Auteur/autrice : Éric

  • Tente de voyage à vélo

    Bon, j’ai cher­ché ma tente. J’ai fait un compa­ra­tif pendant des jours de 80 tentes en écumant tous les forums de voya­geurs avec leurs retours, les notices de montage, les calculs de surface au sol et en hauteur, les vidéos, etc. (oui, je sais que c’est idiot de faire ça à ce point, mais je suis ainsi)

    Au final j’ai besoin de quelque chose qui se monte vite, simple­ment, poten­tiel­le­ment sous la pluie, avec des absides assez grandes pour y poser 4 sacoches de vélo, une surface habi­table impor­tante et une aéra­tion suffi­sante pour l’été.


    J’ai fait mon deuil d’avoir une tente qui fasse à la fois les trajets de 10 jours en camping en plein août et qui soit idéale pour des grands vents à basse tempé­ra­ture en haut de la Norvège. Chaque chose en son temps et je vais privi­lé­gier le premier besoin. Si ça s’avère fina­le­ment trop juste pour la Norvège, j’avi­se­rai avec un maté­riel spéci­fique à ce moment là.

    Vaude Taurus UL 2

    J’ai donc exclu la Taurus UL 2 de Vaude et la Light Tent 2 pro de Ferrino que je gardais pour leur côté début/fin de saison.

    Decath­lon Forclaz MT900 Ultra­light

    J’ai souvent l’im­pres­sion que Forclaz et Décath­lon en géné­ral font des rapports qualité/prix imbat­tables. J’avais énor­mé­ment aimé ma feu tunnel T3 Ultra­light. J’ai été moins convaincu par l’es­pace et la perti­nence du nouveau tunnel MT900 Ultra­light 2p par rapport à ce qui se faisait ailleurs. La possi­bi­lité d’avoir une meilleure habi­ta­bi­lité et de l’au­to­por­tant a je pense emporté ma déci­sion.

    C’est d’ailleurs un peu ma décou­verte. J’avais une opinion très forte sur le fait de pouvoir monter la tente par l’ex­té­rieur, ce que juste­ment la Taurus, la Light Tente Pro et la MT900 Ultra­light permet­taient. En pratique j’ai appris que les autres ont un foot­print option­nel qui permet de monter la tente la toile exté­rieure en premier. C’est moins adapté que les trois nommées mais suffi­sant pour les quelques jours de pluie donc ça remplit le besoin (d’au­tant plus que tout le monde conseillait de prendre de toutes façons le foot­print avec moi pour proté­ger les sols de tente qui sont de plus en plus léger).


    Big Agnès Cooper Spur HV UL2 Long

    Je n’ai pas retenu les tarps ni les tentes type Tipik. Je suis à vélo et je n’ai donc pas de bâton de marche à mutua­li­ser entre la tente et la marche. J’ai aussi exclu les tente mono­toile de la même façon. Je me sens plus à l’aise à rester sur une struc­ture clas­sique, et être à l’aise compte certai­ne­ment beau­coup.

    Restait donc la Cooper Spur HV UL2 (Long) de Big Agnès et la Hubba Hubba NX 2 de MSR qui sont fina­le­ment assez simi­laires. La version Long de la Cooper Spur offre bien plus d’ha­bi­ta­bi­lité (plus longue, plus haute) pour moins de poids mais est aussi nette­ment plus chère et plus fragile.

    MSR Hubba Hubba NX
    Cooper Spur HV UL2 LongHubba Hubba NX 2
    Longueur240 cm214 cm
    Hauteur (interne)109 cm100 cm
    Prix600 €500 €

    Je risque d’op­ter pour la Hubba Hubba NX parce que c’est déjà assez cher et que j’ai assez de connais­sances qui me la conseillent (mais écrire le résumé me fait douter, donc on verra quand il faudra passer commande).


    Hille­berg Anjan 2

    En passant j’ai quand même croisé les tentes Hille­berg, qui sont poten­tiel­le­ment plus quali­ta­tives et plus résis­tantes. Ça a l’air d’être la Rolls des tentes. Le prix qui va avec.

    La Anjan 2 semble parfai­te­ment corres­pondre, mieux que les deux que j’ai rete­nues, mais je ne me vois pas mettre 900 à 1 000€ aujourd’­hui là dedans.

    Je note tout de même pour ceux que ça inté­resse, la Hille­berg Anjan 2 GT qui a un vesti­bule complet qui permet d’y faire la cuisine sans prendre trop de risques, voire de carré­ment y mettre le vélo… sans géné­rer un surpoids déme­suré (2,1 kg au total).

    Hille­berg Anjan 2 GT

    Sur des pays où il peut pleu­voir souvent, ça peut avoir du sens de ne pas se retrou­ver enfermé dans une mini tente sans bouger ni de quoi se faire à manger.

  • « When you’re accus­to­med to privi­lege, equa­lity feels like oppres­sion »

    Ça cadre avec telle­ment de compor­te­ments… de la droite réac qui a l’im­pres­sion de se faire submer­ger par les étran­gers, les « woke » ou les écolos, les auto­mo­bi­listes par les cyclistes, les hommes par le fémi­nis­me…

    When you’re accus­to­med to privi­lege, equa­lity feels like oppres­sion

    via Tris­tan Nitot
  • Je cherche une tente

    Objec­tif prin­ci­pal : Camping et bivouac lors de voyages à vélo, majo­ri­tai­re­ment seul et ponc­tuel­le­ment avec mon fils de 10–15 ans.


    Intem­pé­ries

    Je me doute qu’en visant des ultra­light la résis­tance au vent, au soleil, aux oranges, ou même à l’usage en terrain avec quelques aspé­ri­tés va forcé­ment être plus faible mais je ne sais pas de combien ni lesquelles sont fragiles.

    Je cherche au moins à résis­ter à un orage toute une nuit, vent et pluie. Je vois des mesures de colonne d’eau schmer­ber qui vont de 1.200 (Big Agnès Tiger Wall) à 10 ou 12.000 (Vaude Taurus UL 2) . Que faut-il que je vise comme résis­tance le double-toit et pour le sol ?

    Montage

    Je cherche un montage seul simple le soir quand je suis crevé, et un range­ment seul aussi simple le matin pour ne pas commen­cer la jour­née en trai­nant des pieds. Ma feu tente tunnel T3 ultra­light Pro Decath­lon de 2005 était parfaite sur ce point.

    Les tunnel ne sont pas auto­por­tantes. Est-ce vrai­ment un critère ? Je n’ai pas souve­nir d’avoir eu des problèmes pour poser les 4 sardines indis­pen­sables.

    Montage et intem­pé­ries

    Autre inté­rêt de mon ancienne tunnel : Je montais la tente par l’ex­té­rieur avec la chambre inté­rieure déjà clip­sée. Ça permet de monter sous la pluie la chambre inté­rieur au sec sans risquer de finir avec une piscine. Le besoin est rare mais on passe diffi­ci­le­ment outre quand il est là.

    Les tentes plus clas­siques proposent parfois qu’on peut monter le double toit seul avec un foot­print option­nel. Il n’est pas toujours indiqué si c’est unique­ment pour le grand air ou si on peut monter la chambre inté­rieur ensuite sans jouer au contor­sion­niste sous la pluie. Ça a l’air jouable au moins sur certaines MSR comme la Hubba Hubba NX. Le statut semble plus flou pour les Big Agnès et les Sea To Summit.

    Habi­ta­bi­lité

    Le défaut de mon ancienne tunnel c’est une hauteur limi­tée. Je touchais le plafond dès que je voulais m’ha­biller. Une tente haute serait le bonheur, surtout si je risque d’y rester une demie-jour­née à attendre la fin d’un orage.

    J’ai­me­rais aussi ne pas toucher trop les bords, et avoir la place de poser les 4 sacoches vélo dans les absides. Tout ça me fait viser plus des 2 places que des 1 places mais n’hé­si­tez pas à me détrom­per.

    Je rêve même d’une tente avec une demi-pièce en abside, pour éven­tuel­le­ment y faire à manger sous mauvais temps. À première vue ça double presque le poids de la tente donc c’est la douche froide. Amis voya­geurs, comment faites-vous le soir quand il fait mauvais ?

    Tempé­ra­tures et conden­sa­tion

    Je vais proba­ble­ment navi­guer prin­ci­pa­le­ment les étés mais j’ai­me­rais ouvrir l’ave­nir à des zones pluvieuses, et à des trajets dès avril ou jusque fin novembre.

    Je vois des tentes avec des chambres inté­rieur tout en mous­tiquaire. Ça doit être super l’été mais je ne sais pas trop quel inté­rêt a la chambre interne s’il n’y a pas de vraie toile.

    Si je veux des tempé­ra­tures hiver­nales je me dis qu’il est quand même préfé­rable d’avoir une vraie toile, quitte à avoir des espaces d’aé­ra­tion. Ai-je tort ? Suis-je dans l’er­reur de cher­cher la même tente pour les deux types de tempé­ra­ture ?


    Les modèles

    Pour l’ins­tant j’ai dans mon viseur (je fais évoluer cette liste au fur et à mesure) :

    Je suis très preneur si vous avez des commen­taires sur une de celles-ci, et encore plus si vous en avez l’ex­pé­rience pour répondre à quelques ques­tions.

    Je suis bien évidem­ment ouvert à d’autres sugges­tions qui cadre­raient avec mes critères.

    Note : Je n’ai pas parlé prix. Je ne paie­rai pas n’im­porte quoi mais je peux mettre le prix si c’est néces­saire et que la tente se détache vrai­ment des autres. Tant qu’on ne parle pas de tentes à 2000 €, je préfère ne pas mettre de budget et faire le tri unique­ment quand j’au­rai une meilleure vision des critères et de leur impor­tance.


    J’avancé, mes conclu­sions sur sur le lien suivant :

  • Intel­li­gence

    « Atten­tion, chatGPT est une IA géné­ra­tive. Ce n’est pas de l’in­tel­li­gence, juste de la géné­ra­tion de texte vrai­sem­blable par mimé­tisme. On peut d’ailleurs obte­nir une réponse fausse donnée avec aplomb.

    Je l’ai entendu, je l’ai certai­ne­ment dit aussi. Et pour­tant, ça m’in­ter­roge.

    En quoi n’est-ce pas de l’in­tel­li­gence juste­ment ?

    Je ne suis pas certain que nous soyons diffé­rents. Combien de fois avons-répété ce que nous avions entendu ou vécu par le passé en tentant de l’adap­ter au présent ? Combien de fois avons nous eu des conclu­sions erro­nés mais crédibles et données avec aplomb ?

    Nous fonc­tion­nons par mimé­tisme, par exer­cice répété et par l’ap­pren­tis­sage de milliards de situa­tions vécues et par les retours que nous avons eu de ces situa­tions.

    J’en viens à me dire que ces IA géné­ra­tives sont en fait tout à fait semblables à nous. Nous avons juste une complexité bien plus forte, que ce soit en para­mètres trai­tés, en neurones connec­tés, ou feed­back d’ap­pren­tis­sage.

  • Tu pour­rais contour­ner au lieu de râler là, non ?

    Certai­ne­ment. Parfois je pour­rais. Je le fais souvent même.

    Parfois je ne le fais pas.

    On ne peut pas déplo­rer le compor­te­ment des tiers vis a vis des cyclistes et des infra­struc­tures cyclables, le fait d’être régu­liè­re­ment mis en danger, et dire en même temps qu’il faut passer son chemin silen­cieu­se­ment.

    On ne chan­gera pas les choses en faisant avec. Pour chan­ger les choses il faut donner de la visi­bi­lité, il faut inter­pel­ler lors des problèmes. Il faut refu­ser le status quo.

    Oui, c’est bien du mili­tan­tisme. Ce n’est pas un gros mot.
    J’en suis même fier.

    La réalité c’est qu’on a un problème de culture vis-a-vis du vélo.

    À force d’ac­cep­ter que tout le monde occupe les infra­struc­tures cyclables à tout instant en disant que le vélo n’a qu’à s’adap­ter, on finit par trou­ver ça normal. Le test du bus n’en est qu’une illus­tra­tion.

    Le cycliste « fait avec », contourne encore un auto­mo­bi­liste arrêté sur la bande cyclable « pour deux minutes », puis un jour un malheu­reux concours de circons­tances fait qu’un camion passe juste­ment à ce moment là. La suite se termine à l’hô­pi­tal pour les chan­ceux, au cime­tière pour les autres.

    Des histoires comme celle-ci on en a aussi pour les portières ouvertes un peu vite, pour l’ab­sence de véri­fi­ca­tion des angles morts, pour les sas vélo pas libres, pour les prio­ri­tés des pistes lors des croi­se­ments, pour le respect de la distance laté­rale lors des dépas­se­ments et pour la plupart des faits de tous les jours consi­dé­rés comme « pas bien grave ».

    Ce qui diffé­ren­cie l’in­frac­tion banale de la rubrique nécro­lo­gique c’est souvent juste un mauvais concours de circons­tances que personne ne pouvait prédire.

    Or, juste­ment, je refuse de tout réduire à un mauvais concours de circons­tances. Le problème est plus haut, dans la culture et dans la bana­li­sa­tion. Tant qu’on ne résout pas ça, les mauvais concours de circons­tances conti­nue­ront.

    Pour chan­ger les choses il faut donner de la visi­bi­lité. Il faut inter­pel­ler lors des problèmes. Il faut refu­ser de lais­ser faire.

    Pourquoi est-ce que je ne laisse pas couler tout ce qui est banal ? Parce que c’est juste­ment contre cette bana­li­sa­tion que je lutte.

  • Le test du bus

    Le test du bus (ça fonc­tionne aussi avec un tram), c’est un test pour mettre en lumière les biais vis-a-vis des cyclistes et du vélo dans la percep­tion des conflits routiers.

    Le test en lui même est assez simple. Il suffit de rejouer la scène à l’iden­tique en remplaçant le vélo par un bus et les infra­struc­tures dédiées aux cycles par des infra­struc­tures dédiées aux bus. Le cycliste sur sa voie cyclable devient un bus sur sa voie réser­vée bus (ou un tram sur ses rails).

    Une fois la scène rejouée, les fautes qu’on repro­chait au cycliste sont-elles toujours repro­chées au conduc­teur du bus ?

    La diffé­rence de percep­tion est telle­ment majeure que, suite à une idée origi­nale d’un améri­cain, certains cyclistes français ce sont mis à faire des montages des vidéos de leur dash­cam en ajou­tant une image de tableau de bord de voiture ou de bus.

    Le résul­tat est géné­ra­le­ment frap­pant. La même vidéo qui déclen­chait une horde de reproches au cycliste génère des commen­taires tota­le­ment oppo­sés dès qu’on ajoute un tableau de bord en surim­pres­sion.

    Parfois on va jusqu’à avoir les mêmes commen­ta­teurs qui donnent des conclu­sions oppo­sées suivant la version de la vidéo.

    Ça ne fonc­tionne pas à tous les coups. Nombre de personnes ont tendance à cher­cher à défendre bec et ongles leur décla­ra­tion initiale, et faus­ser le résul­tat.

    Le coup du tableau de bord en surim­pres­sion commence lui aussi à être connu, et le montage basique saute faci­le­ment aux yeux pour qui fait un mini­mum atten­tion.

    Il reste qu’en géné­ral se deman­der « et si ça avait été un bus ? » (ou un tram) permet de montrer de vrais biais, et de démon­ter beau­coup d’in­ver­sions de respon­sa­bi­lité.

  • Liens non prédic­tibles

    Je planche toujours sur le nouvel espace de publi­ca­tion.

    Je veux mettre des conte­nus plus ou moins privés sur le même espace, sans que tout le monde n’ait accès à tout ni mettre de mot de passe.

    La solu­tion que je vois c’est simple­ment avoir des adresses de pages plus ou moins secrètes. Bien entendu ça veut dire que ces adresses ne soient pas prédic­tibles. Tout le monde tentera les pages qui s’ap­pellent « voisin » ou « perso ».

    J’ai pas mal de geeks autour de moi. Je me dis que certains sont prêts à faire tour­ner des mouli­nettes avec les mots du diction­naire.

    Une première solu­tion pour­rait être de construire chaque adresse à partir du titre et m’im­po­ser de créer un titre long avec au moins 4 à 5 mots signi­fi­ca­tifs à chaque fois (plutôt 5 ou 6 si j’uti­lise des mots plutôt prédic­tibles). J’ai peur que ça fasse des liens outra­geu­se­ment longs et que ce soit pénible pour moi.

    L’autre option serait de faire un lien vrai­ment aléa­toire. En base36 (lettres minus­cules + chiffres) ça place proba­ble­ment ma limite à 10 ou 12 carac­tères aléa­toires. Ça fait un lien total de l’ordre de 36 carac­tères. C’est un peu long mais moins que les actuels, donc pourquoi pas. Je peux même reti­rer les carac­tères ambi­guës (i l 1 et o 0) sans vrai­ment chan­ger le calcul de proba­bi­lité.

    Ça donne­rait quelque chose comme ça : https://n.survol.fr/ah4pbwlfhto

    Le seul défaut c’est que le lien ne donnera aucune indi­ca­tion du contenu à la lecture. Je peux ajou­ter la retrans­crip­tion du titre et ne pas la prendre en compte, mais est-ce vrai­ment utile ?

  • Évolu­tion du carnet de notes – La recherche

    J’écris moins, et avec le recul c’est aussi parce que je suis moins à l’aise qu’a­vant ici. Je traite trop de sujets diffé­rents, pro, perso, vélo, poli­tique, numé­rique, etc. Je ne me sens pas pour autant de parta­ger tout à tout le monde.

    J’avais déjà écrit à ce propos. Ma réflexion s’est un peu soli­di­fiée et je vais proba­ble­ment bous­cu­ler ce blog à l’ave­nir :

    • Chaque contenu se lit indé­pen­dam­ment. Je retire tous les liens auto­ma­tiques vers les billets suivants ou précé­dents, ou vers les caté­go­ries. Si je le souhaite, je ferais les liens expli­ci­te­ment.
    • Je garde la notion de caté­go­ries, mais elles ne permettent pas de lister les conte­nus, juste d’ac­cé­der aux flux RSS.
    • Les flux RSS ne contiennent que les billets des 48 dernières heures. Ça permet d’être alerté des publi­ca­tions mais pas de les lister après coup.
    • Le flux RSS géné­ral ne sera plus annoncé. Ceux qui l’ont déjà pour­ront proba­ble­ment le garder dans leurs flux mais il n’y aura plus de nouveaux lecteurs par là.

    Il me reste à voir comment je gère la recherche pour ceux qui savent avoir vu passer un contenu mais ne savent pas le retrou­ver. Très proba­ble­ment je vais reti­rer l’in­dexa­tion des moteurs de recherche externes.

    Une première possi­bi­lité pour­rait être de lais­ser une recherche interne globale. Ça me gêne parce que ce serait une façon détour­née d’ac­cé­der à tout. Je peux le miti­ger en limi­tant la profon­deur de recherche avec juste accès aux 3 à 5 premiers résul­tats, ou/et en impo­sant des recherches précises avec plusieurs termes.

    Une autre option serait de couper la recherche globale et de ne permettre qu’une recherche caté­go­rie par caté­go­rie. Le défaut c’est que ça devient un peu pénible : Il faut d’abord retrou­ver un billet de la même caté­go­rie pour pouvoir avoir le bon champ de recherche, avec le risque qu’en fait on ne cherche pas dans la bonne.

    L’al­ter­na­tive serait de tout couper. Je laisse juste un lien pour me contac­ter et c’est moi qui fait, si je le souhaite, la recherche. Je suis prêt à y passer un peu de temps mais je peux aussi ne pas être réac­tif, et je crains que ça freine la plupart des lecteurs.

    Je cherche encore la bonne solu­tion. Je suis preneur de vos commen­taires. Comment utili­sez-vous la recherche pour les conte­nus de mon carnet ou pour les blogs des autres ? dans quel contexte ?

  • L’au­to­no­mie élec­trique en voyage à vélo

    Ci-après quelques notes après avoir lu plein de retours d’ex­pé­rience complé­tés de réponses qu’on m’a faites person­nel­le­ment. Je n’ai pas croisé de solu­tion magique. Chaque solu­tion a son contexte et ses contraintes :

    Faible auto­no­mie, pas d’em­mer­de­ment

    Vous vous arrê­tez tous les soirs en camping. Il faut une prise CEE17 pour se bran­cher au tableau élec­trique, une rallonge de 5 mètres pour aller jusque dans la tente, et un char­geur avec plusieurs ports pour tout rechar­ger dans la nuit.

    Quand il n’y a pas de tableau élec­trique il y aura peut-être un voisin qui l’aura, et on rempla­cera la prise CEE17 par un bête doubleur de prise.

    Excep­tion­nel­le­ment vous utili­se­rez les prises des espaces publiques.

    Char­geur multi­ports : 100 grammes
    Rallonge 5 mètres : 250 grammes
    Prise CEE17 : 150 grammes
    3 Câbles USB courts : 50 grammes
    Doubleur de prise : 70 grammes

    -> 620 grammes

    Faible auto­no­mie, un peu d’em­mer­de­ment

    On coupe la CEE17 et la rallonge parce qu’on se contente de l’op­tion des prises publiques dans le camping, ou de deman­der à l’ac­cueil s’ils peuvent héber­ger notre char­geur.

    Ceux qui font ça m’ont dit char­ger une petite batte­rie inter­mé­diaire, genre 5 000 mAh, plutôt que leurs appa­reils direc­te­ment. Même avec un char­geur 15 W, ça veut tout de même dire passer au moins 2 bonnes heures pas loin de la prise.

    Char­geur 15W simple : 75 grammes
    1 Câble USB court : 20 grammes
    Batte­rie légère 5 000 mAh : 100 grammes

    -> 200 grammes

    Super léger mais il faut avoir envie de passer 2 heures proche d’une prise publique tous les soirs.

    Bonne auto­no­mie, peu d’em­mer­de­ment

    On peut esti­mer ce qu’on peut rechar­ger avec une batte­rie en reti­rant envi­ron 30% à sa capa­cité annon­cée. Si ce n’est pas une marque connue on peut reti­rer encore 10 à 15% parce qu’ils gonflent souvent le chiffre. Une batte­rie de 20 000 mAh d’une marque connue peut donc faire presque 3 charges d’un télé­phone 5 000 mAh.

    On donc s’en sortir avec une batte­rie 20 000 à 30 000 mAh en prenant une nuit en camping avec forfait élec­trique 1 à 2 fois par semaine, en fonc­tion de vos appa­reils et de votre usage éner­gé­tique. Il ne faudra cepen­dant pas se louper sur le choix du camping et ne pas se retrou­ver dans un champ sans élec­tri­cité destiné aux cyclo­tou­ristes, d’au­tant qu’il faudra plus que la nuit pour rechar­ger une batte­rie de cette capa­cité.

    Char­geur 18W : 100 grammes
    Rallonge 5 mètres : 250 grammes
    Prise CEE17 : 150 grammes
    1 Câble USB court : 20 grammes
    Batte­rie 20 à 30 000 mAh : 400 à 500 grammes

    -> 900 à 1050 grammes

    Bonne auto­no­mie, pas d’em­mer­de­ment

    L’op­tion magique c’est de profi­ter des batte­ries haut de gamme qui savent se char­ger en 45, 60 voire 100 Watts. On peut alors réduire le temps de charge à 1h30 malgré la haute capa­cité de la batte­rie.

    L’avan­tage c’est qu’il est jouable de s’ar­rê­ter 1 heure 30 à 2 heures dans un café 1 à 2 fois par semaine, et y bran­cher notre batte­rie sur une prise au mur. Ça devrait le faire à peu près partout en Europe occi­den­tale et l’em­mer­de­ment est vrai­ment mini­mal.

    Le char­geur pèse un peu plus lourd, la batte­rie signi­fi­ca­ti­ve­ment plus, mais on s’y retrouve parce qu’on écono­mise la rallonge et la prise CEE17.

    Char­geur 60W à 100W : 150 à 200 grammes
    1 Câble USB court : 20 grammes
    Batte­rie 25 000 mAh 60 à 100W : 570 à 630 grammes

    -> 750 à 900 grammes

    C’est à la fois moins contrai­gnant et plus léger que le système complet avec batte­rie clas­sique en 18W. Ça peut valoir le coût d’in­ves­tir (par contre ça peut montre très cher si on veut appro­cher les 100W).

    Alter­na­ti­ve­ment, on peut prendre un char­geur qui sait envoyer une charge correcte sur plusieurs ports à la fois et char­ger plusieurs petites batte­ries en paral­lèle. Atten­tion toute­fois, la plupart des char­geurs divisent la charge entre les diffé­rents ports (et on risque de char­ger plusieurs batte­ries en paral­lèle mais deux fois plus lente­ment).

    Forte auto­no­mie, peu de besoins

    Si vous avez déjà un moyeu dynamo sur votre roue, vous pouvez ajou­ter un boitier régu­la­teur qui saura sortir du courant 5V en port USB.

    Atten­tion, il faut dépas­ser les 15 km/h pour commen­cer à avoir la puis­sance suffi­sante (oubliez les montées) et à condi­tion de ne pas allu­mer vos feux en même temps.

    Là, il faut comp­ter quand même dans les 100 km pour une charge smart­phone complète. On va dire que ça suffit pour rechar­ger le système GPS ou main­te­nir un smart­phone en état dispo­nible mais ça ne suffira pas si vous videz votre smart­phone le soir.

    Ça ne servira à rien non plus si vous déci­dez de faire une pause une jour­née parce qu’il pleut (et c’est peut-être là que vous auriez voulu votre smart­phone pour tuer le temps).

    La charge va varier en puis­sance en fonc­tion de votre péda­lage. Elle peut s’ar­rê­ter si vous vous arrê­tez ou ralen­tis­sez trop. Une batte­rie tampon est indis­pen­sable pour ne pas abimer les appa­reils à rechar­ger. Certains régu­la­teurs ont une mini batte­rie de 100 mAh pour ça. Mieux vaut quand même ajou­ter une petite batte­rie de 5 000 mAh. Ça permet de char­ger même quand vos appa­reils sont pleins et de profi­ter au mieux de votre dynamo. Cette batte­rie doit être pass-through (permettre de char­ger un appa­reil quand elle est elle-même en charge).

    Note : Une grosse batte­rie aura poten­tiel­le­ment une résis­tance un peu plus grande, déclen­chant la charge unique­ment avec un courant d’une plus forte puis­sance, donc dimi­nuant l’in­té­rêt de votre solu­tion. Mieux vaut deux petites utili­sées en alter­nance qu’une seule grosse.

    Régu­la­teur en sortie de dynamo + câble et accroche : 80 grammes
    1 Câble USB court : 20 grammes
    Petite batte­rie pass-through 5 000 mAh : 100 grammes

    -> 200 grammes + la dynamo exis­tante

    Forte auto­no­mie, en mouve­ment

    Il existe des dynamo bouteilles spéci­fiques pour déli­vrer plus de puis­sance que les dynamo moyeu desti­nées aux feux. Les plus connues sont Peda­cell et Velo­gi­cal.

    L’ef­fi­ca­cité est bonne, on peut monter à plus de puis­sance, mais ça ne fonc­tionne toujours qu’à partir d’une certaine vitesse donc oubliez les montées de col et les jours de pause.

    Là aussi, il faudra une petite batte­rie tampon.

    Système complet : 550 grammes
    1 Câble USB court : 20 grammes
    Petite batte­rie pass-through 5 000 mAh : 100 grammes

    -> 700 grammes tout inclus

    Note : J’ai trouvé des présen­ta­tions et tests sur ces solu­tions mais aucun retour d’ex­pé­rience long terme de voyages à vélo. Ça semble rare­ment la solu­tion rete­nue.

    Forte auto­no­mie, au soleil

    Enfin, il y a l’op­tion panneau solaire. Je lis des choses très diver­gentes en fonc­tion des sources. La plupart de ceux que j’ai vu garder cette solu­tion sont des voya­geurs au long cours, en longue auto­no­mie ou dans des zones avec peu d’ac­cès aux prises élec­trique.

    Ce qui parait certain c’est que vous serez dépen­dant de la météo (soleil, pluie), de la tempé­ra­ture (la forte chaleur réduit l’ef­fi­ca­cité), de la saison et de la lati­tude (pour la durée d’en­so­leille­ment mais aussi l’in­cli­nai­son du soleil), du terrain (zones ombra­gées, flanc de montagne), et du posi­tion­ne­ment correct du panneau par rapport au soleil.

    Oubliez donc l’idée de vous fier à la puis­sance théo­rique de votre panneau, qui corres­pond à un mélange de tous les para­mètres idéaux que vous ne rencon­tre­rez jamais.

    Enfin, là aussi il faut une petite batte­rie tampon pour proté­ger votre appa­reil des aléas, d’au­tant que ces aléas seront fréquents (la charge qui se coupe en passant à l’ombre d’un arbre).

    Panneau solaire : 350 à 800 grammes
    1 Câble USB court : 20 grammes
    Petite batte­rie pass-through 5 000 mAh : 100 grammes

    -> 500 à 1000 grammes

    Vous trou­ve­rez bien entendu des panneaux encore plus puis­sants, donc plus lourds. Pensez bien que la plupart des panneaux portables ne sorti­ront pas plus de 15 Watts par port USB donc augmen­ter la puis­sance du panneau sert exclu­si­ve­ment à atteindre ces 15 Watts quand l’ef­fi­ca­cité n’est pas au rendez-vous (et atteindre 15 Watts c’est déjà énorme).


    Et ton choix alors ?

    En Europe occi­den­tale, sauf à vrai­ment être assuré de faire des petits trajets qui finissent avec une prise élec­trique chaque soir, je retiens la solu­tion « bonne auto­no­mie, pas d’em­mer­de­ment » avec système à charge rapide ≥ 100 W.

    C’est une des solu­tions les plus lourdes mais ça assure une tranquillité avec quasi zéro contraintes pour un sur-poids très raison­nable.

    La réalité c’est que ça coûte cher donc il est possible que j’opte les premiers temps pour une solu­tion plus cheap et j’avi­se­rai en fonc­tion de mes usages.

    Pour des voyages plus en auto­no­mie, sans camping et peu d’ar­rêt en ville, ça sera la solu­tion panneaux solaires.

  • J’ai­me­rais écrire de nouveau

    Je lis Karl, David et plein d’autres depuis des années, avec leur régu­la­rité, leur recul, leur façon de voir les choses. J’ai­me­rais retrou­ver ce web avant fait d’une multi­tude de chez soi qu’on parcourt et qu’on découvre, puis auquel on s’abonne parfois.

    Je vois que les commen­taires ont trop souvent disparu alors que je conti­nue à penser qu’ils apportent beau­coup. Si les anciens conti­nuent les blogs, les commen­taires sont défi­ni­ti­ve­ment rempla­cés par les réseaux sociaux.

    Peu importe, j’ai­me­rais au moins me remettre à écrire, autre chose que du profes­sion­nel, du conflic­tuel et des longs conte­nus publics. Malheu­reu­se­ment ce n’est pas facile.

    Je suis lu, par trop de monde, sur trop de sujets diffé­rents. Pire, je suis recher­ché et ce que j’écris finira par être trouvé. Je ne me sens pas de m’ou­vrir sur tout à tout le monde. Lâcheté ou inti­mité, je ne sais pas.

    Je ne me sens pas ou plus de parler trop person­nel en ouvrant aux quatre vents. Peut-être que je ne me sens plus dans une commu­nauté restreinte et bien­veillante par défaut comme je sentais la blogo­sphère il y a 20 ans.

    Je me sens dans un grand inter­net et j’ai trop de visi­bi­lité pour croire que tout le monde me voudra du bien, ou n’in­ter­prè­tera pas mes propos contre moi.


    Ceux qui ont navi­gué sur mes sites savent que j’aime bien les toiles d’arai­gnées. Peut-être est-ce un clin d’oeil au Web mais il n’y a pas que ça.

    Si j’ima­gine un futur blog, il n’y a pas de menus où n’im­porte qui trouve tout faci­le­ment, pas d’in­dex, proba­ble­ment même pas de recherche interne et pas d’ac­cès aux moteurs de recherche externes. Je veux garder ces pages qu’on ne peut décou­vrir que de liens en liens, en prenant du contexte à chaque lecture, ou via le partage direct d’un ami.

    Certains s’y perdront de lien en lien. D’autres choi­si­ront de ne lire que les pages sur lesquelles ils arrivent et ça sera très bien aussi.


    Je réflé­chis encore au comment. Je peux donner un iden­ti­fiant non prédic­tible à chaque page. Je peux couper tous les index et les vues chro­no­lo­giques. Je peux couper la recherche. Je peux même imagi­ner ne permettre de navi­guer dans les caté­go­ries que pour voir la note suivante, la note précé­dente, ou la dernière rédi­gée.

    Ce que je n’ai pas résolu c’est le fil RSS. J’y tiens à ce fil RSS parce que sinon aucune page ne sera jamais lue.

    Mais en même temps, si je publie sur RSS, je donne d’un coup accès à tout sans distinc­tion à tous ceux qui savent s’abon­ner. Ça ne fonc­tionne pas.

    Je peux imagi­ner n’avoir que des fils RSS par caté­go­rie et n’y donner accès que à qui connait au moins une note de cette caté­go­rie, mais ça va complexi­fier telle­ment la vie de ceux qui veulent me lire qu’il finira pas ne plus rester grand monde.

    Bref, j’ai encore un truc à résoudre, pour à la fois qu’on puisse me lire mais pas trop, pas n’im­porte qui, pas n’im­porte comment.

    Ma seule alter­na­tive c’est le contenu caché, par exemple en faisant une section publique et une section privée. L’ex­pé­rience me dit toute­fois que personne ne cher­chera de lui-même à me deman­der l’ac­cès au privé.