Catégorie : Geek

  • Chacun ses comptes

    C’était en 2010. Une collègue et amie divorce. C’est malheu­reux. Ça arrive.

    Le compa­gnon de l’époque est infor­ma­ti­cien et là, les ques­tions… Puis-je contac­ter mon avocate sans qu’il sache ce que je lui dis ? Il a le mot de passe du laptop, je déclare un peu la guerre si je les change, non ? Et comment faire pour savoir s’il n’y a pas un malware qui m’es­pionne ? Et le WIFI, peut-il inter­cep­ter ce que j’y fais ? Va-t-il fouiller ma boite email person­nelle pour cher­cher des anec­dotes qui lui permet­trait de contes­ter la garde de mes enfants ? il a peut-être le mot de passe, ou peut-être a-t-il une sauve­garde. Et mon télé­phone ? à l’époque le verrouillage n’était pas si commun. Et les photos de mes enfants ?

    À l’époque j’avais déclaré forfait : Je suis inca­pable d’as­su­rer que son conjoint n’écoute pas les conver­sa­tions, n’a pas implanté de malware, ou de l’as­su­rer qu’il n’y arri­vera pas à l’ave­nir. Aujourd’­hui je me dis que j’au­rais pu lui propo­ser un live-cd ou une clef USB bootable. Je n’y avais pas pensé à l’époque.

    On lui a conseillé de créer des comptes emails et stockage en ligne dédiés qu’elle n’uti­li­se­rait jamais depuis la maison ou depuis un appa­reil du foyer, de télé­pho­ner et de se connec­ter depuis le travail ou de chez des amis.

    Guérilla à domi­cile. Elle était infor­ma­ti­cienne. Pour d’autres ça peut être encore plus diffi­cile.

    Je ne sais pas si ses craintes étaient réalistes. Proba­ble­ment qu’elle non plus. Peu importe. Le stress du contexte sur le moment et la situa­tion de conflit font qu’on n’a pas besoin de lais­ser ce type de préoc­cu­pa­tions en tête en plus du reste.

    Des comptes parta­gés

    Cette histoire me revient après des échanges enten­dus à Paris Web à propos de l’auto-héber­ge­ment numé­rique.

    Je ne me fais pas héber­ger par mon conjoint. Ça m’est déjà arrivé, c’est un nid à emmerdes.

    Ce ne sont pas les mots d’ori­gine, mais ce que j’ai retenu du fond de l’in­ter­ven­tion.

    Combien de couples sont partis pour toute la vie et finissent par se sépa­rer ? Les moyens de pres­sion, d’es­pion­nage ou de menaces impli­cites sont gigan­tesques. « Surtout ne pas se fâcher avec lui-elle parce que sinon il n’est pas impos­sible que… »

    Même quand ça se passe rela­ti­ve­ment bien, j’ima­gine la diffi­culté de savoir qu’on est pieds et poings liés à son conjoint, dépen­dant de celui-ci ou à la merci de sa mora­lité. En cas de sépa­ra­tion c’est une belle galère.

    Bref : Chacun ses comptes email, ses stockages, ses droits d’ac­cès, même pour un couple fusion­nel qui prévoit de rester côte à côte y compris au cime­tière.

    C’est plus compliqué qu’un seul compte partagé, ce peut être diffi­cile à abor­der comme ques­tion, mais mieux vaut le faire quand ça se passe bien. Verrouiller son télé­phone unique­ment lors de la sépa­ra­tion c’est décla­rer la guerre alors que ça aurait pu bien se passer. Ne pas le faire c’est prendre du stress et se mettre soi-même à risque, ainsi que s refu­ser une inti­mité protec­trice au moment le plus critique.

    Sépa­rer les comptes numé­riques c’est fina­le­ment une ques­tion de respect, une façon de dire « J’ai confiance en toi, je sais que juste­ment tu fais tout pour éviter de me mettre un jour dans une situa­tion déli­cate si quelque chose devait arri­ver, et je vais faire pareil pour toi. »


    Et si ça vous arrive ?

    Je n’ai pas su le dire à l’époque mais si jamais vous vous sépa­rez d’un infor­ma­ti­cien : Il n’y a pas d’autres choix que de deve­nir para­noïaque.

    Ce n’est pas tant pré-juger que le conjoint fera quoi que ce soit de malvenu, mais simple­ment vous assu­rer votre séré­nité sur ces ques­tions et éviter tout le stress qui peut l’être. Et puis personne ne peut prédire l’ave­nir (la preuve, vous vous sépa­rez et ce n’était pas forcé­ment prévu au début de la rela­tion).

    1/ (faire) Réins­tal­lez de zéro télé­phone et ordi­na­teur, à partir de CD, clef USB et ordi­na­teurs qui ne viennent pas de la maison. Chif­frer les disques (télé­phone et ordi­na­teur).

    Mettez un mot de passe fort et dédié à cet usage (non, pas le même que d’ha­bi­tude avec juste une varia­tion). Acti­vez les verrouillages auto­ma­tiques après une période courte d’inac­ti­vité.

    Autre possi­bi­lité : Démar­rer depuis un Live-CD non réins­crip­tible préparé par un ami et écri­vez sur le CD pour qu’on ne puisse pas le chan­ger par un autre. Stockez tout en ligne, rien en local. Ce peut aussi être fait à partir d’une clef USB mais dans ce cas il faut réus­sir à la garder avec vous jour et nuit pour que personne ne puisse en modi­fier le contenu. Ça me parait plus diffi­cile.

    À défaut il y a le PC du boulot, les amis. Des smart­phones android à 50 € avec cartes data prépayées qui peuvent aussi faire parfai­te­ment l’af­faire. Bonus : Ça peut éviter de montrer publique­ment une défiance, et permettre de rester sur une sépa­ra­tion amicale.

    2/ Créez-vous une boite email dédiée, sur un espace que le conjoint ne contrô­lera pas. Recréez-vous de nouveaux comptes à partir de cet email ou dépla­cez les anciens comptes person­nels vers cet email de contact (celui qui contrôle l’email prin­ci­pal peut récu­pé­rer les mots de passe de tous les comptes qui y sont liés).

    Mettre un mot de passe fort et dédié à cet usage (non, pas le même que d’ha­bi­tude avec juste une varia­tion). Ne pas vous y connec­ter depuis la maison ou avec un maté­riel qui n’a pas été sécu­risé.

    3/ Faire une copie dès main­te­nant des photos, des archives, des docu­ments admi­nis­tra­tifs. Stocker chez un ami, un collègue ou au boulot.

    4/ Deman­dez accès aux comptes sur lesquels vous n’avez pas le mot de passe ou les iden­ti­fiants : Assu­rances, impôts, banque, sécu­rité sociale, mutuelle, …

    5/ Signa­lez à l’école que vous êtes en sépa­ra­tion. Ils savent gérer et s’as­su­re­ront au mini­mum que l’un des deux ne retienne pas des infor­ma­tions.

  • Chez Free c’est tout compris – ou pas

    Oh ? moi ça me rappelle au contraire *exac­te­ment* une offre de Free.fr

    C’est bien de se moquer mais pour ça il faudrait nettoyer un peu devant sa propre porte. Faire payer une option obli­ga­toire pour l’ac­cès à la boucle locale dédiée (c’est à dire les mètres de câble/fibre dans le trot­toir entre la box de l’abonné et le réseau interne de Free) c’est large­ment aussi ridi­cule que de faire payer les aiguilles d’une montre ou les clefs d’une voiture.

    Ok, c’est moins mis en avant aujourd’­hui qu’à l’époque. Ça permet au dépar­te­ment marke­ting de se moquer des autres en cachant tout sous le tapis, mais la fiche d’in­for­ma­tions stan­dar­di­sée montre que c’est en réalité toujours ainsi aujourd’­hui.

    Moi je serais eux, j’ar­rê­te­rais de la rame­ner.

    * * *

    Faire payer la loca­tion de la boucle locale n’a bien entendu aucun sens. Free fait comme les autres opéra­teurs : Il fait payer la loca­tion de sa box.

    C’est d’au­tant plus évident en compa­rant avec l’offre mini 4K, qui ne diffère quasi­ment que par la box dispo­nible mais qui n’a pas cette option à 5,99 € par mois alors qu’elle utilise évidem­ment tout autant la boucle locale dédiée (on voit mal comment elle ferait autre­ment).

    Bref, non seule­ment Free fait louer sa box en option obli­ga­toire comme les autres, mais il le fait plus cher, et en le maquillant sous couvert d’une option tech­nique. Pas de quoi pavoi­ser.

    * * *

    On ne peut même pas argu­men­ter qu’il s’agit de rembour­ser la loca­tion que fait Free de la boucle cuivre de l’opé­ra­teur histo­rique, puisque l’op­tion est aussi obli­ga­toire s’il s’agit d’un accès Fibre sur une infra­struc­ture Free de A à Z, hori­zon­tal et verti­cal.

  • Les petits utili­taires : 1– Le gestion­naire de mots de passe

    Il y a toute une série de petits utili­taires indis­pen­sables avec lesquels je ne suis pas satis­fait. Je me dis qu’en mettant ici mon usage, peut-être que ça ouvrira des portes.

    Bref, j’ai­me­rais un logi­ciel pour gérer mes mots de passe et les stocker de façon sécu­ri­sée.

    • Je veux y avoir accès aussi bien sur Mac, que sur Linux et sur mon mobile Android, y compris hors-ligne. Ce serait top s’il y avait un client web mais ce n’est pas indis­pen­sable.
    • Le stockage et l’ac­cès doivent être sécu­ri­sées. Rien ne doit être acces­sible sans mot de passe maître, et ce dernier ne doit être stocké nul part.
    • L’app mobile doit pouvoir avoir un verrouillage soft (via un pin, un schéma ou une empreinte digi­tale) quand le télé­phone passe en veille (ou à défaut quand je bascule sur une autre app).
    • Tous les clients (app mobile, desk­top, navi­ga­teur) doivent de rever­rouiller au bout d’un certain temps d’ac­ti­vité et néces­si­ter la saisie du mot de passe maître pour être réou­verts.
    • Je dois avoir une exten­sion du navi­ga­teur pour auto-complé­ter les formu­laires de login, autant sur desk­top que sur mobile. Idéa­le­ment l’auto-complé­tion n’injecte pas plein de trucs auto­ma­tique­ment dans chaque page web et n’agit que sur ma demande via un bouton dans la barre d’ou­til.
    • La même exten­sion du navi­ga­teur doit savoir créer une entrée dans les mots de passe enre­gis­trés à partir d’un formu­laire de login sur une page web.
    • Il existe un moyen simple et rapide de faire une recherche dans la base de mots de passe.
    • L’ou­til embarque un géné­ra­teur de mots de passe.
    • Ça serait top de pouvoir parta­ger des mots de passe, en lecture et/ou en écri­ture, à une personne ou à un groupe.

    Parce que je suis geek :

    • Il existe un accès en ligne de commande ou un moyen de bidouiller l’en­semble
    • Il est possible de sauve­gar­der faci­le­ment et auto­ma­tique­ment ma base de mots de passe quelque part (que tout ne repose pas sur un pres­ta­taire)
    • Le fonc­tion­ne­ment (API, chif­fre­ment) est docu­menté, idéa­le­ment open source
    • Ça serait top que ça gère aussi direc­te­ment l’agent pour mes clefs SSH
    Dash­lane

    J’ai exploré par mal de choses. Pour l’ins­tant Dash­lane coche la plupart des cases mais l’ex­ten­sion navi­ga­teur me gêne. Il s’agit d’une coquille vide qui s’oc­cupe des auto-comple­tion et qui inter­agit avec l’ap­pli­ca­tion Dash­lane native sur le système.

    Je trou­vais le système assez smart mais en réalité non seule­ment je ne vois pas ce que ça m’ap­porte mais je vois même en quoi ça peut dimi­nuer légè­re­ment la sécu­rité.

    Dans tous les cas, l’injec­tion de scripts dans toutes les pages à formu­laire est fran­che­ment gênante. Fire­fox me signa­lait régu­liè­re­ment des ralen­tis­se­ment dû à Dash­lane mais en plus l’UX de gestion de l’auto-comple­tion me gêne plus souvent qu’elle me faci­lite la vie, surtout sur un petit écran mobile (sans comp­ter que sur mobile ça m’oblige à utili­ser Chrome plutôt que Fire­fox).

    Enfin, ça veut dire faire confiance. J’ai confiance dans la crypto de base mais quand j’ai posé des ques­tions sur les inter­ac­tions entre le navi­ga­teur et l’ap­pli­ca­tion native j’ai eu des demies réponses sans détails tech­niques. J’ai l’im­pres­sion que cette partie de l’ar­chi­tec­ture repose plutôt sur l’obs­cu­rité. Non seule­ment ça me gêne, mais je doute encore plus de voir arri­ver autre chose que ce que l’équipe a prévu et a le temps de faire.

    Bref, beau­coup de bons points mais j’ai peur que ça ne coche jamais les cases restantes.

    Enpass

    Ça couvre beau­coup moins de choses mais j’aime bien l’idée de fichiers qu’on peut synchro­ni­ser sans serveur via un disque en ligne quel­conque genre Drop­box ou Google Drive. Ça me permet aussi de gérer les sauve­gardes tout en me rassu­rant sur la péren­nité.

    Pass­bolt

    J’en ai encore moins de cases cochées mais là j’ai de l’open­source, donc quitte à bidouiller ça peut être que ça peut faire une base de départ ?

    Là où je suis étonné c’est de ne pas voir plus de projets open source que ça, et pas plus abou­tis. Le cœur logi­ciel est pour­tant assez faci­le­ment acces­sible pour deux ou trois dev moti­vés et le besoin est géné­ral au moins au niveau des geeks.

  • Demain ce sera backup day !

    Crash­plan arrête les offres pour parti­cu­liers. C’est bien dommage parce que je vais devoir trou­ver un remplaçant. Au niveau de la famille j’ai :

    • Deux laptop mac, essen­tiel­le­ment pour les docu­ments (pas la config)
    • Un NAS Linux avec plus de 1 To mais des docu­ments qui bougent peu
    • Un serveur Linux avec des services web (bdd, données, config…)
    • Peut-être un ou deux PC Windows pour les grands parents

    Au total il doit y avoir de l’ordre de 1.5 à 2 To (photos, vidéos, archives diverses). J’ai­me­rais pouvoir accé­der aux anciennes versions sur de longues périodes mais il y a globa­le­ment peu de modi­fi­ca­tions.

    À priori je cherche plutôt un démon qui surveille les modi­fi­ca­tions disque. Une explo­ra­tion quoti­dienne ne sera ni adap­tée pour les laptops (allu­més par épisodes, jamais la nuit ou hors acti­vité) ni pour le NAS (le disque lent dans un boitier sans ventilla­teurs ne sont adap­tés à une explo­ra­tion de plus de 1 To ni côté perfor­mance ni côté chaleur)

    Il faut aussi proba­ble­ment que le système accepte des comptes sépa­rés (pour que les utili­sa­teurs d’un poste n’aient pas forcé­ment accès aux autres) ou au moins un compte admi­nis­tra­teur qui verrouille l’ac­cès aux fichiers sauve­gar­dés en ligne.

    Qui saurait me conseiller un set-up ?

    J’ai­me­rais éviter toutes les solu­tions brico­lées qu’il faut surveiller régu­liè­re­ment ou qui néces­sitent beau­coup de boulot pour récu­pé­rer un petit fichier suite à une fausse manip, les scripts à main­te­nir à la main, etc.

  • Archives et bases de données Twit­ter

    L’API dit « on ne peut pas remon­ter plus de 3200 tweets dans la time­line d’une personne« .

    En réalité c’est plus complexe. Suppri­mez les 3200 premiers, vous ne pour­rez pas forcé­ment pour autant remon­ter aux précé­dents.

    De ce que je comprends il y a deux bases de données distinctes du côté de Twit­ter : Une qui permet d’ac­cé­der à n’im­porte quel message par son iden­ti­fiant, et une qui sert à construire les time­lines.

    Celle qui sert à construire les time­lines est volon­tai­re­ment restreinte, proba­ble­ment à la fois pour des contraintes de perfor­mance et pour des contraintes de taille. Twit­ter peut à tout moment y suppri­mer ce qui dépasse des 3200 premiers tweets. Ils ne reste­ront alors visibles que via la base prin­ci­pale, à condi­tion d’en connaitre leur adresse ou leur iden­ti­fiant.

    Après c’est au petit bonheur la chance. Parfois vous ne remon­tez que les 3200 premiers mais les autres sont toujours là. Il suffit d’en suppri­mer un peu pour les voir remon­ter dans votre histo­rique. Parfois les plus anciens sont suppri­més de la seconde base de données et vous n’avez plus qu’une solu­tion pour les lister : aller dans les préfé­rences de votre compte et deman­der le télé­char­ge­ment de votre archive.

  • App multi-compte Masto­don (et Twit­ter)

    Je cherche une app web ou desk­top (mac) qui sache se connec­ter à plusieurs comptes Masto­don simul­ta­né­ment (gros bonus s’il sait faire Masto­don *et* Twit­ter).

    Auriez-vous ça quelque part ?

    Je parle de gérer plusieurs comptes simul­ta­né­ment dans l’in­ter­face, pas de pouvoir bascu­ler d’un compte à l’autre à la demande :

    Si j’in­te­ra­gis avec un message d’une time­line ou un message qui m’est adressé, l’app utilise par défaut le compte source corres­pon­dant. Dans tous les cas, je peux manuel­le­ment sélec­tion­ner le compte à utili­ser pour chaque action, voire envoyer un même message par plusieurs comptes.

    Pour l’ins­tant je ne connais que Tweet­deck et Twidere qui implé­mentent ça. Le premier ne sait gérer que Twit­ter. Le second gère les deux proto­coles mais ne fonc­tionne que sur Android.

    (Twidere a toute­fois la mauvaise idée de présen­ter les messages privés en prove­nance de Masto­don dans les mentions plutôt que dans la colonne des messages privés. Je comprends pourquoi mais si on pouvait éviter ça serait mieux).

    Tweet­deck est assez évolué et me permet en plus de créer autant de colonnes que je veux pour des listes, des recherches avan­cées, des hash­tag. Je peux ouvrir une colonne pour la time­line ou les mentions d’un compte ou au contraire en ouvrir qui fusionnent tous mes comptes à la fois.

    Si l’app que vous me conseillez savait faire ça, ça serait top.

    Le client web de Masto­don le fait pour les hash­tag mais la zone de détail est forcé­ment tout à droite et celle de rédac­tion forcé­ment tout à gauche. Comme l’in­ter­face ne sait pas me montrer plus de quatre colonnes simul­ta­né­ment, c’est inuti­li­sable dès que je pin une colonne.

    Quitte à faire une liste au Père Noël, il y a quelques trucs faisables dans une app cliente qui seraient sympa :

    • Iden­ti­fier que j’ai déjà déplié un CW dans Masto­don et déplier auto­ma­tique­ment tous les futurs messages qui viennent du même fil (ou tous qui ont le même texte de CW, si c’est plus simple). Inver­se­ment si je replis un message qui contient un CW ;
    • Permettre de faire une recherche par hash­tag sur plusieurs serveurs à la fois (genre 2 à 5 expli­ci­te­ment nommés par l’uti­li­sa­teur, ou alors ceux des diffé­rents comptes de l’uti­li­sa­teur, je ne demande pas de faire un ping sur la moitié des serveurs du réseau). Aujourd’­hui, sauf à faire des robots qui vont faire des inter­ac­tions ou des abon­ne­ments arti­fi­ciels, on est vite segmenté ;
    • Option­nel­le­ment, iden­ti­fier les diffé­rents comptes via des couleurs (Twidere le fait et c’est juste essen­tiel, mais peut-être est-ce du à l’in­ter­face mobile parce que ça ne me manque pas parti­cu­liè­re­ment sur Tweet­deck) ;
    • Sur demande, envoyer de longs messages Twit­ter en créant auto­ma­tique­ment un fil de réponses chaî­nées.

    Oui. Je sais. Il suffi­rait que je le fasse. Mais bon… Je doute que ma frus­tra­tion soit assez impor­tante pour me lancer dans un tel projet comme ça.

  • C’est quoi le délire avec les câbles USB-C ?

    On y fait passer du courant pour la charge donc je m’at­ten­dais à avoir des compa­ti­bi­li­tés avec une puis­sance ou une inten­sité maxi­mum à faire passer dans le câble mais non… ça serait trop simple.

    Donc le même câble sait parfois faire passer la charge rapide d’un télé­phone mais pas d’un autre. Vous allez me dire que le second a juste besoin de plus de puis­sance mais non : Pour certains câbles le support est inversé.

    D’ailleurs, pour couper court, ceux qui savent char­ger les macbook ne savent souvent pas faire passer la charge rapide QC pour les télé­phones.

    Bref, sur chaque câble il faut explo­rer une liste de télé­phones et de laptop compa­tibles en charge normale, en charge rapide, et en trans­mis­sion de données, et véri­fier dans les commen­taires que le vendeur ne raconte pas n’im­porte quoi.

    Un vrai délire, pour un foutu câble en cuivre dont je m’at­ten­dais juste à devoir véri­fier la longueur et le diamètre.

    Visi­ble­ment un câble aujourd’­hui c’est ça :

    Il y a un vrai micro-proces­seur à l’in­té­rieur, avec de la flash et de la ram. J’en suis à un point où je ne serai même pas étonné qu’on me propose de mettre à jour un firm­ware dans le câble pour étendre sa compa­ti­bi­lité.

    On nous a vendu « le câble unique qui fera tout » mais les emmerdes sont loin d’être finies en réalité. Elles ne font que commen­cer, car désor­mais on ne pourra jamais savoir ce qui va fonc­tion­ner ou non en ayant le câble en main.

  • J’ef­face mes traces

    Il y a désor­mais 5 ans que j’ef­face mes traces.

    J’avais fait un petit billet pour expliquer que j’ef­façais mes tweets après 48h. Je l’ai fait un temps mais via des scripts lancés à la main, pour garder le contrôle. Je l’ai fait de façon irré­gu­lière, puis plus du tout pendant un temps.

    La moti­va­tion n’a toute­fois pas chan­gée.

    Je m’y remets avec un script un peu plus évolué qui devrait à terme pouvoir être lancé en auto­ma­tique (quand j’au­rais un peu plus confiance). Désor­mais la plupart de mes tweets pour­ront être suppri­més au bout d’une dizaine de jours.

    Si j’ai le courage j’éten­drai ça à Masto­don et aux autres réseaux. Plus géné­ra­le­ment, tout ce qui n’est pas dans un espace que je contrôle person­nel­le­ment est poten­tiel­le­ment amené à dispa­raitre. Ce qui m’im­porte est géné­ra­le­ment retrans­crit sur le site que vous êtes en train de lire.

  • Délé­ga­tion avec Masto­don

    J’ai mes doutes sur le fait que ça fonc­tionne, mais il ne sera pas dit que c’est moi qui provoque­rai la résis­tance.

    J’ai déjà une ques­tion lié à l’ins­tance. Je me suis inscrit un peu avant la grande vague et j’ai fait comme tout le monde : Je me suis inscrit sur le serveur qui me permet­tait le plus d’avoir une péren­nité. Malheu­reu­se­ment, victime de son succès ça rame, j’ai eu des erreurs 500. Je ne connais de toutes façons pas assez les admi­nis­tra­teurs pour avoir confiance.

    Bref, il faudrait que je migre mon compte. Je ne veux pas monter d’ins­tance person­nelle et la main­te­nir. À vue de nez l’ins­tance de LQDN est une des seules qui m’offre la péren­nité et la confiance que je cherche.

    * * *

    Je peux y aller mais j’ai­me­rais quand même bien contrô­ler mon iden­ti­fiant, et avoir mon propre domaine même si ce n’est pas mon instance.

    Masto­don est basé sur webfin­ger pour la décou­verte. Je me dis qu’en sachant faire les bonnes réponses webfin­ger sur mon domaine, il y a un peu de chances que je puisse avoir mon propre iden­ti­fiant tout en utili­sant un serveur tiers.

    Je me le dis mais pour l’ins­tant mes recherches sont un peu vaines. Quelqu’un saurait m’ai­der ?

  • Du nom en capi­tales

    Je croise de plus en plus de textes où les noms de famille sont inscrits en capi­tales. Je n’ai plus le lien vers le texte qui a déclen­ché l’hu­meur du jour mais j’ai encore en tête un court texte du gouver­ne­ment où en moins de 5 lignes on avait le droit à trois Bernard CAZENEUVE dont la typo­gra­phie jurait à mes yeux.

    Rien de plus, même si j’ai du en profi­ter pour dire que je maudis de la même façon ceux qui prennent l’ha­bi­tude de mettre le nom de famille avant le prénom.

    * * *

    Je suis un peu d’ac­cord avec ça. Je ne serais pas étonné que l’usage se soit formé dans les registres et listes admi­nis­tra­tives. Je ne me rappelle pas ce type de typo­gra­phie dans les anciennes calli­gra­phies ou dans mes romans par exemple. Il en va de même pour l’usage du nom avant le prénom, qui dans notre culture me semble essen­tiel­le­ment d’ori­gine scolaire pour simpli­fier les listes d’ap­pel des profes­seurs.

    Je serais curieux de savoir si les registres de baptêmes ou d’état civil au 18e ou 19e siècle utili­saient des capi­tales pour les noms de famille. J’en doute.

    Mon impres­sion c’est que certains ont pris l’ha­bi­tude des formu­laires et de l’école et ont fait débor­der ces construc­tions de façon impropre dans les usages de tous les jours.

    L’ad­mi­nis­tra­tif prend le pas sur nos vies, et ceci n’en est qu’un exemple. Je mets ça dans la même case que ces poli­ciers avec un jargon tel qu’ils en deviennent inca­pables de parler de « voiture » plutôt que de « véhi­cule », quand bien même le terme ne pose aucun problème juri­dique ou de compré­hen­sion.

    Au final désor­mais l’ordre prénom/nom n’est plus garanti à 100%, et la mise en capi­tale en devient parfois néces­saire pour lever des ambi­guï­tés chez certains.

    * * *

    Il reste que plusieurs personnes m’ont exprimé des diffi­cul­tés person­nelles. Avoir un nom qui peut aussi passer pour un prénom est source de confu­sion, et une moti­va­tion pour le passer en capi­tales.

    Je pensais que l’ordre habi­tuel prénom/nom suffi­sait, mais ce n’est visi­ble­ment pas le cas. Bref, je comprends, surtout si c’est mis en signa­ture ou réfé­rence.

    Pour la prose, où fina­le­ment distin­guer ou pas le prénom n’est pas l’es­sen­tiel, je préfé­re­rais toute­fois qu’on s’abs­tienne de mettre un nom unique­ment en capi­tales. Ceci n’est bien sûr qu’une opinion pure­ment subjec­tive et person­nelle. Je trouve ça lourd à la lecture, simple­ment.

    * * *

    Oui, je sais que dans d’autres pays l’ordre nom/prénom peut être diffé­rent. Non ça n’a rien à voir avec l’usage de mettre les noms en capi­tales.

    Effec­ti­ve­ment, je ne saurais pas iden­ti­fier le prénom dans « Choi Min Sik » si on ne me met pas le nom en capi­tales. Pour autant je ne saurais pas mieux le faire si on me met le nom en capi­tales. Le reste est-il un seul prénom ? un prénom prin­ci­pal et un secon­daire ? un prénom et un nom de caste, de clan ou hérité d’une façon ou d’une autre ? un prénom et un titre ? et dans quel ordre ?

    Mettons que j’ar­rive à avoir un prénom, que vais-je bien pouvoir en faire ? Chez moi je sais quand utili­ser le nom et quand utili­ser le prénom. Je connais les usages de certains pays proches qui imposent l’usage des titres là où ici on peut s’en passer. Mais vu qu’on parle d’autres cultu­res… je suis un peu à sec. Ce qui m’in­té­res­sera c’est comment m’adres­ser à la personne, et indi­vi­dua­li­ser le nom ou le prénom ne sera pas vrai­ment mon problème.

    D’ailleurs les concepts de prénom et de capi­tales eux-même ne sont pas univer­sels. Même là où il y a des capi­tales, je ne jure­rais pas que le sens qui s’en dégage soit toujours le même qu’ici. Si vrai­ment il s’agis­sait d’avoir une conven­tion univer­selle, il faudrait juste­ment abso­lu­ment bannir la mise en capi­tale des noms de famille.

    Main­te­nant je parlais de typo­gra­phie. C’est quand même quelque chose de très local. Même avec nos voisins proches, nous ne parta­geons pas les mêmes usages à ce niveau.

    Mon humeur n’avait pas de portée autre que celle de la typo­gra­phie française. Savoir que d’autres cultures gèrent diffé­rem­ment les noms est un peu hors contexte. Si déjà on arri­vait à se mettre d’ac­cord chez nous pour les cas simples, ça serait pas mal.

    * * *

    Un point inté­res­sant : Pourquoi même aurais-je besoin d’in­di­vi­dua­li­ser le prénom ?

    Vu que juste­ment désor­mais on croise des personnes de culture diffé­rentes au coin du web, je ne peux avoir aucun préjugé sur comment utili­ser cette infor­ma­tion. Même si je reste aux usages français, je n’ai vrai­ment besoin d’in­di­vi­dua­li­ser le prénom que pour m’adres­ser direc­te­ment à quelqu’un de manière infor­melle.