Au total, sur votre plus-value de 500’000€ réalisée au bout de 2 à 8 ans, vous aurez donc versé 170’390€, soit un taux réel de 34%. Pas tout à fait 40%, ni encore moins 45%. A peine plus que le tiers. Potentiellement moins.
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Les startup mettent en moyenne 7 ans à s’apprécier, à partir de 8 ans l’abattement est de 65%. La taux effectif sur une plus-value d’1M€ après 8 ans est donc de 33,8%. Yep.
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Dans certains cas, l’abattement peut aller jusqu’à 85%… Les investisseurs le savent, à n’en pas douter !
Tous ces scénarios partent du principe que vous êtes célibataire, sans enfant à charge, sans autre particularité fiscale et ne prennent pas en compte d’autres revenus ou crédits d’impôts dont vous pourriez bénéficier.
Merci. Bien évidemment le taux ne monte pas tant que ça même si vous chiffrez une plus-value à plusieurs millions. Et l’auteur de départ oublie la possibilité de placer ses actions sur un PEA, qui introduit d’autres facilités.
Parce qu’en trempant dedans, moi aussi j’en ai marre de tout ce bullshit.
Bien entendu on oublie facilement l’énorme exonération qu’est le CIR, les facilités fiscales de la JEI, l’infastructure exceptionnelle qu’on a en France et qui permet au business de fonctionner, le niveau d’éducation payé sur fonds publics, l’absence d’IS des startup qui sont déficitaires pendant des années…
Malgré tout ça, il y a une défiance envers tout ce qui a trait à l’État et aux règles sociales est à son maximum dans nombre de structures. C’est d’un hypocrite au possible.
On y ressent comme une croyance que l’entrepreneur est un super-héros, qui contribue tellement de part sa réussite qu’il mérite d’être exonéré de tout impôt, qu’il ne doit rien à la société. Je n’y ai jamais vu la moindre justification.
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