Auteur/autrice : Éric

  • [Photo] Tiraille­ment

    Parfois j’ai l’im­pres­sion que je ne retraite pas mes photos, je les rattrape. Le résul­tat n’en est pas moins inté­res­sant – ce sont même parfois celles qui ont le plus d’âme – mais j’ai comme un senti­ment d’im­pos­ture qui me tiraille.

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    Pas de honte à ça. Je ne me retrouve pas du tout dans ce courant de photo­graphes qui s’im­pose que l’image publiée soit forcé­ment celle imagi­née lors de la prise de vue. J’ai deux acti­vi­tés, une qui produit du maté­riel brut, et une qui l’uti­lise.

    Il reste que parfois c’est un peu frus­trant, quand c’est une erreur qui donne quelque chose de parti­cu­lier, quand le défaut devient l’objet de la photo.

    Une limite que je m’im­pose : Si je peux amélio­rer l’image, enle­ver du bruit ou même retou­cher lour­de­ment, mais je n’y ajou­te­rai pas de grain ou de défaut arti­fi­ciel. Là je n’au­rais plus l’im­pres­sion de créer, mais de trom­per.


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  • [Lecture] Régres­sions du monde sala­rié

    Croisé sur le web:

    On peut discu­ter point par point, et c’est fait sur la source de cette image, mais au final j’ai encore et toujours l’im­pres­sion que nos poli­tiques sont dans une novlangue perma­nente.

    S’ils pensent qu’il faut libé­ra­li­ser le contrat de travail, qu’ils l’as­sument, mais parler de droits des sala­riés pour ce conte­nu… ça me fati­gue…

  • La langue des signes et Paris Web racon­tés par une licorne

    Une des choses dont je suis le plus fier vis à vis de Paris-Web, c’est l’ar­ri­vée de la langue des signes et de la vélo­ty­pie.

    Les inter­prètes LSF font un boulot magni­fique au milieu d’un trou­peau de geeks qui parlent en fran­glais plein de jargon et d’acro­nymes, à toute vitesse. En octobre dernier l’équipe a proposé à une de ces inter­prètes de racon­ter comment ça se passe de l’in­té­rieur. C’est une des trois confé­rences à ne pas manquer de cette édition, et elle est pour vous en vidéo :

    Confé­rence LSF from Paris-Web on Vimeo.

    Il s’agit d’un gros budget, pour quelques uns. Ce n’est pas facile tous les ans et à chaque fois que c’est un peu tendu je suis certain que la ques­tion revient sur la table. Pour autant à chaque fois ça tient, même quand il y a un défi­cit.

    Pour moi c’est dans les valeurs de l’évé­ne­ment mais c’est aussi une façon de montrer par l’exemple qu’on peut tenter d’in­clure tout le monde.

  • Seeing Through Photo­graphs – Cour­sera

    Je ne l’ai pas testé mais ça va être une bonne occa­sion de se lancer sur Cour­sera. Un cours sur la photo­gra­phie y est désor­mais dispo­nible, gratui­te­ment.

    Ça vaut toujours le coup de jeter un œil.

  • [Photo] Persis­ter

    Cette photo est une tenta­tive de ma première vraie séance. Je ne sais pas encore pourquoi mais elle est impor­tante pour moi. Je cherche, à chaque séance. Je ne trouve pas encore tout ce que j’en attends mais je persiste.

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    Mon contraste est encore trop arti­fi­ciel. Chaque pas m’ap­proche un peu. Je commence à avoir une belle série qui méri­te­rait presque d’être publiée en elle-même.


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  • Faire passer un recul de l’éga­lité pour un progrès

    J’avoue parta­ger cette fasci­na­tion.

    Nous avons créé la sécu­rité sociale pour ça. Puis nous dimi­nuons pas à pas l’idée, au point que la mutuelle s’im­pose comme néces­saire.

    Aujourd’­hui nous parlons de charges à allé­ger dans les entre­prises, de prélè­ve­ments obli­ga­toires trop impor­tants, de pacte de respon­sa­bi­lité à 40 milliards. Derrière ce sont nos coti­sa­tions sociales, qui dimi­nuent, tout simple­ment.

    Nous créons les condi­tions pour ne plus pouvoir assu­rer la sécu­rité sociale.

    * * *

    Plus simple­ment, nous migrons d’un système public vers un système privé (et forte­ment lucra­tif).

    Les petits salaires n’ont pas de quoi payer une mutuelle privée ? rendons là obli­ga­toire. L’en­tre­prise en paiera une part. Le sala­rié finira par payer aussi si on lui présente bien que c’est pour obte­nir une meilleure couver­ture, genre payer l’or­tho­don­tie ou les lunettes de vue, qui ne sont pour­tant pas super­flues dans la vie.

    Pour parfaire, histoire que ce ne soit pas trop visible avec le chômage actuel, on prévoit aussi la conti­nuité de la mutuelle pendant un an entre deux boulots.

    Au final on paye autant, voire plus, mais ça n’est plus vu dans le registre charges et les mauvaises pres­ta­tions ne sont plus la respon­sa­bi­lité de l’État.

    Pendant ce temps on peut réduire les pres­ta­tions du système public et faire bascu­ler peu à peu vers un privé de plus en plus indis­pen­sable. On pourra ensuite culpa­bi­li­ser les assis­tés qui restent à charge du public via la CMU.

    La créa­tion de la CMU est peut-être le plus éclai­rant. Il s’agit d’ac­ter très clai­re­ment que la sécu­rité sociale ne couvre même pas le mini­mum indis­pen­sable et qu’il est abso­lu­ment néces­saire d’y adjoindre une complé­men­taire. Au point que nous la four­nis­sons à ceux qui ne peuvent pas la payer.

    * * *

    Entre temps, nos gouver­ne­ments arrivent à faire passer l’aban­don progres­sif de la sécu­rité sociale comme un progrès : désor­mais vous aurez une couver­ture santé complé­men­taire.

    Pourquoi diable n’au­rait-on pas une couver­ture de base suffi­sante via la sécu­rité sociale ? Mystère et boule de gomme.

  • [Commenté] Bouygues propose de nouveau son forfait B&You 20 Go à 9,99 € par mois

    Lu sur le web :

    Bouygues Tele­com propose actuel­le­ment et pour une dizaine de jours, de sous­crire à un forfait B&You 20 Go facturé 9,99 € par mois pendant un an. L’offre s’adresse aux nouveaux clients ainsi qu’aux abon­nés exis­tants souhai­tant ouvrir une nouvelle ligne.

    via Les Numé­riques

    Je pensais que l’ar­rêt des périodes d’en­ga­ge­ment et des subven­tions de mobile allait appor­ter un peu de raison dans les pratiques marke­ting. J’avais tort.

    En une phrase il viennent de justi­fier le départ que j’avais pris il y a quelques jours.

    Soit j’ac­cepte ces pratiques marke­ting débiles et j’ai bien fait de partir… pour pouvoir y dépla­cer ma ligne à nouveau et profi­ter de l’offre. Soit je ne cautionne pas et j’ai bien fait de partir… pour rester chez la concur­rence.

    Je comprends bien le pourquoi des offres aux nouveaux abon­nés, et comment ça s’ar­ti­cule dans une poli­tique marke­ting. Il reste qu’aujourd’­hui chan­ger d’opé­ra­teur c’est quelques clics sur une page web avec une coupure limi­tée à une ou deux heures, sans frais ni perte de numéro. Je pour­rais chan­ger d’opé­ra­teur tous les mois sans même vrai­ment y faire atten­tion.

    Dans ce contexte, ne pas permettre aux lignes exis­tantes de profi­ter des mêmes offres et promo­tions que les nouvelles ouver­tu­res… c’est juste tuer sa rela­tion client sur le long terme.

  • [Photo] Repro­duire

    Je repro­duis à chaque séance ou je le peux deux ou trois poses simi­laires à la précé­dente. C’est une sorte de conti­nuité, pour voir où je vais. Très peu se ressemblent. La lumière, le lieu, la modèle mais surtout l’am­biance sur place changent le résul­tat du tout au tout.

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  • [Cita­tion] Dans une démo­cra­tie, ce sont les citoyens qui surveillent les poli­tiques. Pas l’in­verse

    Lu sur le réseau :

    Dans quel cas pensez-vous que nous sommes aujourd’­hui ?

    Rien que de me rallier aux propos d’An­ti­gone montre à quel point notre gouver­ne­ment est tota­le­ment hors contrôle.

  • [Photo] Parfois il suffit d’un sourire

    Sur les séances longues, un bon tiers au moins ne sert qu’à prendre ses marques. Il faut casser la cara­pace qui empêche d’être soi et de se lâcher. Parfois il ne suffit que d’un sourire natu­rel pour commen­cer l’in­te­rac­tion qui permet­tra de belles photos. On prend le temps qu’il faut, pourquoi pas même toute la séance, mais cette étape est indis­pen­sable.

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    Il est arrivé assez tôt pour trans­for­mer le reste de la séance.


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