Je me suis acheté un vélo hors de prix il y a maintenant deux ans.
Si j’exclus les vélos d’enfant, mon seul autre vélo a été un VTC BTwin moyen de gamme acheté il y a maintenant presque 20 ans. Achat utilitaire pour un voyage autour de la Loire, je n’ai jamais eu d’accroche avec, au contraire.
Là c’était mon premier vrai vélo plaisir. J’ai mis des mois ou plus à me décider, à trouver ce que je voulais, et à le trouver sur le marché en pleine crise covid.
Me payer un vélo à ce prix là n’allait pas de soi pour moi, mais le super haut de gamme était un peu la condition pour que je transforme mes trajets sans y aller en contrainte morale pénible. C’était aussi le retour à des trajets domicile-travail et je ne voulais pas qu’ils soient vécus négativement.
Le prix restait un peu un excès dont je n’étais pas si fier. Aujourd’hui j’ai un poids qui part : J’ai remboursé mon vélo en évitant 70 € de transport en commun chaque mois pendant 25 mois. Aujourd’hui je peux dire qu’au final il ne m’a rien coûté et que c’était raisonnable. Si vous me connaissez vous savez à quel point c’est un critère fort pour moi.
Peut-être que ça aurait aussi fonctionné avec un vélo deux fois moins cher. Peut-être aussi que je n’aurais pas eu la même affinité et que je ne l’aurais pas sorti aussi facilement.
Au-delà de la question financière c’est aussi ça le vrai retour : Je ne prends plus que le vélo. C’est un confort par rapport à la voiture mais aussi par rapport aux transports en commun, et ça qu’il pleuve ou qu’il vente. C’est au point où je me demande comment je faisais avant.
Ma seule complainte, j’en ai toujours, c’est mon manque d’autonomie pour son entretien. Ca viendra.
Laisser un commentaire