Le problème, c’est le manque de disponibilité et de réserves de ressources en minerai et matières premières – ce que l’on appelle l’épuisement des éléments – pour capter, convertir et exploiter les énergies renouvelables.
[…]
Les technologies que nous espérons salvatrices ne font qu’ajouter à ces difficultés. « Car les nouvelles technologies vertes sont généralement basées sur des nouvelles technologies, des métaux moins répandus et contribuent à la complexité des produits, donc à la difficulté du recyclage »
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« Il est trop tard pour le développement durable, il faut se préparer aux chocs et construire dans l’urgence des petits systèmes résilients ».
Pour eux, l’effondrement n’est pas tant une transformation brutale, un retour à la barbarie, qu’« une situation inextricable, irréversible et complexe, pour laquelle il n’y a pas de solutions, mais juste des mesures à prendre pour s’y adapter ». Comme face à une maladie incurable, il n’y a pas de solutions, mais des choses à faire. Pour eux, la décroissance volontariste n’est plus d’actualité. La réduction graduelle, maîtrisée et volontaire de nos consommations matérielles et énergétiques n’est plus réaliste. […] Nous sommes là encore face à une conjonction d’effondrements : des ressources, des finances, de l’économie, de la politique, de la société et de la culture… Un effondrement total, systémique « où même la possibilité de redémarrer une société dans un environnement épuisé serait très faible pour ne pas dire impossible. »
Vision extrêmement déprimante, mais à lire car le problème de fond est sérieux.
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