Je ne l’ai pas testé mais ça va être une bonne occasion de se lancer sur Coursera. Un cours sur la photographie y est désormais disponible, gratuitement.
Ça vaut toujours le coup de jeter un œil.
Je ne l’ai pas testé mais ça va être une bonne occasion de se lancer sur Coursera. Un cours sur la photographie y est désormais disponible, gratuitement.
Ça vaut toujours le coup de jeter un œil.
Cette photo est une tentative de ma première vraie séance. Je ne sais pas encore pourquoi mais elle est importante pour moi. Je cherche, à chaque séance. Je ne trouve pas encore tout ce que j’en attends mais je persiste.
Mon contraste est encore trop artificiel. Chaque pas m’approche un peu. Je commence à avoir une belle série qui mériterait presque d’être publiée en elle-même.
C’est quand même fascinant cette histoire de mutuelle obligatoire. Ils arrivent à faire passer un recul de l’égalité pour un progrès.
— Guillaume Champeau (@gchampeau) 23 Février 2016
J’avoue partager cette fascination.
Nous avons créé la sécurité sociale pour ça. Puis nous diminuons pas à pas l’idée, au point que la mutuelle s’impose comme nécessaire.
Aujourd’hui nous parlons de charges à alléger dans les entreprises, de prélèvements obligatoires trop importants, de pacte de responsabilité à 40 milliards. Derrière ce sont nos cotisations sociales, qui diminuent, tout simplement.
Nous créons les conditions pour ne plus pouvoir assurer la sécurité sociale.
* * *
Plus simplement, nous migrons d’un système public vers un système privé (et fortement lucratif).
Les petits salaires n’ont pas de quoi payer une mutuelle privée ? rendons là obligatoire. L’entreprise en paiera une part. Le salarié finira par payer aussi si on lui présente bien que c’est pour obtenir une meilleure couverture, genre payer l’orthodontie ou les lunettes de vue, qui ne sont pourtant pas superflues dans la vie.
Pour parfaire, histoire que ce ne soit pas trop visible avec le chômage actuel, on prévoit aussi la continuité de la mutuelle pendant un an entre deux boulots.
Au final on paye autant, voire plus, mais ça n’est plus vu dans le registre charges et les mauvaises prestations ne sont plus la responsabilité de l’État.
Pendant ce temps on peut réduire les prestations du système public et faire basculer peu à peu vers un privé de plus en plus indispensable. On pourra ensuite culpabiliser les assistés qui restent à charge du public via la CMU.
La création de la CMU est peut-être le plus éclairant. Il s’agit d’acter très clairement que la sécurité sociale ne couvre même pas le minimum indispensable et qu’il est absolument nécessaire d’y adjoindre une complémentaire. Au point que nous la fournissons à ceux qui ne peuvent pas la payer.
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Entre temps, nos gouvernements arrivent à faire passer l’abandon progressif de la sécurité sociale comme un progrès : désormais vous aurez une couverture santé complémentaire.
Pourquoi diable n’aurait-on pas une couverture de base suffisante via la sécurité sociale ? Mystère et boule de gomme.
Lu sur le web :
Bouygues Telecom propose actuellement et pour une dizaine de jours, de souscrire à un forfait B&You 20 Go facturé 9,99 € par mois pendant un an. L’offre s’adresse aux nouveaux clients ainsi qu’aux abonnés existants souhaitant ouvrir une nouvelle ligne.
Je pensais que l’arrêt des périodes d’engagement et des subventions de mobile allait apporter un peu de raison dans les pratiques marketing. J’avais tort.
En une phrase il viennent de justifier le départ que j’avais pris il y a quelques jours.
Soit j’accepte ces pratiques marketing débiles et j’ai bien fait de partir… pour pouvoir y déplacer ma ligne à nouveau et profiter de l’offre. Soit je ne cautionne pas et j’ai bien fait de partir… pour rester chez la concurrence.
Je comprends bien le pourquoi des offres aux nouveaux abonnés, et comment ça s’articule dans une politique marketing. Il reste qu’aujourd’hui changer d’opérateur c’est quelques clics sur une page web avec une coupure limitée à une ou deux heures, sans frais ni perte de numéro. Je pourrais changer d’opérateur tous les mois sans même vraiment y faire attention.
Dans ce contexte, ne pas permettre aux lignes existantes de profiter des mêmes offres et promotions que les nouvelles ouvertures… c’est juste tuer sa relation client sur le long terme.
Je reproduis à chaque séance ou je le peux deux ou trois poses similaires à la précédente. C’est une sorte de continuité, pour voir où je vais. Très peu se ressemblent. La lumière, le lieu, la modèle mais surtout l’ambiance sur place changent le résultat du tout au tout.
Lu sur le réseau :
#DirectAN
Dans une démocratie, ce sont les citoyens qui surveillent les politiques. Pas l’inverse. pic.twitter.com/7hrpNeLTRL
— Collectif Antigone (@Collec_Antigone) 16 Février 2016
Dans quel cas pensez-vous que nous sommes aujourd’hui ?
Rien que de me rallier aux propos d’Antigone montre à quel point notre gouvernement est totalement hors contrôle.
Sur les séances longues, un bon tiers au moins ne sert qu’à prendre ses marques. Il faut casser la carapace qui empêche d’être soi et de se lâcher. Parfois il ne suffit que d’un sourire naturel pour commencer l’interaction qui permettra de belles photos. On prend le temps qu’il faut, pourquoi pas même toute la séance, mais cette étape est indispensable.
Il est arrivé assez tôt pour transformer le reste de la séance.
À lire :
En quelques mois, la plupart des pays européens ont jeté par dessus bord leurs valeurs, celles héritées de la Seconde Guerre mondiale et de son cortège d’horreurs et qui ont fondé la construction communautaire.
[…] Aujourd’hui, la bien-pensance n’hésite pas à accuser ces pays d’avoir créé un appel d’air en se montrant généreux, comme si la Grèce ou l’Italie auraient pu seules stopper les arrivants ! Si les dirigeants européens veulent créer des camps de concentration à Lesbos, à Leros ou à Lampedusa ou souhaitent que les garde-côtes de ces pays coulent les bateaux avant qu’ils ne touchent les côtes européennes, qu’ils le disent.
[…] Pétrifiés par la peur d’une invasion fantasmée qu’ils entretiennent par leurs réactions, ils jettent par dessus bord les valeurs sur lesquelles reposent les démocraties. Des régimes autoritaires, nationalistes et méprisants des droits de l’homme, voilà la réponse de dirigeants médiocres à un drame humanitaire sans précédent depuis la guerre.
L’auteur n’a pourtant rien d’un altermondialiste. À lire en entier. Ce qu’on dira de nous dans les livres d’histoire risque de nous faire honte, à nous et à nos enfants.
Discuter c’est aussi donner un peu de soi et prendre un peu de l’autre, faire en sorte que ça devienne personnel. Peu importe si ce type de sujet manque d’originalité, cette photo reste essentielle. Elle marque un début d’une démarche qui est assumée, personnelle.
Lu sur le web :
C’est cela l’état d’urgence : être en règle avec la loi ne suffit pas, il faut en plus que le ministère de l’intérieur ne vous considère pas comme une menace pour l’ordre public
[…]
Dans l’échelle de la protection des libertés, il y a donc trois degrés : – respecter la loi – ne pas être une menace pour l’ordre public – ne pas donner des raisons de penser que l’on peut être une menace pour l’ordre public.
Nous avons dérivé, loin. Dans tout ce qui est intervenu récemment, et qui ne semble pas prêt de s’arrêter, l’arbitraire devient la règle.
Quand on dit que l’État de droit se meurt, ce n’est pas tant que l’État est hors la loi, mais que le droit n’est plus l’étalon pour juger. L’important devient le jugement arbitraire de l’État.