
De temps en temps, voire une aquarelle qui permet de se dire que le monde est beau. C’est à la fois rien et à la fois beaucoup.
Merci Delphine
De temps en temps, voire une aquarelle qui permet de se dire que le monde est beau. C’est à la fois rien et à la fois beaucoup.
Merci Delphine
Le député Philippe Latombe commence à bousculer un peu le montage de la copie privée.
Ses collègues prennent peu à peu conscience du système parasite et hors de contrôle mis en place. Tout passant en ligne et en numérique, une petite industrie s’arroge peu à peu une marge sans effort sur tous les échanges commerciaux de la société moderne.
C’est une proposition radicale qui sort finalement du groupe majoritaire à l’Assemblée nationale. Elle ne remet en cause ni l’exception de copie privée ni le droit à rémunération des auteurs. Il s’agit uniquement d’arrêter de taxer toutes l’industrie numérique.
Désormais l’exception de copie privée sera rémunérée par une redevance prélevée au même moment que l’achat de l’œuvre ou de ses droits de diffusion, et uniquement à ce moment là.
Gain additionnel, les ayants droits reprendront le contrôle individuellement sur leur politique de rémunération. Libre à chacun de fixer le montant qu’il souhaite pour ses œuvres. La seule contrainte est d’avoir un montant fixe par œuvre, sur le même principe que le prix unique du livre.
« Toute la lumière que nous ne pouvons voir » c’est ma surprise du moment. Petite série en quatre actes, c’est simplement beau dans le cœur et je ne m’y attendais pas, surtout dans un contexte de seconde guerre mondiale.
J’apprends de ce fait que c’est un roman bien connu, vainqueur du Pulitzer. Vous pouvez probablement le découvrir aussi par ce biais.
Consommer du citron congelé permet de combattre le diabète et certaines tumeurs. Confrontés à cette affirmation, plus de la moitié des 4 000 participants à une vaste étude menée par la Fondation Descartes, ont répondu… qu’ils ne savaient pas si elle était vraie ou fausse. […] Un résultat qui souligne le manque de recul d’une partie de la population face aux informations erronées en matière de santé. « Le jour où elles tomberont malades, ces personnes risqueront d’être happées par ce genre de croyances », avertit Laurent Cordonier, sociologue et directeur de la recherche de la Fondation Descartes.
La santé particulièrement touchée par la désinformation : l’alerte de la Fondation Descartes
J’ai un vrai problème avec cette vision de la science et de la recherche.
Probablement que j’aurais raisonné par intuition et vraisemblance, que j’aurais répondu que l’information était fausse. Avec le recul, je me dis que c’est plutôt moi qui aurait été dans l’erreur et plutôt ceux qui ont avoué ne pas savoir qui ont eu la bonne attitude.
Je ne connais pas grand chose au citron et à l’effet de la congélation. Je ne connais quasiment rien au cancer et je ne sais rien du tout des moyens de le combattre. Je n’ai lu pour m’orienter aucune information scientifique ni aucune communication d’une autorité sérieuse à propos des interactions entre le cancer et le citron, qu’il soit congelé ou pas. Bref, je ne sais pas.
Ceux qui risquent d’être happés par les mauvaises croyances sont ceux qui pensent savoir et affirment savoir alors que ce n’est pas le cas. Ils ont peut-être raison cette fois, et auront peut-être tort la prochaine fois. Parfois l’intuition ou la vraisemblance de celui qui n’y connaît rien n’est pas la meilleure base pour assurer une croyance.
Blâmer ceux qui avouent ne pas savoir, les considérer comme perméables à la désinformation, c’est encourager la croyance à la place du savoir. J’ai l’impression que c’est la mauvaise voie.
Mais bon, je ne sais pas 🤷
L’ADEME passe à l’offensive avec sa nouvelle campagne de communication qui pose des questions sur les habitudes de consommation. On parle enfin de ne pas acheter ce dont on n’a pas besoin, et pas uniquement des petits gestes pour acheter avec un verni écolo.
L’Alliance du commerce, organisation professionnelle qui regroupe les grands magasins, quelques enseignes très connues et d’autres dans le domaine de l’habillement ou de la chaussure a réagit très défensivement en mettant en demeure l’ADEME :
[…] Il incite à ne rien acheter. Ne rien acheter, c’est tuer l’emploi, tuer le commerce physique, tuer la mode ! […]
Les acteurs du commerce et de la mode mettent en demeure l’Ademe de retirer son spot
Loin de rentrer dans cette logique du chantage à l’emploi, le gouvernement a déclaré, dans un discours plein de cohérence, qu’ils « visaient un système économique durable et que ça ne passait pas par faire la promotion d’une consommation de l’inutile », et que « sur le long terme nous avons tout intérêt au contraire à faire une force d’avoir des emplois centrés sur des besoins réels et un apport de valeur qui ne se voit pas que sur le chiffre d’affaire ».
Le ministre de l’économie, dans un second temps, a ajouté qu’ils étaient prêts à accompagner les transitions vers des activités pérennes qui ont une réelle valeur ajoutée pour le pays et ses habitants.
Dans une interview au journal Le Monde, le président a déclaré que les français verraient la mise en place effective d’un revenu d’existence inconditionnel avant la fin de son mandat en 2027.
Le président a insisté sur le terme inconditionnel et a tenu à préciser que ce revenu — à hauteur du RSA socle actuel — n’était pas de l’assistanat mais une mesure d’efficacité publique, à la fois pour libérer les ressources de l’État et pour permettre à chacun de prendre son destin en main.
Les détails ne sont pas encore connus, si ce n’est que cette mesure se fera à coût zéro pour l’État, donc probablement accompagnée d’une refonte profonde des aides et des impôts des particuliers.
Le conseil constitutionnel avait déjà déclaré le droit à la vie privée comme un principe constitutionnel. Suite à une question prioritaire de constitutionnalité, le conseil va désormais beaucoup plus loin.
La plus haute juridiction a constaté que l’inflation des mesures et des moyens permettant l’accès aux données privées avait changé le contexte dans lequel nous vivons. Dans ce nouveau contexte, le droit à la vie privée ne saurait être effectif sans garantir le droit au chiffrement des échanges et des données.
Avec cette déclaration, le conseil constitutionnel met fin à toute velléité du gouvernement à intercepter ou faire analyser les messageries chiffrées comme Whatsapp directement au niveau des serveurs de l’éditeur. Il est probable que cela mette fin aussi à l’obligation de communiquer la clef de déchiffrement d’un téléphone portable sur requête des forces de l’ordre lors des gardes à vue.
Le gouvernement qui a un temps pensé à interdire les publicités lumineuses en mer le long du littoral a finalement décidé de prendre des mesures plus fortes :
Sur l’espace public, les publicités lumineuses ainsi que les publicités de plus de deux mètres sont désormais soumises à un régime d’autorisation préalable de la part de la collectivité.
Sur l’espace privé, la mise en place de publicité lumineuse de plus de quatre mètres carrés devra être elle aussi autorisée par la collectivité.
De leur côté, les collectivités qui autorises de telles publicités devront produire un rapport annuel sur l’impact humain et énergétique de ces publicités.
Ce n’est pas la révolution anti-publicité tant attendue par de nombreuses associations, et ça légitimise de fait les écrans publicitaires existants, mais ça marque déjà la fin du toujours plus.
Projet de loi asile et immigration. Un vent de contestation se propage dans le groupe parlementaire de la majorité. Les parlementaires seraient allé trop loin, par exemple en empêchant les demandeurs d’asile de faire enregistrer leur dossier avant d’être expulsés, ou changeant les délais pour que les menacés d’expulsion n’aient pas le temps de saisir un juge à propos de leur situation avant d’être effectivement expulsés.
Le chef de groupe a prévenu : Il semble difficile de rattraper un texte qui est allé si loin dans le renoncement à nos valeurs humanistes. Si la commission mixte paritaire ne trouve pas une solution radicale, la majorité votera contre ce texte.
Le gabarit minimum est historiquement indiqué à 60 cm. C’est aussi la largeur du dos au niveau des épaules pour un homme avec un bon manteau.
Le gabarit standard d’aujourd’hui est plutôt à 70 cm. Mon vélo orienté trekking a un guidon de 68 cm de large et j’ai un rétroviseur qui dépasse. Le classique VTT Rockrider de Décathlon a même un guidon de 72 cm. Un vélo de voyage chargé aura aussi 25 cm de sacoche de chaque côté en plus de 10 cm de porte-bagages et d’un peu de marge pour les crochets et les sangles.
Gabarit statique : 60 à 80 cm
Ne retenez pas ce chiffre. Il ne sert que pour passer une porte ; et encore, vous voudrez probablement un peu de marge.
Un vélo en mouvement ne file pas tout droit. Il prend un peu plus de place parce qu’on penche d’un côté ou de l’autre, que le coude peut sortir, que ça bouge en fonction du revêtement et du maintien de direction.
Les aménageurs publics comptent 20 cm de chaque côté pour déterminer ce qu’ils appellent le gabarit dynamique. C’est un minimum qui dépend de la situation. En plein effort, sur mauvais terrain ou à faible vitesse, on peut compter plus.
Gabarit dynamique : 100 à 140 cm
À ça il faut ajouter les marges de sécurité, parce que personne de frôle les trottoirs, et parce qu’il faut une zone pour permettre un minimum d’écart. Les mêmes aménageurs prennent 25 cm de chaque côté pour obtenir l’espace de confort.
Si vous cherchez pourquoi les documents d’aménagement conseillent des pistes cyclables de 1m50, maintenant vous savez.
Là aussi, ce n’est pas de trop. Quand je demande l’écartement au trottoir à des cyclistes chevronnés, on ne parle plutôt de 60 cm et pas des 45 décrits ici pour chaque côté entre le gabarit dynamique et espace de confort.
Espace de confort : 150 à 200 cm
Bien entendu tout ça ne couvre pas les cas spécifiques.
Un enfant demandera plus d’espace. Un cycliste qui longe une paroi aussi. Longer des véhicules en stationnement demande de s’écarter au minimum d’un mètre pour éviter la zone d’emportiérage. Démarrer au feu rouge impose un peu plus d’espace libre pour la tenue du premier mètre.
Enfin, il y a la distance réglementaire d’un mètre (en agglomération) ou d’un mètre et demi (hors agglomération) à garder quand on dépasse un cycliste.
Les cas spécifiques : + 20 à + 150 cm