— trutherbot (@trutherbot) 3 Mars 2015
Parce qu’à la fois ça ne veut rien dire et qu’il est impossible de juger à partir de 5 lignes de presse, à la fois ça semble tellement symptomatique de l’ordre habituel des choses…
— trutherbot (@trutherbot) 3 Mars 2015
Parce qu’à la fois ça ne veut rien dire et qu’il est impossible de juger à partir de 5 lignes de presse, à la fois ça semble tellement symptomatique de l’ordre habituel des choses…
Et puis c’est un raccourci un peu rapide et dangereux de considérer que le voile est *forcément* un signe d’asservissement alors que la mini-jupe voire la nudité serait *forcément* une preuve de liberté.
Il y a 11 planches de BD, et ça dit exactement ce que je n’ai personnellement jamais su exprimer correctement. Merci Julie
The company plans to charge $70/month for gigabit service, but that’s a subsidized price. Subsidized by what, you ask? Your privacy. AT&T says if you want to opt out of letting them track your browsing history, you’ll have to pay $29 more per month. They say your information is used to serve targeted advertising, and includes any links you follow and search terms you enter.
L’information n’est pas surprenante par son contenu mais par ses chiffres. Vos informations personnelles valent 30€/mois d’après AT&T, uniquement pour mieux cibler les publicités (ça laisse donc entrevoir le gain des publicités elles-mêmes, forcément supérieur)
Quelque 40 millions d’euros d’argent public sont ainsi distribués chaque année aux députés. Certains thésaurisent beaucoup, voire s’enrichissent
Les députés n’ont même pas à justifier quoi que ce soit sur l’utilisation des fonds. Le scandale est connu. Tout le monde s’accorde à dire qu’il faut agir.
Au Royaume-Uni, pour des détournements plus anecdotiques que ceux qu’on craint chez nous, il y a eu des démissions et tout un système de vérification détaillé des notes de frais.
Pas ici. Alors pour les députés (les mêmes que plus haut, qui pour certains s’enrichissent)…
À l’arrivée, le bureau de l’Assemblée a prévu, sans rire, que chaque député fournirait une « déclaration sur l’honneur qu’il a utilisé l’IRFM (…) conformément aux règles établies ». En cas de soupçons (déclenchés par on ne sait trop qui, lettre anonyme ou média), le président de l’Assemblée pourra tout de même saisir le déontologue « d’une demande d’éclaircissements ».
Parce qu’en France on ne rigole pas avec les détournements de fonds publics et la déontologie.
via entre autres Mediapart, article payant
The Gemalto attack is unique not just for its aggressive scope, but for how little it seems to have actually accomplished. Intelligence agencies were already able to listen in on phone conversations through targeted exploits, stingray attacks and carrier requests. While the Gemalto attack took bold and criminal steps to break through SIM encryption, it seems to have offered only a marginal improvement in that ability.
Pour faire court, il faut 2h sur un PC standard pour casser la crypto de la 3G, encore moins pour la 2G. La crypto ne sert de toutes façons qu’entre l’antenne relai et le téléphone. Pour ceux (dont font partie la NSA) qui ont le plus souvent accès aux données derrière l’antenne relai, ça n’apporte un bonus que dans des cas assez limités. Ne parlons même pas du fait de monter des fausses antennes relai, qui doit être plus facile que d’écouter et déchiffrer le trafic en temps réel.
Intelligence agencies are unaccountable by design
If that sounds reassuring, it shouldn’t. If anything, it’s proof of how out of control the GCHQ really is. […] The agencies are unaccountable by design, and there’s no indication that will change any time soon.
Ils l’ont fait parce qu’ils peuvent le faire, qu’ils n’ont aucune limite. Il n’y a aucune évaluation de proportionnalité, d’étude de besoin. Nous laissons notre sécurité mais aussi notre démocratie à ces gens là, hors contrôle.
Cela dit ce que tout le monde feint d’ignorer, c’est que plus que les cartes SIM pour téléphone portable, Gemalto produisait aussi les cartes à puce pour les cartes bancaires et pour les cartes d’accès sécurisées de beaucoup d’entreprises.
Alex Stamos: “Thank you, Admiral. My name is Alex Stamos, I’m the CISO for Yahoo!. … So it sounds like you agree with Director Comey that we should be building defects into the encryption in our products so that the US government can decrypt…
[…]
AS: We’ll agree to disagree on that. So, if we’re going to build defects/backdoors or golden master keys for the US government, do you believe we should do so — we have about 1.3 billion users around the world — should we do for the Chinese government, the Russian government, the Saudi Arabian government, the Israeli government, the French government? Which of those countries should we give backdoors to?
MR: So, I’m not gonna… I mean, the way you framed the question isn’t designed to elicit a response.
Nos États construisent leur propre défaite. Au lieu de promouvoir une sécurité à toute épreuve, qui ne peut qu’être favorable à la démocratie, ils encouragent l’idée qu’il est normal qu’un État fouille et écoute tout sur simple requête.
les DRH français qui estiment que [la] nécessaire optimisation [des coûts] devance le maintien d’un bon climat social, la GPEC ou l’amélioration de la performance.
En seconde place [des priorités des entreprises […] le développement de la productivité des salariés, autre recette d’optimisation ; loin devant la gestion des compétences rares et l’innovation qui nécessitent des enveloppes budgétaires…
A contrario, hors de France, c’est bien le climat social, l’innovation et la gestion des compétences rares qui figurent au rang de priorité des dirigeants alors que logiquement pour les DRH monde la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences et le management de la performance constituent l’essentiel de leur feuille de route.
Sur les échos, grand journal communiste.
Je ne sais pas si ça mérite un commentaire, mais je trouve que ça reflète bien et l’état d’esprit ici, et le fossé qu’on a vis à vis des anglo-saxons.
Parce que la culture se réduit à son exploitation économique, le ministère devient celui de détenteurs des droits.
Une simple phrase qui donne un tellement bon éclairage sur le pourquoi des excès au nom du droit d’auteur et sur la règlementation qui n’avantage ni la masse des auteurs ni les citoyens dans leur ensemble.
[Le directeur général de HSBC] a doctement expliqué que sa banque avait « recours à la publicité pour vendre plus de produits bancaires », et qu’en conséquence, « ça ne fait aucun sens de placer une publicité à côté d’une couverture journalistique hostile ».
[…]
Ces déclarations font suite à la démission spectaculaire de Peter Oborne, éditorialiste au Daily Telegraph. Mardi 17 février, celui-ci a accusé le quotidien d’avoir sous-couvert les révélations « SwissLeaks » pour protéger son chiffre d’affaires publicitaire. La banque avait déjà privé le quotidien britannique de budgets publicitaires en 2012–2013 après une enquête sur la filiale HSBC de Jersey, avait révélé M. Oborne.
[…]
Ces pratiques ne sont pas rares dans les relations entre médias et annonceurs.
La banque a beau se parer d’un pragmatisme et d’une logique à tout épreuve, et affirmer – probablement avec raison – que l’objectif n’est pas d’influencer la couverture éditoriale… Vous avez une bonne raison pour payer les contenus que vous utilisez, et particulièrement la presse.
Les modèles basés sur la publicité, même partiellement, ne seront jamais suffisamment libres pour servir de base à la culture, à la politique, à l’information ou à la liberté d’expression.
Il y a très peu de journaux qui ne sont pas significativement basé sur la publicité. Abonnez-vous à l’un deux. Je vous recommande Mediapart, mais choisissez celui qui vous convient.
Dans la vidéo, Malcolm Rifkind déclare aux journalistes se faisant passer pour des hommes d’affaires chinois qu’il dispose d’un accès « utile » aux ambassadeurs, tandis que Jack Straw explique comment il a su par le passé discrètement utiliser son influence pour modifier les règles européennes au bénéfice d’une autre entreprise.
Conséquence ? Rien. Oh, si, un des deux annonce ne pas se représenter, et quelques excuses bancales.