Attiré(e) par les défis techniques, vous êtes curieux(se), pragmatique, sociable, autonome et sensible aux questions d’architectures ouvertes et open source, vous êtes attaché(e) à réaliser des interfaces web de qualité.
Auteur/autrice : Éric
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Préambulatoire
Nos principes fondateurs changent, souvent pour un mieux, mais pas toujours. Même si elle est vue comme la source de blocages et de problèmes infinis, j’aime bien certains aspects de la IVème république, en ce sens qu’elle a cherché à créer un bon système à destination du citoyen et pas à destination de l’homme politique.
Voici ce que nous annonçait le préambule de la constitution du 27 octobre 1946 (la graisse est de moi) :
[…] les principes politiques, économiques et sociaux ci-après :
La loi garantit à la femme, dans tous les domaines, des droits égaux à ceux de l’homme.
Tout homme persécuté en raison de son action en faveur de la liberté a droit d’asile sur les territoires de la République.
Chacun a le devoir de travailler et le droit d’obtenir un emploi. Nul ne peut être lésé, dans son travail ou son emploi, en raison de ses origines, de ses opinions ou de ses croyances.
Tout homme peut défendre ses droits et ses intérêts par l’action syndicale et adhérer au syndicat de son choix.
Le droit de grève s’exerce dans le cadre des lois qui le réglementent.
Tout travailleur participe, par l’intermédiaire de ses délégués, à la détermination collective des conditions de travail ainsi qu’à la gestion des entreprises.
Tout bien, toute entreprise, dont l’exploitation a ou acquiert les caractères d’un service public national ou d’un monopole de fait, doit devenir la propriété de la collectivité.
La Nation assure à l’individu et à la famille les conditions nécessaires à leur développement.
Elle garantit à tous, notamment à l’enfant, à la mère et aux vieux travailleurs, la protection de la santé, la sécurité matérielle, le repos et les loisirs. Tout être humain qui, en raison de son âge, de son état physique ou mental, de la situation économique, se trouve dans l’incapacité de travailler a le droit d’obtenir de la collectivité des moyens convenables d’existence.
La Nation proclame la solidarité et l’égalité de tous les Français devant les charges qui résultent des calamités nationales.
La Nation garantit l’égal accès de l’enfant et de l’adulte à l’instruction, à la formation professionnelle et à la culture. L’organisation de l’enseignement public gratuit et laïque à tous les degrés est un devoir de l’État.
[…]
Vous noterez que sous prétexte d’économies et de concurrence, nous sommes en train de réaliser l’opposé total de cette déclaration de principe : Nous privatisons toutes les entreprises qui composent notre service public et posons même comme principe la notion de partenariat public-privé pour les investissements. Même quand la propriété reste majoritairement publique, on fait tout pour lui donner les attributs du privé, niant l’objectif même de cette déclaration d’intention.
Sans avoir des visées bolcheviques, il n’est pas totalement aberrant d’imaginer que ce qui est essentiel à la communauté soit détenu par la communauté, avec que personne ne l’assujettisse, même économiquement. On voit facilement, dans les transports, dans les opérateurs mobiles, dans l’industrie de la santé, que la mise en concurrence n’arrive pas toujours aux mêmes objectifs et que quand elle a des effets positifs, ils sont généralement sur le prix et pas sur la garantie d’accès à tous ou sur l’aspect public de l’activité.
On notera d’ailleurs que les deux paragraphes suivants montrent bien la volonté de ne laisser personne de côté. Cette volonté s’accompagne difficilement des minimums vieillesse ou handicap. Âgé, l’engagement de l’état se réduit désormais à 388 € par mois pour se loger, se nourrir, sa santé (en âge de vieillesse), se chauffer, mais aussi « bêtement » la vie quotidienne avec l’habillement et la communication avec l’extérieure. Même en réduisant toute activité à la simple attente devant la télévision, on imagine mal comment considérer cela comme un moyen convenable d’existence en France où les studios de 9 m² parisiens premier prix dépassent les 400 €.
Il est toutefois intéressant de remarquer que ces déclarations sont toujours d’actualité puisque même si elle ne les reprend pas in extenso, la constitution de la Vème république du 4 octobre 1958 fait explicitement référence aux principes cités ci-dessus du préambule de 1946 (la graisse est toujours de moi) :
Le peuple français proclame solennellement son attachement aux Droits de l’Homme et aux principes de la souveraineté nationale tels qu’ils ont été définis par la Déclaration de 1789, confirmée et complétée par le préambule de la Constitution de 1946, ainsi qu’aux droits et devoirs définis dans la Charte de l’environnement de 2004.
Il semble qu’on ait un peu oublié ces principes fondateurs à force de faire des références au lieu de les citer explicitement. Peut être serait-il temps de repenser notre pacte social à l’heure de l’individualisme.
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De la multiplication des antennes pour téléphone mobile
Commençons par ce qui fait débat : Je n’ai pas d’élément permettant d’affirmer ou d’infirmer l’impact sur la santé de la proximité des antennes relais. Mieux, si ces craintes me semblent crédibles je ne veux pas céder à un « principe de précaution » exagérément large.
Par contre, sauf à vouloir interdire tout réseau sans fil de taille conséquente, je me désole à chaque fois que j’entends un groupe qui fait échec à une antenne.
Multiplier les antennes
Si je me place uniquement du point de vue de l’intensité des ondes et de leur risque pour la santé, la meilleure chose à faire c’est au contraire de multiplier les antennes.
L’exercice est très simple : Prenez une feuille quadrillée et tracez y la forme géométrique de votre choix en suivant les lignes. Cette forme représente votre territoire. Personnellement je jouerai avec un carré de 20×20, parce que c’est plus simple à retranscrire ici.
Nous allons y placer des antennes et indiquer dans chaque case la force des ondes qui la traverse. Arbitrairement nous fixerons que la réception décroit de 1 par case, et que en dessous de 4 j’ai une zone blanche, avec une réception trop mauvaise pour être acceptable.
Pour commencer placer une antenne, où vous voulez, de la force que vous voulez, de façon à couvrir tout votre territoire. Dans ma grille mon antenne doit avoir une force de 24 pour tout couvrir ; les forces moyennes et médianes sont de 14, ce qui est assez élevé ; et seul 15% de mon territoire a une force inférieure à 10.
Tentez maintenant le même exercice avec quatre antennes. Mes antennes ont désormais une puissance maximale de 14, c’était la moyenne précédente ; cette médiane est désormais en dessous de 10 et c’est donc 50% de mon territoire qui a une puissance raisonnable.
Si on avance encore à 16 antennes ma puissance maximale est de 8 et la moyenne descend à 6. Plus on avance et plus la force de tout mon territoire tendra à être homogène et se rapprochera du seuil de couverture avec une puissance de 4. C’est un aperçu de ce que donnerait un territoire où chacun aurait sa propre antenne personnelle.
Loi en carré inverse
Notre première simulation est très optimiste par certains aspects parce qu’en réalité l’intensité évolue en carré inverse de la distance. Ça veut dire que quand on multiplie par deux la distance à l’antenne, l’intensité du rayonnement est divisée par quatre.
Je vous propose de refaire nos exercices précédents avec cette règle. Vous allez voire qu’on se retrouve vite avec des chiffres fantastiques dès qu’on est obligés de placer une antenne un peu loin. Dans ces conditions placer une seule antenne ou même seulement quatre devient quasi suicidaire si on croit à la nocivité des ondes.
La moindre antenne en moins c’est une puissance décuplée sur toutes les antennes à côté. Sauf à croire que vous serez toujours en extrémité des couverture, vous avez même potentiellement intérêt à avoir une nouvelle antenne relai chez vous plutôt qu’une super antenne légèrement plus loin.
Autant vous dire qu’avec ces règles, une femtocell chez vous a une intensité totalement insignifiante par rapport aux antennes relais globales, parce qu’elle a une portée qui se limite à quelques mètres. Par contre le moindre espoir d’utiliser moins l’antenne générale implique un gain qui fait passer l’intensité de la femtocell pour un verre d’eau dans l’océan.
Du téléphone portable
Amusons-nous encore plus. Justement à cause de cette relation entre l’intensité du rayonnement et la distance, le signal de votre téléphone portable en communication contre votre oreille est bien plus problématique que tout ce que vous recevez de l’antenne relai.
Cela veut bêtement dire qu’encore une fois, tant qu’elle n’est pas dans votre baignoire, ajouter une antenne relai proche de chez vous tend plutôt à faire baisser les risques liés aux ondes. Votre téléphone aura besoin d’émettre bien moins fort pour rejoindre cette antenne, et c’est surtout ça qui importe pour les risques sanitaires.
Plus pragmatique, utiliser un kit main-libre filaire, avec le téléphone accroché à votre ceinture relié à un écouteur-micro, vous épargnera bien plus que toute réflexion sur le positionnement des antennes relai.
En s’approchant de la réalité
Certes, la réalité est plus complexe. Il faut jouer sur les fréquences pour que les signaux ne se recouvrent pas, composer avec le rayonnement des antennes qui est sous forme d’oreilles de Mickey voire directionnel et pas forcément uniforme. C’est un travail difficile qui explique que la couverture puisse sembler aléatoire ou imparfaite à certains endroits.
Certes aussi, chacun préfère les voir chez son voisin proche que sur son propre toit. Cependant, dans tous les cas, multiplier les antennes permet d’en diminuer les puissances et globalement d’assurer une meilleure couverture pour moins de pression électromagnétique.
Nos opérateurs ont trop voulu économiser sur les coûts et garder un réseau finalement assez faible en antennes. Les voilà pris à leur propre jeu désormais quand les associations locales veulent faire tomber les antennes ou bloquent les nouveaux projets : Non seulement on arrive à saturation mais pour couvrir tout le monde on s’oblige à utiliser des intensités qui renforcent les anti-ondes.
De la dangerosité de tout cela
Rien ici n’affirme que ce niveau d’onde est dangereux, ou au contraire insensible. Je peux comprendre qu’on refuse d’avoir des antennes dans les crèches, ou au dessus des endroits les plus fragiles. Par contre, partout ailleurs, pitié, encouragez plutôt les antennes, ou alors soyez cohérents et militez pour l’extinction totale des ondes radio.
Entre temps, imposer donner de la publicité aux puissances émises par les téléphones portables et militer pour les kits main-libre filaires a bien plus d’impact. C’est justement ce qu’a imposé notre gouvernement et je ne peux que m’en féliciter.
De ce qu’il est possible de faire
Un seuil à 6 voire 0,6 V/m pour la puissance des antennes est tout à fait envisageable – et c’est d’ailleurs fait dans d’autres régions en Europe – à condition de densifier le réseau. Cela impose de réels investissements aux opérateurs mais ils s’y retrouveront en ayant un réseau qui supportera bien plus de trafic. Ils affirment que la saturation du réseau actuel est leur problème majeur, donnons leur des armes pour le résoudre.
Cela impose aussi une compréhension des anti-ondes pour bloquer les antennes de forte puissance mais aussi pour faciliter l’implantation de celles à faible puissance. Cela implique de passer d’un débat passionnel qui rassemble facilement les foules à un débat technique auquel personne ne pige rien. Difficile, surtout que certains risques de perdre la face quand on se rendra compte qu’ils ont milité à l’inverse de leurs intérêts.
Tout cela demande un cadre réglementaire audacieux et volonté politique forte. Autant dire que je ne retiens pas mon souffle. Entre temps on a un joli jeu perdant-perdant, avec des puissances de 8 à 80 fois celles que je viens de citer.
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L’information dans la démocratie et en France
Voilà, je veux ça en France. Je ne parle pas d’une maigrichonne loi qui demande l’accès public à tous les documents administratifs mais dont on n’applique que le strict minimum en privilégiant toujours les questions de secret industriel, de vie privée, de raison d’état, de secret diplomatique, et qui en devient quasiment anecdotique.
Je veux un accès public érigé en principe fondateur essentiel à l’existence même de l’autorité publique en démocratie. Quelque chose qui demande un intérêt public primordial et exceptionnel pour pouvoir y faire opposition.
Dans d’autres pays le citoyen peut demander et obtenir dans l’heure jusqu’aux notes de frais d’un représentant de l’état. Si ça peut paraître anecdotique, c’est surtout le reflet de l’idée que l’état appartient aux citoyens et que tout ce qui est fait en son nom doit lui être accessible et contrôlable.
Les pays nordiques sont par exemple connus pour être des passerelles qui permettent d’accéder aux documents européens, simplement parce que si ça a été communiqué aux représentants locaux, c’est accessible à leurs citoyens.
Chez nous, on en est loin
De notre côté la volonté est bien marquée sur l’absence de communication au public. C’est au point que la France s’est faite remarquer avec d’autres pays par le parlement du Royaume Uni pour bloquer systématiquement la publication des comptes rendus importants des réunions intergouvernementales.
Je me rappelle le cas d’une étude de 2003 sur l’impact d’un soja transgénique Monsanto sur des rats communiquée à l’autorité européenne de sécurité des aliments. Cette étude a fait l’objet de lourds débats sur son contenu et son interprétation. L’accès a été refusé initialement. Passée par la CADA, Corinne Lepage avait reçu des milliers de pages imprimées sur une étude de 93 … sur les vaches. Après nouvelle demande, le document a été refusé pour protéger les secrets industriels de Monsanto. Le document a finalement été obtenu grâce à la justice allemande.
Chez nous, bien que nous ayons une loi sur l’accès aux documents administratifs, le secret est quasiment le défaut quand aucun texte législatif ou réglementaire n’impose spécifiquement le contraire. Les institutions bloquent généralement les demandes de ceux qui veulent aller plus loin.
La CADA permet parfois de faire appliquer son droit, mais on l’a aussi parfois vu trop facilement donner considérer que le moindre intérêt tiers fait obstacle à ce droit d’accès général. Même quand la décision est positive il faut demander un accès, se le voir refuser ou attendre un ou deux mois l’absence de réponse, puis demander l’intervention de la CADA qui peut répondre en 40 jours, avant de mettre en pratique cette décision et obtenir de mauvaise grâce une tonne de papier imprimée et livrée à nos frais. À cela il faut ajouter que la mise au secret généralisée ne permet pas au citoyen de connaître l’existence des documents utiles, et donc d’en demander l’accès. Nous sommes loin d’un accès effectif aux documents.
Les institutions n’agissent plus au nom du citoyen mais à la place de celui-ci, qui n’a pas de raison d’être informé des motivation ou du fonctionnement interne. Certains se battent encore pour pouvoir enregistrer les débats publics des conseils municipaux, ou pour collecter des informations sur les débats publics nationaux mais il n’y a pas de culture de communication et d’ouverture de la part des institutions et des élus. C’est vrai localement comme au niveau national. La peur et la volonté de contrôle dominent.
L’exemple le plus frappant de c’est quand la possibilité pour une autorité administrative de publier ses avis ou faire des communiqués publics est vu comme une arme exceptionnelle. Ces choses sont tellement rares et vues comme dangereuses qu’on les considère comme l’arme atomique : de la dissuasion.
La transparence est essentielle à la démocratie
Pourtant la transparence des institutions et des élus est essentielle au fonctionnement même de la démocratie. Il ne faut pas que cela se limite aux actions et aux documents finaux. C’est toute la démarche, les motivations et les documents intermédiaires qui mènent à ces actions qui permettent au citoyen d’opérer son contrôle.
S’il peut être vu comme légitime d’avoir un espace un peu plus libre sans caméra, cet espace doit être réduit au strict nécessaire pour faire émerger les débats. La suite, y compris les documents de services, administratifs, et de fonctionnement, doit être accessible. Les secrets particuliers doivent être limités, essentiels, contestables, et propres aux intérêts nationaux fondamentaux, pas à de simples intérêts économiques.
Cette disponibilité ne doit pas être comme actuellement qu’un principe général mais un droit effectif avec des délais raisonnables, des index, et dans l’idéal une publication par défaut, électroniquement.
Si au moins nous voulions montrer notre bonne foi, nous pourrions déjà donner une immunité à tout fonctionnaire qui publierait ou divulguerait un document légalement accessible, qui révèle une violation de la loi, qui ouvre sur une instruction judiciaire, ou qui révèle un fonctionnement anormal des institutions. Reste bien entendu exclus tout document secret défense.
Déjà nous aurions un climat plus sain, et ce qui doit sortir sortirait un peu plus facilement, imposer dès demain une réforme de grande ampleur sur la gestion des documents.
L’inde, la Suède, Les États Unis d’Amérique, la Bulgarie, la Roumanie, le Royaume Uni avancent sur ces questions. Pourquoi pas nous ?
Voire aussi le site Liberté d’informer et l’article de Rue89 Et si on pouvait accéder aux informations de l’administration ?
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Serment d’allégeance aux armes
L’UMP, via Jean François Copé, propose d’imposer un serment d’allégeance aux armes à tous les jeunes et aux demandeurs de la nationalité française.
Je ne peux croire que ces gens, intelligents et souvent brillants, puissent un seul instant envisager sérieusement la chose autrement que dans une simple démagogie de période électorale.
« les jeunes »
On demande aux jeunes en âge (je suppose à la majorité) de s’engager à prêter ce serment. Quel sens a donc un serment imposé ou obtenu par la pression sociale ? comment pense-t-on que les gens vont se l’approprier dans ce cas ?
D’autant qu’outre l’idée d’un patriotisme exacerbé gouverné par la peur de l’autre et le conflit armé qui m’agace au plus haut point, ce serait un formidable retour en arrière. Depuis longtemps on a accepté le principe de l’objection de conscience, que se battre n’est pas l’unique façon de servir son pays.
Même dans le pire des cas, suite à une guerre généralisée où on instaurerait un enrôlement par la force généralisé au niveau législatif, le droit d’y aller malgré nous et à reculons me paraît essentiel. De toutes façons si on parle d’obligation légale, la déclaration de serment n’a plus vraiment d’importance.
Encore mieux, que fait-t-on s’ils refusent ? On leur refuse la majorité ou on les rend apatrides ? J’espérais qu’on avait dépassé ce stade où l’appartenance est liée au sang versé et pas à l’attachement à des valeurs, à des lois, ou à la participation à la cité, à ce qui fait de nous un citoyen.
Le seul fait qu’on cible « les jeunes » et pas « les citoyens » ou « les français » est de toutes façons problématique. C’est très significatif d’une posture politique ou d’une idéologie plutôt qu’un réel enjeu de pacte social. Le fait de considérer ces gens comme des citoyens ou des citoyens en devenir plutôt que comme des « jeunes », ça permettrait peut être justement de renforcer leur appartenance à la nation, mais ça demande de faire changer les hommes politiques, et ça c’est un combat de tous les jours.
Les naturalisés
Considérant donc qu’imposer un tel serment aux natifs serait sans utilité et probablement simplement impossible, quelle pertinence il y aurait-il à l’imposer aux demandeurs de la nationalité ? Pour reprendre une phrase de l’article en l’inversant : Ce devrait être un honneur d’accueillir des ressortissants étrangers dans notre nation, au lieu de ça nous les stigmatisons et nous ajoutons de la défiance et des contraintes.
Pourquoi faudrait-il que ces derniers aient moins de droits ou plus d’obligations que les natifs ? Ce n’est pas ma conception de la nationalité et je ne souhaite pas avoir des grades ou des niveaux de français.
C’est de plus encore une fois bien mal comprendre le changement de nationalité. Devenir français n’impose pas forcément, et ne doit pas imposer, de cracher ou renier son ancien pays. Si les deux entrent en guerre, que vaut ce serment ? Que faire s’il a du aussi faire le même dans son ancien pays ? Si on accepte qu’il doive et puisse renier son serment précédent que vaut alors celui qu’on demande à notre tour ?
Ça sent à moitié la défiance face à l’étranger et à l’immigré, avec un saupoudrage sur « les jeunes » qui ne coûte pas cher histoire de ne pas montrer trop clairement qu’on cible encore les étrangers. La peur de l’autre est décidément un marché porteur.
Une vision de la politique, et de la nation
Ma vision de la nation est celle d’un peuple qui construit ensemble, pas celle de l’opposition face à l’étranger, avec arme au poing et serment d’allégeance. Je trouve détestable cette façon de faire de la politique avec des jeux d’annonces qu’on sait impossibles mais surtout faits pour monter les gens les uns contre les autres.
D’ailleurs, et c’est peut être ce qui montre le mieux qu’il s’agit de déclarations dangereuses et pas d’un projet sérieux, on ne trouve aucun texte écrit sur cette idée sur les sites de l’UMP ou de Jean François Copé. Le contenu a été transmis aux journalistes, mais sous une forme qui permette plus tard de s’en détacher, de la nier, ou de contester les interprétations.
J’accepte d’être traité de naïf idéaliste, mais je suis convaincu qu’il est possible et souhaitable d’agir autrement. Peut être que là nous aurions un vrai sentiment d’attachement entre les français, leur nation, leurs institutions, et du coup aussi les corps nécessaires à cette nation comme l’armée ou la police.
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Des résultats d’élection en Open Data
« Le Sénat adhère à l’Open Data » vois-je dans mes fils d’information.
Le Sénat a décidé de publier les résultats des futures élections sénatoriales en temps réel, sous un format ouvert documenté, à tous, sur son site Internet. Je ne peux que m’en féliciter et si je retiens un « il était temps » c’est pour éviter d’y mêler le négatif d’une frustration. Le pas était nécessaire, utile, et bienvenu.
Merci de l’effort, il est apprécié à sa juste valeur
J’ajouterai même que je suis agréablement surpris par la volonté de publier ces résultats en temps réel, actualisés toutes les cinq minutes. Là on sort du besoin pour proposer de l’innovation ou en tous cas de la valeur ajoutée.
Mieux encore, ils ont réussi à convaincre la bureaucratie pour accepter les réutilisations non-commerciales comme les réutilisations commerciales, alors que ces dernières sont très souvent exclues ou payantes. Ils ont aussi réussi l’exploit d’autoriser les traitements, manipulations, extractions, création de données dérivées et même la diffusion de ces dernières. Si ça vous paraît évident et indispensable, sachez que nous en sommes rarement là habituellement.
Un risque sur le long terme
Maintenant, pour revenir à mon pessimiste habituel, notre administration n’oublie pas ses travers et j’ai peur qu’à force de vouloir jouer les compromis, le pas qui a été fait ne puisse se révéler négatif sur le long terme.
Il faut rentrer dans la licence d’utilisation des contenus pour voir le problème.
Une clause de publicité
Tout d’abord on récupère la clause tant honnie des premières licences BSD : Il faut mentionner explicitement la source et la date de mise à jour des données. Certes, c’est une bonne pratique, mais c’est aussi vite contraignant là où ce n’est pas pertinent.
La licence me propose un paragraphe qui tient en trois lignes. Si je croise quatre ou cinq données avec une licence similaire dans mon tableau, il faut que je commence à réserver une demie page uniquement pour ces mentions. Rien de grave mais ça commence à agacer.
« Application, Produit ou Service intégrant les données électorales issues du dernier renouvellement sénatorial et publiées sur le site du Sénat (www.senat.fr). Dernière mise à jour le 25 septembre 2011 ».
Pour un contenu original, une création artistique ou d’opinion, l’attribution a un sens et un rôle particulier, mais pour des données objectives propres à notre institution publique, quel est le sens de cette attribution ? son rôle ?
C’est d’autant plus gênant que la licence est explicitement transmissible. Elle doit s’appliquer à toute base de données dérivée et pas qu’aux données sources. Si en soi ce « copyleft » est légitime, il prend toute son importance quand on mélange plusieurs données.
En effet, cette simple clause de publicité casse déjà la compatibilité avec toutes les licences dites « libres ». Ces dernières empêchent d’ajouter des restrictions à l’usage ou la distribution. Des données publiques qui ne peuvent être réutilisées mixer à des contenus ou logiciels libres, c’est juste dommage.
Une clause floue de terminaison
Ce qui me rend très pessimiste ce sont les clauses 7 et 8. Elles contiennent des exclusions bienvenues sur la capacité du Sénat à changer son format, arrêter ou modifier ses publications futures, mais elles contiennent aussi la capacité de modifier les conditions de la présente licence.
La formulation ne permet pas de savoir si le Sénat se réserve le droit de publier les données dans une licence différente dans le futur, sans impacter les droits déjà données (ce qui ne pose aucun problème) ou s’il se permet de modifier les conditions de la licence actuelle, et donc potentiellement terminer les utilisations actuelles ou d’en modifier les conditions.
Nombre de licences ont une telle clause de terminaison, permettant au détenteur des droits de finalement revenir sur la licence gratuite offerte jusqu’alors, ou d’en changer les termes. Ce serait pour moi l’écueil principal de cette licence.
Peut-être ai-je mal interprété ces clauses 7 et 8, mais dans ce cas une reformulation pour lever l’ambiguïté me semble indispensable.
Une licence est-elle indispensable ?
Et finalement, c’est tout le principe de licence de réutilisation qui me semble contestable ici. On m’a répondu que bien entendu sans licence le droit s’applique et personne n’a aucun droit sur les contenus. Je me permets d’être en désaccord.
En France les documents administratifs de l’État, des collectivités territoriales, des services publics, et des établissements publics sont publics de par la loi. Tous les citoyens doivent y avoir accès et nous avons même créé une commission spécifique pour garantir cet accès, la CADA. Il est je pense évident à tous que des résultats d’élection ne peuvent de toutes façons être que publics et publiables dans une démocratie correcte.
De quel droit ?
C’est d’autant plus vrai ici qu’il n’y a aucune création originale ni aucun travail intellectuel spécifique. Il s’agit de reprendre des données objectives et brutes dont même la collecté n’a rien d’une intention intellectuelle particulière. Je ne vois aucun droit d’auteur permettant d’établir une licence particulière. Cela pourrait se discuter pour des statistiques de l’INSEE où il y a un choix de recoupement, un travail spécifique de collecte et d’analyse, mais pas ici.
Reste le droit des bases de données, l’interdiction à un tiers de récupérer de façon automatisée ou d’extraire une portion significative des contenus d’une base de données. Du fait de la publicité obligatoire des données, il me semble difficile de jouer sur ce point. Dans tous les cas cela ne s’appliquerait qu’à ceux qui collectent un ensemble de données et pas les résultats d’une élection particulière.
Est-ce même conciliable avec une démocratie ?
Finalement, quel est le droit de l’état d’imposer une licence pour l’utilisation des résultats d’élection ? Est-ce vraiment souhaitable pour ce type de données dans une démocratie ? Si vraiment il fallait une licence, une WTFPL aurait été plus adapté à ce cas.
Quand on commence à définir qui a le droit et sous quelles conditions d’utiliser, manipuler ou publier les résultats d’une élection, on commence à toucher les limites de ce qui est acceptable en démocratie.
Oui, j’emploie des grands mots dans des grandes phrases mais sinon, à force de toucher au principes de base, on finit par les oublier.
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Où doit-on mesurer la capacité réseau
Nos FAI tiennent comme à la prunelle de leurs yeux à leur obligation de moyen, par opposition à une obligation de résultat. Cette obligation de moyen a du sens quand on parle de questions techniques où les responsabilités sont multiples et où rien n’est tout blanc ou tout noir.
Toutefois, pour qu’une telle obligation de moyen fonctionne, il faut être capable de l’évaluer. À défaut on continuera à avaler des publicités pour du 24 ou du 100 Mb/s alors que la connectivité vers Youtube et les autres fournisseurs de contenu est trop mauvaise pour arriver à quoi que ce soit sur 5 Mb/s.
Le FAI ne contrôle pas tout l’Internet
Stéphane Bortzmeyer pose les bonnes questions. Mesurer le débit réel vers l’extérieur est difficile. « Le FAI ne contrôle pas tout l’Internet » et ne peut garantir une bande passante de bout en bout.
Je me permets de tout de même d’arrêter là l’exonération de responsabilité. Le FAI ne contrôle pas les débits une fois sorti de son réseau, mais il contrôle tout à fait à quel nœud ou quel opérateur de transit il fait transiter ses données. Charge à lui d’utiliser un nœud ou un opérateur efficace. Parfois le FAI n’a réellement aucun contrôle, mais parfois ça peut ne tenir qu’à changer de route.
Mais il n’est pas impuissant non plus
Si ça ne suffit pas, l’obligation de moyen c’est aussi de mettre en œuvre un peering raisonnable et bien dimensionné avec les gros fournisseurs de contenus, ou une connectivité plus directe. Parce que finalement je le paye bien pour ça mon FAI.
Il est un peu trop facile de se décharger « ce n’est plus ma responsabilité une fois sorti du réseau ». Si effectivement le FAI ne peut contrôler toutes les routes, la connectivité vers les réseaux principaux, vers les peerings, vers les fournisseurs de contenus majeurs, ne lui est pas étrangère.
Faire quelques mesures
Plus exactement si ça rame vers Youtube, Gmail, Dailymotion, Megaupload, Facebook, Flickr, TF1 ou je ne sais quel service majeur, votre FAI en est très souvent responsable. Si ça rame ailleurs chez votre FAI mais pas celui d’à côté, même sanction. Entendons nous bien, il ne s’agit pas de dire que le FAI est responsable d’un choix du fournisseur de contenu, mais il est responsable de ne pas faire remonter le problème, de ne pas utiliser ou faire utiliser des routes alternatives, de ne pas mettre en place un peering ou une connectivité directe, etc.
Faire des mesures de latence et débit vers une cinquantaine de gros hébergeurs fournisseurs de contenus, ça ne suffit pas (il ne faudrait pas segmenter Internet avec les gros d’un côté et les petits de l’autre) mais ça ne coûterait pas si cher et ça donnerait déjà des résultats intéressants.
En ajoutant pas mal de tests de petits sites, variables chaque mois, en relevant les FAI qui ont une connectivité sensiblement inférieure vers un réseau ou un autre, on finirait par donner une bonne image de ce qu’offres les FAI, non ?
Responsabilité, faute et mesure
Il faut tout de même noter que si je parle de responsabilité, je ne parle pas de « faute ». Il ne s’agit pas de dire que tel ou tel FAI est en faute. Par contre, du point de vue utilisateur, avoir un retour sur ce que sera la réalité de sa connexion me parait bien indispensable.
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OVH, ADSL, et VDSL
Si vous suiviez mes interrogations, j’ai fini par choisir une ligne ADSL Free.fr. Il s’agit pour moi d’éviter les problèmes qu’on m’a rapporté avec la Livebox d’Orange et d’espérer avoir une fibre par SFR ou Free avant un an. C’est l’engagement d’un an obligatoire pour l’offre Orange qui a emporté le choix : Impossible de tester et changer d’opérateur ensuite, ou impossible de basculer si besoin vers Free.fr quand l’offre Free Mobile sera là. Là je me réserve la possibilité de changer d’avis, quand je le souhaite.
Éligibilité, le modèle OVH
Aujourd’hui j’ai pu tester l’éligibilité OVH. Franchement la page de détails technique est un modèle du genre :
Déjà on me redonne mon adresse exacte, étage et cage d’escalier comprise. Ça n’a l’air de rien mais vu que j’emménage, avoir confirmation que je donne bien le numéro des anciens locataires et pas celui d’un voisin, c’est indispensable. Cette information m’a manquée dans mon inscription Free.fr.
Ensuite on ne me promet pas 24Mb/s théoriques, on me donne mon débit estimé pour ma ligne, calculé à partir de la distance au NRA. Mieux, on me donne le download mais aussi l’upload, le tout avec des latences estimées pour diverses destinations. Sans rire, quand je demande une connexion Internet, pourquoi tous les FAI ne me donnent pas tout ça ? C’est pourtant ce que j’achète.
Comme on reste sur des détails geeks, tout ça est joliment présenté. En plus des détails d’atténuation, distance, section des câbles, j’ai des graphiques de débit en fonction de la distance et de la technologie, des cartes où sont représentés les chemins ente mon domicile et le NRA, entre le NRA et le POP OVH, et un schéma récapitulant les distances en jeu. Peut être inutile mais j’ai l’impression d’avoir en face de moi quelqu’un de transparent sur ce qu’il fait et ce qu’il vend. C’est indéniablement positif.
Franchement, allez-voir. Je ne comprend pas pourquoi les FAI se sont évertués à faire disparaître les débits réels estimés au lieu d’enrichir ces informations comme le fait OVH.
Et en VDSL2 ?
Bon, après on me donne mon débit théorique VDSL2+ et là ça met une bonne claque. J’ai beaucoup entendu dire que même si l’investissement était faible, ça risquait d’inciter les FAI à s’en contenter et freiner leurs investissements fibre.
OVH m’indique que le débit VDSL2 serait de 80 Mb/s en descente et 31 Mb/s en montée. Autant dire que c’est plus intéressant l’offre fibre Orange actuelle (100/10, avec un fair use). Seule la latence risque de rester nettement moins bonne qu’avec la fibre.
Certes, une fibre ça peut aller bien plus loin, mais soyons francs, l’offre Orange ne risque pas de sortir des débits actuels avant un bout de temps. Nous parlons d’années. Entre temps, sur la distance qui est la mienne, le VDSL est tout aussi intéressant.
Et du coup j’ai du mal à comprendre, si ça permet aux opérateurs de réaliser le fibrage tranquillement, avec une priorité aux longues distances, est-ce si mal de penser au VDSL2 sur les petites distances en attendant le fibrage complet ?
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Un peu d’électricité
J’ai acheté un table de cuisson à induction. Franchement le confort est appréciable, c’est indéniable. J’ai toutefois quelques tracas électriques.
Inverser les fusibles au tableau électrique
La documentation me demande un fusible de 32 Ampères, ce qui est confirmé par la puissance de la table (7 kW / 230 V = 30 A). Au tableau j’ai un fusible de 16 A, et un porte fusible trop petit pour y insérer un fusible de 32 A. Le fait que le branchement se fasse via une prise de force me laisse à penser que les fils pourraient supporter ces 32 Ampères (je vérifierai quand même que la section au mur fait bien 6mm avant de faire les branchements) et que c’est juste une histoire de mettre le bon fusible en face.
À l’inverse je me suis rendu compte que d’autres prises vers la cuisine ont un fusible de 32A pour y brancher des appareils plus standards. De mémoire c’est dangereux parce que le fusible risque de ne pas sauter avant de déclencher un incendie en cas de court circuit.
Du coup, puis-je ouvrir le tableau électrique et inverser quelle prise va vers quel fusible / porte fusible pour faire arriver la table de cuisson vers le 32A et les appareils standards vers les 16A ou 20A ? Quelles sont les pré-requis à vérifier ? Puis-je me contenter d’inverser les fils ?
Convertir une prise de force en prise standard
J’ai une autre prise de force dans la pièce attenante. J’aimerai pouvoir y brancher des appareils standard (un réfrigérateur).
Ce n’est pas du triphasé à priori (vu que la prise n’a que 2 pôles + terre) mais j’aimerai quand même vérifier que ce n’est pas du 380/400V. Comment faire ?
Pour la transformer en prise standard, me suffit-il de mettre un fusible plus faible au tableau électrique et de changer le plastique au mur ? Dois-je forcément mettre un porte-fusible plus petit aussi ?
Si vous pouviez m’aider
J’aurai bien fait tout ça (inverser les connexions fils <-> porte-fusible en ouvrant le tableau et changer le plastique de l’autre pour la transformer en prise standard) mais ça reste des choses qui dans mon esprit peuvent être dangereuses si c’est mal fait. Du coup je cherche :
- soit confirmation que mes idées sont correctes et que je ne prends pas de risques sérieux (qu’il n’y a rien d’idiot ou dangereux, qu’il ne manque aucune bonne pratique dans ce que j’expose) ou qu’on contraire il me faut passer par un pro
- soit quelqu’un de sympa sur Lyon qui s’y connait assez pour me confirmer les choses sur place un soir (quitte à finalement me dire « je ne sais pas »)
- soit les coordonnées d’un électricien honnête qu’on pourrait me conseiller sur Lyon si jamais il faut faire faire ça par un pro
- Vu que dans les commentaires on me dit que d’après les photos suivantes mon tableau pourrait ne pas être aux normes (dans le sens « il y a obligation pour le bailleur de mettre à jour », pas dans le sens « les règles des nouvelles installations sont plus strictes »), pouvez-vous me le confirmer (ou infirmer) avec certitude ? Ça voudrait dire que de toutes façons il faudra faire venir un électricien aux frais du propriétaire, ce qui résout mes problèmes
Quelques photos du tableau : -
Déclencher le cache applicatif HTML 5 par javascript
Parfois je me pose des questions existentielles. Hier c’était de savoir si le cache applicatif de HTML 5 pouvait être activé dynamiquement par javascript lors de l’exécution de la page, au lieu d’être déclaré de façon statique dans le code HTML.
L’idée derrière cette interrogation est que le cache applicatif ne soit activé que sur certains critères (compatibilité du navigateur avec le code javascript utilisé, requête spécifique de l’utilisateur, etc.).
Petit test :
<!DOCTYPE html><html> <head><meta charset=utf8><title>TEST offline</title></head> <body><script> document.documentElement.setAttribute("manifest", "cache.manifest") ; window.applicationCache.update() ; </script><body> </html>
J’ai été agréablement surpris par Mozilla Firefox, qui accepte le tout sans broncher. La déconnexion permet de vérifier que le cache applicatif fonctionne sans heurs.
Mes espoirs se sont arrêtés là, Chrome déclenche une exception sur la mise à jour à seconde ligne de script. Il faut déclarer le cache de façon statique dans le HTML. Pas le choix, dommage.