Le géoblo­cage ne s’ap­pliquera pas aux livres numé­riques


Merci au SNE de s’en réjouir.

Il aurait été telle­ment dommage de diffu­ser la culture française à l’in­ter­na­tio­nal, de permettre d’ac­cé­der faci­le­ment à la tota­lité de l’offre édito­riale en français aux étran­gers qui apprennent ou parlent notre langue, de chez eux ou de passage chez nous, ainsi qu’aux expa­triés et aux français en voyage à l’étran­ger…

La problé­ma­tique est la même dans l’autre sens : Pour les français d’ac­cé­der aux livres en version non traduite, d’ici ou pendant leurs voyages à l’étran­ger.

Je suis bien au courant des problé­ma­tiques que pose la vente trans­fron­ta­lière. Il y a les problèmes des légis­la­tions natio­nales comme le prix unique du livre en France et la concur­rence faus­sée qui peut en naître.

Il y a les éditeurs qui eux-mêmes n’ont pas toujours acquis des droits qui leur permettent de vendre en dehors d’une zone bien défi­nie – ou qui ne souhaitent pas le faire pour pouvoir revendre ces droits à d’autres éditeurs locaux.

Pour autant, ce ne sont que des problèmes pratiques qu’il serait temps de commen­cer à dépas­ser. C’est d’ailleurs bien l’in­ten­tion du règle­ment euro­péen sur le géoblo­cage : mettre fin à ces situa­tions ubuesques.

Dire que c’est complexe, que ça néces­site du temps, ça oui. Mais bon, ça fait long­temps qu’on en parle et à part faire barrage, on ne voit pas beau­coup d’ac­tions. Appuyer chaque mesure qui évite d’ou­vrir la culture et s’en réjouir, ça c’est un peu dommage.


On notera que le « immé­dia­te­ment » de la cita­tion d’ori­gine n’a été ajouté qu’a­près coup, suite aux réac­tions indi­gnées. Vous en concluez ce que vous voulez, surtout que l’in­ten­tion n’a jamais été de simple­ment deman­der une période de tran­si­tion.


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