Auteur/autrice : Éric

  • Retour maté­­­riel après le voyage à vélo — La cuisine

    J’étais obnu­bilé par la liste de maté­riel alors j’ai dit que je ferai un retour.

    1. Les vélos
    2. Les sacoches
    3. Le couchage
    4. La cuisine
    5. Les acces­soires
    6. Les habits
    7. La nour­ri­ture
    8. Le reste

    Réchaud

    Une cartouche de gaz à vis de 230 grammes et un brûleur Opti­mus Crux. Le crux me semblait une bonne option parce qu’il plie. En pratique il a du jeu de 1 à 2° dans le sens de la rotule et ça ne me rassure pas avec une casse­role d’eau bouillante dessus. Si c’était à refaire je pren­drais un brûleur de base à Décath­lon.

    La vraie erreur c’est toute­fois le briquet. J’ai pris un bic mini et j’avais oublié combien c’est pénible pour les doigts quand on doit s’y prendre à 20 fois avec le vent. Aucun doute que la prochaine fois je prends un briquet de base mais à allu­mage élec­tro­nique

    Vais­selle

    Pour trois on a pris la popote inox MH100 4 personnes de Decath­lon. Une assiette de plus ce n’est pas toujours inutile et ça ne prend pas de place. Il y a plus léger mais je n’aime pas l’idée de l’alu­mi­nium pour faire à manger.

    Rien à redire dessus. La double poignée est parfaite quand la casse­role est pleine, le système de ferme­ture avec la poignée qui tourne fonc­tionne bien. Le couvercle qui fait passoire ne m’a pas fait défaut grâce à la double poignée.

    Bon, il ne faut pas attendre grand chose des couteaux en plas­tique four­nis mais complété avec un Opinel pour les vraies découpes, c’est suffi­sant. J’avais pris un couteau suisse en sus mais j’avoue me deman­der pourquoi. Désor­mais même les conserves n’ont plus besoin d’ouvre-boîte en France.

    Côté verre j’ai résisté à prendre des brocs spéci­fiques et je suis fina­le­ment parti avec des éco-cup en plas­tique et c’était parfait. Le vrai plus c’est que ces éco-cup pouvaient servir de verre doseur avec les gradua­tions quand il s’agit de savoir combien d’eau mettre dans les céréales.

    Lavage

    J’ai tout fait pour ne pas me retrou­ver avec du liquide et j’ai pris du savon solide spéci­fique vais­selle avec une éponge clas­sique. Ça fonc­tionne mais avoir un savon humide dans un sac plas­tique en perma­nence n’est pas idéal non plus. C’est aussi moins soluble donc il faut faire plus atten­tion au rinçage.

    Je crois que si c’était à refaire je me trou­ve­rais une petite bouteille dans laquelle j’au­rais confiance pour y mettre du produit vais­selle liquide plus clas­sique.

    Par contre, j’ai pris une serviette Sea to Summit Airlite XXS en torchon, et je reste toujours surpris par le faible poids et la faible taille du truc (12 grammes et le volume de la moitié d’un paquet de mouchoirs pour un torchon de 40×40 cm qui absorbe bien).

    En terrain de camping avec de vrais éviers je n’ai pas eu besoin de bassine, par contre j’avais un bouche-évier plat en plas­tique souple. Vu le peu de vais­selle je ne sais pas si c’était bien néces­saire.

    Eau

    Je suis parti avec un bidon Zefal Sense Soft no mud de 800 ml par personne. C’est léger mais je ne recom­mande pas vu que l’un d’eux a cassé dans la première semaine.

    Une partie de ceux que j’ai inter­rogé me disaient de ne pas m’inquié­ter pour l’eau sur un trajet comme la Loire avec couchage en camping, que je trou­ve­rai toujours de quoi faire. L’autre moitié me disait de prévoir large, que l’eau c’est problé­ma­tique quand on en manque.

    J’ai trouvé une poche à eau MSR Dromo­lite de 4 litres. Elle nous a servi plus d’une fois et je ne regrette vrai­ment pas. C’est moins pratique qu’une vraie bouteille plas­tique mais ça se plie en rien quand on ne l’uti­lise pas.

    On était deux pendant plus d’une semaine au lieu de trois et, si on n’a jamais tota­le­ment vidé la poche, 4 litres ce n’était déjà pas exces­sif. Je n’ai pas vrai­ment eu l’oc­ca­sion de voir combien on aurait consommé à trois mais si 6 litres n’au­rait pas été scan­da­leux ça aurait aussi été beau­coup plus complexe à trans­por­ter et à mani­pu­ler.


    Futur

    C’est dans la cuisine que j’ai peut-être cher­ché trop loin. Un brûleur de base aurait suffit. Du produit vais­selle liquide aurait été très bien.

  • Retour maté­riel après le voyage à vélo — Le couchage

    J’étais obnu­bilé par la liste de maté­riel alors j’ai dit que je ferai un retour.

    1. Les vélos
    2. Les sacoches
    3. Le couchage
    4. La cuisine
    5. Les acces­soires
    6. Les habits
    7. La nour­ri­ture
    8. Le reste

    On m’a dit et répété que le seul domaine où il ne faut pas rogner c’est le couchage.

    Tente

    On est parti sur la tente tunnel MT900 Ultra­light 4 places de Decath­lon. C’est exac­te­ment ce que je cher­chais, même si plus lourd que les alter­na­tives. Le auvent permet­tait de stocker tous les sacs sans diffi­cul­tés, bien plus que ce que les absides permettent sur la plupart des tentes. L’es­pace inté­rieur était ce qu’il nous fallait pour trois en situa­tion de confort, avec une hauteur très appré­ciable.

    Le vrai défaut ce sont les glis­sières. On a fait chan­ger la tente inté­rieure parce qu’il était impos­sible de la fermer sans faire dérailler. Le auvent exté­rieur déraille lui aussi faci­le­ment suivant comment on tire pour fermer, même avec la plus grande atten­tion.

    Sacs de couchage

    J’avais deux duvets sarco­phage synthé­tiques Decath­lon, 11° en tempé­ra­ture confort, à peine moins d’1 kg chacun. On a gardé ça et on en a acheté un Ferrino SSQ 950 (même style et même poids mais format rectan­gu­laire) pour ma compagne qui avait peur de se sentir trop serrée.

    11° confort ça semble bas pour un juillet cani­cu­laire mais j’ai regretté de ne pas m’être un peu habillé dedans sur deux nuits de la douzaine, et la tempé­ra­ture est effec­ti­ve­ment descen­due à 10° pendant au moins une nuit. Bref, ça me va comme duvet été.

    J’op­te­rai peut-être pour du duvet si j’ai besoin d’ache­ter un couchage hiver 0° ou sub-0°, mais là je suis bien avec mon exis­tant pas cher et moins fragile.

    Mate­las

    Il y a 20 ans j’avais des auto­gon­flants ultra­light de Decath­lon. Ils n’ont pas survécu. Là on a pris des Ther­ma­rest NeoAir Xlite Max NXT LW en se disant que c’était un inves­tis­se­ment sur la durée. Le NeoAir est isolé pour permettre l’in­ter­sai­son.

    Plein de sites décrivent les NeoAir comme faisant un bruit horrible, comme un paquet de chips. Il semble que ce soit réglé sur les nouvelles versions. Les nôtres ne nous ont en tout cas pas déran­gés.

    Parce qu’on voulait du confort, on a pris des larges. Ma femme ayant peur de se retrou­ver sur un mate­las format momie alors qu’elle bouge, on a opté pour un rectan­gu­laire (ce serait dommage de prendre des mate­las isolés et se retrou­ver avec les jambes dehors). J’ai fini par me ranger à son avis sur le rectan­gu­laire large (64 cm plutôt que 53 cm). Parce qu’a­vec mes 1m80 je dors parfois déplié avec les pieds en longueur (oui, c’est bizarre mais j’ai des raisons physio­lo­giques), j’ai voulu en plus opter pour la version longue (196 cm plutôt que 183 cm). La diffé­rence de poids entre les longs et les stan­dard était telle­ment insi­gni­fiante qu’on a finit par prendre les trois en large, long, rectan­gu­laire (version Max LW).

    Et bien… je ne regrette rien. Le confort de ces gonflants est phéno­mé­nal par rapport à mes auto­gon­flants. C’est limite si je ne me sens pas mieux que sur mon mate­las de chambre à coucher, qui est pour­tant une gamme correcte. Le tout pour légè­re­ment plus léger que mes anciens auto­gon­flants momie taille stan­dard qui se voulaient ultra­light. Je sais qu’on peut faire plus léger mais le compro­mis était le bon pour nous.

    Note : Pour 100 gr de plus il y a les Ther­ma­rest XTherm qui sont faits pour isoler même dans les condi­tions les plus diffi­ciles. J’ai préféré un système qui passe un peu partout plutôt que cibler un truc hiver et l’uti­li­ser prin­ci­pa­le­ment l’été.

    Pompe

    Mine de rien en version rectan­gu­laire, long et large, le mate­las ça demande de l’air pour être gonflé. Les sacs de gonflage sont top mais ça reste long.

    Comme j’avais prévu d’avoir la capa­cité de rechar­ger quelques appa­reils élec­triques ponc­tuel­le­ment, j’ai opté pour une petite pompe Flex­trail Tiny Pump 2X. Zéro regret là aussi.

    C’est un confort au gonflage comme au dégon­flage, et ça ne pèse que 30 grammes de plus que le sac de gonflage fourni avec le mate­las.

    Lampes

    J’ai fait l’im­passe sur les lampes. Pas de fron­tale.

    J’avais une paire de petites lampes LED de vélo qu’on peut tenir à la main si on a besoin de sortir de la tente la nuit. La pompe a aussi une LED desti­née à faire éclai­rage d’ap­point. Au pire le télé­phone peut éclai­rer aussi. Ça me semble en fait très suffi­sant pour du camping l’été.

    Oreiller

    C’est la même histoire pour les oreillers. On avait un oreiller gonflable Decath­lon type « camping » d’il y a 20 ans. On a mis la main sur un Sea to Summit Aero Ultra­light et un Exped Ultra Pillow récents. C’est le jour et la nuit en confort, légè­reté et encom­bre­ment (avec une légère préfé­rence pour le premier des deux pour sa double valve).


    Futur

    Si je pars en inter­sai­son ou en hiver sous tente j’irai proba­ble­ment cher­cher un sac de couchage en duvet avec 0° ou moins en tempé­ra­ture de confort.

    Si je sors souvent seul ou avec seule­ment mon fils, je regar­de­rai à peut-être prendre une tente plus petite pour écono­mi­ser 1 à 2 kg mais ce n’est même pas certain. Comme l’ac­tuelle est rapide à monter et rapide à démon­ter, le tout faisable sous la pluie si néces­saire, ça ne me gêne pas forcé­ment de la réuti­li­ser ponc­tuel­le­ment à deux.

    Mate­las, pompe, oreiller, je crois que le choix était le bon.

  • Retour maté­riel après le voyage à vélo — Les sacoches

    J’étais obnu­bilé par la liste de maté­riel alors j’ai dit que je ferai un retour.

    1. Les vélos
    2. Les sacoches
    3. Le couchage
    4. La cuisine
    5. Les acces­soires
    6. Les habits
    7. La nour­ri­ture
    8. Le reste

    J’avais trois paires de sacoches théo­rique­ment déper­lantes, premier prix Go Sport et Decath­lon d’il y a entre 15 et 20 ans.

    Comme j’ai craqué une sacoche l’avant-veille du départ, La Maison du Vélo de Lyon m’a prêté une paie de sacoches imper­méables Vaude Aqua (merci à vous).

    Ça m’a permis de compa­rer et s’il y a une chose que j’ai vrai­ment regretté dans tout le maté­riel du voyage c’est de ne pas avoir remplacé mes anciennes sacoches avant de partir.

    Fixa­tion en haut

    Sur mes Go Sport j’ai deux crochets simples en haut pour le porte-bagage, sans verrouillage ni réglage. Ça fonc­tionne mais malheu­reu­se­ment l’es­pa­ce­ment entre les deux n’est pas le plus heureux pour mon porte-bagage.

    Sur mes Decath­lon c’est encore plus arti­sa­nal. Il n’y a pas de crochet en haut. Chaque sacoche a un rabat rectan­gu­laire de la taille d’un porte bagage. L’un a un scratch sur le haut, l’autre sur le bas. On place juste l’un sur l’autre et on obtient deux sacoches soli­daires qu’on pose ensuite simple­ment sur le porte-bagage sans crochet spéci­fique. Il faut posi­tion­ner ça parfai­te­ment. Si ce n’est pas bien droit ou si ça glisse, une sacoche risque de frot­ter sur les rayons — chose d’au­tant plus probable qu’elles ont déjà tendance à le faire en temps normal : Il y a de poches sur le côté arrière et ces poches n’ont pas de renfort pour les empê­cher de dépas­ser un peu sur l’in­té­rieur de la roue.

    À côté de ça, le système des Vaude est bien foutu. J’ai deux crochets verrouillables et dont le posi­tion­ne­ment est réglable. Le verrouillage demande parfois quelques secondes de mani­pu­la­tion mais rien de gênant. La poignée permet de déver­rouiller auto­ma­tique­ment.

    Fixa­tion en bas

    C’est là qu’est le drame. Sur mes Go Sport j’ai un tendeur qui part du haut de la sacoche, qu’on doit faire passer dans un anneau en bas de la sacoche, et qui se finit par un gros crochet de métal qu’on fixe où on peut sur le cadre ou l’axe de la roue. Ça fonc­tionne mais ça demande de trifouiller à genoux dans les rayons et derrière les sacoches char­gées à chaque fois qu’on met ou enlève les sacoches. Gare à ne pas oublier même pour deux minutes sinon le crochet risque de se trim­ba­ler dans les rayons et provoquer un acci­dent grave. Pas pratique mais on fait avec.

    Sur les Decath­lon c’est encore pire : Un long scratch part de l’ar­rière. Il faut trifouiller à genoux dans les rayons en écar­tant les sacoches char­gées pour le faire passer derrière les haubans du porte bagage, puis dans un anneau de la sacoche, puis reve­nir se fixer sur lui-même derrière les haubans. Dire que c’est pénible est un euphé­misme. Surtout à genoux à écar­ter les sacoches char­gées du vélo sur béquille et proche de la trans­mis­sion qui mettra de la graisse sur les mains.

    Les Vaude n’est un petit « aile­ron de requin » réglable sur les deux axes et en rota­tion. On le place pour qu’il passe derrière les haubans du porte-bagage quand on pose la sacoche. C’est à peine si on y pense.

    Range­ment

    C’est sur le volume que je ne trouve pas les Vaude excep­tion­nelles. Elles sont marquées pour 24 L mais ça semble très opti­miste. Le système de ferme­ture par enrou­le­ment fait perdre pas mal de place. Pas de poche exté­rieure, même pas de filet, ce qui est d’au­tant plus dommage que le système à enrou­le­ment n’est vrai­ment pas pratique pour ouvrir et fermer la sacoche quand on veut prendre quelque chose dedans. Le bas est plus étroit que le haut, ce qui ne faci­lite pas non plus l’or­ga­ni­sa­tion.

    Mes Go Sport sont d’un gaba­rit bien plus faible, s’apla­tissent à rien du tout si je veux, et permettent pour­tant de conte­nir plus de choses. À ça elles ajoutent une poche sur le rabat supé­rieur, un peu comme certains sacs à dos, et un filet sur le devant qui ne contient pas grand chose mais qui se révèle quand même bien pratique pour ne pas défaire la sacoche à chaque fois.


    Futur

    Si je repars, je pense que je mettrai mes anciennes sacoches au rebut. C’était inuti­le­ment pénible.

    J’ai vu la diffé­rence entre le premier prix et le haut de gamme. Ce sera proba­ble­ment des Ortlieb. Vaude j’ai lu pas mal de personnes qui en sont excep­tion­nel­le­ment satis­faites mais pas mal de personnes qui relatent aussi des décol­le­ments. Celles qu’on m’a prêté ça commençait à se décol­ler. Pour le prix, autant prendre les Ortlieb.

    Sur le volume, les 24 L de Vaude me semblent limite. Je peux soit opter pour les 35 L de Ortlieb soit ajou­ter deux sacoches à l’avant. Les sacoches à l’avant me semblent permettre plus de souplesse (meilleure orga­ni­sa­tion dans les sacoches, et possi­bi­lité de ne partir qu’a­vec celles à l’avant ou qu’a­vec celles à l’ar­rière ou les deux) mais entre le porte-bagage avant et les sacoches elles-mêmes, ça ajoute quand même plusieurs kilos.

  • Retour maté­riel après le voyage à vélo 2023 — Les vélos

    (Cette liste date de 2023, j’ai depuis publié le retour 2024)

    J’étais obnu­bilé par la liste de maté­riel alors j’ai dit que je ferai un retour. C’est la première partie

    1. Les vélos
    2. Les sacoches
    3. Le couchage
    4. La cuisine
    5. Les acces­soires
    6. Les habits
    7. La nour­ri­ture
    8. Le reste

    On est partis avec les deux vieux Btwin d’il y a 20 ans. Le fiston de 11 ans devait prendre son VTT 24″.

    Qualité

    Les deux Btwin étaient déjà dans le premier prix à l’époque. Ils ont vécu depuis. Les vitesses passent mal et il y a toujours un truc qui grince ou qui accroche. Je dois avouer que ce n’était pas tant un plai­sir que je l’au­rais souhaité.

    Avoir un bon vélo ça joue sur le confort et là j’étais en bas de mes attentes. La chose posi­tive c’est par contre que ces vieux vélos ne craignent rien et qu’on les a traité avec peu d’égards.

    Béquille

    Le mien avait une double béquille centrale. C’est super à vide ou quand tout est neuf. Sur un vélo chargé pas parfai­te­ment équi­li­bré c’est vite acro­ba­tique. Je m’étais juré de la reti­rer pour une béquille plus clas­sique. J’avais oublié et je le regrette.

    Avec la charge le système se desserre aussi peu à peu, donnant du jeu gauche-droite et ajou­tant encore à l’ins­ta­bi­lité. Mauvaise idée. La béquille arrière de l’autre btwin, bien qu’à bout de souffle et pas assez résis­tante pour le char­ge­ment, s’est révé­lée une bien meilleure solu­tion.

    Leçon pour plus tard : un truc aussi bête qu’une béquille, c’est sacré­ment impor­tant.

    Rétro­vi­seur

    J’em­bête tout le monde avec les rétro­vi­seurs mais je trouve ça indis­pen­sable dès qu’on passe sur les routes pour anti­ci­per les voitures qui arrivent par l’ar­rière. Même sur les chemins, ça me permet de me placer à côté de mon fils pour rouler et savoir me ranger quand un autre cycliste arrive par l’ar­rière. Pour moi c’est un indis­pen­sable et je le confirme encore cette fois.

    J’avais un petit Bush&Müller orien­table. L’avan­tage du système c’est qu’on peut le replier pour qu’il ne s’ar­rache pas n’im­porte où. Le défaut c’est que c’est diffi­cile à régler et ça n’est jamais pile dans le bon axe. Indis­pen­sable mais incon­for­table. Il s’est cassé lors d’une chute et je l’ai remplacé par un gros truc fixe pris à Décath­lon. Le confort d’un gros rétro­vi­seur s’est tout de suite fait ressen­tir. Tant pis pour la discré­tion, je ne revien­drai pas en arrière.

    Ce qui est quand même éton­nant c’est que même avec ce gros rétro­vi­seur, je n’ai pas retrouvé le même confort qu’a­vec mon tout petit Corky. Je ne comprends pas pourquoi les miroirs asphé­riques ne sont pas plus répan­dus sur les vélos.

    Taille

    L’im­prévu c’est qu’à cause de problèmes de santé on est partis à deux plutôt qu’à trois. Comme je sentais mal des sacoches pleines sur le VTT pas prévu pour un porte-bagages, le fiston est parti avec le Btwin 26″ de sa mère. Là ça a été la révé­la­tion.

    Même si le Btwin est encore un peu grand, c’était visi­ble­ment bien bien mieux que son petit VTT enfant en termes de taille, confort et fatigue. On va vite vendre le 24″ qu’on pensait garder encore pour 2023.

    L’his­toire l’a même convaincu de recher­cher un VTC plutôt qu’un VTT pour la suite (et ça c’est une belle victoire).

    Anti­vol

    Je suis un anxieux mala­dif et je me suis déjà fait voler un vélo. C’est d’ailleurs ce qui nous a fait prendre les vieux Btwin : Ma compagne avait peur que je me fasse voler une nouvelle fois le VSF cher que j’uti­lise au quoti­dien.

    Rétros­pec­ti­ve­ment je crois que le risque de vol, sans être nul, n’était pas si élevé que ça. En jour­née on laisse les vélos dans des endroits très touris­tiques où il y a en perma­nence un passage avec des cyclistes qui viennent et repartent. Ça rend le vol de vélos atta­chés avec un simple câble très simple mais le vol de vélos bien atta­chés sacré­ment diffi­cile.

    On est partis avec des Bordo Lite. Ce n’est pas le plus résis­tant mais à 500 grammes c’est un très bon compro­mis. On peut aussi utili­ser les deux ensemble pour faire un grand anti­vol et se fixer à un point fixe complexe si besoin. Parfait à mon sens.

    La nuit c’est du camping. Il n’y a géné­ra­le­ment pas de point fixe, ce qui rend tech­nique­ment possible d’em­barquer un vélo sur une remorque ou un porte vélo et partir avec discrè­te­ment sans avoir à casser un anti­vol.

    En pratique il y a des vélos élec­triques hors de prix à chaque fois juste à côté, et j’ai confiance dans l’as­tuce qu’on m’a donné : Mettre les vélos dans des sens diffé­rents et les atta­cher par l’ar­rière. Ça devient non seule­ment diffi­cile à mani­pu­ler mais trop long pour un porte-vélo, un camping car ou une remorque si on ne casse pas l’an­ti­vol.

    Bref, une prochaine fois je crois que je pren­drai mon beau VSF.

    VAE

    On avait hésité à louer un VAE avant de partir pour ma compagne. J’avais poussé pour que non, parce qu’on était essen­tiel­le­ment sur du plat et que devoir char­ger tous les jours me semblait une forte contrainte.

    En pratique pour des contraintes de santé elle nous a rejoint en milieu de parcours et on lui a loué un élec­trique. Ça a été une révé­la­tion pour elle, et je me dis après coup que quitte à choi­sir des campings, on aurait peut-être pu se débrouiller avec un élec­trique. D’autres le font.


    Futur

    Si je devais le refaire, je pren­drais mon beau VSF. Peut-être que ça va me pous­ser à vendre ce vieux Btwin.

    Probable aussi qu’on prenne direc­te­ment un VAE pour ma compagne. Je me demande si elle ne va pas craquer pour s’en ache­ter un de toutes façons main­te­nant qu’elle a pu tester.

    Quant à mon fils, impos­sible de le faire remon­ter sur son petit VTT 24″ main­te­nant qu’il a goûté à un vélo adulte. On va voir si on peut lui trans­mettre l’an­cien Btwin 26″ ou s’il fait trop de forcing pour avoir un vélo « à lui » un peu quali­ta­tif.

  • COR et projec­tions erro­nées

    « Éric, j’ai lu ton dernier billet mais quand même, le COR a merdé. Le gouver­ne­ment a suivi les hypo­thèses du COR et main­te­nant on lui dit que ça ne suffi­sait pas…

    Je suis étonné qu’on reproche à une projec­tion pluri-annuelle de ne pas s’être révé­lée exacte 1 an après.

    On parle d’un système complexe, qui prend en compte entre autres le chômage, l’in­fla­tion, la crois­sance, la fisca­lité et la situa­tion macro-écono­mique.

    Quand est la dernière fois qu’on a réussi à faire une projec­tion exacte sur même 1 an sur même un seul de ces indi­ca­teurs ? Est-il vrai­ment éton­nant qu’une projec­tion qui se base sur l’in­te­rac­tion de tous ces facteurs ne soit pas exacte ? Est-ce vrai­ment le problème ?

    On parle de plus d’un rapport fait par une instance qui ne décide rien des choix de fisca­lité et d’ac­tion qui auront été pris pendant cette année.

    Repro­cher au COR de ne pas avoir fait une projec­tion exacte c’est déjà très malhon­nête

    Mais bon, c’est encore plus malhon­nête quand le gouver­ne­ment arrive à repor­ter la faute sur cette projec­tion.

    La partie inté­res­sante c’est la période rouge 2021–2027, qui n’a qu’une seule hypo­thèse. Les scéna­rios diver­gents appa­raissent unique­ment à partir de là.

    Il va sans dire que les projec­tions écono­miques ne sont jamais assez précises pour fixer avec certi­tude les 5 ans à venir. Si ces 5 ans sont fixes c’est qu’on a choisi de prendre cette période comme une contrainte à l’ori­gine. C’est d’ailleurs dit expli­ci­te­ment dans le rapport.

    Devi­nez quelles sont les hypo­thèses de cette période contrainte ? Bingo ! Ce sont celles du gouver­ne­ment. Le même qui avait, dans une certaine mesure, les moyens d’ac­tion sur ces indi­ca­teurs.

    Ces hypo­thèses étaient fausses. Elles le sont toujours. Mais voir le gouver­ne­ment venir ensuite dire que si sa réforme était inadé­quate c’est la faute de la projec­tion erro­née du rapport… c’est un peu fort de café.

  • En COR un peu plus de retraites, dans le rétro­vi­seur

    Le débat sur la reforme des retraite revient alors qu’un rapport du Conseil d’orien­ta­tion des retraites dévoile que le passage à 64 ans ne suffi­rait pas à finan­cer le système.

    C’est facile pour les tenants de la majo­rité de dire « vous voyez, on avait raison, on n’est même pas assez loin » mais ce n’est pas ce qui a été dit.

    Ça dit unique­ment que la mesure choi­sie unila­té­ra­le­ment par le gouver­ne­ment ne semble pas atteindre l’objec­tif qu’ils s’étaient fixés. Ça ne dit rien de plus.

    Aller plus loin aurait peut-être pu être une solu­tion. Peut-être, parce qu’on touche à des systèmes complexes et que recu­ler des âges a aussi des consé­quences sur l’em­ploi, la santé, les mouve­ments sociaux et plein de choses. Ça n’est pas un simple curseur qu’on bouge.

    D’autres solu­tions tota­le­ment auraient peut-être aussi été viables et perti­nentes. Le COR ne dit pas laquelle est celle à adop­ter, c’est le rôle du poli­tique, il se contente de consta­ter que celle choi­sie ne fonc­tionne pas autant qu’i­ma­giné.


    « Ok Éric mais du coup c’est quoi ta solu­tion ?

    Je ne prétends pas avoir la solu­tion. Ça ne s’ima­gine pas dans un canapé.

    Je vois par contre de vrais débats sur le modèle de société qu’on souhaite ou pas. Ces débats n’ont pas vrai­ment eu lieu.

    • Les dépenses de retraite, avec le fonc­tion­ne­ment avant réforme, ne déra­paient pas en % du PIB. La plupart des hypo­thèses montraient même une réduc­tion des dépenses en propor­tion du PIB.
    • Les recettes, elles, dimi­nuaient forte­ment, au moins à court et moyen terme.

    Bref, on a un diffé­ren­tiel entre recette et dépense à court et moyen terme, et poten­tiel­le­ment à long terme en fonc­tion des hypo­thèses rete­nues. On peut faire plein de choses :

    • En rédui­sant le niveau des pensions, pour tous ou pour certaines caté­go­ries spéci­fiques
    • En recu­lant l’âge de départ, en augmen­tant le nombre de trimestres néces­saires, ou recu­lant l’âge de départ à taux plein, pour tous ou pour certaines caté­go­ries.
    • En augmen­tant la décote en cas de départ à la retraite anti­cipé avant d’avoir son nombre de trimestres, pour tous ou pour certaines caté­go­ries.
    • En augmen­tant les coti­sa­tions sala­riales, patro­nales, la CSG, ou un mix de tout ça pour tous ou pour certaines caté­go­ries.
    • En levant un impôt ou une taxe spéci­fique dédiée aux recettes des retraites
    • En prenant dans le budget de l’État, qui devra du coup faire d’autres choix budgé­taires à recettes équi­va­lentes.
    • En prenant dans le budget de l’État, qui devra reti­rer certaines baisses de fisca­lité prévues ou réali­sées.

    Bref, il y a plein de choses possibles et le « il n’y a pas le choix » était une vaste fumis­te­rie desti­née à cacher qu’ils avaient déjà fait le choix.

    Il y avait d’ailleurs même le choix de ne rien faire, c’est à dire ponc­tion­ner les réserves (consti­tuées dans les périodes favo­rables passées) et contrac­ter de la dette (à rembour­ser dans les périodes favo­rables futures)

    Un débat inté­res­sant aurait abordé ces ques­tions, qui sont des vrais choix de société qui peuvent être réel­le­ment discu­tés par tous sans forcé­ment d’ex­per­tise. L’ex­per­tise elle n’est néces­saire qu’en­suite, pour chif­frer ce que ça veut dire en fonc­tion des leviers qu’on a choisi d’uti­li­ser.

    De mon côté, l’idée qu’il ne s’agit pas vrai­ment d’aug­men­ter les dépenses mais d’ar­rê­ter de les bais­ser emporte majo­ri­tai­re­ment mon choix. Je ne vois pas pourquoi on voudrait bais­ser le niveau des retraites en % du PIB.

    Je me serais proba­ble­ment orienté vers un mix des cinq dernières, en commençant par arrê­ter cette folie du SNU.

    Je dis « proba­ble­ment » parce que je consi­dère que je n’ai pas été correc­te­ment éclairé sur ces diffé­rents choix, donc je pour­rai tout à fait m’orien­ter diffé­rem­ment le jour où je le serai.

  • Anti­vols en voyage à vélo

    On part à trois en été sur les pistes bien peuplées de la Loire.

    On va avoir besoin de lais­ser les vélos dehors la nuit au camping à côté de la tente. Peu de chances que quelqu’un ramène une disqueuse ou s’es­crime long­temps avec de gros outils, mais pas non plus de point fixe pour atta­cher un U. Les sacoches seront dans la tente.

    On va aussi avoir besoin de lais­ser les vélos dehors en ville quand on fait les courses, ou devant les châteaux quand on les visi­tera. On parle d’en­droits à priori avec un fort passage, et poten­tiel­le­ment les sacoches sur les vélos si on personne ne peut nous les garder sous surveillance à l’in­té­rieur.

    Le poids de mes anti­vols habi­tuels me fait un peu peur.

    Je me trim­balle un U à pas loin de 2 kg + un anti­vol de cadre qui doit faire 700 gr. Si je dois atta­cher les sacoches il me faudra encore un câble en plus et je vais finir à 3 kg.

    Pour l’ins­tant j’en­vi­sage un anti­vol pliable Bordo léger + un câble long avec des boucles pour entrer dans le U.

    Avec un Bordo Lite 6055K/85 et un câble 10×200 j’ar­rive à moins de 1 kg par vélo. Je peux même gagner encore du poids si je ne prends pas de câble pour le fiston et que son Bordo ne fait que 60 cm, consi­dé­rant qu’il s’at­ta­chera forcé­ment à un de nous deux. Au final je peux arri­ver à 2,5 kg pour trois vélos et leurs sacoches.

    L’éter­nelle ques­tion : Est-ce une bonne idée ?

    Les Bordo ont déjà mauvaise répu­ta­tion mais là ce n’est pas le plus résis­tant de la gamme. Je peux passer à un U de type Abus Ultra Mini 410 ou Kryp­to­nite Evolu­tion Lite Mini-6 si j’ajoute 200 grammes par vélo.

    Je peux aussi envi­sa­ger un U plus résis­tant avec le mini U 920 de Decath­lon mais ça me fera quand même 400 grammes de plus par vélo par rapport au Bordo. Est-ce vrai­ment néces­saire ?

    Je suis preneur de vos avis, sachant que ça c’est pour les BTwin. Si je prends mon beau vélo un peu trop cher, je risque de garder mes 3 kg d’an­ti­vol sur celui là.

  • Le gilet jaune fluo à vélo

    Ce n’est pas un problème de visi­bi­lité.

    https://twit­ter.com/camil­leMAILHE/status/1660333432533024771
    https://twit­ter.com/fiets­pro­fes­sor/status/1490073619980079113
    https://twit­ter.com/Jordi_Velo/status/1600230793187426304
    https://twit­ter.com/Maitre_Eolas/status/1599107111073767425

    « Oui mais ça aide quand même ! »

    Bien entendu que ça peut aider. Mettez des éléments réflé­chis­sants là où on vous voit mal. Ayez des lumières à vélo dès le crépus­cule, y compris en ville.

    La ques­tion n’est pas là. Ce que les illus­tra­tions disent c’est que le problème sur la route n’est prin­ci­pa­le­ment pas un problème de visi­bi­lité, que se foca­li­ser là dessus c’est préfé­rer culpa­bi­li­ser la victime plutôt que de résoudre le fond.

    Le gilet ne proté­gera pas le cycliste ou le piéton face à un conduc­teur qui fait n’im­porte quoi avec son véhi­cule.

  • Cherche tente de rando 3–4 personnes

    Je cherche à ache­ter, louer ou emprun­ter tente pour une rando-camping vélo pendant trois semaines en juillet.

    Je cherche du plutôt léger. Notre capa­cité physique n’est plus celle de nos 20 ans et le jeune ne portera proba­ble­ment pas grand chose. Idéa­le­ment entre 2.5 et 3.5 kg tout compris pour la tente, les sardines et le sac qui englobe tout ça. J’ai­me­rais vrai­ment éviter de monter au-delà de 4 kg.

    Je cherche du confort, à la fois sur la hauteur et la largeur. Nous serons 3 mais je cherche plutôt une tente 4 personnes pour avoir de l’es­pace. C’est d’au­tant plus vrai qu’il faut de la place pour les sacoches, soit dans la tente soit dans les absides. Un vesti­bule complet serait idéal mais c’est rare sur les tentes de bivouac.

    Pour l’ins­tant j’ai iden­ti­fié quelques réfé­rences :

    La Decath­lon Forclaz MT900 ultra­light 4 places. 3.5 kg mais avec un vesti­bule complet, un montage simple même sous la pluie, une hauteur de 120 cm au centre, et une largeur entre 210 et 230 cm. Son vrai défaut c’est qu’elle n’est pas dispo­nible et que je ne sais pas quand elle le sera à nouveau (si jamais elle l’est).

    La MSR Papa Hubba 4 places. 3.3 kg avec le foot­print (vu la fragi­lité sans et le prix de la tente). L’es­pace est large avec 236 cm et des parois assez verti­cales. Malheu­reu­se­ment, outre le prix, elle ne se fait plus depuis 2019.

    La MSR Zoic 4. 3.6 kg avec le foot­print. Un peu plus lourd que la Hubba mais un peu plus solide et moins chère. Ça reste un compro­mis ok, elle ne se fait plus non plus depuis 2021, mais on trouve encore quelques stocks (pas très bon marché).

    La Big Agnès Cooper Spur UL4 qui est simi­laire à la MSR Hubba en un peu plus léger mais en encore plus cher et plus fragile, au point que je ne me sens pas vrai­ment de partir là dedans pour de la rando famille.

    À défaut de trou­ver la MT900 UL 4, je risque de me rabattre sur une Zoic 4 d’un vieux stock encore en vente

    Si vous avez l’ex­pé­rience d’une de ces tentes mention­nées ou des sugges­tions simi­laires, je suis très ouvert à vos commen­taires. Si vous avez moyen de m’en prêter une, ça m’in­té­resse forte­ment.

    J’ai mis des 4 places parce que j’ai l’ha­bi­tude de prendre une 3 places pour 2. Trois semaines, non habi­tué au bivouac, j’ai peur qu’une tente avec tout juste l’es­pace pour trois mate­las ça finisse par être une mauvaise expé­rience. Si jamais je ne peux pas trou­ver une 4 places, j’ai ces réfé­rences en 3 places :

    La MSR Mutha Hubba. 170 cm de large c’est ma limite mais avec des parois assez verti­cales on pour­rait s’y restreindre. On tombe à 2.5 kg avec le foot­print. Elle est dispo­nible (youpi !) mais chère.

    La MSR Zoic 3. On est dans les 190 de large donc mieux que la Hubba mais pour 3 kg avec foot­print. Ça reste accep­table mais la dernière version date de 2021.

    La MSR Hubba Tour 3, qui est une Mutha Hubba 3 places avec un vesti­bule complet, dans les 3.1 kg avec le foot­print, mais là aussi elle n’existe plus depuis 2018.

    J’ai exclu la MT900 UL 3 places. En tunnel je veux vrai­ment prévoir une place de plus pour qu’on puisse tenir. La version dôme est un peu meilleure mais pas forcé­ment au niveau d’une Hubba, donc ce ne sera que si je dois me restreindre.

  • Un réchaud pour le voyage à vélo

    Je conti­nue mes explo­ra­tions sur le maté­riel de voyage à vélo. Je cherche à réchaud pour faire à manger.

    MSR PocketRo­cket Deluxe

    De ce que je lis, pour des trajets vélo en tempé­ra­tures raison­nables et on zone occi­den­tale, on peut prendre un petit brûleur gaz à moins de 100 grammes et ça sera parfait.

    Opti­mus Crux (à plat)

    Il semble qu’il y a eu un peu de chemin de fait depuis mes randos d’il y a 20 ans et que ceux d’aujourd’­hui tiennent bien mieux le vent. En haut de gamme je retiens l’Opti­mus Crux qui a la bonne idée d’être pliable à plat pour être rangé sous la cartouche de gaz et le MSR PocketRo­cket Deluxe qui a un range­ment plus conven­tion­nel mais qui a un allu­mage piezzo inté­gré.

    À moitié prix il y a Decath­lon Forclaz MT500 mais il y a pas mal de commen­taires sur le site comme ailleurs sur le web qui rapportent un allu­mage piezzo capri­cieux et le brûleur ne semble pas permettre un réglage fin de la puis­sance. Ce dernier point semble d’ailleurs être vrai de tous les brûleur premier prix ou milieu de gamme.


    La gamme au-dessus ce sont les brûleurs sépa­rés de la cartouche. Ils ont parfois un circuit qui réchauffe le gaz avant de le faire sortir et la possi­bi­lité de mettre la cartouche de gaz à l’en­vers, les deux pour permettre un fonc­tion­ne­ment en tempé­ra­tures néga­tives. Le poids passe alors plutôt vers les 500 grammes.

    Réchaud Opti­mus Pola­ris Opti­fuel (multi-combus­tibles)

    Les vrais barou­deurs semblent prendre des brûleurs à essence. Suivant les brûleurs ça peut accep­ter de l’es­sence blanche ou du diesel. Il faut avoir sa bouteille de combus­tible avec soi, voire deux bouteilles pour des raisons pratiques. Certains brûleurs semblent même savoir faire à la fois gaz et essence pour vrai­ment parer à toutes les condi­tions.

    En pratique ça semble deman­der un peu plus de maîtrise pour l’al­lu­mage, nette­ment plus d’en­tre­tien, et l’es­sence ne se mani­pule pas aussi faci­le­ment. Bref, je reste­rai au gaz tant que je n’ai pas besoin de plus.