Auteur/autrice : Éric

  • De la musique pour mon fils

    Aujourd’­hui mon fils a une petite chaîne hifi pas chère très clas­sique : Un poste qui fait radio, cd et blue­tooth, avec deux petites enceintes acco­lées.

    Il passe des CD de musique, mais surtout tous les CD d’his­toire J’aime Lire qu’il a collecté pendant des années. C’est devenu un rituel du soir après la lecture elle-même.

    On a une collec­tion de CD peu pratique qui traine, qui s’abime, et je n’y vois aucun avan­tage. J’ai­me­rais que tout ça soit numé­risé et qu’il choi­sisse juste le mp3 ou la play­list mp3 sur le disque dur.

    Idéa­le­ment je veux donc quelque chose capable de navi­guer visuel­le­ment dans plus d’une centaine de titres (proba­ble­ment bien plus à l’ave­nir) ainsi que de faire une recherche si on connait le titre qu’on veut. Bonus si ça sait se connec­ter à un disque réseau local ou à Prime/Spotify/Deezer.

    Je vois bien un équi­valent iPod pas trop cher avec un bel espace de stockage et qui pourra envoyer le son soit vers une enceinte blue­tooth soit vers un casque audio (l’avan­tage étant qu’on pourra l’em­me­ner en dépla­ce­ment). Main­te­nant ça peut aussi être une enceinte hifi plus clas­sique avec un gros écran local (l’avan­tage étant qu’on se posera moins de ques­tion de batte­rie).

    Est-ce que vous auriez des réfé­rences à conseiller ?

  • Rému­né­ra­tion et loca­li­sa­tion

    Je suis toujours surpris par les entre­prises qui adaptent les salaires à la zone géogra­phique pour des postes où la zone géogra­phique n’a pas d’im­por­tance.

    Dans la plupart des entre­prises on paye suivant une de ces deux formules :

    1. La valeur de rempla­ce­ment, c’est à dire le niveau à partir duquel l’em­ployeur a inté­rêt à recru­ter (et éven­tuel­le­ment former quelqu’un d’autre), et est en mesure de le faire ;
    2. La valeur ajou­tée, c’est à dire un pro-rata de ce que son travail génère comme valeur ou comme revenu.

    Et là, si on n’a pas parti­cu­liè­re­ment besoin que le sala­rié soit dans la ville la plus chère, pourquoi donne­rait-on une majo­ra­tion ?

    • Si on utilise la valeur de rempla­ce­ment, par défi­ni­tion l’em­ployeur aurait inté­rêt à recru­ter et former un nouveau sala­rié plutôt que de payer le coût de la vie de la ville la plus chère.
    • Si on utilise la valeur ajou­tée, l’em­ployeur se crée­rait une dette s’il payait plus que la valeur ajou­tée du sala­rié.

    J’ai l’im­pres­sion que ces diffé­rences de salaire en fonc­tion du coût de la vie sont prin­ci­pa­le­ment des restes des anciennes poli­tiques où on t’at­tache à un établis­se­ment précis, parce que tu entres sur un poste d’une équipe et que cette équipe est là. Dans cette logique chan­ger de ville c’est chan­ger d’équipe, de rôle, de missions.

    Cette façon de voir n’a plus de sens pour moi avec des équipes distri­buées, et encore moins main­te­nant que le télé­tra­vail prend plus de place. Savoir où vit chacun, dans quel bureau il travaille ou même s’il travaille réel­le­ment dans un établis­se­ment de l’en­tre­prise ou pas, n’a plus vrai­ment d’im­por­tance. C’est un choix privé, et pas de raison qu’on paye plus ou moins un collègue en fonc­tion de ses choix privés.


    Pour être franc je vois bien le sens de payer un salaire dépen­dant du coût de la vie, avec une vision très socia­liste du chacun en fonc­tion de ses besoins mais c’est du mili­tan­tisme. Ça prend en compte bien plus que la simple zone géogra­phique et ça veut surtout dire lâcher la déter­mi­na­tion du salaire par les deux points vus plus haut.

  • Petit calcul de distance

    Une voie de circu­la­tion est d’en­vi­ron 3 mètres. Mon vélo fait 65 cm de large. En circu­la­tion je navigue à bien 35 cm du bord, parce que je ne suis pas un équi­li­briste et que je tiens à ma sécu­rité. Le cani­veau ne compte pas dans ces 35 cm.

    La conclu­sion logique : Si votre voiture ne déborde pas au moins à moitié sur la voie d’à côté, c’est que vous ne respec­tez pas le mètre de sécu­rité imposé par le code de la route pour un dépas­se­ment.

    S’il y a des véhi­cules en station­ne­ment je m’écarte d’un bon mètre du bord, comme le prévoit le code de la route. Là c’est les 3/4 de la voiture qui doivent être sur la voie d’à côté.

    Si les voitures dépassent sur la voie d’à côté dans les illus­tra­tions, ce n’est pas juste une vue de l’au­teur, c’est vrai­ment ainsi que ça doit être dans la circu­la­tion.

    Notez que le code de la route vous auto­rise à chevau­cher une ligne conti­nue pour ce type de dépas­se­ment. C’est prévu ainsi.

    Hors agglo­mé­ra­tion les voies sont un peu plus larges mais la distance à respec­ter passe à 1,5 mètre. Si le cycliste est sur la voie de circu­la­tion, vous ne pouvez pas le dépas­ser sans mordre sur la voie d’à côté. Jamais.


    Parfois les voies sont un peu plus larges mais mon calcul se base de toutes façons sur des mini­mums.

    La règle géné­rale : Si vous ne débor­dez pas ample­ment sur la voie d’à côté, c’est proba­ble­ment que vous êtes dange­reux pour le cycliste que vous dépas­sez.

    Si c’est impos­sible, atten­dez derrière.

  • Le plus compliqué en dev, c’est de faire des choses simple

    Hier j’ai corrigé un test tech­nique d’un candi­dat ayant 55 ans. Un des plus beaux tests que j’ai pu voir.

    – BORING code, clair, concis, effi­cace, très compré­hen­sible

    – pas d’over archi, pas de démons­tra­tion tech­nique, straight to the point

    – tous les use case testés, le bon algo sélec­tionné et implé­menté

    Et … rien de plus à dire ! Et c’est LE point ! Le plus compliqué en dev, c’est de faire des choses simples.

    Là, c’est un gros ✅

    Sur un groupe de CTO, 17 juin 2022

    Je ne saurais confir­mer trop fort ce message. Comprendre les motifs habi­tuels d’ar­chi­tec­ture c’est impor­tant mais c’est un outil dans la trousse, pas l’objec­tif.

  • Détes­ta­tion et perte de cap

    Le RN a décu­plé sa présence à l’As­sem­blée natio­nale.

    Sur ceux qui se sont expri­més au second tour, 35% du groupe LREM/Ensemble! a préféré voter pour le RN plutôt que de voter pour l’al­liance de gauche NUPES. Il y a même eu des messages en ce sens par certains candi­dats.

    Sur ceux qui se sont expri­més au second tour, 43% du groupe NUPES a préféré voter pour le RN que de voter pour l’al­liance centriste Ensemble!.

    Dans les deux groupe, pas loin de la moitié de ceux qui ont voté au premier tour a préféré s’abs­te­nir de choi­sir entre le RN et son oppo­sant, et lais­ser élire l’ex­trême droite.

    Au-delà de la force de l’ex­trême droite elle-même, il y a un échec histo­rique de la part du reste du paysage poli­tique. Sans adhé­rer aux thèses du RN, à force de calculs court terme, de décla­ra­tions ambigües, de radi­ca­li­sa­tion vis-a-vis du parti d’en face, nombre de mili­tants ont perdu le cap.

    Report de voix au second tour des législatives.

Electeurs Ensemble! pour duel NUPES/RN: 
- Abstention 48%
- Nupes 34%
- RN 18%

Electeurs LR pour duel NUPES/RN:
- Abstention 37%
- Nupes 36%
- RN 27%

Electeurs RN pour duel NUPES/Ensemble!: 
- Abstention 51%
- Ensemble! 25%
- Nupes 18%

Electeurs Reconquête pour duel NUPES/Ensemble!: 
- Abstention 61%
- Ensemble! 24%
- Nupes 15%

Electeurs Nupes pour duel Ensemble!/RN:
- Abstention 45%
- Ensemble! 31%
- RN 24%

    Ce qui me frappe quand j’aborde le sujet, c’est le déni. L’autre est plus respon­sable, et donc parler du sujet de notre côté c’est faire leur jeu. Peu importe quel est l’autre, le discours est le même des deux côtés. Les deux se rejettent la respon­sa­bi­lité ainsi.

    S’il faut faire des compro­mis pour ensuite faire vivre le pays, nous sommes bien mal partis.

  • Absten­tion et diffé­rences de voix

    Dans la 6ème circons­crip­tion de Haute Garonne, le vote s’est joué à trois (3) voix près.

    À Saint-Pierre-et-Mique­lon, la diffé­rence était de dix-neuf (19) voix.


    L’abs­ten­tion et le vote blanc sont légi­times. Je n’ai pas à connaitre vos raisons. Par contre ne venez pas argu­men­ter que votre vote ne compte pas ou de toutes façons ça revient au même.

    Ce n’est pas vrai, ou ça peut ne pas être vrai. Ici ce sont deux cas que j’ai croisé sur les votes d’hier mais ce ne sont pas forcé­ment les mêmes.

  • Crash­plan et BorgBase

    J’ai long­temps utilisé Crash­plan pour mes sauve­gardes. C’était honnê­te­ment la solu­tion idéale quand ils avaient une offre pour les parti­cu­liers. 30 € par an pour une sauve­garde en temps réel, espace non limité avec chif­fre­ment de bout en bout. Le seul défaut était le non-support offi­ciel de Linux.

    Avec le temps ils ont supprimé l’offre pour parti­cu­liers et n’ont laissé que celle pour les entre­prises. Désor­mais je paye 10 € par mois pour une machine. Je suis resté parce que les offres de sauve­garde en temps réel sont quasi­ment inexis­tantes sous Linux, encore plus pour des gros quota comme le mien.

    Et puis c’est de plus en plus lent. J’ai vu des messages où ils disent qu’ils n’ont pas de limite mais qu’a­près quelques To leur système devient instable et non garanti. Aujourd’­hui j’ai 300 Go à rattra­per et la vitesse d’en­voi est famé­lique. On me prévoit de l’ordre de 15 jours pour envoyer mes données.

    Je n’ai aucune envie d’at­tendre 2 jours à chaque fois que je décharge ma carte mémoire suite à une séance photo.

    Bref… il est temps de chan­ger.


    J’ai exploré et je n’ai rien trouvé d’équi­valent sur le marché, peu importe le prix. Je vais me rabattre sur des sauve­gardes qui fonc­tionnent par incré­ments régu­liers plutôt qu’en continu.

    Pour mon usage j’ai l’im­pres­sion que la seule alter­na­tive qui se dégage vrai­ment est celle de Borg­base. Avec 2 à 3 To de données, je m’en sors quand même dans les 200 € par an et ça commence à piquer un peu. Je suis aussi à la limite où trou­ver un héber­ge­ment de serveur dédié avec un gros disque pour­rait être inté­res­sant finan­ciè­re­ment.

  • Recherche d’un nouveau NAS

    Je cherche de quoi faire mon prochain NAS.

    Mon idéal serait un petit boitier fanless avec un CPU type i5 ou i7 de dernière géné­ral (ou équi­valent chez AMD), un port Thun­der­bolt, ainsi qu’au moins un espace pour disque 2.5″ et un pour NVMe. Je peux me conten­ter d’un CPU plus raison­nable mais j’ai­me­rais garder quelque chose qui n’est pas juste du mini­mum.

    Malheu­reu­se­ment ce n’est pas une confi­gu­ra­tion que je trouve faci­le­ment, encore moins à prix raison­nable.

    Une alter­na­tive serait un Mac Mini. Ça me permet­trait de l’uti­li­ser comme poste de bureau­tique d’ap­point. Ça n’est pas fanless mais ils ne ventilent quasi­ment pas. Le défaut est que ça demande de mettre un disque externe par USB et que ce n’est pas vrai­ment fait pour tour­ner ainsi 24/7.

    Est-ce que vous auriez des sugges­tions ?


    La petite FAQ, parce que je vous connais…

    Tu utili­sais quoi et pourquoi chan­ger ?

    J’avais un Shut­tle XS35V4 depuis 8–10 ans dans lequel j’avais fini par ajou­ter un module de RAM supplé­men­taire pour arri­ver à 8 Go et sur lequel je faisais tour­ner un Linux de base. Il se bloque systé­ma­tique­ment au bout de quelques jours depuis plus d’un an, le rendant un peu inutile pour mes backups. J’ai tenté la réins­tal­la­tion logi­cielle, mais sans résul­tat.

    Tu fais quoi avec ?

    Le NAS me sert d’ac­cès local mais aussi de hub pour centra­li­ser la sauve­garde.

    Mes fichiers persos sont synchro­ni­sés en ligne avec Treso­rit, qui me permet le chif­fre­ment de bout en bout. Ceux de ma femme sont sur pCloud. On a du Google Drive et d’autres trucs qui trainent. Le NAS va aussi sauve­gar­der mes dépôts git, stocker une copie de tous mes emails, et synchro­ni­ser ou récu­pé­rer en local tout ce qui traine un peu partout à moi sur Inter­net.

    Tout est stocké sur un disque en local, chif­fré au repos, et acces­sible loca­le­ment via SMB. C’est aussi sur ce disque que je stocke mes archives, qui elles ne sont dupliquées nul part ailleurs.

    Le NAS lui-même est sauve­gardé en ligne avec du chif­fre­ment de bout en bout, histoire d’avoir une copie hors-ligne histo­ri­sée. J’avoue que je me sers parfois de cette sauve­garde en ligne pour récu­pé­rer à un fichier d’ar­chive quand je suis hors de chez moi.

    Pourquoi autant de puis­sance ? C’est déme­suré pour un NAS

    Certains logi­ciels de synchro­ni­sa­tion de fichiers ne sont pas faits pour tour­ner en pure ligne de commande. J’ai donc un desk­top Linux qui tourne 24/7. Certains de ces logi­ciels sont aussi parti­cu­liè­re­ment gour­mands en RAM. Rien que Crash­plan m’a forcé à monter à 8 Go de RAM pour ne pas plan­ter lors des dédu­pli­ca­tions. Côté CPU je suis un gros adepte de chif­fre­ment pour mes données donc tout ça fait du chif­fre­ment de partout.

    Enfin, parfois le NAS m’a servi comme PC bureau­tique secon­daire, et là j’ai vrai­ment souf­fert.

    L’ex­pé­rience m’a montré que les carac­té­ris­tiques actuelles étaient proba­ble­ment le plan­cher et que j’au­rais plutôt inté­rêt à cher­cher plus puis­sant en CPU. Avoir la capa­cité d’aug­men­ter la RAM un jour ne ferait pas de mal aussi.

    Ce serait poten­tiel­le­ment diffé­rent si je remplaçais mes logi­ciels de synchro­ni­sa­tion et de backup par des choses plus effi­caces et en pure ligne de commande, mais avec des si

    Pourquoi Fanless ?

    J’ai besoin de pouvoir connec­ter ce NAS à un écran. Il sera donc soit sur mon bureau de travail soit à côté de la télé­vi­sion. Dans les deux cas je suis très réfrac­taire à un bruit de venti­la­teur. J’ai toujours regretté par le passé les options avec venti­la­tion active à cause de ça, et j’avais beau­coup appré­cié par le passage en fanless.

    Pourquoi pas Syno­logy ou autre NAS dédié ?

    Certains logi­ciels que j’uti­lise ne four­nissent de binaire que pour x86 ou Apple Sili­con. Côté OS j’ai bien du Linux mais c’est déjà un peu bancale et ça ne tour­ne­rait pas sur des Linux moins stan­dard. Certains logi­ciels ont d’ailleurs besoin d’une inter­face graphique desk­top.

    Ces NAS ne sont de plus jamais fanless à la connais­sance. Mes expé­riences passées avec Syno­logy me les font exclure à cause du bruit.

    Quel est ton budget ?

    Le moins cher possible, mais sans limite haute ;-)

    Si j’ai l’im­pres­sion que ça vaut le coup, que ça me libère de nouveaux usages (par exemple s’en servir aussi comme vrai poste de travail), je peux mettre le prix qu’il faut.

  • La moitié de ce que je gagne

    « On me prend la moitié de ce que je gagne »

    Ben je vais vous dire : Pour avoir l’as­su­rance santé, les aides si jamais vous tombez trop bas, l’école, les infra­struc­tures, la sécu­rité, la justice, et tout ce qu’on ne voit pas direc­te­ment … Ce n’est pas cher payé.


    Ça ne règle pas tout. Ça ne dit pas que la situa­tion des plus pauvres est soute­nable ou juste. Ça ne dit pas que la répar­ti­tion des prélè­ve­ment est la bonne. Ça ne dit pas que l’uti­li­sa­tion des prélè­ve­ments est opti­male. Ça ne dit pas que les services eux-mêmes sont effi­caces ou de qualité.

    Pour autant, malgré tout ce qui précède, aujourd’­hui en France, ça n’est pas cher payé, que ce soit pour les plus pauvres (qui ont un niveau de service bien plus impor­tant que ce qu’ils en payent) ou les plus riches (qui profitent large­ment de ce niveau de service acces­sible à tous et qui ont un taux de prélè­ve­ment au final plus faible que les plus pauvres).

  • Statis­tique géné­rale et cas parti­cu­lier

    Rappel impor­tant : Les statis­tiques géné­rales ne permettent pas de conclure ou d’af­fir­mer quoi que ce soit sur des cas indi­vi­duels.

    Oui, ça rend la réalité très complexe à décrire : devoir accep­ter 100 fois qu’on ne peut rien conclure, pas même une présomp­tion, tout en sachant que statis­tique­ment ça penche à 80, 90 ou 97% dans un cas plutôt que dans l’autre.