Chez Hélène Lu. Elle est visiblement entrée dans une série de 365 auto-portraits, parfois assez bruts. J’admire la démarche.
Auteur/autrice : Éric
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No, You Don’t Need To Struggle Testing React
Writing tests in such an environment need to satisfy two rules:
- Writing specs should take the least amount of time possible.
- Each spec should test as much code as possible.
Now I’ve probably already lost half of you reading this. « Each spec should test as much as possible? How do you isolate failures?” Yeah, yeah, I agree, but at the end of the day, the only purpose of my testing suite is to make sure that the little CircleCI dot on Github turns red whenever I merge a breaking change.
C’est voir un seul côté du miroir, et au travers de lunettes de soleil.
Le test automatisé n’est pas là que pour l’intégration continue. Il est aussi là pour prouver que le code qu’on a produit correspond bien à ce qui est souhaité. Il est aussi là pendant le développement pour ne pas faire du pas à pas et du test manuel encore et encore jusqu’à ce que ça semble fonctionner. Il est là pour permettre à un tiers de comprendre et reproduire.
Je n’ai rien contre le fait d’avoir un scénario avec plusieurs assertions – qui est le fond du billet cité – mais avec des tests les plus gros possibles, on loupe la moitié des objectifs. Pire : on se créé une jolie dette technique pour quand on aura quelque chose à changer. Au lieu de retirer ou modifier quelques tests bien précis, on a un gros truc qui passe au rouge, qu’on va devoir modifier au risque d’oblitérer des cas limites.
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[Photo] Alexandra Banti
À découvrir chez Alexandra Banti :
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Face au chômage, faut-il encore baisser les charges des patrons?
Nous arriverons alors à un niveau de prélèvement au plus bas depuis au moins 20 ans, c’est presque du jamais-vu
Ce qui est certain c’est que le coût du travail seul ne suffit pas à changer quoi que ce soit à la situation sociale, d’autant que le tableau ci-dessus ne prend pas en compte la productivité de l’heure de travail : la France a une des meilleures des pays occidentaux.
Si l’entreprise n’a pas plus d’activité, pas plus de carnets de commande, alléger les cotisations sociales n’a pour seul effet que d’améliorer le résultat d’exploitation. Au final ça arrive dans les dividendes des actionnaires et les bonus des dirigeants, qui sont reversés dans le système financier et pas dans l’économie dite « réelle ».
Le pire c’est qu’à alléger les « charges », on diminue la perception des cotisations sociales. Deux solutions : Soit on diminue les dépenses, c’est à dire qu’on dégrade les garanties de santé, les aides au chômage, les montants des retraites, diminuant les conditions de vie des plus faibles déjà lourdement touchés par la crise… soit on augmente d’autres recettes, et si ce n’est pas pris aux entreprises c’est que ce sont les ménages qui payent, avec moins de revenu disponible ils consomment moins et alimentent un joli cercle pervers.
Mais le MEDEF préfère demander encore des allègements, sans rien promettre en face. C’est simplement plus rentable pour les affiliés à son syndicat. On arrête quand ?
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Introduction to PostgreSQL physical storage
Should you know about how Postgres handle the physical storage? Maybe not, but knowing how it works can be useful if you need to investigate some problems.
C’est long mais excellent. J’aimerais en lire plus des comme ça.
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L’économie mondiale fait le bonheur des 1%
En 2015, 62 personnes possédaient à elles seules les mêmes richesses que 3,5 milliards de personnes (soit la moitié la plus pauvre de l’humanité), contre 388 personnes en 2010
— Mediapart, qui se fait écho d’un rapport d’Oxfam
On peut critiquer à loisir les méthodes de calcul et les partis pris pour obtenir ce chiffres. Pourtant, même en admettant toutes les critiques associées, j’échoue à ne pas voir ici plus qu’un gigantesque échec : une réelle inhumanité.
Quant à ceux qui ne peuvent accepter de se voir dépeindre en riches dans le monde parce qu’ils ont parfois du mal à joindre les deux bouts – si vous me lisez, vous êtes riches par rapport à la population mondiale. Pensez que si votre fille joue avec une pièce de 50 cents, c’est ce qu’ont des millions de personnes pour vivre aujourd’hui : se loger, se laver, se nourrir, s’habiller, se soigner, se chauffer.
Remettons les choses à leur place. La réalité ce n’est pas la difficulté pour joindre les deux bouts, c’est le somalien qui meurt de faim dans le désert humain le plus total, ou même simplement le SDF en dessous de chez nous qui ne va pas tarder à mourir de froid.
L’objectif n’est pas de faire du misérabilisme, mais d’accepter de réfléchir à autre chose que nous-même.
Et pour ceux qui voudraient trouver plein d’explications tout en rejetant l’idée d’un accroissement dramatique des inégalités entre le 1% et les 99% restants, ce graphique montre tout :
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You start being judged based on how you work with people
Communication is another one of those soft skills that no one tells you is important for an engineer, yet most software engineers will find themselves held back at some point due to communication issues (myself included). As one of my mentors once told me, « at a certain point, you stop being judged on your technical skills and you start being judged based on how you work with people. » Communication, naturally, is at the heart of working with people.
Vous pouvez enlever le « at a certain point ». L’attitude, la façon dont chaque difficulté est vécue, dont chaque collaboration est effectuée, sont des points essentiels professionnellement.
Plus simplement, on se moque de ce que vous valez techniquement. L’important est ce que vous apportez en plus au résultat quand vous intégrez l’équipe et la société.
Un incompétent techniquement qui sait collaborer arrivera toujours à apporter quelque chose, et éventuellement saura se mettre en retrait pour ne pas gêner. Il finira bien par apprendre quelque chose ou trouver une tâche qu’il peut remplir… et apporter de la valeur.
Un expert qui ne sait pas collaborer, pour peu qu’il intègre un projet qui dépasse le travail qu’il peut fournir seul, peut tout à fait ne rien apporter du tout sur le long terme, voire ralentir tout le monde. Parfois c’est à la surprise de toute l’équipe, mais retirer l’expert permet de livrer mieux et plus vite.
Apprenez à collaborer et à apprendre. Le reste est négligeable dans la valeur que vous pouvez avoir.
Entre l’écriture et la publication, on m’a aussi fait suivre un lien avec une illustration assez explicite :
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[Photo] Julie of the World Tree
— Chocolate Lovers, Chez Julie of the World Tree
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À l’ombre du Mur, journal d’un inutile
Web-fiction exceptionnelle… et glaçante quand les premiers temps on retrouve les solutions que certains contemporains aimeraient appliquer, puis la novlangue digne de 1984 mais qui semble plus que crédible, qui semble réaliste aujourd’hui. La fin n’est plus que fiction, mais permet aussi de réfléchir.
Ça demande bien 20 minutes, avec le son, mais ne passez pas à côté.
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Humans Are Slamming Into Driverless Cars and Exposing a Key Flaw
The self-driving car, that cutting-edge creation that’s supposed to lead to a world without accidents, is achieving the exact opposite right now: The vehicles have racked up a crash rate double that of those with human drivers.
The glitch?
They obey the law all the time, as in, without exception. This may sound like the right way to program a robot to drive a car, but good luck trying to merge onto a chaotic, jam-packed highway with traffic flying along well above the speed limit. It tends not to work out well. As the accidents have piled up — all minor scrape-ups for now — the arguments among programmers at places like Google Inc. and Carnegie Mellon University are heating up: Should they teach the cars how to commit infractions from time to time to stay out of trouble?
Les relations presse avancent facilement le « zéro accident responsable » des voitures autonomes, mais ça n’est qu’une partie des enjeux. Voilà l’autre, et c’est diablement intéressant.
On ne parle d’ailleurs pas que d’accident, mais simplement de bonne conduite. Comme pour les motos et l’interfile, il y a la règle pure et dure, et ce que doit laisser faire l’intelligence :
Faut-il rester derrière un vélo à 25 km/h pendant 5 km faute de pouvoir le doubler avec 1m50 d’espace sans passer la ligne jaune et au risque non seulement un bouchon mais peut-être encore plus d’accident quand le conducteur suivant voudra doubler les deux d’un coup sans visibilité ? ou peut-on doubler avec un peu moins d’espace et en mordant la ligne médiane avec toutes les précautions utiles ?
Bonne chance les robots…