Si vous voulez une grille complète de support EPUB 3 dans les lecteurs : Le Book Industry Standard Group (BISG) a ça.
Auteur/autrice : Éric
-
How the linguistic standard of the presidential address has declined
On peut faire dire tout et son contraire à ce graphique, et il est largement déplacé d’en tirer des conclusions sur les présidents eux-même (surtout vu comment est calculée la métrique), mais j’adore l’idée et ce type de données : niveau linguistique des discours state of the union des présidents américains.
Je vous laisse libre des interprétations dans les commentaires. Une seule chose : Ça part à la baisse :
-
Notmuch – indexation des e-mail
Pour mes propres archives : Quand on veut indexer un paquet d’e-mail, Notmuch semble plus qu’efficace pour les recherches. À retenir un jour où je souhaite sortir de Gmail.
-
Comment rentabiliser la mauvaise qualité
Que faire quand le réseau sature et qu’on livre un service de mauvaise qualité ? Les geeks irresponsables diront qu’il faut investir dans l’infrastructure réseau. Les commerciaux de nos fournisseurs d’accès sont bien plus astucieux : Il suffit de faire payer un accès prioritaire à quelques heureux élus.
La solution est miraculeuse : Au lieu de dépenser on gagne des sous. Pire, on peut affirmer à ceux qui subissent la mauvaise qualité, que c’est finalement de leur faute – ils ne payent pas l’option – et pas celle du fournisseur.
C’est encore Free qui fait parler de lui en imaginant faire payer un accès prioritaire au catch-up TV. Pourtant il est clair que sur ce chapitre seul Free est responsable des éventuels ralentissements. Ce n’est pas une nouveauté, les dirigeants de Free ont très bien compris la stratégie du pourrissement et l’idée qu’une mauvaise qualité c’est une source de revenu. La seule différence avec l’histoire de Youtube c’est qu’elle concernait l’autre côté du réseau (les fournisseurs et non les clients).
Il serait peut être temps que nos régulateurs mettent leur grain de sel pour définir ce qui est le niveau de qualité attendu (ou au moins imposer une mesure de qualité publique pour que chacun fasse son choix en connaissance de cause).
-
Paliers de responsive design
Et si nous dépassions les positions de principe ?
Pour faire une mise en page web « responsive », des gens biens me déconseillent de me servir des tailles des différents appareils pour imaginer les paliers sur lesquels modifier l’agencement. L’idée est de travailler sur le contenu et d’imaginer ce qui est le plus pertinent pour le contenu, indépendamment des appareils sur le marché, qui vont de toutes façons évoluer.
Oui, ok, en théorie. Maintenant il est temps de travailler la pratique.
Je peux faire une optimisation ou un nouvel agencement à chaque fois que l’espace disponible me permet d’apporter un peu de valeur ajoutée. Je finirai avec une multitude de paliers différents. Certains me demanderont du temps, peut être beaucoup, alors qu’ils ne représentent quasiment aucun visiteur. Autant dire que j’aurai perdu du temps.
À l’inverse, je peux prévoir uniquement quelques paliers principaux et laisser les marges ou tailles s’adapter parce que mon contenu le permet. Ce sera correct et lisible partout mais peut être que tel ou tel type d’appareil représente beaucoup de visiteurs et qu’un palier ou qu’une optimisation supplémentaire aurait apporté un retour sur investissement significatif.
Au final je vais devoir faire des choix de palier non seulement en fonction de mon contenu, de l’ergonomie visée et du temps disponible, mais aussi en fonction des visiteurs et de leur matériel. C’est une classique question de retour sur investissement, de ratio entre la valeur ajoutée et l’investissement nécessaire : Je veux que ce soit correct partout, mais je veux concenter mes efforts supplémentaires là où c’est le plus utile et visible.
Même sans toucher au nombre de paliers, l’ergonomie et les contenus ne dictent pas toujours un palier très précis. Je peux finalement viser un peu plus tôt ou un peu plus tard sans que ça ne change grand chose, j’apporterai juste une solution légèrement différente. Tel ou tel appareil risque de se retrouver proche d’un palier et avoir connaissance de cette proximité me permet un quick-win au niveau de la valeur ajoutée qu’il serait dommage de rater.
Bien évidemment c’est une réflexion qui dépend en partie des appareils, de la répartition des utilisateurs et des prévisions tels que nous en disposons aujourd’hui. Cela peut changer, et cela changera. Si je prends correctement en compte le design et l’ergonomie alors le rendu restera correct. Peut être pas autant optimisé qu’au départ, mais pas moins bon que si je ne prends pas du tout en compte les appareils et utilisateurs au départ.
-
Quelques outils pour simplifier github
Pour mes propres archives, et pour ceux qui ne connaissent pas encore, github met à disposition deux outils pour simplifier les interactions :
Le premier c’est github pour mac, une interface graphique simpliste mais efficace pour gérer les dépôts, commit et branches. Ça ne fait pas le café mais ça fait la base utile pour ceux qui ont une utilisation naive. Le bonus ce sont les notifications d’activité qui passent alors dans le système d’alerte intégré d’OS X.
Le second c’est hub, un remplacement de la commande git pour les adeptes de la ligne de commande. On ajoute simplement quelques simplifications de commandes. Rien d’indispensable, mais de quoi éviter de réfléchir quand on bosse avec github : utiliser les couples utilisateur/projet dans la ligne de commande, créer une branche à partir d’une pull request, initier un fork, lancer une pull request, etc.
Côté alertes pour les différents commits d’un projet, il y a aussi Committed (pour Mac OS X là aussi)
Naholyr a aussi un petit script pour gérer les pull request, en surcouche à hub.
-
Joyeux effets javascript – file upload et Twitter bootstrap
Les gens compétents se déchaînent et on voit maintenant apparaitre des choses que nous aurions à peine imaginé du temps où j’étais intégrateur web. Nous étions capable de créer tel ou tel composant, mais en créant tout de zéro ou presque. Désormais des bibliothèques pré-existantes donnent un coup d’accélérateur gigantesque.
Aujourd’hui je suis retombé sur le téléchargement de fichiers, et les exemples du bootstrap proposé sont plus que convaincants. Le menu à gauche pour gérer le positionnement dans la page est lui aussi une très bonne idée bien implémentée.
Je ne peux cependant pas m’empêcher de me poser la question de la charge en terme de performance quand on utilise plusieurs composants. Rien que baser tout ça sur jquery risque de faire mal côté mobile.
-
Le Monde a touché 55,3 millions d’euros d’aides en 2009–2011
Quand j’entends qu’en aide diverses Le Monde, Le Figaro et Ouest France sont subventionnés *chacun* à hauteur de 16 à 18 millions d’euros par an (entre 2009 et 2011), je ne peux croire que nous utilisons la bonne méthode. Bien évidemment ce sont trois gros mais pas les seuls. Il suffit de se souvenir des 27 millions des magazines TV.
Selon ces décomptes [de la Cour des comptes], entre 2009 et 2011, Le Monde a ainsi touché en moyenne chaque année plus de 18,4 millions d’euros d’aides (hors tarif TVA préférentiel). Le Figaro et Ouest-France ont quant à eux récolté 17,2 millions et 15,7 millions d’euros de subventions annuelles.
Il faut dire que dire que au total ce sont « 324,3 millions dépensés en 2009. Puis 329,1 millions en 2010 et 298,1 millions en 2011« .
La presse est indispensable, et si elle n’est pas rentable, mérite d’être complétée par l’argent publique. Sans presse les risques pour la démocratie et la justice sont énormes. Maintenant la presse doit-elle être sous sa forme actuelle ? Mérite-t-elle autant de financement ? N’est-on par en train de subventionner au mauvais endroit ?
Quand en parallèle on voit le niveau d’audace de nos journalistes, surtout face aux communiqués de presse officiels (dont les éléments de langage sont repris quasiment tels quels), face aux politiques (dont on accepte la langue de bois sans rien dire) ou face aux lobby (qui pré-rédigent carrément les sujets), on ne peut pas dire que le résultat soit spécialement à la hauteur du financement.
D’autant que :
Évoquant le plan lancé à l’issue des états généraux, censé remettre sur pied à coup d’argent public un secteur mal en point, la Cour constate que « dicté par l’urgence, ce plan n’a pas obtenu les effets escomptés ». Autant dire que l’état désastreux des finances des journaux ne s’est pas amélioré, non plus que leur diffusion ou leur nombre d’abonnés.
-
Crimes avec la CIA : 10 ans de prison pour le responsable du renseignement militaire italien
La toile de fond, c’est cette fumisterie qui s’appelle la « guerre contre le terrorisme ». Le mécanisme est bien connu. […] L’un de ces Etats organise, sur toute la planète, des assassinats, choisis secrètement. […]
Selon le rapport de l’Open Society Justice Initiative, de ce début février, 57 chefs d’Etat sont impliqués :[…].
Leurs crimes ? Toute une gamme : présence d’une prison secrète de la CIA sur le territoire, conduite d’interrogatoires, actes de tortures, assistance à l’enlèvement ou au transport de détenus, fourniture de renseignements, autorisations de survol du territoire ou atterrissages secrets d’avions frelatés…
Mais au final, même après que les choses soient désormais établies autant du côté national que du côté européen, il y a peu de suites. À ma connaissance les responsables italiens sont les premiers à vraiment se retrouvés ainsi soumis à un retour de baton pour ce qui restera une exceptionnelle violation des droits de l’homme en bande internationale organisée.
Nous aimons bien nous comparer à la Chine et aux dictature, mais sous le capot quand nous jugeons que nos intérêts sont en jeu, les droits de l’homme sont vite oubliés. La justice est trop peu puissante pour réellement changer les choses malheureusement.