For more than 60 years, scientists have dreamed of a clean, inexhaustible energy source in the form of nuclear fusion.
[…] Last year, after 1.1 million construction hours, the Institute completed the world’s largest nuclear fusion machine of its kind, called a stellarator.
They call it this 52-foot wide machine the W7-X.
And following more than a year of tests, engineers are finally ready to fire up the $1.1 billion machine for the first time, and it could happen before the end of this month, Science reported.
— Business Insider, se faisant l’écho de Science
Auteur/autrice : Éric
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Germany is about to start up a monster machine that could revolutionize the way we use energy
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On a déconseillé à Emma Watson d’employer le mot « féminisme » dans son discours sur l’égalité
Je ne sais que faire comme commentaire. Indépendamment des opinions sur le meilleur terme à utiliser dans tel ou tel contexte, qu’on puisse avoir peur d’utiliser le terme de féminisme ne peut certainement pas être un signe positif.
Parce que c’est lié et intéressant :
Chaque mois, « Libération » fait le point sur les histoires qui ont fait l’actualité des femmes, de leur santé, leurs libertés et leurs droits. Troisième épisode : novembre 2015.
TL;DR: il y a encore du boulot
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Synchroniser mes lectures
J’attends une liseuse qui me permette d’importer mes propres livres achetés hors de la plateforme du constructeur et qui me permette d’en synchroniser les positions de lecture et surlignements entre la liseuse et le smartphone.
Bonus si j’ai une sorte d’espace de stockage en ligne qui ne m’impose pas de stocker toute ma bibliothèque en local sur chaque appareil. Si la liseuse gère les DRM Adobe et LCP c’est encore mieux, mais pas strictement indispensable.
Plein de jardins plus ou moins fermés, aucun système ouvert assez mature pour offrir ça, et ça me manque.
Je sais développer le système de synchronisation – je suis même prêt à le faire – et il est assez facile de se reposer sur un Dropbox ou équivalent pour le stockage si nécessaire. Le problème c’est brancher ça sur une liseuse de qualité.
J’achète la première liseuse suffisamment ouverte pour me permettre de faire ça.
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Amazon’s new $50 Kindle Fire won’t recognize sideloaded ebooks on SD cards
The Kindle Fire comes with a SDXC card slot that outclasses every other tablet in its price range, accommodating storage cards that can hold as much as 128GB of media — but it won’t read ebooks from the slot.
Chris adds, « This seems like a strange oversight, given that every other media app on the tablet uses that card for downloading and storage, and its 5 GB usable internal memory isn’t a lot for people who have a large library of picture-heavy e-books — especially if they want to install other apps, too. »
[…]
Every walled garden wants to keep out the competition. Amazon also announced yesterday that it would stop carrying the Chromecast and Appletv, devices from Google and Apple that compete with its own Fire TV.
Et pourtant j’ai encore des gens, à chaque fois que j’aborde des comparatifs de liseuses en expliquant avoir mis de côté les Kindle, qui m’argumentent que je réagis par intérêt ou par idéologie.
Pour l’instant le jardin est grand, doré, mais il est fermé. Demain le jardin sera peut être trop petit, ou les dorures auront disparues parce qu’il sera temps de rentabiliser. Vous, vous serez encore à l’intérieur.
Vous, nous peut-être. Je ne sais pas. Parce que l’analyse vaut pour plus que le livre numérique et Kindle.
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Confidentialité et faiblesse
La perte de confidentialité est acceptée car celle-ci est considérée comme un bien personnel et non comme un bien commun. C’est cet individualisme qui fait que l’on manque de recul. La question n’est pas de savoir ce qu’ils vont faire de mes données mais ce qu’ils peuvent faire de nos données, collectivement.
Quand on parle de vie privée il y a le « je n’ai rien à cacher », mais aussi le « pourquoi moi ». J’aime bien la vision de David. Savoir que j’ai les yeux bleus ne me gêne pas vraiment. Savoir que quelqu’un collecte les noms et adresse de tous ceux qui ont les yeux bleus… là ça commence à coincer. Il est temps de remettre un contexte collectif à tout cela.
C’est d’autant plus important maintenant que l’État annonce l’intention d’une interconnexion globale de tous les fichiers, notamment ceux de la sécurité sociale.
Nous oublions notre histoire. La CNIL a été créée justement pour éviter ça. D’année en année on lui fait porter des missions administratives sur les fichiers privés et on rend son rôle uniquement consultatif quand il s’agit de l’État et de la police, alors que le danger premier est là.
Nous régressons de 40, 70 ou 100 ans. Comme un cycle. Les guerres et dictatures ne nous ont pas appris assez, certains sont prêts à en vivre une nouvelle.
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Et si ça tombe ?
Oui, si ça tombe il faut des gens pour intervenir en dehors des heures habituelles. Sauf infrastructure de folie qui permet d’avoir des gens 24/7 devant un écran à travailler, ça veut dire faire des astreintes.
Et là je me pose des questions pour faire ça bien. Comment est-ce que ça se passe chez vous ?
- Vous tournez sur quelle durée ? tous les jours, toutes les semaines, ou en séparant le week-end du reste de la semaine ?
- Vous tournez à combien de personnes ? deux, trois, quatre ou plus ? comment les congés de chacun sont-ils gérés ?
- Votre temps d’astreinte est-il rémunéré ou compensé ? Comment ? Combien ? Cela comprend-il un forfait d’intervention minimum ?
- Quels sont les règles établies (même implicitement) en terme de délai de réponse et d’intervention ?
- Avez-vous une astreinte qui s’occupe de l’application en parallèle de l’astreinte liée à la plateforme/système ? Si oui, est-ce deux équipes séparées ou les mêmes personnes ?
- Il y a-t-il d’autres points non listés dans votre fonctionnement ? (règles, horaires, repos, matériel, organisation)
Vous pouvez répondre ici (il suffit de mettre un email inconnu pour que le commentaire reste privé jusqu’à ce que je le liste, précisez-le si vous voulez que le commentaire ne soit pas publié).
Afin de préciser, je parle d’astreinte, donc être joignable en cas d’incident majeur ayant un impact tel qu’une intervention ne peut attendre la prochaine heure de travail habituelle. Si l’intervention elle-même peut parfois simplement être de vérifier et déclarer que le problème peut attendre, il ne s’agit pas d’être en direct des utilisateurs à faire du support niveau 1 « ça marche pas », qui est un tout autre métier.
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Peut-on faire reposer des décisions publiques sur des boites noires ?
C’est ce qui est en train d’arriver à Martell Chubbs en Californie, accusé récemment de meurtre dans une affaire qui remonte à 1977, inculpé parce que son ADN correspondrait à l’ADN trouvé sur place, selon les bases de données génétiques de la police américaine. Chubbs a donc demandé à inspecter le code du logiciel qui a fait la corrélation entre son ADN et celui recueillit à l’époque afin de constater l’exactitude des résultats. Bien sûr, le constructeur du programme a refusé, faisant valoir le risque encouru par le dévoilement du code de son programme propriétaire. Le tribunal a donc rejetté la demande de l’accusé, laissant la défense libre d’examiner le témoin expert, mais pas l’outil que le témoin invoque. D’autres tribunaux américains ont rendu des décisions semblables.
[…] “L’immunité logicielle n’existe pas”, rappelle Rebecca Wexler. Les erreurs de programmation peuvent modifier les rapports de vraissemblance de l’ADN d’un facteur 10. Quand des experts ont mis à jour un bug dans un logiciel d’alcootest, la Cour suprême du Minnesota a interdit qu’il puisse servir de preuve dans tout jugement futur.
Comme le dit l’article, rien que le scandale récent de triche de Volkswagen sur les contrôles anti-pollution montre qu’un logiciel ne reste qu’un outil. Si on ne peut pas étudier les limites de l’outil, son analyse ne vaut rien.
Le pire c’est que des problèmes graves dans les analyses ou procédures d’analyses d’ADN, de cheveux, d’alcoolémie… on en trouve une bonne poignée en cherchant un peu. Mais officiellement, impossible de contester les logiciels pour lesquels il n’y a encore eu aucun scandale.
peut-on faire reposer des décisions publiques sur des boites noires ?
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Facebook autorise les pseudos
Face aux protestations répétées de groupes comme Electronic Frontier Foundation ou Human Rights Watch, Facebook adopte de nouvelles règles. Lorsqu’un profil est signalé comme frauduleux, l’utilisateur du compte pourra justifier du contexte qui l’a amené à employer un pseudonyme. Jusqu’à présent, le compte en question était tout simplement supprimé. D’ici décembre, ces nouvelles règles s’appliqueront sur Facebook à travers le monde.
— via CCM
On avance, tout doucement. Il aura fallu des années pour ce qui n’est que le minimum indispensable.
C’est déjà un pas énorme, mais on aura Facebook comme juge de l’identité que nous sommes habilités à mettre en avant. L’identité civile gérée par l’État reste la norme quand on ne peut pas justifier du contraire, pour des personnes publiques ou des cas graves. C’est un pas énorme, mais qui ne représente qu’une toute partie du chemin.
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Police use terror powers to seize BBC Newsnight journalist’s laptop
Police have used powers under the Terrorism Act to seize the laptop of a young Newsnight journalist in a case that has shocked BBC colleagues and alarmed freedom of speech campaigners, The Independent can disclose.
Officers obtained an order from a judge that was served on the BBC and Secunder Kermani, who joined the flagship BBC2 news show early last year and has produced a series of reports on British-born jihadis.
Le pouvoir tout puissant des États ne semble vouloir s’arrêter de progresser. Tous les gardes-fous mis en place année après année par les générations précédentes sautent sans difficulté notable, comme s’ils étaient superflus.
Je crains le pire pour l’avenir, le jour où un gouvernement glissera doucement vers le totalitaire, nous n’aurons plus de base légale pour réagir, nous n’aurons plus qu’une révolution dans le sang comme seule option.
Le terrorisme est une tellement belle opportunité pour faire tout ce qui était impossible hier… comment croire qu’ils y résisteraient ?
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Pattern: Backends For Frontends
On a desktop app I might allow you to look at the items for sale, order online or reserve in store. On the mobile device though I might want to allow you scan bar codes to do price comparisons or give you context-based offers while in store. As we’ve built more and more mobile applications we’ve come to realise that people use them very differently and therefore the functionality we need to expose will differ too.
So in practice, our mobile devices will want to make different calls, fewer calls, and will want to display different (and probably less) data than their desktop counterparts. This means that we need to add additional functionality to our API backend to support our mobile interfaces.
Another problem with the general-purpose API backend is that they are by definition providing functionality to multiple, user-facing applications. This means that the single API backend can become a bottleneck when rolling out new delivery, as so many changes are trying to be made to the same deployable artifact.
Pas forcément convaincu par tout, aucune recette miracle, mais intéressant à lire pour amorcer une réflexion. La couche d’API doit-elle être générique ou spécifique à chaque application ?