Il y a plein de choses à dire alors je ne garde que le périphérique, suffisamment inquiétant en soi – et non, la question n’est pas de savoir si vous êtes pour ou contre le nucléaire, mais de comment on le gère aujourd’hui. Nous avons tout ce qu’il faut pour amorcer le pire :
« Nous sommes entrés dans une phase d’enjeux sans précédent en matière de sûreté et de radioprotection. » Pierre-Franck Chevet, le président de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), avait un ton grave, sinon alarmant, en présentant, mercredi 20 janvier, ses vœux à la presse.
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Le calendrier s’annonce donc « très chargé et très serré ».
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Tous ces chantiers se profilent alors que les industriels chargés de ces installations sont « en grandes difficultés économiques et techniques », souligne M. Chevet. Ce qui constitue « une source de préoccupation majeure ».
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Face à ces multiples enjeux, le gendarme de l’atome lance un avertissement solennel au gouvernement. Il n’a, dit-il, « pas les moyens » d’y faire face correctement.
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Pourtant, observe-t-il, les 170 postes manquants au traitement serein des questions de sûreté nucléaire représentent un budget de l’ordre de 50 millions d’euros. Très loin des 55 milliards d’euros prévus pour la prolongation des réacteurs français…
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