Auteur/autrice : Éric

  • Feature Toggles

    Plus j’avance et moins je crois aux branches et aux livrai­sons unitaires. Pour plein de raisons, quitte à sacri­fier un peu de perfor­mance, je conseille la livrai­son en produc­tion de tout le code, même s’il n’est pas fini.

    L’im­por­tant c’est l’in­ter­rup­teur, la possi­bi­lité d’ac­ti­ver ou désac­ti­ver un compor­te­ment.

    Feature toggles are a power­ful tech­nique, allo­wing teams to modify system beha­vior without chan­ging code. They fall into various usage cate­go­ries, and it’s impor­tant to take that cate­go­ri­za­tion into account when imple­men­ting and mana­ging toggles. Toggles intro­duce complexity. We can keep that complexity in check by using smart toggle imple­men­ta­tion prac­tices and appro­priate tools to manage our toggle confi­gu­ra­tion, but we should also aim to constrain the number of toggles in our system.

    — Martin Fowler

    L’ar­ticle est long, il n’aborde pas vrai­ment le comment, mais résume beau­coup de choses sur l’ap­proche et le quoi.

  • Optus

    Can I ask why Optus is adver­ti­sing at casual mall in middle eastern language and not english?? This is an outrage, this is Austra­lia not Syria. You are hypo­crites, saying sorry for Paris etc etc but adver­ti­sing for only Muslim to read.

    — Age of aqua­rium

    C’est une seule grande image retraçant les réac­tions face à un panneau en arabe en Austra­lie, les inter­pel­la­tions des gens et les réponses des rela­tions publiques d’Op­tus.

    C’est magni­fique, et je trouve le commu­nity mana­ger juste parfait. Je vous laisse décou­vrir au fur et à mesure des échanges de quoi on parle vrai­ment… et à quel point le racisme est désor­mais plei­ne­ment assumé et juste une atti­tude normale quand on est face à la langue arabe, aux pays arabes, ou à l’Is­lam. Toutes les digues ont sautées.

    Malheu­reu­se­ment ce sont des captures d’écran, sans version texte. Si quelqu’un a le courage de faire une trans­crip­tion pour ceux qui ont besoin du texte…

  • How Mickey Mouse Evades the Public Domain

    For Disney, Mickey Mouse is not just a huge money maker, but the compa­ny’s most cove­ted piece of intel­lec­tual property. Mickey is Disney, and Disney is Mickey: the two are simply one and the same, and nothing is more impor­tant to Disney than his well-being. (“I love Mickey Mouse more than any woman I have ever known,” Walt Disney once famously said).

    For this reason, Disney has done every­thing in its power to make sure it retains the copy­right on Mickey — even if that means chan­ging fede­ral statutes. Every time Mickey’s copy­right is about to expire, Disney spends millions lobbying Congress for exten­sions, and trading campaign contri­bu­tions for legis­la­tive support. With crushing legal force, they’ve squel­ched anyone who attempts to disa­gree with them.

    Zachary Crockett

    L’ar­ticle est long mais excellent. Il retrace l’his­toire de la propriété intel­lec­tuelle dans le prisme de Mickey et Walt Disney. À lire.

  • [Photo] On commence toujours par un petit teaser

    J’ai eu la chance de faire une jolie rencontre autour des ques­tions photo. Merci à elle. Plein de photos à sélec­tion­ner puis à trai­ter, déjà des frus­tra­tions « grrr, j’ai encore oublié xxx et fait la même erreur que la dernière fois » qui me confortent dans le projet lancé pour 2016

    Ça n’est pas repré­sen­ta­tif de ce que je fais ou de mon approche, mais j’ai eu envie de commen­cer par un petit jeu un peu décalé.


    La séance complète

  • L’ap­pel des patrons « pour un plan d’ur­gence auda­cieux pour l’em­ploi »

    Nous deman­dons […] :

    1. […] un plafon­ne­ment des indem­ni­tés prud’­ho­males lié à l’an­cien­neté du sala­rié, et des motifs de rupture liés à […] la réali­sa­tion d’un projet.

    2. Une exoné­ra­tion totale de ­coti­sa­tions sociales patro­nales durant deux ans pour toute nouvelle embauche dans les petites entre­prises.

    3. Une exoné­ra­tion sociale totale pour tout recours à un alter­nant (apprenti ou contrat de profes­sion­na­li­sa­tion).

    4. Des dispo­si­tions faci­li­tant l’em­bauche de chômeurs de longue durée […] combi­nant forma­tion et abon­de­ment par des aides sociales pour allé­ger le coût pour l’en­tre­prise.

    5. Une faci­li­ta­tion des nouvelles formes d’ac­ti­vité indé­pen­dante.

    — sur Le JDD

    Pour faire court :

    Et si ça arrive ils ne font tout de même aucune promesse mais veulent bien appa­raitre en sauveurs de la France. Au pire, si ça ne fonc­tionne pas et que ça vient juste alimen­ter la rému­né­ra­tion des diri­geants et action­naires, comme sur les dizaines de milliards du pacte de soli­da­rité, c’est qu’on ne sera pas allés assez loin.

  • Le baro­mètre des salaires 2015 dévoile ses résul­tats

    Rien de très éton­nant ni nouveau mais tout de même inté­res­sant :

    • une année d’ex­pé­rience corres­pond en moyenne à 3 à 5% de salaire en plus
    • la rému­né­ra­tion variable conti­nue d’être assez rare dans nos métiers
    • on recrute hommes et femmes globa­le­ment au même salaire mais les augmen­ta­tions ne suivent pas le même rythme, pour arri­ver à 20% de diffé­rence dans la dernière tranche d’ex­pé­rience
    • les rému­né­ra­tions en Île de France sont 20% plus hautes que dans le reste de la France.

    Je comprends tout à fait l’ori­gine de cette dernière donnée mais sa perti­nence m’in­ter­roge.

    Pourquoi l’en­tre­prise dépen­se­rait plus pour des infor­ma­ti­ciens sur Paris plutôt qu’en région alors qu’ils vont produire la même chose ? Ou vu de l’autre côté, pourquoi paie­rait-on moins un infor­ma­ti­cien hors Île de France alors qu’en plus les locaux et l’en­ca­dre­ment y coûtent moins cher  pour l’en­tre­prise ?

    Si on consi­dère que c’est unique­ment l’en­tre­prise qui est légi­time à payer le moins possible, pourquoi donc est-ce qu’on conti­nue à tout concen­trer sur Paris ? Je ne vois pas la logique dans tout cela.

    Des entre­prises qui viennent de Paris et qui décident de migrer en région sans en chan­ger les salaires risquent d’avoir un avan­tage compé­ti­tif signi­fi­ca­tif tout en descen­dant leurs coûts (pas sur le salaire, mais sur les locaux, les négo­cia­tions annuelles, les coûts de recru­te­ments…)

    Atten­tion quand vous faites des filtres assez sélec­tifs, la base de réponses reste assez limi­tée.

  • La commu­nauté JS est actuel­le­ment une machine à créer de la dette tech­nique

    on est dans la phase de l’ado­les­cence. Ça cri, ça bouge, ça a plein d’éner­gie, et ça mérite des baffes.

    — par Sam & Max

    L’ins­tal­la­tion est deve­nue un enfer. Entre les dépen­dances dépré­ciées, les libs incom­pa­tibles, les diffé­rents outils de build, et les options de config et les plugins, c’est une merde incom­men­su­rable. Plusieurs stan­dards d’ins­tal­leurs (et outils joints) se tirent la bourre : AMD, CommonJS et Harmony. Vous vous souve­nez du temps ou on copiait juste jQuery dans le réper­toire static ?

    […] On peut faire plus de choses qu’a­vant. De manière plus propre […] Mais l’éco­sys­tème, c’est le bordel géné­ral, l’anar­chie totale, et ça conti­nue d’avan­cer, en lais­sant tout le reste derrière.

    Les projets JS s’ac­cu­mulent, de free­lances en SS2I qui se pointent, codent ou (surtout) recodent, et repartent en lais­sant un projet qu’il sera imbu­vable à reprendre, dépré­cié avant même d’être terminé, non docu­menté, non testé.

    Livré sans commen­taire, mais j’ai­me­rais bien les vôtres.

  • A propos des métiers à la con!

    Mais plutôt que de permettre une réduc­tion massive des heures de travail pour libé­rer la popu­la­tion mondiale afin qu’elle pour­suive ses propres projets, plai­sirs, visions et idées, nous avons pu obser­ver le gonfle­ment, non seule­ment des indus­tries de “service”, mais aussi du secteur admi­nis­tra­tif, et la créa­tion de nouvelles indus­tries comme les services finan­ciers, le télé­mar­ke­ting, ou l’ex­pan­sion sans précé­dent de secteurs comme le droit corpo­ra­tiste, les admi­nis­tra­tions univer­si­taires et de santé, les ressources humaines ou encore les rela­tions publiques.

    — par David Grae­ber

    Et c’est logique. La plupart ne cher­chant qu’à maxi­mi­ser le profit. Si pour gagner un peu de marché et de renta­bi­lité il suffit d’em­bau­cher un respon­sable marke­ting… on le fait.

    Si le voisin met 40€ d’in­ves­tis­se­ment marke­ting et prend le marché, pour survivre il faut au moins mettre 20€. 50€ si on veut faire mieux. Bien entendu en jouant le jeu on parti­cipe à l’es­ca­lade.

    Autant dire que les jobs qui ne contri­buent pas vrai­ment à la produc­tion et à la vie de la société ne sont pas amme­nés à dimi­nuer. On s’amuse à la fois à tirer les coûts au mini­mum, en payant même des gens pour ça, tout en parti­ci­pant à la course à l’ar­me­ment pour vendre et promou­voir ce qu’on produit. Quand on a plus de vendeurs et d’ad­mi­nis­tra­tifs cumu­lés par rapport aux équipes de produc­tion, il y a un problème quelque part.

    Si quelqu’un avait conçu un régime de travail visant à perpé­tuer le pouvoir du capi­tal finan­cier, il aurait été diffi­cile de mieux faire. Les emplois réels, produc­tifs, sont sans cesse écra­sés et exploi­tés. Le reste est divisé en deux groupes, entre la strate des sans-emplois, univer­sel­le­ment vili­pen­dés, et une strate plus vaste de gens payés pour, en gros, ne rien faire, dans une posi­tion conçue pour qu’ils s’iden­ti­fient aux pers­pec­tives et aux sensi­bi­li­tés de la classe diri­geante (diri­geants, admi­nis­tra­teurs, etc.) et parti­cu­liè­re­ment à ses avatars finan­ciers, mais qui, en paral­lèle, produit un ressen­ti­ment envers tous ceux dont le travail possède une valeur sociale claire et indé­niable. Mani­fes­te­ment, le système n’a jamais été consciem­ment conçu. Il a émergé d’un siècle, quasi­ment, de tenta­tives et d’échecs. C’est la seule expli­ca­tion qu’on puisse donner à la raison pour laquelle, malgré nos capa­ci­tés tech­no­lo­giques, nous ne travaillons pas 3 à 4 heures par jour.

    Une solu­tion : Dimi­nuer l’in­ci­ta­tion à travailler, ou en chan­ger la néces­sité. Instau­rer un revenu de base suffi­sant pour vivre correc­te­ment, puis arrê­ter la course à l’em­ploi et la culpa­bi­li­sa­tion qui va avec.

    Oui, exac­te­ment l’op­posé de ce que nous faisons avec de plus en plus de force depuis 20 ans.

  • Deploying PHP 7

    Il y a de tout et de rien dans cette présen­ta­tion de Rasmus à Paris, mais je reste impres­sionné par le gain en perfor­mance annoncé partout pour PHP 7. Si on en obtient même la moitié de ça, ça reste une révo­lu­tion pour PHP.

    On parle de +30% de requêtes trai­tées dans le même temps au mini­mum, souvent +50% et plus, le tout en utili­sant moins de mémoire.

    J’ai envie de mettre des graphiques mais on va me dire qu’il ne sont pas repré­sen­ta­tifs, alors faites les vôtres.

     

  • [Photo] Anges­tu­dio : /persona/ Anouck

    J’ai déjà parlé d’Ange à propos d’une autre approche, mais cette série repré­sente très bien ce que j’ai­me­rais faire un jour : rencon­trer et captu­rer une vie. À voir en entier et pas juste par cette photo isolée.

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