Auteur/autrice : Éric

  • Je crois que le constat est clair

    Encore une fois, je vois un compa­ra­tif de charges, taxes et impôts. Le sous titre « Je crois que le constat est clair » laisse à penser que nous sommes écra­sés sous les prélè­ve­ments là où les autres en sont loin.

    Si on regarde les chiffres de plus près

    Moi je crois que le constat est loin d’être clair au contraire. Bon, déjà c’est bourré d’er­reurs. La plus flagrante est l’IR Suisse qui est indiqué de 0 à 13%. Ça inter­pelle. En fait je ne sais pas à quoi corres­pondent ces chiffres. Il faut comp­ter les impôts fédé­raux, ceux du canton, ceux de la commune, qui sont tous les trois dépen­dants du revenu. Leur répar­ti­tion est diffé­rente de la France. Le taux d’im­po­si­tion moyen est de 40%, rien d’ex­cep­tion­nel en fait. La France est de 41%. Autant dire que le tableau est trom­peur.

    Main­te­nant la compa­rai­son telle quelle n’a aucun sens en soi. Il faut parler d’as­siette, de déduc­tions et de fran­chises diverses. Qui paye l’im­pôt ? En France c’est de l’ordre de la moitié de la popu­la­tion qui ne paye pas d’IR, on ne peut pas dire que la ques­tion soit négli­geable. Même chose pour les tranches : À partir de quel niveau de revenu monte-t-on dans les tranches ?

    Tel quel ça peut vouloir dire tout et son contraire. Pour une compa­rai­son honnête, il faudrait compa­rer des taux moyens, ou des % du PIB. On l’a vu pour la Suisse.

    Oh, mais les pres­ta­tions sont-elles les mêmes ?

    Même une fois qu’on étudie en % du PIB, la plus grande arnaque est que nous compa­rons des prélè­ve­ments sans compa­rer ce que nous obte­nons avec ces prélè­ve­ments. Il suffit de sépa­rer dans les prélè­ve­ments ce qui a trait à l’ad­mi­nis­tra­tion et ce qui a trait à la sécu­rité sociale. Contrai­re­ment aux attentes, nos prélè­ve­ments liés à l’ad­mi­nis­tra­tion sont large­ment en dessous de la moyenne. Nous préle­vons fina­le­ment moins que la plupart des pays.

    Au temps pour les pré-jugés : Nous avons peu d’im­pôt (hors sécu­rité sociale).

    Prélèvements administrationBien entendu, ça veut dire qu’à l’in­verse nous avons un prélè­ve­ment record pour la partie sécu­rité sociale, et c’est confirmé par les mêmes chiffres. Là aussi atten­tion aux compa­rai­sons hâtives : Il faut aussi compa­rer ce que nous obte­nons en échange.

    Il est facile de moins préle­ver par l’État et les collec­ti­vi­tés si c’est pour repor­ter les paie­ments au niveau indi­vi­duel. La première ques­tion est donc de savoir si globa­le­ment nous payons plus pour notre santé que nos voisins.

    Résul­tat : En comp­tant les dépenses publiques et privées, nous dépen­sons pas mal, mais à peu près autant que l’Al­le­magne ou la Suisse, et 50% de moins que les États Unis (en % du PIB).

    Dépenses de santéSerait-ce plus perti­nent de ne pas impo­ser mais de lais­ser payer plus en privé ? Sans comp­ter la vraie ques­tion sociale de la répar­ti­tion et de l’as­sis­tance aux plus faibles reve­nus, dont on sait qu’elle finit par coûter cher à l’État quand on l’ou­blie (en ne se faisant soigner qu’en dernier recours, on finit par payer bien plus cher, et je ne parle même pas de l’es­pé­rance de vie pour certaines caté­go­ries sociales en Alle­magne qui baisse au lieu d’aug­men­ter). Plus qu’une ques­tion de niveau de prélè­ve­ment, il y a une ques­tion de choix de société et de répar­ti­tion.

    Nous avons pris la sécu­rité sociale (au sens large, avec les indem­ni­tés mala­die, allo­ca­tions fami­liales, la retraite,…) mais on peut aussi parler de l’édu­ca­tion qui coûte fina­le­ment peu cher en France parce que gérée collec­ti­ve­ment, des subven­tions diverses, du niveau d’in­fra­struc­ture publique…

    Sur le sujet (source des graphes) : Les crises – Prélè­ve­ments obli­ga­toires.

    Au final, qu’en est-il ?

    • Oui nous payons beau­coup d’im­pôts, taxes et coti­sa­tions
    • Mais compa­rer n’a de sens qu’en explo­rant ce qu’on obtient en retour et ce que couvrent ces impôts, taxes et coti­sa­tions
    • À pres­ta­tions égales nous sommes très loin d’être mal lotis par rapport aux autres (qui eux aussi trouvent qu’ils payent trop d’im­pôts, bien entendu)
    • La vraie ques­tion est celle du modèle de société : qui paye ? collec­tif ou indi­vi­duel ? Mais dans les deux cas on finit toujours par payer la même chose au niveau du pays.
  • Aujourd’­hui c’est encore backup-day

    Aujourd’­hui c’était backup day, enfin hier chez moi. Le dernier était il y a six mois.

    On oublie trop souvent qu’une bonne partie de notre vie est désor­mais sous forme élec­tro­nique : photos, contacts, films, musique, lettres (emails), et même les livres pour moi. Il serait abusé de dire qu’en perdant son disque on perd tout, mais on regret­tera certai­ne­ment beau­coup de choses.

    Bref, hier le RAID a perdu l’ac­cès à un des deux disques. Points posi­tifs : L’alerte est immanquable, la recons­truc­tion du RAID est simple à trou­ver dans l’in­ter­face Ça *doit* donner à penser à ceux qui se satis­font d’un NAS à un seul disque (ou qui ont l’hé­ré­sie de les confi­gu­rer en agré­gat plutôt qu’en miroir). Un disque ça casse, et toutes ses archives sur un disque externe unique, fut-il USB ou réseau, ça n’est pas une sécu­rité suffi­sante.

    Comme certains l’ont fait remarquer, deux disques en RAID ça ne suffit pas non plus : Il faut un accès distant. J’avais fait un bon résumé des poli­tiques de sauve­gardes dans le billet d’il y a six mois. Mes pratiques n’ont pas vrai­ment évolué. Il est peut être temps. Ajou­ter un crash­plan sur le NAS me tente beau­coup par exemple.

    J’ai une chance sur deux que ce soit le disque qui soit mort, une chance sur deux que ce soit le contrô­leur disque du NAS qui soit en rade.

    Si c’est le disque, le plus simple est que je le remplace mais mon NAS (Syno­logy DS207+) est bien trop juste en mémoire vive pour espé­rer faire tour­ner un crash­plan. N’ayant pas de poste fixe, l’idée d’uti­li­ser un crash­plan à partir de mon poste portable connecté au NAS n’est pas viable. Il me faudrait plus d’une année pour l’ini­tia­li­sa­tion. Une des solu­tions que j’étu­die c’est l’ajout d’un micro-PC que je puisse mettre à côté du NAS et qui serve entre autre à cet usage. Dans l’idéal, pour suivre les préco­ni­sa­tions et en fonc­tion de mon volume de sauve­garde, il serait idéal qu’il y ait 1Go de mémoire vive. Les Raps­berry n’en ont que 512Mo, Cubox a l’air sympa mais peut être un peu cher, et du coup je louche sur les produits de Miniand, mais ils ont l’air d’avoir du Android par défaut et le support de distri­bu­tions Linux plus clas­siques ne m’a pas toujours l’air clair. Si vous avez des sugges­tions je suis preneur.

    Si c’est le NAS qui a perdu un contrô­leur, sans RAID il est plus ou moins bon pour la casse. Il me faut donc quelque chose pour un disque local, qui sache aussi avoir suffi­sam­ment de RAM et de puis­sance pour faire tour­ner un Crash­plan. Bien évidem­ment sans y mettre des sommes folles. Là aussi je suis preneur de sugges­tions.

  • Baisse des débits SFR

    Croyez-y ou non, mais ces four­nis­seurs d’ac­cès Inter­net qui se plaignent de devoir suppor­ter les coûts du réseau alors qu’un trafic asymé­trique leur est imposé de la part des four­nis­seurs de conte­nu… Font visi­ble­ment tout pour encou­ra­ger cette asymé­trie.

    SFR avait jusqu’à présent deux offres fibre. Ce n’était pas le critère diffé­ren­cia­teur et il fallait aller dans les petites lignes pour s’en rendre compte mais la moins chère était une offre 100/10 et la plus chère une offre 100/50. Il y a toujours deux offres, mais désor­mais le trafic montant est bloqué à 10 Mb/s quelle que soit l’offre. Le fait de s’en­ga­ger dans une baisse des débits est quand même assez extra­or­di­naire.

    Qu’on ne se leurre pas, il s’agit d’af­fi­cher des superbes « 24 Mega » et « 100 Mega » mais surtout pas que les gens les utilisent (et dans le cas des 24, les gens ne les auront même pas). Il y a un vrai combat contre tous ces nouveaux services en ligne qui consomment la bande passante et qu’on ne veut surtout pas que vous utili­siez.

    Si le ratio qui devient habi­tuel est de 10/100 voire 3/100 (Numé­ri­cable) ce n’est pas un hasard : Ceux qui nous vendent l’ac­cès cherchent à avoir la plus grande asymé­trie possible pour que vous n’uti­li­siez pas leur réseau. Marrant non ?

  • La culture Tele Z

    Je me suis retenu de parler ici du projet de numé­ri­sa­tion de docu­ments du domaine public à la BNF. D’autres le font mieux que moi et le sujet mérite mieux qu’un discours simpliste.

    L’idée que pour nos poli­tiques l’ac­ti­vité écono­mique prime sur le bien commun n’est pas neuve. Main­te­nant on ne peut pas donner des exclu­si­vi­tés sur le domaine public sous prétexte de manque de finan­ce­ment, et en paral­lèle subven­tion­ner pour 23 millions Tele Z, Télé 7 jours et autres Télé Star sur le budget de la culture. J’as­sume mon côté idéa­liste mais diffu­ser et numé­ri­ser le patri­moine public non seule­ment me parait plus impor­tant, mais aussi a plus de chances d’avoir des retom­bées à long terme.

    Oui, je sais, tout n’est pas compa­rable et les objec­tifs sont diffé­rents. Reste que le téles­co­page des deux infor­ma­tions fait assez mal.

  • Quand EDF fait de l’op­ti­mi­sa­tion fiscale aux Pays-Bas

    Des effets de la gestion par objec­tif des diffé­rentes enti­tés, sans vue et coor­di­na­tion globale : Des socié­tés françaises appar­te­nant majo­ri­tai­re­ment à l’État crééent des filiales à l’étran­ger pour inves­tir afin de payer moins d’im­pôt en France.

    Je ne sais pas si vous notez mais quand EDF paye des impôts, dans les faits ce sont des sous déjà déte­nus indi­rec­te­ment à l’État qui sont trans­fé­rés dans une autre caisse. Faire une filiale à l’étran­ger pour payer moins d’im­pôt c’est trans­fe­rer des sous déte­nus indi­rec­te­ment par l’État français, pour les donner à un état étran­ger. On en trans­fère peut être moins, ça remplit mieux les objec­tifs de tel ou tel comité de direc­tion, mais c’est une perte sèche au final.

    On peut m’ex­pliquer comment l’État gère ses actifs ? Parce que là on marche sur la tête.

    On en parle aussi à propos de la BNF. L’in­té­res­se­ment des direc­teurs à leur struc­ture sans tenir compte de l’in­té­rêt global mène forcé­ment à ce type de compor­te­ment à tous les éche­lons

  • Secure headers

    Secu­re­hea­ders, une gem ruby pour ajou­ter et confi­gu­rer des entêtes liées à la sécu­rité sur vos appli­ca­tions web.

    Et vous, quelles entêtes ajou­tez vous à vos sites pour gérer la sécu­rité ?

  • À Davos, une finance « intou­chable »

    De notre inca­pa­cité à chan­ger une partie du système que l’on sait fonc­tion­ner à l’in­verse du bien commun mais qui surtout met régu­liè­re­ment à risque tout le reste : À Davos, une finance « intou­chable ».

    « Vous pour­riez chan­ger les noms, mais cette histoire d’in­té­rêt person­nel, d’ac­ci­dent imprévu sur les marchés et de pertes massives ressemble à presque toutes les autres catas­trophes finan­cières de ces deux dernières décen­nies. » Comme disent les Anglo-Saxons, « The more things change, the more they stay the same » (« Plus ça change, plus c’est la même chose »).

     

  • Conver­gence web et appli­ca­tion – Stockage Safari mobil / iOS

    Les API qui arrivent sur nos navi­ga­teurs depuis quelques années commence à nous faire imagi­ner une vraie conver­gence entre les appli­ca­tions mobiles et le web.

    C’est déjà un premier pas énorme qu’on voit avec Chrome web store, Fire­fox Market­place, et autres Windows 8 : On commence à déve­lop­per direc­te­ment avec les tech­no­lo­gies web, éven­tuel­le­ment direc­te­ment avec le navi­ga­teur comme plate­forme.

    Main­te­nant pour moi ce n’est pas encore ça. J’ai quelques problèmes côté sécu­rité par exemple (théo­rique­ment entre l’at­tri­but sand­box, l’api postMes­sage et les décla­ra­tions CSP on devrait arri­ver à avoir une bonne base, mais ça n’a pas l’air de coller si faci­le­ment si ce n’est pas bien prévu dès le départ).

    Le butoir sérieux est côté iOS avec son stockage de 50 Mo maxi­mum. Ça peut sembler beau­coup mais c’est fina­le­ment très réduit dès qu’on y stocke autre chose que du pur texte à lire. J’ai réel­le­ment besoin de dépas­ser ce palier. Je paye une bière à celui qui me trouve un méca­nisme qui tourne effi­ca­ce­ment et qui permet de s’en affran­chir sur Safari mobile. Plusieurs bières même. Il peut même y avoir un job ou une mission à la clef pour des bon bidouilleurs javas­cript. Avis aux inté­res­sés.

  • Direc­teur artis­tique, je pouffe

    Chris­tophe nous propose une petite mise à plat sur le terme de direc­teur artis­tique qui fait un peu polé­mique. Il faut y lire direc­teur dans le sens « donner la direc­tion » et artis­tique dans le sens cultu­rel, contex­tuel et émotion­nel.

    Je n’ai aucun problème avec l’ex­pli­ca­tion, mais ça n’en fait pas un bon terme : Ce terme est mal compris, mal perçu, et est même parfois utilisé pour abuser l’in­ter­lo­cu­teur.

    Si on ne comprend rien à ce terme, c’est qu’il faut le chan­ger.

    Alors, oui, je ne comprend peut être pas non plus le tech­ni­cien en charge des examens non-destruc­tifs, mais je n’en suis pas la cible. Je peux suppo­ser que le terme est compris et perçu correc­te­ment dans l’in­dus­trie nucléaire. Force est de consta­ter que le terme de direc­teur artis­tique est mal compris ou mal perçu par beau­coup de gens du web, clients ou colla­bo­ra­teurs. Et ça ça fait une grosse diffé­rence.

    Une partie du rôle de ce direc­teur artis­tique est d’adap­ter le design et l’in­ter­face pour que le message soit compris et que l’uti­li­sa­tion soit effi­cace. Si le design ou l’in­ter­face ne sont pas compris ou mal perçu, alors le travail est mal fait, tout simple­ment. Le direc­teur artis­tique qui dirait que son travail est bon, que c’est juste l’uti­li­sa­teur qui ne comprend rien, que ce dernier manque de curio­sité et qu’il faut l’éduquer… n’a simple­ment rien compris à son métier. Alors pourquoi l’ad­mettre sur son titre lui-même ? Désolé ça n’a aucun sens pour moi comme argu­men­ta­tion.

    Là le terme reste pour des ques­tions d’égo ou de vente alors qu’il ne sert pas la fonc­tion. C’est tota­le­ment insensé.

    Direc­teur artis­tique « junior », je pouffe.

    Oui, je pouffe. Je comprends l’idée que dans tout métier il y a des juniors et des seniors. Je suis même de ceux, rares, qui consi­dèrent qu’il peut y avoir des chefs de projets junior, et même des chefs de projet stagiaires. Pour­tant là je ne pouffe pas, contrai­re­ment au direc­teur artis­tique.

    Qu’on le veuille ou non, la notion de direc­teur induit la conno­ta­tion de direc­tion dans le sens gestion / mana­ge­ment. Certaines agences jouent et abusent même de cette ambi­guité quand elles vendent un direc­teur artis­tique ou quand elles proposent des postes à des junior.

    Parlons des déve­lop­peurs qui sont nommés en fin de billet juste­ment. Nombre d’entre eux sont aussi là pour « donner une direc­tion ». Pour­tant aucun d’entre eux ne se nommera « direc­teur front-end » ou « direc­teur tech­nique » (et encore moins « direc­teur * junior ») sans avoir un poste de direc­tion au sens gestion / mana­ge­ment.

    Le direc­teur artis­tique est à ma connais­sance le seul à le faire, et à ma connais­sance je dirai même que c’est exacerbé en France et limité au web : Dans un spec­tacle le direc­teur artis­tique a toujours un rôle de haut niveau au niveau de la prise de déci­sion.

    Les déve­lop­peurs il y en a des juniors, des seniors, des experts, mais ils sont déve­lop­peurs, éven­tuel­le­ment archi­tectes. On ne me reti­rera pas que nombre de direc­teurs artis­tiques sont des illus­tra­teurs, graphistes, inter­ac­tion desi­gner, éven­tuel­le­ment artistes (au sens créa­tion artis­tiques), ergo­nomes ou plein d’autres choses (souvent plusieurs) qui sont bien plus signi­fi­ca­tives que ce mauvais terme de direc­teur artis­tique.

    Alors ?

    Mais pourquoi donc il y a-t-il tant d’at­ta­che­ment à un nom de fonc­tion qu’il est si mal compris et mal perçu par les tiers ? Il va être diffi­cile de me convaincre que ce n’est pas une ques­tion d’égo pour une partie des DA et une ques­tion de abuser le client pour une partie des agences.

    Effi­ca­cité : Si ce n’est pas ce qui fonc­tionne, chan­geons, même si on pense avoir « raison » acadé­mique­ment. Je ne peux pas penser une seconde que les DA ne connaissent pas ce prin­cipe. Ce devrait même être à la base de leur métier.

  • Sur le dos de Google, les majors musi­cales rejoignent la presse

    Forcé­ment, à imagi­ner des taxes sans fonde­ment et des droits à rente pour des caté­go­ries spéci­fiques, ça créé des envieux. La presse et la musique ont tenté de taxer les four­nis­seurs d’ac­cès Inter­net, mais Google étant le grand méchant du moment, c’est beau­coup plus simple, et puis il n’est pas français.

    La musique veut elle aussi béné­fi­cier de l’ins­tau­ra­tion d’une taxe Google. Telle est le message déli­vré jeudi 17 janvier par Pascal Nègre, président d’Uni­ver­sal Music pour la France, l’Ita­lie, le Moyen Orient et l’Afrique.

    En ayant ouvert la porte à la presse, quelle légi­ti­mité à dire non à l’in­dus­trie musi­cale ? Nos poli­tiques ne se rendent pas compte des impacts à long terme de ce type de bêtise.