeurs et incite à sanc­tion­ner par les urnes en cas d’échec.

    Si on s’en­gage sur 5% de chômeurs et qu’à l’ar­ri­vée il y en a 10, c’est qu’il y a un problème.
    — Vous dites: objec­tif 5% pour le chômage. Si vous êtes élu, au bout de votre mandat, au bout de cinq ans, vous n’ar­ri­vez pas à ce chiffre, vous dites: « Je ne peux pas me repré­sen­ter »?
    —Je dis aux Français: « C’est un échec et j’ai échoué. Et c’est aux Français d’en tirer les consé­quences ». »

    Le candi­dat d’alors ne pouvait pas prévoir le contexte inter­na­tio­nal actuel. On peut argu­men­ter sur quelle part de la hausse lui revient ou pas mais ce n’est pas sur quoi je trouve cette vidéo inté­res­sante.

    On se plaint des promesses non tenues mais nous oublions vite les inco­hé­rences et revi­re­ments de circons­tance. La presse pour­rait se char­ger de mettre tout ceci en lumière. Trop peu le font.

    Si on veut amélio­rer le discours, mettre dans la tête de nos repré­sen­tant que s’ils font de l’en­fu­mage ça leur revien­dra dans la figure en extrait vidéo quelques années plus tard, ça peut peut être les inci­ter à en faire un peu moins. Et fina­le­ment, bien que celle ci soit assez peu perti­nente, en ça elle pour­rait être très utile. Rien que pour ça elle mérite d’être diffu­sée.

  • Fadettes : les curieuses pres­sions du procu­reur Cour­roye sur les poli­ciers

    Dans l’his­toire des fadettes, les curieuses pres­sions du procu­reur Cour­roye sur les poli­ciers font parler en ce moment, et c’est justi­fié. Comme scan­dale d’État on a proba­ble­ment déjà vu mieux, mais il est éton­nant qu’il n’y ait pas eu de démis­sions jusqu’au plus haut niveau, et j’en­tends par là le plus haut niveau de notre État.

    Lisez Media­part et vous verrez que ce n’est que le sommet émergé de l’ice­berg. DCRI, espion­nage, on se croi­rait dans un polar complo­tiste. Ajou­tez un soupçon de rétro commis­sions, finan­ce­ment illé­gal de partis, corrup­tions, ventes d’armes, et l’ac­tua­lité devient brulante.

    Ce qui m’in­ter­pelle c’est surtout ce que je lis dans l’ar­ticle du Monde : Les fonc­tion­naire ont répondu par deux fois que c’est illé­gal, mais ils finissent par le faire quand même, simple­ment en se couvrant par « c’est notre hiérar­chie qui demande ».

    Je trouve cette déres­pon­sa­bi­li­sa­tion, qui fina­le­ment existe aussi dans le privé, très dange­reuses. Par peur de l’his­toire, toute dénon­cia­tion de délits ou de crimes est vue comme une déla­tion. Le résul­tat c’est qu’une fois renforcé, cette idée pousse à une autre dérive : mettre au rencart toute éthique et tout état de droit pour ne lais­ser subsis­ter que la soumis­sion au puis­sant.

    Alors un rappel :

    « (…) Toute auto­rité consti­tuée, tout offi­cier public ou fonc­tion­naire qui, dans l’exer­cice de ses fonc­tions, acquiert la connais­sance d’un crime ou d’un délit est tenu d’en donner avis sans délai au procu­reur de la Répu­blique et de trans­mettre à ce magis­trat tous les rensei­gne­ments, procès-verbaux et actes qui y sont rela­tifs. »

    Un fonc­tion­naire a non seule­ment le droit de ne pas exécu­ter un ordre illé­gal, mais aussi un devoir de ne pas le faire. Je n’ai plus le lien sous la main mais je me rappelle avoir lu il y a peu que deux mili­taires avaient été condam­nés récem­ment. Ils n’ont fait qu’o­béir aux ordres, mais il avait été établit qu’ils avaient obéit en toute connais­sance de l’illé­gi­ti­mité de cet ordre.

    Alors quand un fonc­tion­naire vient se répandre dans la presse qu’il a mené des actes illé­gaux et graves pour la démo­cra­tie et l’État de droit sous prétexte qu’il en a reçu l’ins­truc­tion expli­cite, je me demande pourquoi lui même n’est pas pour­suivi.

     

  • Une presse sans copy­right : utopie, dysto­pie… slovaquie ?

    Le droit d’au­teur s’ap­plique-t-il aux articles de presse ? aux dépêches des agences de presse ? Peut-on proté­ger un fait divers ? sa forma­li­sa­tion dans un texte ? Où se situe la limite ?

    La ques­tion en est fait loin d’être évidente. Elle me fait d’ailleurs penser à une étude que j’ai vu sur les photo­gra­phies qui abor­dait la même ques­tion : Une oeuvre banale qui ne fait que repré­sen­ter le point de vue « stan­dard » sans travail élaboré, a-t-elle l’ori­gi­na­lité requise pour être proté­gée ? Dans l’étude, la plupart de vos photos de vacance sont présen­tées comme n’étant pas vrai­ment couvertes par le droit d’au­teur, et donc comme pouvant être réuti­li­sées par tout un chacun sans limites.

    La Slovaquie a visi­ble­ment pris une posi­tion nette­ment plus avant-gardiste (ou rétro­grade, suivant le point de vue) que la plupart des autres pays. Une presse sans copy­right : utopie, dysto­pie… slovaquie ?

    Et vous, où tracez-vous la limite entre l’œuvre origi­nale à proté­ger et l’idée, l’in­for­ma­tion ou la réalité brute qui doit être de libre accès ?

  • La ferme­ture de MegaU­pload du point de vue d’un four­nis­seur d’ac­cès

    Je ne les reco­pie pas ici parce que ça revien­drait à vider l’ar­ticle origi­nal, mais la ferme­ture de MegaU­pload du point de vue d’un four­nis­seur d’ac­cès, c’est assez impres­sion­nant.

    J’ai entendu des chiffres comme 30% du trafic aux meilleures heures pour la France, ou 4% du trafic mondial. Ce qui est certain c’est que sur ces graphiques l’ef­fet est net : les courbes sont stop­pées d’un coup alors qu’elles sont en pleine augmen­ta­tion.

    Profi­tez-en, pendant un moment vous aurez de la bande passante. Ça ne durera pas, les échanges repren­dront forcé­ment, proba­ble­ment avec des systèmes décen­tra­li­sés et chif­frés, donc occu­pant encore plus le réseau qu’a­vant chez les FAI.

    L’ef­fet peut aussi se voir sur le cours de l’ac­tion de Cogent, l’opé­ra­teur de tran­sit de Megau­pload.

  • Empê­cher les crimes et renon­cer à la démo­cra­tie ?

    Si le titre est un peu sensa­tion­nel, la réflexion qui est derrière est plus que perti­nente et révé­la­trice de nos dérives actuelles : Empê­cher les crimes et renon­cer à la démo­cra­tie ? 

    Fina­le­ment jusqu’où souhai­tons-nous aller pour éviter les risques et parti­cu­liè­re­ment la réci­dive si décriée ?

    Empri­son­ner des coupables un peu plus long­temps ? beau­coup plus long­temps ? Et si cet empri­son­ne­ment est dispro­por­tionné par rapport à l’acte ? Et si cela implique de lais­ser en prison ceux qui ont changé et seraient réin­té­grables dans la société ? Et si cela implique de rendre irré­cu­pé­rables ceux qui se seraient réin­té­grés si on les avaient libéré au bon moment ?

    Et pour aller plus loin, et si ça implique d’em­pri­son­ner des gens pour ce qu’ils pour­raient commettre « si » ? Et pourquoi ne lais­se­rions-nous pas en prison plus long­temps les auteurs d’agres­sion sexuelle au cas où ils tour­ne­raient violeurs, les auteurs d’agres­sion au cas où ils tour­ne­raient assas­sins ? Et fina­le­ment les enfants qui se battent cas ils risque­raient de deve­nir agres­seurs.

    Il n’y a pas de fin si ce n’est la mesure et la propor­tion­na­lité. Malheu­reu­se­ment cette propor­tion­na­lité implique d’avoir un risque non nul, donc des fois des échecs. La propor­tion­na­lité implique aussi d’avoir un juge­ment, qui forcé­ment n’est pas une prédic­tion exacte. En voulant un risque nul, nous irons forcé­ment dans l’ex­cès, qui risque de faire plus de mal qu’il n’en évitera.

    Il reste juste à déter­mi­ner si éviter un risque à des « inno­cents » vaut d’être dispro­por­tionné avec des « coupables ». Ah… si la vie était si binai­res…

  • Revea­led: US spy opera­tion that mani­pu­lates social media

    Conti­nuons à nous faire peur. Revea­led: US spy opera­tion that mani­pu­lates social media

    Mili­ta­ry’s ‘sock puppet’ soft­ware creates fake online iden­ti­ties to spread pro-Ameri­can propa­ganda

    Même si l’in­for­ma­tion n’est pas neuve et que c’est su depuis long­temps, la récur­rence du sujet me fait de plus en plus peur.

    Orwell, vrai­ment, tu étais un petit joueur. Ou alors c’est simple­ment que nous avons dépassé 1984 depuis main­te­nant déjà 28 ans… et nous avons fait du chemin entre temps.