Auteur/autrice : Éric

  • Je ne comprends pas la panique sur le droit d’au­teur et l’in­tel­li­gence arti­fi­cielle

    Vrai­ment. J’ai l’im­pres­sion (*) que notre droit est déjà très géné­rique et que les problé­ma­tiques soule­vées, quand bien même elles vont être exacer­bées, sont toutes sauf nouvelles.

    À qui appar­tient le contenu généré par une IA ?

    Ça dépend (comme toujours) mais la ques­tion n’est pas nouvelle. On a depuis très long­temps des machines et des logi­ciels pour créer du contenu, y compris du contenu graphique.

    Je me rappelle de Pico­gen qui géné­rait des paysages, et dont la dernière version date de 2010. Le fait que le programme exécuté soit désor­mais une IA ne change pas grand chose. Les tribu­naux ont même eu à tran­cher le cas de photos prises par un singe.

    Si le résul­tat peut démon­trer une origi­na­lité par le reflet de la person­na­lité de l’au­teur de l’IA ou de l’au­teur du prompt, c’est proba­ble­ment couvert par le droit d’au­teur de ces personnes.

    S’il n’y a aucune origi­na­lité qui peut être démon­trée, ce n’est proba­ble­ment pas couvert par le droit d’au­teur, peu importe la quan­tité de travail réali­sée dans l’IA.

    Ils utilisent mon contenu pour l’ap­pren­tis­sage de leur IA !

    Outre que cette ques­tion a été abor­dée dans la loi quand on a parlé de data mining, c’est aussi quelque chose de vieux comme le monde.

    La créa­tion intel­lec­tuelle ne se fait pas de zéro. Tous les auteurs créent à partir de ce qu’ils ont étudié, vu, appris. Là dessus l’hu­main ne fonc­tionne par diffé­rem­ment de l’IA.

    Oui mais là on voit parfois la ressem­blance avec mon contenu sous droit d’au­teur !

    Repro­che­rait-on à un auteur de roman d’avoir beau­coup lu les autres auteurs contem­po­rains pour créer son style à partir de ce qu’il aime bien, et de reprendre telle façon de faire de X et telle autre de Y ?

    On a aussi plein d’ar­tistes qui font des œuvres « dans le style de […] », d’autres qui réuti­lisent des mélo­dies, et tout un univers de fan fiction qui s’in­sèrent dans les œuvres exis­tantes.

    Il y a des limites à tout cela, des choses possibles ou pas. Les limites demandent parfois des juges pour être arbi­trées mais que ce soit crée via une IA ou direc­te­ment par un humain n’y change proba­ble­ment rien.


    Mais alors il n’y a pas d’enjeux ?

    Il y en a plein, parce que les limites ne sont pas binaires et que ça va proba­ble­ment géné­rer d’in­ter­mi­nables débats juri­diques, mais ça va plus être à cause du volume que d’une situa­tion vrai­ment nouvelle.

    On a aussi certai­ne­ment les ayants-tous-les-droits qui vont encore récla­mer des droits voisins et une façon de faire payer les autres.

    Si je vois un enjeu il sera beau­coup plus sur l’éthique, sur ce qu’il est accep­table de faire faire par une IA ou non, de s’il faut l’em­pê­cher d’avoir des réponses poten­tiel­le­ment violentes, ou critiques, ou sexuelles, ou poli­tiques, ou affir­ma­tives, et de s’il faut bannir quelques types de réponses. La posi­tion italienne sur la vie privée me parait très inté­res­sante à ce niveau.

    Il y a, enfin, une énorme révo­lu­tion à venir sur qui contrôle les IA, ainsi que sur la répar­ti­tion du travail et des richesses qui en découlent. Si on entre dans le monde cyber­punk avec juste quelques multi­na­tio­nales qui détiennent les moyens de former ou faire tour­ner de grosses IA, que seules ces multi­na­tio­nales en récoltent les fruits, on va avoir de gros problèmes.

    Bref, le droit d’au­teur m’im­porte peu à côté des problé­ma­tiques d’éthique, de contrôle des outils et de partage des richesses.


    (*) : IANAL « I am not a lawyer », je ne suis pas juriste.

  • Une liste pour le voyage à vélo

    J’aime bien faire des listes. Ça me donne l’im­pres­sion d’être orga­nisé même si en pratique ça vient souvent à la place de l’or­ga­ni­sa­tion.

    Ici c’est un peu le prin­cipe. Je rêve d’al­ler à vélo jusqu’en Norvège, en partant de Lyon puis sur l’Eu­roVelo 3. C’est de l’ordre d’au moins 3 500 à 4 500 km suivant jusqu’où je vais en Norvège, soit envi­ron 3 à 4 mois.

    Faire la liste de maté­riel dans le détail c’est déjà une partie du voyage, et partir un peu dans la tête. On verra si ça se réalise ensuite.

    Et comme j’ai juste­ment envie que ça se réalise un jour, je fais aussi un inter­mé­diaire en établis­sant aussi une liste pour un trajet de l’ordre de 2 semaines en France, qui est assuré de se faire à courte échéance.


    Je partage la liste pour échan­ger avec vous.

    La liste est censée être exhaus­tive. Si vous voyez un truc qui manque, y compris des choses ridi­cules et évidentes comme une brosse à dent, faites-moi signe.

    Ensuite il faudra voir ce que j’em­mène vrai­ment. Il y a des choses qui n’au­ront fina­le­ment pas de sens même pour un long trajet jusqu’en Norvège. Il y en a certai­ne­ment une majo­rité qui n’a aucune utilité pour deux semaines sur une vélo­route avec des camping en France. Pour ceux que ça inté­resse, j’avais déjà une liste pour une sortie de 3 jours avec mon fils.

    🇫🇷Ce que j’em­mène en trajet court en France
    🇳🇴Ce que j’em­mène en trajet long jusqu’en Norvège
    ❄️Ce que j’em­mène en zone froide
    ☀️Ce que j’em­mène en zone chaude
    Ce que je vais proba­ble­ment d’em­me­ner nulle part
    Légende de la liste

    Pour chaque item je regarde plus préci­sé­ment ce que je prends : quel duvet, quelle tente, quel bidon d’eau, etc. J’ai tendance à géné­ra­le­ment plutôt viser le haut de gamme. Si j’en parle ici j’ajou­te­rai les liens dans le tableau et ça sera proba­ble­ment listé dans la caté­go­rie ad-hoc du site.

    Là aussi, viser à la fois la Norvège et la France ça n’amène pas forcé­ment le même choix de maté­riel. Parfois je prévois les deux, le reste du temps je vais privi­lé­gier la France et on verra ensuite.

    Acces­soires

    Adap­teur de prise élec­trique camping EU🇫🇷🇳🇴
    Adap­teur de prises élec­triques inter­na­tio­nales
    Batte­rie externe USB🇫🇷🇳🇴
    Bous­sole🇫🇷🇳🇴
    Cartes routières🇫🇷🇳🇴
    Char­geur élec­trique🇫🇷🇳🇴
    Câble micro-USB🇫🇷🇳🇴
    Câble USB-C🇫🇷🇳🇴
    Doubleur de prise élec­trique🇫🇷
    Dynamo pour recharge sur vélo
    GPS🇫🇷🇳🇴
    Liseuse / Livres🇫🇷🇳🇴
    Panneau solaire🇳🇴
    Radio FM
    Rallonge élec­trique
    Support GPS🇫🇷🇳🇴
    Support smart­phone🇫🇷🇳🇴
    Smart­phone🇫🇷🇳🇴
    Écou­teurs 🇫🇷🇳🇴

    J’ar­rive entre 1,75 et 2,1 kg suivant ce que je prends. Outre le système de charge et auto­no­mie élec­trique lui-même, les gros poids sont le smart­phone et la liseuse. Le reste fait indi­vi­duel­le­ment moins de 100 grammes mais rien que trois cartes papier à 90 grammes chacune, ça commence à prendre une part signi­fi­ca­tive.

    Couchage

    Bandeau de nuit🇳🇴
    Drap de sac🇫🇷🇳🇴
    Duvet🇫🇷🇳🇴
    Lampe fron­tale🇫🇷🇳🇴
    Mate­las de sol🇫🇷🇳🇴
    Oreiller🇫🇷🇳🇴
    Siège pliable🇳🇴
    Sur-sac ou couver­ture🇫🇷🇳🇴
    Tente🇫🇷🇳🇴

    Le poids du couchage est extrê­me­ment dépen­dant du type de voyage, long ou court, froid ou chaud. J’ar­rive entre 3,3 et 4,9 kg pour le couchage. Les poids évidents et incon­tour­nables sont la tente, le duvet et le mate­las de sol.

    Sur un voyage long de plusieurs mois j’ai osé ajou­ter un siège pliable de 500 grammes, pour être quand même tenu de temps en temps et repo­ser le dos. On verra si je la garde en fonc­tion du poids final.

    Sur un voyage froid j’ai aussi ajouté une très fine couver­ture polaire à poser sur le sac de couchage pour que ce soit elle qui prenne la conden­sa­tion et pas le sac de couchage. Ça sert aussi de plaid le soir ou le midi. Même très fin, ça fait facile 500 grammes aussi.

    Bagages

    Accroches rapides / scratch ou serre flex🇫🇷🇳🇴
    Bagage vélo centre arrière
    Bagage vélo guidon🇫🇷🇳🇴
    Filet🇫🇷🇳🇴
    Mousque­tons🇫🇷🇳🇴
    Sacoche de selle
    Sacoches côtés arrière🇫🇷🇳🇴
    Sacoches côtés avant🇫🇷🇳🇴
    Tendeurs🇫🇷🇳🇴

    Cuisine

    Combus­tible réchaud
    Assiette
    Bassine pliable
    Bidons d’eau
    Briquet
    Couteau cuisine
    Couverts
    Éponge
    Filtre à eau
    Gobe­let
    Ouvre-boîte
    Pare-vent pour réchaud
    Passoire
    Popote / casse­role / poêle
    Produit vais­selle
    Réchaud
    Sac à eau
    Sac poubelles
    Torchon
    Tupper­wares

    Habille­ment

    Bandeau pour les oreilles
    Bonnet de nuit
    Bonnet hiver
    Boxers
    Cagoule
    Casquette
    Collants ther­miques
    Gants ou sur-gants vélo pour la pluie
    Mitaines vélo été
    Gants longs vélo hiver
    Gants longs vélo inter­sai­son
    Gants longs vélo subzero
    Lunettes de soleil
    Maillot de bain
    Paire de chaus­sures
    Paire de sandales
    Paires de chaus­settes
    Panta­lon de pluie
    Panta­lons
    Pulls / polaires
    Pyjama
    Shorts
    Sous-casque / bonnet léger
    Sous-pulls ther­miques
    Soft-shell / coupe-vent
    Tour de cou
    Tshirts / maillots
    Veste de pluie

    Hygiène et toilette

    Sac à linge sale
    Brosse à dent
    Coupe-ongle
    Denti­frice
    Fil à linge
    Gant de toilette
    Lessive
    Mouchoirs
    Papier toilette
    Peigne / brosse
    Pelle
    Pinces à linge
    Savon
    Serviettes
    Sham­poing

    Répa­ra­tion

    Chambres à air
    Clef à rayons
    Dérive chaîne
    Maillon rapide de chaîne
    Multi-outil de répa­ra­tion vélo
    Multi-outil couteau/scie
    Plaquettes de frein
    Pompe
    Rayons de rechange
    Rustines
    Scotch de répa­ra­tion

    Santé et premiers secours

    Anti-diaré­hiques
    Anti-hista­mi­niques
    Anti­bio­tique large spectre
    Bandage adhé­sif / strap­ping
    Bande stérile
    Bandes de suture rapide
    Biafine
    Ciseaux
    Compresses anti-coagu­lantes
    Compresses non tissées
    Crème cica­tri­sante
    Crème solaire
    Désin­fec­tant
    Gants plas­tique
    Ibupro­fène
    Miroir
    Mous­tiquaire de tête
    Panse­ment israe­lien
    Panse­ments spéci­fiques doigts
    Panse­ments spéci­fiques ampoules
    Panse­ments simples
    Para­cé­ta­mol
    Pince-tiques
    Pince à épiler
    Répul­sif à mous­tiques
    Spara­drap
    Stick lèvres
    Sérum physio­lo­gique
    Trousse à phar­ma­cie
    Tulle gras / Compresse à brûlure
    Épingle de sûreté / attache de bandage

    Sécu­rité

    Anti­vol(s) vélo
    Casque vélo
    Couver­ture de survie
    Fiche de constat acci­dent routier et stylo
    Gilet réflé­chis­sant
    Lacrymo
    Sifflet
    Écar­teur de danger vélo
    ziplock ou cade­nas bagages

    Admi­nis­tra­tif

    Argent liquide
    Carte de paie­ment inter­na­tio­nale
    Carte d’iden­tité
    Carte euro­péenne d’as­su­rance mala­die
    Carte de mutuelle
    Carte vitale
    Papier contact consu­lats / ambas­sade
    Papier contacts d’ur­gence
    Passe­port
    Photo­co­pie papiers d’iden­tité
    Porte­feuille
    Récap assu­rance et rapa­trie­ment
    Stockage en ligne des scan PDF des docu­ments admi­nis­tra­tifs
  • Tente de voyage à vélo

    Bon, j’ai cher­ché ma tente. J’ai fait un compa­ra­tif pendant des jours de 80 tentes en écumant tous les forums de voya­geurs avec leurs retours, les notices de montage, les calculs de surface au sol et en hauteur, les vidéos, etc. (oui, je sais que c’est idiot de faire ça à ce point, mais je suis ainsi)

    Au final j’ai besoin de quelque chose qui se monte vite, simple­ment, poten­tiel­le­ment sous la pluie, avec des absides assez grandes pour y poser 4 sacoches de vélo, une surface habi­table impor­tante et une aéra­tion suffi­sante pour l’été.


    J’ai fait mon deuil d’avoir une tente qui fasse à la fois les trajets de 10 jours en camping en plein août et qui soit idéale pour des grands vents à basse tempé­ra­ture en haut de la Norvège. Chaque chose en son temps et je vais privi­lé­gier le premier besoin. Si ça s’avère fina­le­ment trop juste pour la Norvège, j’avi­se­rai avec un maté­riel spéci­fique à ce moment là.

    Vaude Taurus UL 2

    J’ai donc exclu la Taurus UL 2 de Vaude et la Light Tent 2 pro de Ferrino que je gardais pour leur côté début/fin de saison.

    Decath­lon Forclaz MT900 Ultra­light

    J’ai souvent l’im­pres­sion que Forclaz et Décath­lon en géné­ral font des rapports qualité/prix imbat­tables. J’avais énor­mé­ment aimé ma feu tunnel T3 Ultra­light. J’ai été moins convaincu par l’es­pace et la perti­nence du nouveau tunnel MT900 Ultra­light 2p par rapport à ce qui se faisait ailleurs. La possi­bi­lité d’avoir une meilleure habi­ta­bi­lité et de l’au­to­por­tant a je pense emporté ma déci­sion.

    C’est d’ailleurs un peu ma décou­verte. J’avais une opinion très forte sur le fait de pouvoir monter la tente par l’ex­té­rieur, ce que juste­ment la Taurus, la Light Tente Pro et la MT900 Ultra­light permet­taient. En pratique j’ai appris que les autres ont un foot­print option­nel qui permet de monter la tente la toile exté­rieure en premier. C’est moins adapté que les trois nommées mais suffi­sant pour les quelques jours de pluie donc ça remplit le besoin (d’au­tant plus que tout le monde conseillait de prendre de toutes façons le foot­print avec moi pour proté­ger les sols de tente qui sont de plus en plus léger).


    Big Agnès Cooper Spur HV UL2 Long

    Je n’ai pas retenu les tarps ni les tentes type Tipik. Je suis à vélo et je n’ai donc pas de bâton de marche à mutua­li­ser entre la tente et la marche. J’ai aussi exclu les tente mono­toile de la même façon. Je me sens plus à l’aise à rester sur une struc­ture clas­sique, et être à l’aise compte certai­ne­ment beau­coup.

    Restait donc la Cooper Spur HV UL2 (Long) de Big Agnès et la Hubba Hubba NX 2 de MSR qui sont fina­le­ment assez simi­laires. La version Long de la Cooper Spur offre bien plus d’ha­bi­ta­bi­lité (plus longue, plus haute) pour moins de poids mais est aussi nette­ment plus chère et plus fragile.

    MSR Hubba Hubba NX
    Cooper Spur HV UL2 LongHubba Hubba NX 2
    Longueur240 cm214 cm
    Hauteur (interne)109 cm100 cm
    Prix600 €500 €

    Je risque d’op­ter pour la Hubba Hubba NX parce que c’est déjà assez cher et que j’ai assez de connais­sances qui me la conseillent (mais écrire le résumé me fait douter, donc on verra quand il faudra passer commande).


    Hille­berg Anjan 2

    En passant j’ai quand même croisé les tentes Hille­berg, qui sont poten­tiel­le­ment plus quali­ta­tives et plus résis­tantes. Ça a l’air d’être la Rolls des tentes. Le prix qui va avec.

    La Anjan 2 semble parfai­te­ment corres­pondre, mieux que les deux que j’ai rete­nues, mais je ne me vois pas mettre 900 à 1 000€ aujourd’­hui là dedans.

    Je note tout de même pour ceux que ça inté­resse, la Hille­berg Anjan 2 GT qui a un vesti­bule complet qui permet d’y faire la cuisine sans prendre trop de risques, voire de carré­ment y mettre le vélo… sans géné­rer un surpoids déme­suré (2,1 kg au total).

    Hille­berg Anjan 2 GT

    Sur des pays où il peut pleu­voir souvent, ça peut avoir du sens de ne pas se retrou­ver enfermé dans une mini tente sans bouger ni de quoi se faire à manger.

  • « When you’re accus­to­med to privi­lege, equa­lity feels like oppres­sion »

    Ça cadre avec telle­ment de compor­te­ments… de la droite réac qui a l’im­pres­sion de se faire submer­ger par les étran­gers, les « woke » ou les écolos, les auto­mo­bi­listes par les cyclistes, les hommes par le fémi­nis­me…

    When you’re accus­to­med to privi­lege, equa­lity feels like oppres­sion

    via Tris­tan Nitot
  • Je cherche une tente

    Objec­tif prin­ci­pal : Camping et bivouac lors de voyages à vélo, majo­ri­tai­re­ment seul et ponc­tuel­le­ment avec mon fils de 10–15 ans.


    Intem­pé­ries

    Je me doute qu’en visant des ultra­light la résis­tance au vent, au soleil, aux oranges, ou même à l’usage en terrain avec quelques aspé­ri­tés va forcé­ment être plus faible mais je ne sais pas de combien ni lesquelles sont fragiles.

    Je cherche au moins à résis­ter à un orage toute une nuit, vent et pluie. Je vois des mesures de colonne d’eau schmer­ber qui vont de 1.200 (Big Agnès Tiger Wall) à 10 ou 12.000 (Vaude Taurus UL 2) . Que faut-il que je vise comme résis­tance le double-toit et pour le sol ?

    Montage

    Je cherche un montage seul simple le soir quand je suis crevé, et un range­ment seul aussi simple le matin pour ne pas commen­cer la jour­née en trai­nant des pieds. Ma feu tente tunnel T3 ultra­light Pro Decath­lon de 2005 était parfaite sur ce point.

    Les tunnel ne sont pas auto­por­tantes. Est-ce vrai­ment un critère ? Je n’ai pas souve­nir d’avoir eu des problèmes pour poser les 4 sardines indis­pen­sables.

    Montage et intem­pé­ries

    Autre inté­rêt de mon ancienne tunnel : Je montais la tente par l’ex­té­rieur avec la chambre inté­rieure déjà clip­sée. Ça permet de monter sous la pluie la chambre inté­rieur au sec sans risquer de finir avec une piscine. Le besoin est rare mais on passe diffi­ci­le­ment outre quand il est là.

    Les tentes plus clas­siques proposent parfois qu’on peut monter le double toit seul avec un foot­print option­nel. Il n’est pas toujours indiqué si c’est unique­ment pour le grand air ou si on peut monter la chambre inté­rieur ensuite sans jouer au contor­sion­niste sous la pluie. Ça a l’air jouable au moins sur certaines MSR comme la Hubba Hubba NX. Le statut semble plus flou pour les Big Agnès et les Sea To Summit.

    Habi­ta­bi­lité

    Le défaut de mon ancienne tunnel c’est une hauteur limi­tée. Je touchais le plafond dès que je voulais m’ha­biller. Une tente haute serait le bonheur, surtout si je risque d’y rester une demie-jour­née à attendre la fin d’un orage.

    J’ai­me­rais aussi ne pas toucher trop les bords, et avoir la place de poser les 4 sacoches vélo dans les absides. Tout ça me fait viser plus des 2 places que des 1 places mais n’hé­si­tez pas à me détrom­per.

    Je rêve même d’une tente avec une demi-pièce en abside, pour éven­tuel­le­ment y faire à manger sous mauvais temps. À première vue ça double presque le poids de la tente donc c’est la douche froide. Amis voya­geurs, comment faites-vous le soir quand il fait mauvais ?

    Tempé­ra­tures et conden­sa­tion

    Je vais proba­ble­ment navi­guer prin­ci­pa­le­ment les étés mais j’ai­me­rais ouvrir l’ave­nir à des zones pluvieuses, et à des trajets dès avril ou jusque fin novembre.

    Je vois des tentes avec des chambres inté­rieur tout en mous­tiquaire. Ça doit être super l’été mais je ne sais pas trop quel inté­rêt a la chambre interne s’il n’y a pas de vraie toile.

    Si je veux des tempé­ra­tures hiver­nales je me dis qu’il est quand même préfé­rable d’avoir une vraie toile, quitte à avoir des espaces d’aé­ra­tion. Ai-je tort ? Suis-je dans l’er­reur de cher­cher la même tente pour les deux types de tempé­ra­ture ?


    Les modèles

    Pour l’ins­tant j’ai dans mon viseur (je fais évoluer cette liste au fur et à mesure) :

    Je suis très preneur si vous avez des commen­taires sur une de celles-ci, et encore plus si vous en avez l’ex­pé­rience pour répondre à quelques ques­tions.

    Je suis bien évidem­ment ouvert à d’autres sugges­tions qui cadre­raient avec mes critères.

    Note : Je n’ai pas parlé prix. Je ne paie­rai pas n’im­porte quoi mais je peux mettre le prix si c’est néces­saire et que la tente se détache vrai­ment des autres. Tant qu’on ne parle pas de tentes à 2000 €, je préfère ne pas mettre de budget et faire le tri unique­ment quand j’au­rai une meilleure vision des critères et de leur impor­tance.


    J’avancé, mes conclu­sions sur sur le lien suivant :

  • Intel­li­gence

    « Atten­tion, chatGPT est une IA géné­ra­tive. Ce n’est pas de l’in­tel­li­gence, juste de la géné­ra­tion de texte vrai­sem­blable par mimé­tisme. On peut d’ailleurs obte­nir une réponse fausse donnée avec aplomb.

    Je l’ai entendu, je l’ai certai­ne­ment dit aussi. Et pour­tant, ça m’in­ter­roge.

    En quoi n’est-ce pas de l’in­tel­li­gence juste­ment ?

    Je ne suis pas certain que nous soyons diffé­rents. Combien de fois avons-répété ce que nous avions entendu ou vécu par le passé en tentant de l’adap­ter au présent ? Combien de fois avons nous eu des conclu­sions erro­nés mais crédibles et données avec aplomb ?

    Nous fonc­tion­nons par mimé­tisme, par exer­cice répété et par l’ap­pren­tis­sage de milliards de situa­tions vécues et par les retours que nous avons eu de ces situa­tions.

    J’en viens à me dire que ces IA géné­ra­tives sont en fait tout à fait semblables à nous. Nous avons juste une complexité bien plus forte, que ce soit en para­mètres trai­tés, en neurones connec­tés, ou feed­back d’ap­pren­tis­sage.

  • Tu pour­rais contour­ner au lieu de râler là, non ?

    Certai­ne­ment. Parfois je pour­rais. Je le fais souvent même.

    Parfois je ne le fais pas.

    On ne peut pas déplo­rer le compor­te­ment des tiers vis a vis des cyclistes et des infra­struc­tures cyclables, le fait d’être régu­liè­re­ment mis en danger, et dire en même temps qu’il faut passer son chemin silen­cieu­se­ment.

    On ne chan­gera pas les choses en faisant avec. Pour chan­ger les choses il faut donner de la visi­bi­lité, il faut inter­pel­ler lors des problèmes. Il faut refu­ser le status quo.

    Oui, c’est bien du mili­tan­tisme. Ce n’est pas un gros mot.
    J’en suis même fier.

    La réalité c’est qu’on a un problème de culture vis-a-vis du vélo.

    À force d’ac­cep­ter que tout le monde occupe les infra­struc­tures cyclables à tout instant en disant que le vélo n’a qu’à s’adap­ter, on finit par trou­ver ça normal. Le test du bus n’en est qu’une illus­tra­tion.

    Le cycliste « fait avec », contourne encore un auto­mo­bi­liste arrêté sur la bande cyclable « pour deux minutes », puis un jour un malheu­reux concours de circons­tances fait qu’un camion passe juste­ment à ce moment là. La suite se termine à l’hô­pi­tal pour les chan­ceux, au cime­tière pour les autres.

    Des histoires comme celle-ci on en a aussi pour les portières ouvertes un peu vite, pour l’ab­sence de véri­fi­ca­tion des angles morts, pour les sas vélo pas libres, pour les prio­ri­tés des pistes lors des croi­se­ments, pour le respect de la distance laté­rale lors des dépas­se­ments et pour la plupart des faits de tous les jours consi­dé­rés comme « pas bien grave ».

    Ce qui diffé­ren­cie l’in­frac­tion banale de la rubrique nécro­lo­gique c’est souvent juste un mauvais concours de circons­tances que personne ne pouvait prédire.

    Or, juste­ment, je refuse de tout réduire à un mauvais concours de circons­tances. Le problème est plus haut, dans la culture et dans la bana­li­sa­tion. Tant qu’on ne résout pas ça, les mauvais concours de circons­tances conti­nue­ront.

    Pour chan­ger les choses il faut donner de la visi­bi­lité. Il faut inter­pel­ler lors des problèmes. Il faut refu­ser de lais­ser faire.

    Pourquoi est-ce que je ne laisse pas couler tout ce qui est banal ? Parce que c’est juste­ment contre cette bana­li­sa­tion que je lutte.

  • Le test du bus

    Le test du bus (ça fonc­tionne aussi avec un tram), c’est un test pour mettre en lumière les biais vis-a-vis des cyclistes et du vélo dans la percep­tion des conflits routiers.

    Le test en lui même est assez simple. Il suffit de rejouer la scène à l’iden­tique en remplaçant le vélo par un bus et les infra­struc­tures dédiées aux cycles par des infra­struc­tures dédiées aux bus. Le cycliste sur sa voie cyclable devient un bus sur sa voie réser­vée bus (ou un tram sur ses rails).

    Une fois la scène rejouée, les fautes qu’on repro­chait au cycliste sont-elles toujours repro­chées au conduc­teur du bus ?

    La diffé­rence de percep­tion est telle­ment majeure que, suite à une idée origi­nale d’un améri­cain, certains cyclistes français ce sont mis à faire des montages des vidéos de leur dash­cam en ajou­tant une image de tableau de bord de voiture ou de bus.

    Le résul­tat est géné­ra­le­ment frap­pant. La même vidéo qui déclen­chait une horde de reproches au cycliste génère des commen­taires tota­le­ment oppo­sés dès qu’on ajoute un tableau de bord en surim­pres­sion.

    Parfois on va jusqu’à avoir les mêmes commen­ta­teurs qui donnent des conclu­sions oppo­sées suivant la version de la vidéo.

    Ça ne fonc­tionne pas à tous les coups. Nombre de personnes ont tendance à cher­cher à défendre bec et ongles leur décla­ra­tion initiale, et faus­ser le résul­tat.

    Le coup du tableau de bord en surim­pres­sion commence lui aussi à être connu, et le montage basique saute faci­le­ment aux yeux pour qui fait un mini­mum atten­tion.

    Il reste qu’en géné­ral se deman­der « et si ça avait été un bus ? » (ou un tram) permet de montrer de vrais biais, et de démon­ter beau­coup d’in­ver­sions de respon­sa­bi­lité.

  • Liens non prédic­tibles

    Je planche toujours sur le nouvel espace de publi­ca­tion.

    Je veux mettre des conte­nus plus ou moins privés sur le même espace, sans que tout le monde n’ait accès à tout ni mettre de mot de passe.

    La solu­tion que je vois c’est simple­ment avoir des adresses de pages plus ou moins secrètes. Bien entendu ça veut dire que ces adresses ne soient pas prédic­tibles. Tout le monde tentera les pages qui s’ap­pellent « voisin » ou « perso ».

    J’ai pas mal de geeks autour de moi. Je me dis que certains sont prêts à faire tour­ner des mouli­nettes avec les mots du diction­naire.

    Une première solu­tion pour­rait être de construire chaque adresse à partir du titre et m’im­po­ser de créer un titre long avec au moins 4 à 5 mots signi­fi­ca­tifs à chaque fois (plutôt 5 ou 6 si j’uti­lise des mots plutôt prédic­tibles). J’ai peur que ça fasse des liens outra­geu­se­ment longs et que ce soit pénible pour moi.

    L’autre option serait de faire un lien vrai­ment aléa­toire. En base36 (lettres minus­cules + chiffres) ça place proba­ble­ment ma limite à 10 ou 12 carac­tères aléa­toires. Ça fait un lien total de l’ordre de 36 carac­tères. C’est un peu long mais moins que les actuels, donc pourquoi pas. Je peux même reti­rer les carac­tères ambi­guës (i l 1 et o 0) sans vrai­ment chan­ger le calcul de proba­bi­lité.

    Ça donne­rait quelque chose comme ça : https://n.survol.fr/ah4pbwlfhto

    Le seul défaut c’est que le lien ne donnera aucune indi­ca­tion du contenu à la lecture. Je peux ajou­ter la retrans­crip­tion du titre et ne pas la prendre en compte, mais est-ce vrai­ment utile ?

  • Évolu­tion du carnet de notes – La recherche

    J’écris moins, et avec le recul c’est aussi parce que je suis moins à l’aise qu’a­vant ici. Je traite trop de sujets diffé­rents, pro, perso, vélo, poli­tique, numé­rique, etc. Je ne me sens pas pour autant de parta­ger tout à tout le monde.

    J’avais déjà écrit à ce propos. Ma réflexion s’est un peu soli­di­fiée et je vais proba­ble­ment bous­cu­ler ce blog à l’ave­nir :

    • Chaque contenu se lit indé­pen­dam­ment. Je retire tous les liens auto­ma­tiques vers les billets suivants ou précé­dents, ou vers les caté­go­ries. Si je le souhaite, je ferais les liens expli­ci­te­ment.
    • Je garde la notion de caté­go­ries, mais elles ne permettent pas de lister les conte­nus, juste d’ac­cé­der aux flux RSS.
    • Les flux RSS ne contiennent que les billets des 48 dernières heures. Ça permet d’être alerté des publi­ca­tions mais pas de les lister après coup.
    • Le flux RSS géné­ral ne sera plus annoncé. Ceux qui l’ont déjà pour­ront proba­ble­ment le garder dans leurs flux mais il n’y aura plus de nouveaux lecteurs par là.

    Il me reste à voir comment je gère la recherche pour ceux qui savent avoir vu passer un contenu mais ne savent pas le retrou­ver. Très proba­ble­ment je vais reti­rer l’in­dexa­tion des moteurs de recherche externes.

    Une première possi­bi­lité pour­rait être de lais­ser une recherche interne globale. Ça me gêne parce que ce serait une façon détour­née d’ac­cé­der à tout. Je peux le miti­ger en limi­tant la profon­deur de recherche avec juste accès aux 3 à 5 premiers résul­tats, ou/et en impo­sant des recherches précises avec plusieurs termes.

    Une autre option serait de couper la recherche globale et de ne permettre qu’une recherche caté­go­rie par caté­go­rie. Le défaut c’est que ça devient un peu pénible : Il faut d’abord retrou­ver un billet de la même caté­go­rie pour pouvoir avoir le bon champ de recherche, avec le risque qu’en fait on ne cherche pas dans la bonne.

    L’al­ter­na­tive serait de tout couper. Je laisse juste un lien pour me contac­ter et c’est moi qui fait, si je le souhaite, la recherche. Je suis prêt à y passer un peu de temps mais je peux aussi ne pas être réac­tif, et je crains que ça freine la plupart des lecteurs.

    Je cherche encore la bonne solu­tion. Je suis preneur de vos commen­taires. Comment utili­sez-vous la recherche pour les conte­nus de mon carnet ou pour les blogs des autres ? dans quel contexte ?