Catégorie : Vie personnelle

  • Lais­ser les clefs en partant, 2024

    J’avais déjà écrit en 2018 et j’ai promis de remettre tout ça à jour.

    Que se passe-t-il quand je ne suis plus là ?

    Les familles trouvent toujours une solu­tion mais récu­pé­rer tout l’ad­mi­nis­tra­tif ainsi que les numé­ros et mots de passe des comptes en ligne peut être une diffi­culté supplé­men­taire à un moment où on n’en a pas besoin.

    À la maison c’est tout le reste qui risque de poser problème. On parle de toute la pape­rasse numé­ri­sée ou de tout l’his­to­rique de 15 ans de photos. J’uti­lise des mots de passe complexes, diffé­rents à chaque fois, et je chiffre tous mes disques. Autant dire que si je pars tout devien­dra assez rapi­de­ment illi­sible malgré les meilleurs efforts de mes amis.

    Je ne vois pas d’autres solu­tions que de lais­ser le double de mes clefs au crochet avant de partir.


    Il ne s’agit pas que de lais­ser un docu­ment au notaire. J’ai une totale confiance sur la procé­dure, mais une assez faible sur la confi­den­tia­lité du contenu. J’ai aussi envie de permettre à mes proches de savoir déclen­cher la procé­dure sans avoir à prévoir tous les cas imagi­nables dans un langage sans ambi­guïté pour un juriste. J’ai enfin poten­tiel­le­ment envie que mes proches puissent aller vite pour avoir les données dont ils ont besoin quand ils en ont besoin sans attendre je ne sais quelle procé­dure légale.

    Pour autant je ne veux pas juste lais­ser le double de mes mots de passe à un proche. J’ai besoin d’un système où il faut que plusieurs personnes de confiance se mettent d’ac­cord pour pouvoir ouvrir le coffre et récu­pé­rer ce dont ils ont besoin.


    Je partage désor­mais ma procé­dure sur github.com/edas/for-when-i-m-gone, pour qu’elle puisse être réuti­li­sée par d’autres.

    Les ques­tions et contri­bu­tions sont bien­ve­nues. Les traduc­tions aussi.

  • 100 c’est ouf

    J’ai fait mon premier 100 km à vélo à l’oc­ca­sion du cycling for climate à Lyon. Ça faisait long­temps que je voulais tester un peu mes limites et je suis vrai­ment content de l’avoir fait.

    Je sais que je tiens sans diffi­culté le 70 km sur du plat avec mon fils, 15 km/h et une bonne pause méri­dienne d’une heure ou deux. Faire 100 km d’une traite, même avec des pauses, c’est une toute autre histoire.

    Les points que je retiens, qui n’éton­ne­ront proba­ble­ment personne mais j’aime bien redé­cou­vrir ce que tout le monde sait déjà :

    Avan­cer en groupe

    C’est le groupe qui fait tout. J’au­rais aban­donné avant la fin, coupé court ou au moins divisé ma vitesse par deux si le groupe ne m’avait pas motivé à me dépas­ser. Je ne sais même pas si j’au­rais fini la montée de 2 km par laquelle nous avons commencé l’aven­ture.

    Ce qui est certain c’est que le groupe m’a incité à pous­ser plus sur les pédales que je ne l’au­rais fait seul. Je crois que ça rejoint un senti­ment qui devient clair : Si je veux faire des sorties il faut que je me trouve des cama­rades de parcours (et pas des qui filent à toute vitesse).

    Je n’ai pas pensé à deman­der des adresses. Je n’ose pas. Si certains se recon­naissent dans le groupe 18B, je serais très heureux de garder le contact. Merci d’avoir été là, c’était très sympa.

    Posi­tion

    J’ai pris mon vélo quoti­dien que j’ai redressé un peu avant de partir. Je crois que je vais garder cette posi­tion un peu plus rele­vée.

    Je finis quand même avec un début de tendi­nite derrière le genou droit. Je ne l’ai senti que le lende­main matin. Je vais peut-être bais­ser légè­re­ment la selle pour l’ave­nir, histoire d’avoir moins d’ex­ten­sion du pied.

    Petit déve­lop­pe­ment

    Pour faire des vraies montées dans la durée, autre­ment qu’en forçant, il faut une cassette adap­tée. Mes vélos ne me permettent que du 2,2 mètres au mini­mum. Ce n’est pas assez petit pour ma condi­tion physique, pas si je veux monter plus que du 5 à 6 %, ni si je veux monter chargé.

    Il va me falloir un plus petit déve­lop­pe­ment.

    Gants et cuis­sard

    Jusqu’à présent les cuis­sards dans mon esprit c’était pour les vrais cyclistes, ceux avec un cintre route. Je me suis quand même acheté un cuis­sard la veille au soir, par peur, quitte à être ridi­cule sur place. Je ne regrette pas.

    Il faut que j’ar­rête de me poser des ques­tions et que je m’équipe systé­ma­tique­ment de gants et cuis­sard pour les sorties longues.

    État des vélos

    J’ai été sacré­ment étonné de voir que la plupart des vélos faisaient du bruit. Les hauts de gamme faisaient un bruit assez soutenu pour leur roue libre — là où le mien est apai­sant par son silence. Les moins haut de gamme avaient souvent quelque chose qui frotte ou qui fait du bruit : chaîne, garde-boue, porte-bagage, vibra­tions, etc.

    Fran­che­ment, j’en ai été étonné. J’ai presque eu un instant d’égo à me dire que moi au moins mon vélo était silen­cieux… jusqu’à ce qu’on me dise par trois fois que ma roue arrière avait un voile. Bon, ça sera direc­tion le mécano vélo.

    Cintre

    Dans la même lignée que les cuis­sards, on m’a fait germer des doutes sur mon évite­ment des cintres route. Et si je faisais un blocage qui n’a pas lieu d’être ?

    Bref, réflexion en cours.

    Char­ge­ment

    Je prends toujours 10x trop. Je suis super anxieux dans la vie et je fais ce qu’il faut pour y palier. Je suis arrivé avec une sacoche laté­rale de 20 litres plus une avant de 7 litres, là où d’autres sont juste arri­vés les mains dans les poches.

    • Vête­ments pour le chaud et pour le froid avec la polaire fine, panta­lon de pluie et veste ultra-fine imper­méable, de quoi me chan­ger pour reti­rer le cuis­sard au cas où je me sente idiot (oui)
    • De quoi me ravi­tailler tout seul avec deux gourdes, un demi-litre de coca-cola, un paquet de gâteaux, un sachet de Dragi­bus
    • De l’élec­tro­nique avec un GPS vélo conte­nant la trace, une batte­rie et son câble pour le télé­phone, un casque audio
    • La phar­ma­cie « mini­male » avec gel hydro­al­coo­lique, panse­ments de diffé­rentes tailles, pipette de désin­fec­tant, para­cé­ta­mol et anti-hista­mi­nique
    • Le néces­saire de répa­ra­tion avec pompe, chambre à air, multi-outil, mais aussi quelques clefs en plus
    • Un constat d’ac­ci­dent de la route et son stylo (sisi)
    • Mon anti­vol U en plus de l’an­ti­vol de cadre qui est à demeure

    Oui, je crois que j’avais un poids qui riva­li­sait avec les VAE. Gloups.

    J’au­rais pu éviter la polaire. J’ai utilisé le panta­lon de pluie pour me rendre au lieu de rendez-vous. J’au­rais pu faire sans mais démar­rer mouillé n’au­rait pas été la meilleure idée non plus.

    J’au­rais clai­re­ment dû éviter la bouteille de 50 cl de coca-cola et le paquet de gâteaux pour garder le sachet de Dragi­bus et poten­tiel­le­ment 2 barres éner­gi­sante. Les deux gourdes c’est beau­coup mais j’ai plus d’une fois vidé plus que la grande.

    L’élec­tro­nique était de trop, comme toujours. Je n’ai pas utilisé le GPS mais je suis content de l’avoir eu. J’au­rais aimé sortir le casque à conduc­tion osseuse mais je suis trop respec­tueux des inter­dic­tions pour l’uti­li­ser même si l’in­ter­dic­tion me semble incom­pré­hen­sible. Le reste était inutile et c’était prévi­sible.

    Je garde­rai ma petite phar­ma­cie qui tient en une boite de panse­ments. J’ai utilisé l’anti-hista­mi­nique. J’ai donné un panse­ment. J’au­rais pu utili­ser l’an­ti­sep­tique. Le gel hydro-alcoo­lique était de trop mais c’est pratique quand même pour se laver les mains quand elles ont touché n’im­porte quoi.

    L’an­ti­vol U était clai­re­ment de trop. On savait que le parking serait gardé à l’ar­ri­vée et j’avais déjà l’an­ti­vol de cadre. Bon, à refaire, je crois que je le pren­drais quand même, au cas où.

    Parfois j’ai l’im­pres­sion d’être Marie Poppins dans mes char­ge­ments mais je suis aussi rare­ment pris au dépourvu.

  • Cintre route

    Dans la lignée des cuis­sards, le cintre route ce n’était pas pour moi. Je ne suis pas un vrai cycliste. Je fais des balades, des randos mais sur du plat et à faible vitesse, et des trajets du quoti­dien. Je suis inca­pable de main­te­nir une posi­tion penchée en avant et j’ai tendance à rele­ver ou sur-élever mes guidons plus que de raison.

    Pour autant, j’ai mis des spir­grips et j’aime bien. Ça laisse encore la moitié des mains repo­ser sur le cintre et avoir une vraie posi­tion verti­cale me plai­rait.

    Ça y est, tu es prêt pour le cintre route

    Réflexion qu’on me fait en discu­tant des spir­grips à une pause

    Depuis ça me tourne en tête. Je n’ai jamais testé de cintre route. Pas même sur 10 mètres. Et si, comme pour les cuis­sards, j’étais en train de faire un blocage idiot ?

    P’t-être qu’il faudrait que j’es­saie quand même, surtout s’il y a un risque de chan­ger de vélo pour avoir un déve­lop­pe­ment plus adapté.

    Si vous avez un vélo pour 1m80 sur Lyon, un truc plus gravel que route, voire un truc prévu pour un vrai porte-bagage (qui sera un de mes critères de choix si jamais), ça peut m’in­té­res­ser.

  • Petit déve­lop­pe­ment

    C’est le moment que je crai­gnais.

    En prenant mon nouveau vélo que j’aime, j’ai mis de l’argent pour un moyeu Alfine 11. Je voulais une éten­due correcte sur mes vitesses et le Nexus 8 me semblait quand même trop limité.

    Je ne regrette pas mon choix côté plage de vitesse, ce d’au­tant moins que le déve­lop­pe­ment mini­mal est exac­te­ment le même que mon vieux Btwin en 3×7. Ça m’al­lait sur la Loire, y compris chargé comme un mulet. Ça me va sur ma petite côte quoti­dienne en ville. Ça me permet les balades.

    Il reste que mon déve­lop­pe­ment mini­mum c’est 2,2 mètres, et que c’est beau­coup. Sur les 2 km avec déni­velé moyen entre 5 et 6 % du 100 pas ouf, une vitesse de moins n’au­rait pas été du luxe. Chargé, il faut clai­re­ment que je prévois quelque chose de plus réduit.

    Bref, je savais que ça allait arri­ver et on y est. Je vais avoir envie de passer sur une plage de vitesses plus éten­due.


    La solu­tion de base c’est de passer sur un 28 dents au lieu de 24 dents sur mon pignon Gates à l’ar­rière. Il faudra proba­ble­ment que je change aussi la longueur de ma cour­roie, ce qui n’est pas gratuit. Le risque c’est que ça va mettre plus de couple sur un Alfine 11 qui n’est pas recom­mandé pour ça. Je lis que ça passe (pour le 11, pas pour le 8) mais je sais aussi que les vitesses qui sautent je le vis déjà, donc je ne suis pas rassuré.

    L’op­tion raison­nable c’est dire que mon vélo cher était un bon choix pour me remettre au vélo mais que main­te­nant je peux reve­nir à plus raison­nable. Je revends et j’achète un truc plus clas­sique, avec chaîne et dérailleur. Si je veux rester sur un vélo à tout faire qui soit aussi super pour des randos, le River­side Touring 900 me semble sympa. Possi­ble­ment il existe aussi des mono plateau 12 vitesses qui peuvent être aussi bien.

    Si je gagne au loto je reste sur un couple cour­roie + boîtier vitesse avec un boitier Pinion dans le péda­lier. Plage énorme, zéro main­te­nance, soli­dité à toute épreuve. Bon, ça sera horri­ble­ment cher et je ne sais pas si j’ose­rais me bala­der avec en ville. Du coup ça reste plus un fantasme inutile qu’un rêve à trans­for­mer.

    Reste l’op­tion inter­mé­diaire, garder un moyeu vitesse mais passer au Rohloff. Ça me retire l’Al­fine 11 pour lequel j’ai un avis mitigé de l’équa­tion. C’est cher, mais pas autant que mon fantasme inac­ces­sible.


    Si vous avez des avis ou sugges­tions, n’hé­si­tez pas.

  • Gants et cuis­sard

    Pour moi les cuis­sards c’était pour les cyclo-spor­tifs sur leur vélo de route et leur selle étroite. Pour faire un raccourci : pour les vrais, les dûrs, ceux qui ont un cintre route et qui vont deux fois plus vite que moi.

    Mettre un cuis­sard c’était me prendre pour ce que je ne suis pas, au point d’en être ridi­cule.

    Et puis… je n’en ai jamais ressenti le besoin. Sur mon vieux vélo avec sa large selle en gel, je tenais les 40 ou 50 km d’une traite sans avoir mal. On pouvait faire le reste du trajet après une grosse pause méri­dienne.

    J’ai quand même eu un doute et je suis allé ache­ter un cuis­sard au soir la veille du 100 km. Je me suis dit que je serai ridi­cule mais moins que si je ralen­tis tout le monde en me plai­gnant du fessier. Au mieux ça ne se verrait pas sous le short, au pire j’avais même prévu de quoi me chan­ger.

    Les leçons :

    • Diffi­cile de dire si ça serait passé sans, mais le cuis­sard ne m’a pas gêné et j’ai l’im­pres­sion qu’il a même gran­de­ment aidé. Je pour­rais en dire autant des gants vélo.
    • Il serait peut-être temps que j’ar­rête de craindre le ridi­cule. Mis à part une poignée de parti­ci­pants, tout le monde était en gants et cuis­sard, y compris voire surtout ceux qui étaient des habi­tués de ces distances. Ceux qui ne parais­saient pas en avoir en portaient même peut-être sous leur short.
    • Il serait donc de la même façon temps que j’ac­cepte de ne pas être diffé­rents et que je me faci­lite la vie avec le maté­riel qui existe.

    Bref, si vous êtes comme moi, arrê­tez de tergi­ver­sez et mettez donc cuis­sards et gants pour plus de 50 km. Tant pis si certains vous trouvent ridi­cule. Moi je vais m’ache­ter deux cuis­sards de plus pour tour­ner avec trois cet été.

  • Nouveau porte­feuille

    Je suis comme un gamin avec un nouveau jouet.

    Ce n’est pas tant que j’ai un nouveau porte­feuille, c’est que j’ai enfin pu faire refaire mon permis de conduire pour avoir le nouveau format carte de crédit¹.

    C’est ce qui me permet d’avoir enfin le porte­feuille mini­ma­liste que j’en­vi­sa­geais depuis bien long­temps. Format d’une carte de crédit et épais­seur quasi­ment limi­tée à ce que je mets dedans. De quoi le trim­ba­ler tout l’été dans mes poches sans avoir un truc volu­mi­neux qui m’im­pose à prendre une sacoche en bandou­lière ou qui me gêne au jour le jour.

    Je ne fais pas encore de promo, je ne sais pas s’il va tenir deux semaines ou deux ans. J’en parle­rai si ça tient au moins l’été correc­te­ment.


    ¹ Le rempla­ce­ment de l’an­cien permis de conduire rose trois volets est gratuit. Atten­tion, le nouveau permis a une date d’ex­pi­ra­tion. Le passage au nouveau permis devien­dra obli­ga­toire à terme mais en y passant plus tôt on devra aussi renou­ve­ler plus tôt, et ce renou­vel­le­ment sera poten­tiel­le­ment payant.

    Person­nel­le­ment j’au­rais bien aimé passer aussi ma carte d’iden­tité au nouveau format mais ce n’est pas possible avant d’avoir passé les quinze ans de mon ancienne. Théo­rique­ment je peux la chan­ger à l’oc­ca­sion d’un chan­ge­ment d’adresse mais le minis­tère de l’in­té­rieur a suspendu « tempo­rai­re­ment » cette possi­bi­lité depuis plusieurs années pour ne pas avoir à gérer le volume néces­saire.

  • Maga­sins vélo en ligne

    On m’a plusieurs fois donné des adresses en ligne pour ache­ter du maté­riel vélo pas cher et je les oublie ensuite. Cette fois-ci je les ai notées :

  • Cherche un VAE de rando

    Mise à jour : On a trouvé un Winora Yuka­tan X12 qui semble conve­nir parfai­te­ment à notre recherche.


    Je cherche un vélo à assis­tance élec­trique pour partir en rando avec une personne lourde peu spor­tive et ses sacoches, idéa­le­ment jusqu’à 60 km au moins pour des étapes vallon­nées avec des montées ponc­tuelles de 10%, en été sur des chemins cyclables terre et bitume.

    Évidem­ment, l’in­ves­tis­se­ment servira aussi pour le quoti­dien en ville et en balade le week-end mais les contraintes y sont plus faibles.

    Sans avoir éplu­ché toutes les marques, pour l’ins­tant je trouve ce qui suit. Je mettrai à jour la liste au fur et à mesure.

    Il y a des Lapierre et des Gazelle qui pour­raient corres­pondre mais ils n’in­diquent pas le poids total auto­risé, ce qui ne m’in­cite pas à croire qu’il est au-dessus des 130 kg.


    Mes critères

    Un poids total auto­ri­sée d’au moins 145 kg (95 kg de cycliste + 20 à 25 kg de bagages et acces­soires + 25 à 30 kg de vélo et batte­rie)

    Une auto­no­mie construc­teur d’au moins 100 km. C’est calculé à plat sur bitume en mode éco avec une personne de 70 kg sans bagages, donc c’est ce que je prévois pour 50 km de mon cas réel.

    Un moteur avec un couple de plus de 60 Nm, pour tenir des montées avec le poids anti­cipé et une bonne assis­tance.

    Un déve­lop­pe­ment mini­mum de moins de 2,2 mètres. Ça me parait déjà élevé mais je précise parce que je vois des VAE avec un déve­lop­pe­ment mini­mum plus proche des 3 mètres.

    Et le prix ? Pour l’ins­tant je ne filtre pas, pour d’abord voir le néces­saire. J’ai en réalité peur que même le premier prix soit déme­suré : On a de quoi se payer des vacances tout inclus plusieurs années pour ce prix.

  • Petite réjouis­sance. Samedi 9 décembre 2023

    Déci­sion prise avec enthou­siasme de tout le monde : Nous repar­tons en petit voyage à vélo en famille cet été.

    Reste à trou­ver où, et trou­ver le vélo à assis­tance élec­trique pour madame.

  • Petite réjouis­sance. Mardi 5 décembre 2023

    Je me suis acheté un vélo hors de prix il y a main­te­nant deux ans.

    Si j’ex­clus les vélos d’en­fant, mon seul autre vélo a été un VTC BTwin moyen de gamme acheté il y a main­te­nant presque 20 ans. Achat utili­taire pour un voyage autour de la Loire, je n’ai jamais eu d’ac­croche avec, au contraire.

    Là c’était mon premier vrai vélo plai­sir. J’ai mis des mois ou plus à me déci­der, à trou­ver ce que je voulais, et à le trou­ver sur le marché en pleine crise covid.

    Me payer un vélo à ce prix là n’al­lait pas de soi pour moi, mais le super haut de gamme était un peu la condi­tion pour que je trans­forme mes trajets sans y aller en contrainte morale pénible. C’était aussi le retour à des trajets domi­cile-travail et je ne voulais pas qu’ils soient vécus néga­ti­ve­ment.

    Le prix restait un peu un excès dont je n’étais pas si fier. Aujourd’­hui j’ai un poids qui part : J’ai remboursé mon vélo en évitant 70 € de trans­port en commun chaque mois pendant 25 mois. Aujourd’­hui je peux dire qu’au final il ne m’a rien coûté et que c’était raison­nable. Si vous me connais­sez vous savez à quel point c’est un critère fort pour moi.

    Peut-être que ça aurait aussi fonc­tionné avec un vélo deux fois moins cher. Peut-être aussi que je n’au­rais pas eu la même affi­nité et que je ne l’au­rais pas sorti aussi faci­le­ment.

    Au-delà de la ques­tion finan­cière c’est aussi ça le vrai retour : Je ne prends plus que le vélo. C’est un confort par rapport à la voiture mais aussi par rapport aux trans­ports en commun, et ça qu’il pleuve ou qu’il vente. C’est au point où je me demande comment je faisais avant.

    Ma seule complainte, j’en ai toujours, c’est mon manque d’au­to­no­mie pour son entre­tien. Ca vien­dra.