Catégorie : Vie personnelle

  • Retour maté­­­riel après le voyage à vélo — Le reste

    J’étais obnu­bilé par la liste de maté­riel alors j’ai dit que je ferai un retour.

    1. Les vélos
    2. Les sacoches
    3. Le couchage
    4. La cuisine
    5. Les acces­soires
    6. Les habits
    7. La nour­ri­ture
    8. Le reste

    Proba­ble­ment rien d’en­thou­sias­mant là dedans mais si ça peut servir…

    Répa­ra­tion

    Contre la crevai­son : Une chambre à air de chaque type, quelques rustines, des démonte pneu en plas­tique.

    Outillage vélo : Un multi-outil vélo simple, deux clefs plates fines et super légères.

    Visse­rie : Mon précé­dent trajet j’ai un porte-bagage qui a décidé de prendre la tangente sur le vélo du fiston. Ce coup ci j’avais quelques vis M5 et M6 de diffé­rentes tailles et quelques boulons bloquants. Je n’en ai pas eu besoin mais je pense les garder.

    Je n’ai pas pris de câble ou de rayon de rechange. Mes trajets sont au plus de 60 km par jour, jamais loin des villes, et je dors en camping. Si j’ai quelque chose qui casse, je peux retrou­ver un vélo­ciste quitte à attendre quelques jours au camping, et au pire je peux pous­ser à la main jusqu’à un village. Je ne saurais de toutes façons pas chan­ger ça moi-même, n’en ayant jamais eu besoin.

    Attaches

    J’ai pris un lot de serflex et j’ai au utilisé 6 dans le lot. Vu le poids, c’est le genre de choses qui me parait indis­pen­sable pour toute répa­ra­tion de fortune.

    Je sais que certains proposent de prendre du scotch d’élec­tri­cien. De mon côté j’ai quelques bandes velcro qui me servent pour à peu près tout. Ça tient aussi bien si ce n’est mieux que du scotch et ça se repo­si­tionne à l’en­vie.

    Ajouté à ça, j’ai quelques mousque­tons super légers de quelques grammes chacun pour juste accro­cher des choses et ne pas les perdre. J’en ai sorti 3 pendant le trajet donc je ne regrette pas.

    Toilette

    Comme pour la lessive et la vais­selle, j’ai fait le choix du solide avec un savon corps et cheveux. Ça veut dire là aussi avoir un savon humide qui traîne dans un sac étanche. Je pense que la prochaine fois j’étu­die­rai plus sérieu­se­ment la possi­bi­lité d’em­me­ner du gel douche dans une petite bouteille adap­tée.

    Côté serviettes les Sea To Summit Airlite L sont impres­sion­nantes. On a une 60×120 cm dans un volume ridi­cule et qui sèche quasi immé­dia­te­ment pour 70 grammes et un petit sac parfait pour ça.

    Reste la brosse à dent, un denti­frice avec un conte­neur solide plutôt qu’un tube, un peigne, et pas grand chose d’autre.

    Santé

    La trousse de premiers secours est bien compres­sée mais avec plusieurs panse­ments de chaque taille, y compris des spéci­fiques ampoules au pieds, des compresses, du spara­drap, une bande, quelques bandes de suture rapide, du désin­fec­tant en pipettes indi­vi­duelles, une pince à épiler, un coupe ongle, du sérum physio­lo­gique, du para­cé­ta­mol, et des anti-hista­mi­niques pour moi.

    J’ai utilisé une partie non négli­geable des items de bobo­lo­gie et je ne pense rien enle­ver à l’ave­nir.

    J’ai fait l’im­passe sur le maté­riel pour bles­sures graves consi­dé­rant que je ne serai jamais assez loin de la civi­li­sa­tion pour qu’un usage par un néophyte soit plus perti­nent qu’un coup de fil aux urgences. Je ne me balade pas avec en temps normal et je n’ai pas l’im­pres­sion que mes risques soient plus grands sur mes trajets en vélo.

    À côté j’ai quand même un petit tube de crème solaire écran total et une bombe anti-mous­tique. Cette dernière ne nous a pas servi. Je compte plus sur la mous­tiquaire de la tente et je ne sais pas si je dois vrai­ment empor­ter de nouveau la bombe anti-mous­tique à l’ave­nir.

    Range­ments

    Avant de partir j’ai acheté deux filets à linge 40×30 cm par personne, et plusieurs filets en nylon avec cordon de serrage. Le poids est tota­le­ment négli­geable et ça a permis avec succès de savoir gérer le range­ment des sacoches sans rien qui traîne, pas même les vête­ments.

    J’ai même pris un sac à dos pliable de 10 L, le type Decath­lon qui ne pèse rien, au cas où on se balade à pieds. En pratique on avait toujours nos sacoches avant en bandou­lière donc c’était proba­ble­ment inutile.

    Sangles

    J’avais prévu deux tendeurs à trois brins et deux tendeurs filet pour le total des trois vélos. J’ima­gi­nais les utili­ser pour mettre la polaire sur le porte-bagage. Plus jeune on avait trans­porté un melon comme ça.

    Ici je n’en ai pas utilisé un seul. Je garde­rai peut-être le filet, éven­tuel­le­ment un tendeur simple. Pas plus.

    Gilet réflé­chis­sant

    Un par personne, au cas où. C’est non-utilisé ici même si en fait j’au­rais peut-être pu les sortir sur les quelques parties de route fréquen­tées avec des voitures qui allaient trop vite.

    Je crois que je ne les reti­re­rai pas dès la prochaine fois mais je surveille­rai. Je regrette juste que ça prenne un sacré volume par rapport au reste.

  • Retour maté­­­riel après le voyage à vélo — La nour­ri­ture

    J’étais obnu­bilé par la liste de maté­riel alors j’ai dit que je ferai un retour.

    1. Les vélos
    2. Les sacoches
    3. Le couchage
    4. La cuisine
    5. Les acces­soires
    6. Les habits
    7. La nour­ri­ture
    8. Le reste

    Le fond de sacoche

    Ce que je compte trou­ver quasi­ment tout le temps :

    • Des salades indi­vi­duelles en boite, le genre de choses qui tient 3 ans sans même être au frais et qui permet de ne jamais se trou­ver à court.
    • Du taboulé épicé en sachet. Il y a juste besoin d’eau en faible quan­tité (merci l’éco-cup qui fait doseur) sans même la chauf­fer. Là aussi c’est la solu­tion à toute épreuve.
    • Des céréales en sachet qui s’hy­dratent hors du feu, mais cette fois ci avec de l’eau chaude.
    • Un paquet de coquillettes 3 minutes
    • Quelques Baby­bels indi­vi­duels
    • Des compotes en gourdes indi­vi­duelles
    • Des barres de céréales
    • Un sachet de graines et fruits secs mélan­gés

    En réalité ça fait trop. J’au­rais du choi­sir entre les coquillettes et les céréales, entre les salades indi­vi­duelles et le taboulé, les barres de céréales et les graines.

    Non seule­ment je prévois trop mais j’ai en plus peur de taper dedans et de risquer de manquer ensuite. Du coup je porte pour rien.

    Agré­ments

    À côté j’avais une petite salière en plas­tique — de type celles de cantine, du sucre en sticks indi­vi­duels et des mignon­nettes de sauce vinai­grette. Le format était je pense le bon. La quan­tité beau­coup moins : J’ai prévu pour trois sur un voyage long et on a fait plus court à deux donc ce n’est pas repré­sen­ta­tif mais je pense que j’ai quand même nette­ment trop pris.

    Éner­gie

    J’ai vu Sarah distri­buer les dragi­bus au compte-goutte lors du dernier trajet et j’ai repro­duit avec le fiston. Ça lui permet l’ap­port en sucre continu plus un peu de moti­va­tion. J’ai vu une nette diffé­rence quand je le fais et quand je ne le fais pas.

    Petit déjeu­ner

    J’ai trouvé un petit pot de bébé en plas­tique, le type qui ferme hermé­tique­ment pour mettre du lait mater­nel. Le mien était rempli de confi­ture.

    À côté il y avait le pot de pâte à tarti­ner en carton. Ça plus la baguette le matin, c’était parfait.

    Frais

    Je me suis peu arrêté dans les villes et du coup j’ai pris trop peu de frais, trop peu de fruits. J’au­rai dû rééqui­li­brer si le voyage avait conti­nué.

    Il faut dire que c’est plus facile de faire des sand­wich avec du pain de mis, du fromage coupé et des tranches de poulet qu’a­vec des crudi­tés dont on ne sait pas quoi faire s’il en reste.

    Conte­nant

    J’ai pris au dernier moment un tupper­ware qui ferme hermé­tique­ment en pensant que j’y mettrais des crudi­tés ou un repas non fini. En pratique il m’a servi au petit déjeu­ner.

    À refaire j’en pren­drais au moins un par personne tant qu’ils s’em­boîtent les uns dans les autres. Ça m’in­ci­tera peut-être à prendre du frais, à la fois parce que ça ne s’écra­sera pas dans les sacoches mais aussi parce que je pour­rai stocker des restes.

  • Retour maté­riel après le voyage à vélo — Les habits

    J’étais obnu­bilé par la liste de maté­riel alors j’ai dit que je ferai un retour.

    1. Les vélos
    2. Les sacoches
    3. Le couchage
    4. La cuisine
    5. Les acces­soires
    6. Les habits
    7. La nour­ri­ture
    8. Le reste

    Un short, un panta­lon, une polaire, une casquette, une paire de gants vélo, une paire de lunette de soleil, une tenue de pluie, 4 tshirts dont un long, 4 jeux de sous-vête­ments, un pyjama, éven­tuel­le­ment des cuis­sards, un coupe-pluie, un maillot de bain, une paire de tongs ou sandales, une paire de chaus­sures, un tour de cou.

    Lessive

    Je suis heureux d’avoir résisté à la sirène du « un change complet ça suffit ». On a pris 3 changes en plus des vête­ments sur nous et c’était le bon compte. Ça veut dire une lessive tous les trois jours. Mon envie de faire plus est assez faible et un tshirt + un jeu de sous-vête­ments ça ne pèse pas assez lourd pour cher­cher à écono­mi­ser.

    Pour laver c’était de la lessive en feuilles (parfait), un hauban de tente ultra­lé­ger de 10 mètres comme fil à linge (et qui sert si besoin de pièce de rechange pour la tente en même temps), et plein de mini pinces à linges plas­tiques (genre 1/3 des normales). Au camping j’ai toujours trouvé une machine qui épargne de faire la lessive à la main.

    Synthé­tique

    J’ai pris un maxi­mum de synthé­tique parce que j’ai vu que ça me permet­tait de ne pas être trempé de sueur il y a pas mal de temps de ça. Après un premier séchage de lessive, je ne ferai plus aucune conces­sion sur ce point en voyage. La diffé­rence avec du coton est majeure, même sur une simple culotte. Ça permet de ne pas étendre pendant des heures.

    Cuis­sard

    Le cuis­sard c’est un truc que je n’avais jamais compris. Je n’en ai jamais utilisé jusqu’à main­te­nant, y compris dans mes voyages à vélo plus jeune. La selle confort en rembour­rage gel me suffi­sait.

    Là j’ai quand même vite au mal au cul, avec la même selle qu’il y a 20 ans. J’ai pris du poids et de l’âge entre les deux. Il faudra que j’es­saie voir si je me range à l’avis de tout le monde et que je prends des cuis­sards. Ma femme et mon fils y sont déjà passés et voient une vraie diffé­rence.

    Maillot de bain

    J’ai appris la dernière fois : Toujours un maillot de bain au cas où le camping ait une piscine, et toujours un maillot de bain qui soit accepté dans les piscines (pas un short ample).

    Contre toute attente ce sont les petits campings muni­ci­paux à 10 € qui ont souvent une piscine, ou plutôt une entrée gratuite à la piscine muni­ci­pale à 50 mètres.

    Vête­ment de pluie

    Le coupe-pluie me semble indis­pen­sable. On a aussi pris aussi les panta­lons de pluie. Je me suis dit que si la pluie tombe, on sera content de pouvoir rejoindre le camping avec.

    En pratique je ne sais pas si c’est vrai­ment néces­saire, entre la faible proba­bi­lité d’une pluie signi­fi­ca­tive impré­vue, et le fait qu’être trempé en été n’est pas si drama­tique que ça.

    Seul je le re-pren­drai, parce que rouler sous la pluie ne me gêne pas. En famille c’est moins certain.

    Polaire

    Je l’in­dique parce qu’il y a eu discus­sion de savoir si, avec la cani­cule, la polaire était vrai­ment utile. Réponse : oui.

    Le soir il peut faire plus frais. Ça a été le cas et la fatigue du soir démul­ti­plie faci­le­ment tout. Même chose le matin.

    Tongs

    Indis­pen­sable dès que je sors de vélo, la paire de tongs pour avoir les pieds à l’air.


    Futur

    • S’as­su­rer d’éli­mi­ner tout vête­ment coton dans les bagages de la famille.
    • Peut-être essayer des cuis­sards pour moi et arrê­ter de me croire diffé­rent.
    • Peut-être reti­rer le panta­lon de pluie si je ne suis pas seul, vu la faible proba­bi­lité de rouler sous la pluie en famille.
    • Le tour de cou était proba­ble­ment de trop mais il ne pèse rien et s’il y avait eu du vent j’au­rais peut-être dit le contraire.
  • Retour maté­­­riel après le voyage à vélo — Les acces­soires

    J’étais obnu­bilé par la liste de maté­riel alors j’ai dit que je ferai un retour.

    1. Les vélos
    2. Les sacoches
    3. Le couchage
    4. La cuisine
    5. Les acces­soires
    6. Les habits
    7. La nour­ri­ture
    8. Le reste

    Le système élec­trique

    J’avais donc une batte­rie externe Anker 737 qui peut char­ger à 120 W et un char­geur USAMS à plusieurs ports qui peut faire 140 W. En moins d’une heure j’ai norma­le­ment rechargé à la fois la batte­rie et le télé­phone.

    J’ai clai­re­ment privi­lé­gié le confort, et l’idée que j’au­rai un point élec­trique pendant 45 minutes au moins une fois tous les trois jours, quitte à m’ar­rê­ter dans un café juste pour ça. En pratique tous les camping m’ont proposé soit de l’élec­tri­cité sur l’em­pla­ce­ment, soit la possi­bi­lité de rechar­ger à l’ac­cueil.

    Au final c’était plus que large pour gérer le GPS, le télé­phone, et la petite pompe. Pour moi c’était parfait et je ne revien­drai pas là dessus. C’est un peu de surpoids mais pas forcé­ment beau­coup plus que le panneau solaire de certains (et bien moins contrai­gnant).

    Pour le camping j’avais aussi un adap­ta­teur de prise CEE17 (les grosses prises bleues). Certains camping prêtent, d’autres louent.

    Enfin, là dessus j’avais 2 câbles USB-C <> USB-C (un 140W pour la batte­rie et un plus clas­sique pour un télé­phone) et un très court USB-A <> USB-C auquel j’avais ajouté un mini-adap­ta­teur USB-C vers micro-USB. L’idée c’était de pouvoir char­ger deux appa­reils en plus de la batte­rie.

    Ma liseuse étant le seul appa­reil en micro-USB, j’au­rais pu me passer de l’adap­ta­teur et juste partir avec une charge pleine mais pour 4 grammes ça me semblait vrai­ment pinailler.

    GPS vélo

    Je n’avais pas de GPS vélo. J’ai pensé ça super­flu sur des routes vélos très fréquen­tées, avec le télé­phone qui peut faire l’af­faire ponc­tuel­le­ment.

    En pratique il y a des routes mais trop de routes, et pas toujours là où on veut aller. Quand on sort par mégarde de la route ce n’est pas toujours évident parce que les voies cyclables des cartes ne sont pas toujours celles à jour. On a d’ailleurs manqué de cartes « voies vélo » dès qu’on a dépassé Blois.

    Bref, après avoir perdu pas mal de temps et usé pas mal mes nerfs quand le fiston était fati­gué ou pas motivé, voire en colère parce que je prenais le mauvais chemin, j’ai fini par sortir le télé­phone en perma­nence sur le guidon.

    L’ap­pli­ca­tion Locus­map est top parce qu’elle éteint le télé­phone et le rallume avant le croi­se­ment. Il reste que ça épuise vite la batte­rie en plein soleil (ça chauffe). Je me retrou­vais aussi à forcer souvent l’al­lu­mage pour savoir où j’étais et quelle route je devais prendre au prochain croi­se­ment.

    Comme en plus l’ac­croche guidon de mon télé­phone est assez impar­faite (pas de quad lock pour ce modèle), j’ai craqué assez rapi­de­ment pour prendre un vrai GPS vélo qui reste en perma­nence en vue, avec une bonne auto­no­mie.

    Acheté et livré sur le trajet, le Bryton 750 SE (bien prendre le SE et pas le 750 tout court) était pile ce que je cher­chais : Moins de 200 € en promo, très longue auto­no­mie, tactile, couleur, pas trop gros. Seule surprise : Il n’an­nonce pas les direc­tions en vocal. Pas même un bip pour préve­nir qu’il y aura un virage. Comme il est toujours allumé, en pratique ça ne m’a pas vrai­ment gêné.

    Liseuse élec­tro­nique

    Sérieu­se­ment, je ne sais plus comment on faisait avant. C’est plus léger qu’un livre de poche et ça en remplace des dizaines. Mon fils a du lire plus de 3 livres pendant le trajet. C’est aussi parfait pour lire le soir parce que ça évite un des besoins d’une lampe fron­tale.

    C’est pour moi le compa­gnon indis­pen­sable, au risque de devoir prévoir une charge sur le trajet pour des voyages longs avec usage inten­sif.

    Écou­teurs

    Je suis toujours frus­tré de l’in­ter­dic­tion des écou­teurs à conduc­tion osseuse à vélo. Au moins sur pistes cyclable sépa­rée et sur chemin de terre, ça devrait être possible. Je suis trop respec­tueux pour l’avoir utilisé quand même mais je suppose que d’autres en feront bon usage.

    J’ai embarqué à la place deux paires d’écou­teurs filaires basiques et un doubleur de prise jack pour éven­tuel­le­ment regar­der une vidéo avec le fiston sur le télé­phone. En pratique ils n’ont servis que dans le train.

    Par contre on avait une minus­cule radio FM à pile, et ça il l’a utili­sée de temps en temps au camping.

    Éclai­rage

    Pour le vélo j’avais des LED CL 900 de Decath­lon à mettre sur un des vélos et des LED gadgets publi­ci­taires à mettre sur un autre au cas où. Ça ne m’a évidem­ment pas servi. Une des LED était toute­fois dans la tente pour si jamais l’un de nous avait besoin de sortir la nuit pour aller aux toilettes.

    J’ai fait l’im­passe sur les lampes fron­tales. L’été la nuit tombe tard. Pour la lecture le soir les liseuses gèrent elles-mêmes leur éclai­rage. Entre les LED vélo, la pompe qui faisait lampe d’ap­point et le télé­phone, ça suffi­sait.

    Jeux

    Un enfant ça joue. J’ai emmené un jeu de cartes, plus les cartes du Hanabi pour avoir un truc colla­bo­ra­tif. Ça ne nous a pas servi beau­coup mais je garde­rai quand même un jeu de cartes à l’ave­nir, surtout s’il risque de pleu­voir.


    Futur

    Je suis content du système élec­trique et je ne compte pas le rempla­cer par des panneaux solaires, même si je pars un peu en légère auto­no­mie sans camping.

    Il me manquait proba­ble­ment par contre une petite enceinte pour mettre de la musique avec le fiston sur le chemin, et avoir un côté moins aride de « chacun sur son vélo ».

  • Retour maté­­­riel après le voyage à vélo — La cuisine

    J’étais obnu­bilé par la liste de maté­riel alors j’ai dit que je ferai un retour.

    1. Les vélos
    2. Les sacoches
    3. Le couchage
    4. La cuisine
    5. Les acces­soires
    6. Les habits
    7. La nour­ri­ture
    8. Le reste

    Réchaud

    Une cartouche de gaz à vis de 230 grammes et un brûleur Opti­mus Crux. Le crux me semblait une bonne option parce qu’il plie. En pratique il a du jeu de 1 à 2° dans le sens de la rotule et ça ne me rassure pas avec une casse­role d’eau bouillante dessus. Si c’était à refaire je pren­drais un brûleur de base à Décath­lon.

    La vraie erreur c’est toute­fois le briquet. J’ai pris un bic mini et j’avais oublié combien c’est pénible pour les doigts quand on doit s’y prendre à 20 fois avec le vent. Aucun doute que la prochaine fois je prends un briquet de base mais à allu­mage élec­tro­nique

    Vais­selle

    Pour trois on a pris la popote inox MH100 4 personnes de Decath­lon. Une assiette de plus ce n’est pas toujours inutile et ça ne prend pas de place. Il y a plus léger mais je n’aime pas l’idée de l’alu­mi­nium pour faire à manger.

    Rien à redire dessus. La double poignée est parfaite quand la casse­role est pleine, le système de ferme­ture avec la poignée qui tourne fonc­tionne bien. Le couvercle qui fait passoire ne m’a pas fait défaut grâce à la double poignée.

    Bon, il ne faut pas attendre grand chose des couteaux en plas­tique four­nis mais complété avec un Opinel pour les vraies découpes, c’est suffi­sant. J’avais pris un couteau suisse en sus mais j’avoue me deman­der pourquoi. Désor­mais même les conserves n’ont plus besoin d’ouvre-boîte en France.

    Côté verre j’ai résisté à prendre des brocs spéci­fiques et je suis fina­le­ment parti avec des éco-cup en plas­tique et c’était parfait. Le vrai plus c’est que ces éco-cup pouvaient servir de verre doseur avec les gradua­tions quand il s’agit de savoir combien d’eau mettre dans les céréales.

    Lavage

    J’ai tout fait pour ne pas me retrou­ver avec du liquide et j’ai pris du savon solide spéci­fique vais­selle avec une éponge clas­sique. Ça fonc­tionne mais avoir un savon humide dans un sac plas­tique en perma­nence n’est pas idéal non plus. C’est aussi moins soluble donc il faut faire plus atten­tion au rinçage.

    Je crois que si c’était à refaire je me trou­ve­rais une petite bouteille dans laquelle j’au­rais confiance pour y mettre du produit vais­selle liquide plus clas­sique.

    Par contre, j’ai pris une serviette Sea to Summit Airlite XXS en torchon, et je reste toujours surpris par le faible poids et la faible taille du truc (12 grammes et le volume de la moitié d’un paquet de mouchoirs pour un torchon de 40×40 cm qui absorbe bien).

    En terrain de camping avec de vrais éviers je n’ai pas eu besoin de bassine, par contre j’avais un bouche-évier plat en plas­tique souple. Vu le peu de vais­selle je ne sais pas si c’était bien néces­saire.

    Eau

    Je suis parti avec un bidon Zefal Sense Soft no mud de 800 ml par personne. C’est léger mais je ne recom­mande pas vu que l’un d’eux a cassé dans la première semaine.

    Une partie de ceux que j’ai inter­rogé me disaient de ne pas m’inquié­ter pour l’eau sur un trajet comme la Loire avec couchage en camping, que je trou­ve­rai toujours de quoi faire. L’autre moitié me disait de prévoir large, que l’eau c’est problé­ma­tique quand on en manque.

    J’ai trouvé une poche à eau MSR Dromo­lite de 4 litres. Elle nous a servi plus d’une fois et je ne regrette vrai­ment pas. C’est moins pratique qu’une vraie bouteille plas­tique mais ça se plie en rien quand on ne l’uti­lise pas.

    On était deux pendant plus d’une semaine au lieu de trois et, si on n’a jamais tota­le­ment vidé la poche, 4 litres ce n’était déjà pas exces­sif. Je n’ai pas vrai­ment eu l’oc­ca­sion de voir combien on aurait consommé à trois mais si 6 litres n’au­rait pas été scan­da­leux ça aurait aussi été beau­coup plus complexe à trans­por­ter et à mani­pu­ler.


    Futur

    C’est dans la cuisine que j’ai peut-être cher­ché trop loin. Un brûleur de base aurait suffit. Du produit vais­selle liquide aurait été très bien.

  • Retour maté­riel après le voyage à vélo — Le couchage

    J’étais obnu­bilé par la liste de maté­riel alors j’ai dit que je ferai un retour.

    1. Les vélos
    2. Les sacoches
    3. Le couchage
    4. La cuisine
    5. Les acces­soires
    6. Les habits
    7. La nour­ri­ture
    8. Le reste

    On m’a dit et répété que le seul domaine où il ne faut pas rogner c’est le couchage.

    Tente

    On est parti sur la tente tunnel MT900 Ultra­light 4 places de Decath­lon. C’est exac­te­ment ce que je cher­chais, même si plus lourd que les alter­na­tives. Le auvent permet­tait de stocker tous les sacs sans diffi­cul­tés, bien plus que ce que les absides permettent sur la plupart des tentes. L’es­pace inté­rieur était ce qu’il nous fallait pour trois en situa­tion de confort, avec une hauteur très appré­ciable.

    Le vrai défaut ce sont les glis­sières. On a fait chan­ger la tente inté­rieure parce qu’il était impos­sible de la fermer sans faire dérailler. Le auvent exté­rieur déraille lui aussi faci­le­ment suivant comment on tire pour fermer, même avec la plus grande atten­tion.

    Sacs de couchage

    J’avais deux duvets sarco­phage synthé­tiques Decath­lon, 11° en tempé­ra­ture confort, à peine moins d’1 kg chacun. On a gardé ça et on en a acheté un Ferrino SSQ 950 (même style et même poids mais format rectan­gu­laire) pour ma compagne qui avait peur de se sentir trop serrée.

    11° confort ça semble bas pour un juillet cani­cu­laire mais j’ai regretté de ne pas m’être un peu habillé dedans sur deux nuits de la douzaine, et la tempé­ra­ture est effec­ti­ve­ment descen­due à 10° pendant au moins une nuit. Bref, ça me va comme duvet été.

    J’op­te­rai peut-être pour du duvet si j’ai besoin d’ache­ter un couchage hiver 0° ou sub-0°, mais là je suis bien avec mon exis­tant pas cher et moins fragile.

    Mate­las

    Il y a 20 ans j’avais des auto­gon­flants ultra­light de Decath­lon. Ils n’ont pas survécu. Là on a pris des Ther­ma­rest NeoAir Xlite Max NXT LW en se disant que c’était un inves­tis­se­ment sur la durée. Le NeoAir est isolé pour permettre l’in­ter­sai­son.

    Plein de sites décrivent les NeoAir comme faisant un bruit horrible, comme un paquet de chips. Il semble que ce soit réglé sur les nouvelles versions. Les nôtres ne nous ont en tout cas pas déran­gés.

    Parce qu’on voulait du confort, on a pris des larges. Ma femme ayant peur de se retrou­ver sur un mate­las format momie alors qu’elle bouge, on a opté pour un rectan­gu­laire (ce serait dommage de prendre des mate­las isolés et se retrou­ver avec les jambes dehors). J’ai fini par me ranger à son avis sur le rectan­gu­laire large (64 cm plutôt que 53 cm). Parce qu’a­vec mes 1m80 je dors parfois déplié avec les pieds en longueur (oui, c’est bizarre mais j’ai des raisons physio­lo­giques), j’ai voulu en plus opter pour la version longue (196 cm plutôt que 183 cm). La diffé­rence de poids entre les longs et les stan­dard était telle­ment insi­gni­fiante qu’on a finit par prendre les trois en large, long, rectan­gu­laire (version Max LW).

    Et bien… je ne regrette rien. Le confort de ces gonflants est phéno­mé­nal par rapport à mes auto­gon­flants. C’est limite si je ne me sens pas mieux que sur mon mate­las de chambre à coucher, qui est pour­tant une gamme correcte. Le tout pour légè­re­ment plus léger que mes anciens auto­gon­flants momie taille stan­dard qui se voulaient ultra­light. Je sais qu’on peut faire plus léger mais le compro­mis était le bon pour nous.

    Note : Pour 100 gr de plus il y a les Ther­ma­rest XTherm qui sont faits pour isoler même dans les condi­tions les plus diffi­ciles. J’ai préféré un système qui passe un peu partout plutôt que cibler un truc hiver et l’uti­li­ser prin­ci­pa­le­ment l’été.

    Pompe

    Mine de rien en version rectan­gu­laire, long et large, le mate­las ça demande de l’air pour être gonflé. Les sacs de gonflage sont top mais ça reste long.

    Comme j’avais prévu d’avoir la capa­cité de rechar­ger quelques appa­reils élec­triques ponc­tuel­le­ment, j’ai opté pour une petite pompe Flex­trail Tiny Pump 2X. Zéro regret là aussi.

    C’est un confort au gonflage comme au dégon­flage, et ça ne pèse que 30 grammes de plus que le sac de gonflage fourni avec le mate­las.

    Lampes

    J’ai fait l’im­passe sur les lampes. Pas de fron­tale.

    J’avais une paire de petites lampes LED de vélo qu’on peut tenir à la main si on a besoin de sortir de la tente la nuit. La pompe a aussi une LED desti­née à faire éclai­rage d’ap­point. Au pire le télé­phone peut éclai­rer aussi. Ça me semble en fait très suffi­sant pour du camping l’été.

    Oreiller

    C’est la même histoire pour les oreillers. On avait un oreiller gonflable Decath­lon type « camping » d’il y a 20 ans. On a mis la main sur un Sea to Summit Aero Ultra­light et un Exped Ultra Pillow récents. C’est le jour et la nuit en confort, légè­reté et encom­bre­ment (avec une légère préfé­rence pour le premier des deux pour sa double valve).


    Futur

    Si je pars en inter­sai­son ou en hiver sous tente j’irai proba­ble­ment cher­cher un sac de couchage en duvet avec 0° ou moins en tempé­ra­ture de confort.

    Si je sors souvent seul ou avec seule­ment mon fils, je regar­de­rai à peut-être prendre une tente plus petite pour écono­mi­ser 1 à 2 kg mais ce n’est même pas certain. Comme l’ac­tuelle est rapide à monter et rapide à démon­ter, le tout faisable sous la pluie si néces­saire, ça ne me gêne pas forcé­ment de la réuti­li­ser ponc­tuel­le­ment à deux.

    Mate­las, pompe, oreiller, je crois que le choix était le bon.

  • Retour maté­riel après le voyage à vélo — Les sacoches

    J’étais obnu­bilé par la liste de maté­riel alors j’ai dit que je ferai un retour.

    1. Les vélos
    2. Les sacoches
    3. Le couchage
    4. La cuisine
    5. Les acces­soires
    6. Les habits
    7. La nour­ri­ture
    8. Le reste

    J’avais trois paires de sacoches théo­rique­ment déper­lantes, premier prix Go Sport et Decath­lon d’il y a entre 15 et 20 ans.

    Comme j’ai craqué une sacoche l’avant-veille du départ, La Maison du Vélo de Lyon m’a prêté une paie de sacoches imper­méables Vaude Aqua (merci à vous).

    Ça m’a permis de compa­rer et s’il y a une chose que j’ai vrai­ment regretté dans tout le maté­riel du voyage c’est de ne pas avoir remplacé mes anciennes sacoches avant de partir.

    Fixa­tion en haut

    Sur mes Go Sport j’ai deux crochets simples en haut pour le porte-bagage, sans verrouillage ni réglage. Ça fonc­tionne mais malheu­reu­se­ment l’es­pa­ce­ment entre les deux n’est pas le plus heureux pour mon porte-bagage.

    Sur mes Decath­lon c’est encore plus arti­sa­nal. Il n’y a pas de crochet en haut. Chaque sacoche a un rabat rectan­gu­laire de la taille d’un porte bagage. L’un a un scratch sur le haut, l’autre sur le bas. On place juste l’un sur l’autre et on obtient deux sacoches soli­daires qu’on pose ensuite simple­ment sur le porte-bagage sans crochet spéci­fique. Il faut posi­tion­ner ça parfai­te­ment. Si ce n’est pas bien droit ou si ça glisse, une sacoche risque de frot­ter sur les rayons — chose d’au­tant plus probable qu’elles ont déjà tendance à le faire en temps normal : Il y a de poches sur le côté arrière et ces poches n’ont pas de renfort pour les empê­cher de dépas­ser un peu sur l’in­té­rieur de la roue.

    À côté de ça, le système des Vaude est bien foutu. J’ai deux crochets verrouillables et dont le posi­tion­ne­ment est réglable. Le verrouillage demande parfois quelques secondes de mani­pu­la­tion mais rien de gênant. La poignée permet de déver­rouiller auto­ma­tique­ment.

    Fixa­tion en bas

    C’est là qu’est le drame. Sur mes Go Sport j’ai un tendeur qui part du haut de la sacoche, qu’on doit faire passer dans un anneau en bas de la sacoche, et qui se finit par un gros crochet de métal qu’on fixe où on peut sur le cadre ou l’axe de la roue. Ça fonc­tionne mais ça demande de trifouiller à genoux dans les rayons et derrière les sacoches char­gées à chaque fois qu’on met ou enlève les sacoches. Gare à ne pas oublier même pour deux minutes sinon le crochet risque de se trim­ba­ler dans les rayons et provoquer un acci­dent grave. Pas pratique mais on fait avec.

    Sur les Decath­lon c’est encore pire : Un long scratch part de l’ar­rière. Il faut trifouiller à genoux dans les rayons en écar­tant les sacoches char­gées pour le faire passer derrière les haubans du porte bagage, puis dans un anneau de la sacoche, puis reve­nir se fixer sur lui-même derrière les haubans. Dire que c’est pénible est un euphé­misme. Surtout à genoux à écar­ter les sacoches char­gées du vélo sur béquille et proche de la trans­mis­sion qui mettra de la graisse sur les mains.

    Les Vaude n’est un petit « aile­ron de requin » réglable sur les deux axes et en rota­tion. On le place pour qu’il passe derrière les haubans du porte-bagage quand on pose la sacoche. C’est à peine si on y pense.

    Range­ment

    C’est sur le volume que je ne trouve pas les Vaude excep­tion­nelles. Elles sont marquées pour 24 L mais ça semble très opti­miste. Le système de ferme­ture par enrou­le­ment fait perdre pas mal de place. Pas de poche exté­rieure, même pas de filet, ce qui est d’au­tant plus dommage que le système à enrou­le­ment n’est vrai­ment pas pratique pour ouvrir et fermer la sacoche quand on veut prendre quelque chose dedans. Le bas est plus étroit que le haut, ce qui ne faci­lite pas non plus l’or­ga­ni­sa­tion.

    Mes Go Sport sont d’un gaba­rit bien plus faible, s’apla­tissent à rien du tout si je veux, et permettent pour­tant de conte­nir plus de choses. À ça elles ajoutent une poche sur le rabat supé­rieur, un peu comme certains sacs à dos, et un filet sur le devant qui ne contient pas grand chose mais qui se révèle quand même bien pratique pour ne pas défaire la sacoche à chaque fois.


    Futur

    Si je repars, je pense que je mettrai mes anciennes sacoches au rebut. C’était inuti­le­ment pénible.

    J’ai vu la diffé­rence entre le premier prix et le haut de gamme. Ce sera proba­ble­ment des Ortlieb. Vaude j’ai lu pas mal de personnes qui en sont excep­tion­nel­le­ment satis­faites mais pas mal de personnes qui relatent aussi des décol­le­ments. Celles qu’on m’a prêté ça commençait à se décol­ler. Pour le prix, autant prendre les Ortlieb.

    Sur le volume, les 24 L de Vaude me semblent limite. Je peux soit opter pour les 35 L de Ortlieb soit ajou­ter deux sacoches à l’avant. Les sacoches à l’avant me semblent permettre plus de souplesse (meilleure orga­ni­sa­tion dans les sacoches, et possi­bi­lité de ne partir qu’a­vec celles à l’avant ou qu’a­vec celles à l’ar­rière ou les deux) mais entre le porte-bagage avant et les sacoches elles-mêmes, ça ajoute quand même plusieurs kilos.

  • Retour maté­riel après le voyage à vélo 2023 — Les vélos

    (Cette liste date de 2023, j’ai depuis publié le retour 2024)

    J’étais obnu­bilé par la liste de maté­riel alors j’ai dit que je ferai un retour. C’est la première partie

    1. Les vélos
    2. Les sacoches
    3. Le couchage
    4. La cuisine
    5. Les acces­soires
    6. Les habits
    7. La nour­ri­ture
    8. Le reste

    On est partis avec les deux vieux Btwin d’il y a 20 ans. Le fiston de 11 ans devait prendre son VTT 24″.

    Qualité

    Les deux Btwin étaient déjà dans le premier prix à l’époque. Ils ont vécu depuis. Les vitesses passent mal et il y a toujours un truc qui grince ou qui accroche. Je dois avouer que ce n’était pas tant un plai­sir que je l’au­rais souhaité.

    Avoir un bon vélo ça joue sur le confort et là j’étais en bas de mes attentes. La chose posi­tive c’est par contre que ces vieux vélos ne craignent rien et qu’on les a traité avec peu d’égards.

    Béquille

    Le mien avait une double béquille centrale. C’est super à vide ou quand tout est neuf. Sur un vélo chargé pas parfai­te­ment équi­li­bré c’est vite acro­ba­tique. Je m’étais juré de la reti­rer pour une béquille plus clas­sique. J’avais oublié et je le regrette.

    Avec la charge le système se desserre aussi peu à peu, donnant du jeu gauche-droite et ajou­tant encore à l’ins­ta­bi­lité. Mauvaise idée. La béquille arrière de l’autre btwin, bien qu’à bout de souffle et pas assez résis­tante pour le char­ge­ment, s’est révé­lée une bien meilleure solu­tion.

    Leçon pour plus tard : un truc aussi bête qu’une béquille, c’est sacré­ment impor­tant.

    Rétro­vi­seur

    J’em­bête tout le monde avec les rétro­vi­seurs mais je trouve ça indis­pen­sable dès qu’on passe sur les routes pour anti­ci­per les voitures qui arrivent par l’ar­rière. Même sur les chemins, ça me permet de me placer à côté de mon fils pour rouler et savoir me ranger quand un autre cycliste arrive par l’ar­rière. Pour moi c’est un indis­pen­sable et je le confirme encore cette fois.

    J’avais un petit Bush&Müller orien­table. L’avan­tage du système c’est qu’on peut le replier pour qu’il ne s’ar­rache pas n’im­porte où. Le défaut c’est que c’est diffi­cile à régler et ça n’est jamais pile dans le bon axe. Indis­pen­sable mais incon­for­table. Il s’est cassé lors d’une chute et je l’ai remplacé par un gros truc fixe pris à Décath­lon. Le confort d’un gros rétro­vi­seur s’est tout de suite fait ressen­tir. Tant pis pour la discré­tion, je ne revien­drai pas en arrière.

    Ce qui est quand même éton­nant c’est que même avec ce gros rétro­vi­seur, je n’ai pas retrouvé le même confort qu’a­vec mon tout petit Corky. Je ne comprends pas pourquoi les miroirs asphé­riques ne sont pas plus répan­dus sur les vélos.

    Taille

    L’im­prévu c’est qu’à cause de problèmes de santé on est partis à deux plutôt qu’à trois. Comme je sentais mal des sacoches pleines sur le VTT pas prévu pour un porte-bagages, le fiston est parti avec le Btwin 26″ de sa mère. Là ça a été la révé­la­tion.

    Même si le Btwin est encore un peu grand, c’était visi­ble­ment bien bien mieux que son petit VTT enfant en termes de taille, confort et fatigue. On va vite vendre le 24″ qu’on pensait garder encore pour 2023.

    L’his­toire l’a même convaincu de recher­cher un VTC plutôt qu’un VTT pour la suite (et ça c’est une belle victoire).

    Anti­vol

    Je suis un anxieux mala­dif et je me suis déjà fait voler un vélo. C’est d’ailleurs ce qui nous a fait prendre les vieux Btwin : Ma compagne avait peur que je me fasse voler une nouvelle fois le VSF cher que j’uti­lise au quoti­dien.

    Rétros­pec­ti­ve­ment je crois que le risque de vol, sans être nul, n’était pas si élevé que ça. En jour­née on laisse les vélos dans des endroits très touris­tiques où il y a en perma­nence un passage avec des cyclistes qui viennent et repartent. Ça rend le vol de vélos atta­chés avec un simple câble très simple mais le vol de vélos bien atta­chés sacré­ment diffi­cile.

    On est partis avec des Bordo Lite. Ce n’est pas le plus résis­tant mais à 500 grammes c’est un très bon compro­mis. On peut aussi utili­ser les deux ensemble pour faire un grand anti­vol et se fixer à un point fixe complexe si besoin. Parfait à mon sens.

    La nuit c’est du camping. Il n’y a géné­ra­le­ment pas de point fixe, ce qui rend tech­nique­ment possible d’em­barquer un vélo sur une remorque ou un porte vélo et partir avec discrè­te­ment sans avoir à casser un anti­vol.

    En pratique il y a des vélos élec­triques hors de prix à chaque fois juste à côté, et j’ai confiance dans l’as­tuce qu’on m’a donné : Mettre les vélos dans des sens diffé­rents et les atta­cher par l’ar­rière. Ça devient non seule­ment diffi­cile à mani­pu­ler mais trop long pour un porte-vélo, un camping car ou une remorque si on ne casse pas l’an­ti­vol.

    Bref, une prochaine fois je crois que je pren­drai mon beau VSF.

    VAE

    On avait hésité à louer un VAE avant de partir pour ma compagne. J’avais poussé pour que non, parce qu’on était essen­tiel­le­ment sur du plat et que devoir char­ger tous les jours me semblait une forte contrainte.

    En pratique pour des contraintes de santé elle nous a rejoint en milieu de parcours et on lui a loué un élec­trique. Ça a été une révé­la­tion pour elle, et je me dis après coup que quitte à choi­sir des campings, on aurait peut-être pu se débrouiller avec un élec­trique. D’autres le font.


    Futur

    Si je devais le refaire, je pren­drais mon beau VSF. Peut-être que ça va me pous­ser à vendre ce vieux Btwin.

    Probable aussi qu’on prenne direc­te­ment un VAE pour ma compagne. Je me demande si elle ne va pas craquer pour s’en ache­ter un de toutes façons main­te­nant qu’elle a pu tester.

    Quant à mon fils, impos­sible de le faire remon­ter sur son petit VTT 24″ main­te­nant qu’il a goûté à un vélo adulte. On va voir si on peut lui trans­mettre l’an­cien Btwin 26″ ou s’il fait trop de forcing pour avoir un vélo « à lui » un peu quali­ta­tif.

  • Anti­vols en voyage à vélo

    On part à trois en été sur les pistes bien peuplées de la Loire.

    On va avoir besoin de lais­ser les vélos dehors la nuit au camping à côté de la tente. Peu de chances que quelqu’un ramène une disqueuse ou s’es­crime long­temps avec de gros outils, mais pas non plus de point fixe pour atta­cher un U. Les sacoches seront dans la tente.

    On va aussi avoir besoin de lais­ser les vélos dehors en ville quand on fait les courses, ou devant les châteaux quand on les visi­tera. On parle d’en­droits à priori avec un fort passage, et poten­tiel­le­ment les sacoches sur les vélos si on personne ne peut nous les garder sous surveillance à l’in­té­rieur.

    Le poids de mes anti­vols habi­tuels me fait un peu peur.

    Je me trim­balle un U à pas loin de 2 kg + un anti­vol de cadre qui doit faire 700 gr. Si je dois atta­cher les sacoches il me faudra encore un câble en plus et je vais finir à 3 kg.

    Pour l’ins­tant j’en­vi­sage un anti­vol pliable Bordo léger + un câble long avec des boucles pour entrer dans le U.

    Avec un Bordo Lite 6055K/85 et un câble 10×200 j’ar­rive à moins de 1 kg par vélo. Je peux même gagner encore du poids si je ne prends pas de câble pour le fiston et que son Bordo ne fait que 60 cm, consi­dé­rant qu’il s’at­ta­chera forcé­ment à un de nous deux. Au final je peux arri­ver à 2,5 kg pour trois vélos et leurs sacoches.

    L’éter­nelle ques­tion : Est-ce une bonne idée ?

    Les Bordo ont déjà mauvaise répu­ta­tion mais là ce n’est pas le plus résis­tant de la gamme. Je peux passer à un U de type Abus Ultra Mini 410 ou Kryp­to­nite Evolu­tion Lite Mini-6 si j’ajoute 200 grammes par vélo.

    Je peux aussi envi­sa­ger un U plus résis­tant avec le mini U 920 de Decath­lon mais ça me fera quand même 400 grammes de plus par vélo par rapport au Bordo. Est-ce vrai­ment néces­saire ?

    Je suis preneur de vos avis, sachant que ça c’est pour les BTwin. Si je prends mon beau vélo un peu trop cher, je risque de garder mes 3 kg d’an­ti­vol sur celui là.

  • Cherche tente de rando 3–4 personnes

    Je cherche à ache­ter, louer ou emprun­ter tente pour une rando-camping vélo pendant trois semaines en juillet.

    Je cherche du plutôt léger. Notre capa­cité physique n’est plus celle de nos 20 ans et le jeune ne portera proba­ble­ment pas grand chose. Idéa­le­ment entre 2.5 et 3.5 kg tout compris pour la tente, les sardines et le sac qui englobe tout ça. J’ai­me­rais vrai­ment éviter de monter au-delà de 4 kg.

    Je cherche du confort, à la fois sur la hauteur et la largeur. Nous serons 3 mais je cherche plutôt une tente 4 personnes pour avoir de l’es­pace. C’est d’au­tant plus vrai qu’il faut de la place pour les sacoches, soit dans la tente soit dans les absides. Un vesti­bule complet serait idéal mais c’est rare sur les tentes de bivouac.

    Pour l’ins­tant j’ai iden­ti­fié quelques réfé­rences :

    La Decath­lon Forclaz MT900 ultra­light 4 places. 3.5 kg mais avec un vesti­bule complet, un montage simple même sous la pluie, une hauteur de 120 cm au centre, et une largeur entre 210 et 230 cm. Son vrai défaut c’est qu’elle n’est pas dispo­nible et que je ne sais pas quand elle le sera à nouveau (si jamais elle l’est).

    La MSR Papa Hubba 4 places. 3.3 kg avec le foot­print (vu la fragi­lité sans et le prix de la tente). L’es­pace est large avec 236 cm et des parois assez verti­cales. Malheu­reu­se­ment, outre le prix, elle ne se fait plus depuis 2019.

    La MSR Zoic 4. 3.6 kg avec le foot­print. Un peu plus lourd que la Hubba mais un peu plus solide et moins chère. Ça reste un compro­mis ok, elle ne se fait plus non plus depuis 2021, mais on trouve encore quelques stocks (pas très bon marché).

    La Big Agnès Cooper Spur UL4 qui est simi­laire à la MSR Hubba en un peu plus léger mais en encore plus cher et plus fragile, au point que je ne me sens pas vrai­ment de partir là dedans pour de la rando famille.

    À défaut de trou­ver la MT900 UL 4, je risque de me rabattre sur une Zoic 4 d’un vieux stock encore en vente

    Si vous avez l’ex­pé­rience d’une de ces tentes mention­nées ou des sugges­tions simi­laires, je suis très ouvert à vos commen­taires. Si vous avez moyen de m’en prêter une, ça m’in­té­resse forte­ment.

    J’ai mis des 4 places parce que j’ai l’ha­bi­tude de prendre une 3 places pour 2. Trois semaines, non habi­tué au bivouac, j’ai peur qu’une tente avec tout juste l’es­pace pour trois mate­las ça finisse par être une mauvaise expé­rience. Si jamais je ne peux pas trou­ver une 4 places, j’ai ces réfé­rences en 3 places :

    La MSR Mutha Hubba. 170 cm de large c’est ma limite mais avec des parois assez verti­cales on pour­rait s’y restreindre. On tombe à 2.5 kg avec le foot­print. Elle est dispo­nible (youpi !) mais chère.

    La MSR Zoic 3. On est dans les 190 de large donc mieux que la Hubba mais pour 3 kg avec foot­print. Ça reste accep­table mais la dernière version date de 2021.

    La MSR Hubba Tour 3, qui est une Mutha Hubba 3 places avec un vesti­bule complet, dans les 3.1 kg avec le foot­print, mais là aussi elle n’existe plus depuis 2018.

    J’ai exclu la MT900 UL 3 places. En tunnel je veux vrai­ment prévoir une place de plus pour qu’on puisse tenir. La version dôme est un peu meilleure mais pas forcé­ment au niveau d’une Hubba, donc ce ne sera que si je dois me restreindre.