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  • Se donner une belle image de mili­tant quand on fait tout le contraire

    Superbe opéra­tion de commu­ni­ca­tion de la part du gouver­ne­ment et du parti LREM en faveur de Nutri-score. Plusieurs ministres y vont de leur propre vidéo.

    Et là… on comprend que l’im­por­tant c’est la commu­ni­ca­tion.

    Il faut dire l’obli­ga­tion d’af­fi­chage du Nutris­core a été rejeté dans la loi il y a à peine un mois… sur avis défa­vo­rable du gouver­ne­ment et après le vote néga­tif du groupe LREM.

    D’un côté on fait en sorte que ça n’ar­rive pas, et de l’autre on prend une jolie posture de mili­tant face à l’opi­nion publique. Du double jeu même pas caché.


    Le pire je trouve c’est cette vidéo là, qui rejette la faute sur l’Eu­rope. C’est facile, ça ne coûte pas cher et ça fonc­tionne toujours. Malheu­reu­se­ment la Commis­sion euro­péenne a au contraire expli­ci­te­ment noti­fié à la France l’au­to­ri­sa­tion d’uti­li­ser Nutris­core. La vraie raison du rejet elle se trouve encore faci­le­ment dans les articles de presse du mois dernier : LREM a refusé l’uti­li­sa­tion de Nutris­co­re… pour ne pas faire fuir les annon­ceurs publi­ci­taires.

    Et aujourd’­hui ils osent se donner le beau rôle…

    Et si nous ne les lais­sions pas faire ? si nous en parlions ?

  • Barten­der

    Je ne vous ai pas parlé de Barten­der ? Ce logi­ciel a sauvé ma vie. Bon, pas vrai­ment, mais il a bien simpli­fié par mal de choses sur mon Mac.

    En ce moment j’ai quand même 15 items diffé­rents à droite de ma barre de menu. Certains ne sont lancés qu’au besoin. Parfois j’en ai plus, parfois j’en ai moins, mais en géné­ral ceux qui sont là ont une bonne raison d’y être.

    Il suffit qu’une appli­ca­tion comme Fire­fox ait pas mal de menus pour que telle ou telle icône se retrouve masquée. Loi de Murphy oblige, c’était toujours celle qui me permet­tait d’avoir des noti­fi­ca­tions impor­tantes qui se retrou­vait hors de la vue. Je me retrou­vais trop souvent à bascu­ler vers une appli­ca­tion compor­tant peu de menus unique­ment pour pouvoir accé­der à certaines icônes.

    Barten­der répond à ça. Je décide des quelques rares icônes que je laisse visible en perma­nence. Les autres sont masquées derrière un sous menu. C’est bête comme chou mais juste indis­pen­sable.

    Encore mieux, je suis capable de dire « masque l’icône de Drop­box par défaut mais montre là si quelque chose a changé depuis moins de 10 minutes ». Du coup je vois les noti­fi­ca­tions mais elle n’en­combre pas les menus le reste du temps.

    C’est payant, moins de 15 €, autant dire pas grand chose vu le confort gagné. Il y a une version d’es­sai et de de jolies anima­tions sur le site de l’édi­teur si vous voulez voir comment ça fonc­tionne.

  • [Liens] Éthique et travail

    I funda­men­tally believe that my time at Reddit made the world a worse place. That sucks. It sucks to have to say that about myself.

    An Apology for the Inter­net, McCo­mas

    I wonder which propor­tion of deve­lo­pers is sharing that feeling. Knowing to work for the (dark) grey guys out there, imple­men­ting addic­tive algo­rithms, dark patterns, profi­ling and so on. Whate­ver the reasons, that should be hard to live with. Is there some­thing exis­ting like ethi­cal burn out?

    Worse Place, David

    Il est possible de penser à l’éthique person­nelle versus l’éthique de l’en­tre­prise. Il est néces­saire d’ex­plo­rer ce que nous appe­lons profes­sio­na­lisme et ses consé­quences. Qu’est-ce que signi­fie « bien faire son travail » ?

    Éthique, Karl

    Merci Karl et David, je trouve toujours de l’écho chez moi dans vos liens et propos.

  • Quelle liseuse ebook pour l’été 2018 ?

    Je n’ai plus la chance de tester toutes les liseuses sur le marché mais en ce moment c’est assez simple. Dans l’ordre :

    Les recom­man­dées

    Le choix de base c’est proba­ble­ment la TEA Touch HD Brown Edition, avec peut-être le meilleur rapport qualité/prix du moment. Elle a le meilleur écran 6″ du marché, un système d’éclai­rage moderne qui filtre la lumière bleue, des boutons physiques, un logi­ciel ouvert avec support LCP, ainsi une équipe tech­nique et des librai­ries françaises. Il y a plein de choses que j’ai­me­rais en plus (comme de la synchro­ni­sa­tion des posi­tions de lecture) mais je n’y vois pas de défaut spéci­fique aujourd’­hui.

    Si vous avez un usage exclu­si­ve­ment séden­taire, que vous êtes prêts à y mettre 100 € de plus, vous pouvez loucher sur la Kobo Aura One. Qualité d’écran simi­laire, excel­lente fini­tion, mais on passe en taille 8″. C’est un peu plus lourd, ça ne se balade plus dans une poche porte­feuille de veste ou dans un sac, mais ça peut être sympa si la liseuse ne quitte jamais le canapé ou votre table de chevet.

    Atten­tion à la confu­sion, la Kobo Aura seconde édition, parfois notée « Aura 2 » n’est pas la mise à jour de la Kobo Aura One. La Aura 2 est un modèle diffé­rent, 6″, pas forcé­ment recom­mandé. On en parle plus bas.

    Les bonnes liseuses sans avan­tages parti­cu­lier

    Kobo Aura H2O seconde édition : C’est un bon appa­reil qui peut avoir du sens si vous cher­chez une liseuse étanche à côté de la piscine. Une fois que c’est dit, pour justi­fier un surcoût de 40% il faudrait être certain de faire tomber la liseuse à l’eau avant la moitié de sa durée de vie. Comme ce n’est proba­ble­ment pas le cas, vous faites mieux d’ache­ter une liseuse non étanche et de prendre le risque.

    Bookeen Cybook Muse HD : Elle est compa­rable à la TEA Touch HD mais avec 10 € de plus et datant d’il y a plus d’un an. Elle n’a donc pas LCP et son éclai­rage est plus simpliste. Elle a par contre une dalle plate, c’est plus flat­teur côté design mais moins côté lisi­bi­lité (plus de reflets, moins de contraste).

    Les deux restent des bons choix, c’est juste que je ne vois pas leur avan­tage par rapport à mes deux favo­rites.

    Les modèles clas­siques incre­vables

    TEA Touch Lux 3 : C’est le modèle qui dure depuis long­temps chez TEA. L’écran est de la géné­ra­tion précé­dente, on perd les fonc­tions avan­cées sur l’éclai­rage, mais on abaisse le prix à 99 €. C’est une bonne option pour un budget serré mais j’ai tendance à consi­dé­rer que les 30 € de plus de la Touch HD valent le coup.

    Cybook Muse Front­light 2 et Kobo Aura 2 sont très simi­laires à la TEA Touch Lux 3. C’est en gros la même géné­ra­tion et les mêmes carac­té­ris­tiques. Vous gagnez une dalle plate (ce qui n’est à mon avis pas un avan­tage en lecture) et ça vous coûtera 20 € plus cher. Bref, pas vrai­ment d’in­té­rêt si vous n’êtes pas déjà enfer­més dans le cloud d’un des deux reven­deurs et que vous souhai­tez y rester.

    La Bookeen Saga est elle aussi dans la même gamme mais avec un place­ment diffé­rent. Elle fait 40 € de plus que la Touch Lux 3 mais avec une couver­ture tota­le­ment inté­grée. L’en­semble est bien réussi mais je ne sais pas s’il vaut vrai­ment le coût.

    Les modèles trop bon marché

    Cybook Muse Light : Là je commence à décon­seiller. Pour le même prix que la TEA Touch HD vous avez une liseuse avec deux à trois géné­ra­tions d’écran en dessous des actuelles.
    J’ai tendance à dire que ce modèle n’est là que pour propo­ser une offre au même prix que la concur­rence, quitte à ne pas être au niveau en qualité.

    De façon géné­rale, les liseuses avec des vieux écrans non HD en 800×600 ou sans éclai­rage ne valent vrai­ment pas le coup. On les décon­seillait déjà il y a plusieurs années et elles n’ont vrai­ment plus de sens main­te­nant qu’il y a des alter­na­tives correctes à 99 €. Les 10 ou 20 € que vous écono­mi­se­rez peut-être ne vous servi­ront à rien si vous lâchez la lecture numé­rique faute d’y prendre plai­sir.

    Les Kindle

    Et la Kindle Paperw­hite ? J’ai classé tout ce qui précède par ordre de préfé­rence et je mets tout de même les Kindle en dernier.

    Qu’on soit clair, la Paperw­hite est une bonne liseuse au niveau maté­riel, même si elle n’a plus l’avance à laquelle elle pouvait prétendre par le passé. La grande diffé­rence c’est que les Kindle sont faites pour ne pas être ouvertes.

    Elles ne sauront pas lire nati­ve­ment les EPUB, et encore moins si ces dernières contiennent une protec­tion Adobe ou LCP. Tout est fait pour vous empê­cher d’im­por­ter des livres de l’ex­té­rieur et vous empê­cher d’ex­por­ter ceux que vous y avez acheté. Vous êtes pieds et poings liés à Amazon. C’est un jardin extrê­me­ment confor­table et bien doré, mais un jardin fermé dont vous n’avez pas la clef.

    Les amis geeks vous diront qu’il est possible d’uti­li­ser des logi­ciels qui vont conver­tir vos ebooks et enle­ver les protec­tions s’ils en contiennent. C’est vrai. Il vous faudra toujours passer par là, les mettre à jour, subir les moments où ça ne fonc­tion­nera pas le temps qu’il y ait une nouvelle version. Le ferez-vous ou souhai­tez-vous profi­ter du confort d’une liseuse qui ne vous l’im­pose pas ?

    Et même si vous vous l’im­po­sez, vous êtes à la merci du bon vouloir d’Ama­zon d’un jour fermer les portes avec un peu plus de volonté. Là vous n’au­rez plus de sortie possible.

    Même si vous êtes prêts à subir ce jardin fermé, éthique­ment person­nel­le­ment je ne veux pas l’en­cou­ra­ger. Oui, j’as­sume le choix poli­tique. On fait aussi chan­ger les choses en suivant ses valeurs.

    Si vous voulez une Kindle malgré mes para­graphes précé­dents, restez sur la Paperw­hite. La Kindle Voyage et la Oasis sont toutes deux du haut de gamme mais le prix est exces­sif même pour du haut de gamme. La valeur ajou­tée justi­fie assez mal une telle diffé­rence vis à vis de la Paperw­hite ou des équi­va­lents chez d’autres construc­teurs.

    La Kindle « sans autre nom » est elle une vieille liseuse, sans éclai­rage et avec un écran obso­lète. Le prix est bas mais c’est proba­ble­ment une mauvaise affaire si vous cher­chez quelque chose d’agréable.

    Histoire d’être tota­le­ment trans­pa­rent, je n’y ai plus de parts ni d’in­té­rêt finan­cier mais je suis un des fonda­teurs de TEA. J’y ai donc proba­ble­ment un biais de cœur. J’es­père être toute­fois objec­tif, et ça n’a pas empê­ché une Kobo d’être en tête de mes recom­man­da­tions une année précé­dente (si quelqu’un de Kobo passe ici, je cherche toujours à comprendre pourquoi vous avez remplacé l’ex­cel­lente Glo HD par cette régres­sion qu’est la Aura seconde édition).

  • Reprendre le contrôle

    On m’a encore demandé quel serait la prochaine petite révo­lu­tion. Ça tourne dans ma tête depuis un moment et j’ai ma réponse : la reprise de contrôle.

    Je veux reprendre le contrôle de ma vie privée, de mes données, de ce qui est fait avec.

    Ça veut dire sortir les données des silos où elles sont

    Télé­char­ger mes factures pour y accé­der hors du site web de chacun de mes four­nis­seurs élec­tri­cité, gaz, inter­net, télé­phone, etc. Télé­char­ger mes rele­vés bancaires, ceux de mes rembour­se­ments de santé, ceux de mes consom­ma­tions télé­pho­niques.

    Télé­char­ger mes contacts sur Face­book, LinkedIn, Twit­ter. Inven­to­rier et synchro­ni­ser les likes, les favo­ris, les groupes, les listes, les commen­taires.

    Il faut que je puisse accé­der simple­ment à ces données, les croi­ser, créer des usages autour sans que tout se fasse labo­rieu­se­ment à la main.

    Cozy Cloud vient de faire l’an­nonce du lance­ment de sa V3 et j’y vois un premier pas essen­tiel dans la bonne direc­tion. L’ar­ri­vée du RGPD va proba­ble­ment aussi bien aider à l’émer­gence de quelques projets sur la récu­pé­ra­tion des données.

    Ça veut dire proté­ger mes données

    Proté­ger mes données ça ne veut pas dire mettre un mot de passe compliqué. Ça veut dire ne plus permettre qu’un tiers puisse y accé­der sans ma permis­sion. C’est autant de la sécu­rité que de la vie privée.

    Je ne veux pas que Drop­box puisse lire mes fichiers, que Micro­soft connaisse le contenu des docu­ments édités en ligne avec mes amis, qu’un employé de Google puisse lire toutes mes archives email depuis 10 ans et qu’il connaisse les détails de ma vie en regar­dant mon agenda.

    Et pour­tant je ne crois pas à l’auto-héber­ge­ment et au retour à l’in­for­ma­tique locale. Pouvoir accé­der à mes données de n’im­porte où sans jongler à la main avec diffé­rentes versions d’un même fichier est un confort que je ne veux pas remettre en cause.

    Je veux simple­ment chif­frer mes données, côté client, sans donner la clef au pres­ta­taire.

    Certains services le proposent pour les fichiers dans le cloud mais ça reste encore trop rares. Côté email, agenda et colla­bo­ra­tion sur des docu­ments en ligne, là c’est le désert ou presque.

    Ne me parlez pas de GPG, ça ne répond pas au besoin. Je ne veux pas attendre le jour où mes colla­bo­ra­teurs m’en­ver­ront des emails déjà chif­frés. Je doute que ça arrive dans les dix prochaines années. Je veux pouvoir chif­frer de mon côté les emails qu’ils m’en­voient en clair, avant même de les écrire sur disque.

    Ça veut dire chan­ger le fonc­tion­ne­ment des OS

    Je ne veux pas que n’im­porte quel logi­ciel sur mon poste puisse inter­agir avec mes données ou avec le reste du système.

    Les OS mobiles sont déjà un peu plus avan­cés que les autres. Chaque appli­ca­tion est isolée et n’a pas accès à tout le disque, à tous les péri­phé­riques, encore moins aux autres appli­ca­tions. C’est le début, mais il suffit d’au­to­ri­ser skype à utili­ser le micro pour que l’app soit capable d’es­pion­ner silen­cieu­se­ment 24/24. Si ça fonc­tionne à peu près juste­ment parce qu’on est en silo avec très peu de données communes.

    Demain Il y a toute une approche à inver­ser, où on n’at­tri­bue pas des droits à des appli­ca­tions mais où on part des données.

    Sérieu­se­ment, je ne peux même pas sépa­rer le perso et le pro sans avoir à créer deux comptes utili­sa­teurs sépa­rés sur ma machine.

    Je veux pouvoir donner accès au carnet d’adresse mais unique­ment aux contacts pro, et pas Pierre ni Nico­las, mais je veux bien donner accès à Julie qui est dans mes contacts persos. En réalité je veux faire plus que sépa­rer pro et perso. Je ne veux pas que l’ap­pli­ca­tion en face gère ce filtre, je veux moi choi­sir quelles données il verra, en amont.

    Là on est quasi­ment au pied de la montagne. Qubes-OS est un des seuls que je vois tenter quelque chose mais ça reste une approche sécu­rité basée sur une isola­tion complète de plusieurs envi­ron­ne­ments, pas une maitrise des données elles-mêmes. Il y a tout à créer.

  • [Lecture] The impos­sible dream of USB-C

    I love the idea of USB-C: one port and one cable that can replace all other ports and cables. It sounds so simple, straight­for­ward, and unified. In prac­tice, it’s not even close.

    Marco Arment

    Pour faire court, il y a des câbles qui peuvent faire passer de la donnée et de la puis­sance, certains que de la donnée, certains que de la puis­sance. Même dans ce cas, ceux qui font passer de la donnée ne le font pas tous à la même vitesse, et ne supportent pas tous thun­der­blot. Ceux qui font passer de la puis­sance ne le font pas tous assez pour rechar­ger un laptop, ou pas n’im­porte quel laptop.

    C’est la même chose pour les appa­reils entre les câbles. Parfois le port usb sert à la fois pour la donnée et pour la puis­sance. Parfois c’est l’un, ou l’autre. Parfois la donnée ne supporte pas thun­der­bolt. Parfois la puis­sance peut aller dans les deux sens et parfois non. Parfois le même appa­reil a des spéci­fi­ca­tions diffé­rentes suivant le port qu’on utilise.

    Même quand on a un câble et des appa­reils qui trans­portent correc­te­ment la donnée ou la puis­sance, ça ne fonc­tion­nera plus si on les connecte dans un sens ou dans un ordre diffé­rent.

    Sauf à l’avoir noté préci­sé­ment lors de l’achat, vous n’au­rez aucun moyen de savoir ce que suppor­tera tel appa­reil ou tel câble avant d’es­sayer et d’échouer.

    Je ne sais si je dois confir­mer ma première impres­sion du délire USB-C ou espé­rer que tout ça se tassera avec le temps comme ça l’a fait avec l’USB-A.

  • Protégé : Direc­tion produit

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  • [Lecture] Les conte­nus diffu­sés par BFMTV

    Un inter­naute s’est amusé à chro­no­mé­trer les conte­nus diffu­sés par BFMTV pendant quatre heures d’une jour­née (14 juin 2016) et faire une synthèse (graphique à l’ap­pui !). C’est plutôt édifiant.

    via Face­book

    Sur 4h de programme, 2h43 sur le terro­risme, 34 minutes sur les mani­fes­ta­tions de la loi travail, 45 minutes de publi­cité, 2 minutes de météo et … rien d’autre.

    Nos médias deviennent un vrai problème pour le climat du pays.

  • Lectures vrac en vrac – mi-juin 2016

    Keycafé : Un système orga­nisé de dépose et remise de clefs. Forcé­ment c’est payant, mais ça peut être une solu­tion pour ceux qui ne se reposent pas sur la bonne volonté des proches.

    EDF veut repor­ter le déman­tè­le­ment de ses centrales (Media­part). Où on voit qu’on ne sait simple­ment pas comment déman­te­ler les centrales aujourd’­hui. On sait que ce qu’EDF déclai­rait il y a encore peu était consciem­ment faux, et qu’elle estime aujourd’­hui avoir besoin de 20 ans pour juste mettre au point la tech­no­lo­gie envi­sa­gée. On parle de décen­nies de retard sur les annonces.

    Je comprends pas pourquoi ils veulent pas jouer avec moi. Formi­dable leçon de vie et d’édu­ca­tion, sur comment prendre de la hauteur dans ses propres préoc­cu­pa­tions.

    Mamih­la­pi­na­ta­pai (wiki­pe­dia) : « un regard partagé entre deux personnes dont chacune espère que l’autre va prendre l’ini­tia­tive de quelque chose que les deux dési­rent mais qu’au­cun ne veut commen­cer. »

     

  • On a décon­seillé à Emma Watson d’em­ployer le mot « fémi­nisme » dans son discours sur l’éga­lité

    Je ne sais que faire comme commen­taire. Indé­pen­dam­ment des opinions sur le meilleur terme à utili­ser dans tel ou tel contexte, qu’on puisse avoir peur d’uti­li­ser le terme de fémi­nisme ne peut certai­ne­ment pas être un signe posi­tif.

    Parce que c’est lié et inté­res­sant :

    Chaque mois, « Libé­ra­tion » fait le point sur les histoires qui ont fait l’ac­tua­lité des femmes, de leur santé, leurs liber­tés et leurs droits. Troi­sième épisode : novembre 2015.

    TL;DR: il y a encore du boulot