On m’a inculqué dès mon jeune âge que la violence doit être le dernier recours. Encore plus la violence physique. Encore plus celle qui se fait contre des individus.
De mon éducation j’ai tiré une aversion importante pour toute forme de transgression, moi qui n’en ai jamais eu besoin.
« La violence des opprimé·e·s » par @KerriganNuNue ✊ A (re)lire ici ➡️https://t.co/YAgOUS30M7 et à méditer.
— Claire (@claire_fr) 27 mai 2016
Au fur et à mesure j’apprends, et cette bulle (ainsi que le reste de la planche) exprime une réalité importante avant de critiquer toute action de révolte. Quand c’est l’oppresseur qui fait les règle, la violence de l’oppressé peut se discuter.
Il reste que la situation est compliquée.
Je comprends que certains manifestants cherchent à forcer un barrage, que des écologistes démontent un Mac Do, ou qu’ils fauchent un champ d’OGM.
Je ne vais donc pas dire que je soutiens – ce n’est pas mon mode d’action – mais au moins je peux comprendre que ça puisse être pertinent ou légitime. C’est d’autant plus vrai quand on suit les principes de désobéissance civile et qu’on est prêt à assumer les conséquences légales de ses actes.
Ça n’est pas un chèque en blanc non plus. Tout n’est pas acceptable simplement parce qu’on lutte contre une oppression ressentie, et en particulier les violences contre les individus ou les violences gratuites qui n’apportent rien à la lutte.
Pour prendre un exemple concret : on peut argumenter autant qu’on veut sur le fumigène qui a récemment mis feu à une voiture de police mais frapper à coups de barre le policier désarmé, non offensif et isolé qui sort de sa voiture en train de prendre feu, je ne vois toujours pas comment l’accepter.
En face, quand bien même ils représentent l’oppresseur supposé, il y a des humains, et il ne faut pas l’oublier.
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