Je rage à chaque fois que je vois des règles complexes sur les mots de passe saisis. J’ai l’impression qu’on a échoué à expliquer la sécurité.
Une fois qu’on exclut les mots de passe uniquement en chiffres, il n’y a quasiment plus que la longueur du mot de passe qui compte. Vous voulez un mot de passe sûr avec uniquement des lettres ? Il suffit d’ajouter un unique caractère supplémentaire. Autant dire pas grand chose quand on est déjà à 9 ou 10.
En réalité la différence est encore plus réduite que ça parce qu’en demandant d’ajouter des chiffres et symboles ce sont toujours les mêmes qui apparaissent, mis à la fin ou en remplacement des mêmes lettres (a qui donne @ par exemple).
Pire : Pour retenir un mot de passe complexe avec majuscules, chiffres et symboles, l’utilisateur risque de mettre quelque chose de connu ou déjà utilisé ailleurs. On est parfois dans le contre-productif.
Si vous deviez utiliser des règles de saisie du mot de passe, gardez n’en qu’une : la longueur. Le reste c’est de la littérature.
Maintenant, et si vous changiez de stratégie ? Aidez l’utilisateur et expliquez-lui ce qu’il se passe au lieu de lui apporter des contraintes.
Commencez par lui proposer un mot de passe par défaut, avec une liste de mots connus et à orthographe simple.
Proposez ensuite un indicateur pour la force du mot de passe. Là vous pouvez prendre en compte la longueur mais aussi la présence dans la base Have I Been Pwnd.
Une fois passé le strict minimum, c’est à l’utilisateur de décider ce qu’il veut. Ne lui imposez pas un mot de passe de 12 caractères pour réaliser un sondage sur la date de sa prochaine soirée entre amis.
Votre rôle c’est de lui donner les clefs pour faire son choix, pas de le faire à sa place.
L’indicateur de complexité peut tout à fait avoir plusieurs paliers en fonction de la présence de différentes classes de caractères. Vous pouvez aussi essayer de détecter des dates, le fait que le dernier caractère soit juste un chiffre ou un point d’exclamation, et des suites un peu trop classiques comme 123 ou ou azerty.
Si vous détectez des espaces alors c’est probablement une phrase (s’il y a des petits mots facilement reconnaissables comme « le », « la », « il », « ce », « est », etc. ) ou des suites de mots (dans le cas contraire). Vous pouvez là aussi adapter votre calcul de complexité et la longueur recommandée.
Au bout d’une certaine résistance parlons uniquement amélioration.
Le processus classique des entretiens de recrutement en informatique c’est :
Une prise de connaissance
Un entretien orienté technique
Un entretien orienté humain
Un entretien de confirmation
Suivant les entreprises, l’entretien humain vient avant ou après l’entretien technique. C’est d’ailleurs intéressant parce que ça en dit parfois long sur ce que la boite priorise dans ses recrutements.
Sur les postes à responsabilité on a souvent une multitudes de discussions avec différents acteurs clefs de la société entre les deux entretiens principaux et l’entretien de confirmation.
La totalité du processus décrit ici c’est entre 3 et 6 heures au total.
La prise de connaissance c’est souvent 15 minutes pour confirmer ce qu’il y a derrière l’annonce (pour le candidat), ce qu’il y a derrière le CV (pour l’entreprise) et que les deux correspondent avant de demander à chacun d’investir du temps. Quand la communication passe bien et que le candidat a du temps ou des questions ça peut aller jusqu’à 45 minutes, rarement plus.
L’entretien humain semble la partie la moins comprise autour de moi quand j’en discute. On me parle de test psy et de marketing bullshit. Pour moi c’est de la discussion et c’est littéralement le plus important dans tout le processus, que ce soit côté candidat ou côté employeur. Il s’agit de s’assurer que le candidat, la boite et les autres salariés vont s’entendre. Si le terme de valeurs est galvaudé, il y a beaucoup de ça. On parlera aussi fonctionnement de l’entreprise, évolution des postes, organisation, motivations, management, etc. Sur cet partie j’apprécie un temps long parce qu’il s’agit d’ouvrir une discussion au delà des discours préparés.
L’entretien technique c’est le plus litigieux pour moi. La plupart comprennent « test technique » mais je n’ai jamais vu pour l’instant de test technique que je trouve vraiment pertinent. On arrive souvent bien mieux à qualifier les choses en montrant le code source, en discutant autour, ou éventuellement en parlant en codant ensemble. Plus que qualifier le niveau technique, on qualifie aussi que ça se passera bien sur la base de code, sur comment l’équipe travaille, etc. C’est de la discussion et donc ça prend du temps aussi.
L’entretien de confirmation c’est pour toutes les questions qui restent. On reparle souvent de valeur. On discute des questions levées par les entretiens précédents. On parle de l’avenir et des objectifs de l’entreprise. On parle rémunération. C’est entretien est aussi important en ce qu’il permet de faire intervenir une autre personne et d’avoir un feedback différent, que ce soit pour le recruteur ou pour le candidat.
Si on prend le temps de la discussion, on arrive plus à 5 heures qu’à 3 heures, et je ne vois rien d’inutile à faire sauter là dedans.
À chaque étape la question est essentiellement « Est-ce qu’on veut travailler ensemble ? pourquoi ? qu’est-ce qui pourrait coincer ? ». À l’entretien technique on peut éventuellement ajouter « Où positionner le candidat par rapport aux salariés actuels au niveau compétences et rémunération ? ». Le reste c’est de la littérature.
On peut par contre moduler.
Je disais que je n’ai jamais vu de test technique vraiment pertinent, encore moins ceux à réaliser chez soi, mais j’ai à moitié menti. Il y a une chose qui a assez bien fonctionné : « Tiens, je te donne accès à notre code source et nos PR, tu peux fouiller comme tu veux et c’est à toi de nous dire si tu as les compétences et l’envie de travailler là dessus. Si oui on t’invite à la discussion technique et tu verras si tu veux travailler avec nous. ».
Du coup l’entretien technique lui même est essentiellement « Passe une demie journée avec un développeur à discuter du code, de l’équipe, de son organisation, et faire du pair programming. Tu pourras nous confirmer ensuite si tu as bien envie de travailler avec nous. »
C’est plus long mais quand c’est possible ça me parait une approche plus saine et plus efficace que la démarche de test. Les retours des candidats ont tous été très positifs, plus que sur les autres processus que j’ai pu superviser. Vu que ça permet bien de cerner la personne on peut réduire d’autant les autres étapes et on arrive à garder une durée totale assez similaire.
Ça c’est ce que je préfère vis à vis de mes valeurs et mes fonctionnements. D’autres boites appuieront plus sur les compétences techniques. D’autres préféreront vous faire discuter avec les équipes produit ou un directeur. En fait tout ça est intéressant, ça en dit long aussi sur ce qui est jugé important par la société, donc ça permet au candidat de savoir lui aussi où il met les pieds.
Est-ce encore trop ?
Possible. Je n’ai pas de réponse universelle. Je ne donne que mes retours et mon expérience.
L’idée c’est de proposer un processus « idéal » et ensuite de l’adapter autant que possible aux circonstances et aux personnes, par exemple pour qui habite loin, qui ne peut pas se libérer en journée, ou qui ne peut pas se permettre d’être vu dans les locaux avant que ce ne soit officiel.
Ce qui m’apparait certain c’est que je ne sais pas évaluer un employeur, son équipe, son organisation, ses valeurs et le poste qu’il propose en deux heures. J’ai vécu des environnements et directions toxiques. Croyez-moi si je dis que jamais ne ne conseillerai à quiconque de s’engager en CDI rapidement sans faire un vrai processus.
C’est vrai aussi dans l’autre sens. En tant qu’employeur je ne sais pas faire évaluer l’adéquation d’un candidat sur des discussions de moins d’une heure ou après avoir vu une seule personne.
Que faire alors pour qui ne peut ou ne veut investir plus de 2 heures ?
Je ne sais pas. Je suis ouvert aux suggestions mais ma réponse pour l’instant est « je ne sais pas faire ».
On parle de s’engager pour 6 à 8 heures par jour, 5 jours par semaine, pour 2 à 10 ans. Tout ça ne se résume pas en quelques questions et « je fais mon job tu me payes, pas besoin d’ergoter ».
Ça serait très différent pour une mission courte ou un rôle de consultant (ou en tout cas ça l’a été pour moi vu que j’ai aussi ces expériences là).
Et c’est là que ça devient intéressant. Quand on demande le processus idéal, les répondant n’excluent pas du tout les entretiens de 3 à 6 heures, au contraire. C’est même la réponse la plus mise en avant.
Ce n’est représentatif que des gens qui ont répondu, mais je trouve ça intéressant quand même. Je ne semble pas être le seul à trouver important de qualifier la relation avant d’entrer en période d’essai.
L’enjeu est pour moi beaucoup plus de ce qu’on met dans les différentes étapes du processus que de sa longueur effective (tant qu’on reste dans le raisonnable, on m’a parlé de tests techniques de 15 h à faire chez soi et ça… juste non). Je veux des discussions libres à double sens et pas des tests unilatéraux.
Je ne parle que des métiers que je connais, c’est à dire le recrutement en CDI d’ingénieurs en informatique, développeurs ou managers. Il se peut tout à fait que ça ne se généralise pas à d’autres contextes.
On m’a parlé de période d’essai comme solution aux processus de recrutement à rallonge mais…
La période d’essai ne fait pas partie du processus de recrutement (ou ne devrait pas).
Une période d’essai c’est coûteux, financièrement et humainement. Si l’un des deux doit rompre il le fera – et ça arrivera parfois malgré toute la bonne volonté des différentes parties – mais le but du processus de recrutement est justement d’éviter autant que possible de se reposer sur cette possibilité.
C’est d’abord vrai pour le candidat.
Pour venir je dois généralement démissionner avant. Je ne retrouverai pas le poste duquel je suis parti et je risque d’être moins en position de choisir ce que je veux si je dois retrouver quelque chose rapidement après une période d’essai rompue. Si la recherche prend longtemps et que c’est moi qui ai dû quitter une boite toxique en pleine période d’essai, je n’aurais même pas forcément accès aux allocations chômage entre temps.
C’est encore pire pour les plus juniors. Un trou dans le CV ou une première expérience rompue dans les premiers mois peuvent faire peur à un futur employeur. Au mieux ils devront s’en justifier et tous ne sont pas à l’aise avec ça.
C’est aussi vrai pour ceux qui ont quitté une boite en mauvais termes. Si l’expérience suivante est une période d’essai rompue, quelle qu’en soit la raison, ça va commencer à être plus difficile pour les futurs entretiens (à tort, mais c’est la réalité quand même).
Bref, une entreprise qui me proposerait de raccourcir les entretiens préalables en échange d’un risque plus élevé de rompre au niveau de la période d’essai, c’est une entreprise que j’ai envie de fuir.
J’attends que l’entreprise fasse tout son possible pour ne pas jouer à la roulette avec ma situation professionnelle, et s’assurer que je conviens avant de m’embaucher et pas après. C’est une question de respect envers le candidat.
Ça fonctionne d’ailleurs dans les deux sens. J’ai vu dans ma vie des boites ou des managers toxiques. Je sais combien ça peut tuer à petit feu. Je vais passer la majorité du temps non-contraint de ma vie avec l’entreprise sur les prochaines années. J’ai besoin de temps pour discuter, de comprendre les valeurs de la société, de voir mes futurs collègues, tout ça avant d’amorcer la période d’essai.
C’est évidemment aussi vrai pour l’entreprise. Il y a un coût financier important (on parle en centaines d’heures lors de l’intégration d’un nouveau salarié, de décalage de projets, etc.) mais il y a surtout un enjeu humain majeur.
Un nouveau salarié qui se révèle toxique c’est de nature à pourrir toute la boite, durablement et pas que pendant les quelques semaines ou mois de présence.
Un salarié qui se révèle incompétent peut ajouter de la tension sur les questions salariales des présents, faire perdre de la motivation ou donner des envies de départ.
Un salarié inadapté mais avec de grands liens humains peut aussi générer des tensions et départ quand sa période d’essai est rompue.
Dans tous les cas c’est un maximum de perturbations, d’investissement et de projets reculés. On sait qu’on ne pourra pas tout garantir à 100% mais investir quelques heures en amont du recrutement est quasiment toujours rentable.
La règle assez partagée c’est le « en cas de doute il n’y a pas de doute ». C’est à dire que s’il y a un doute dans les entretiens de recrutement, on ne teste pas en période d’essai et on répond « non » immédiatement. Dire non à un candidat intéressant est bien moins coûteux que dire oui à un candidat qui se révèle inadapté.
Bien évidemment ça se module. On peut prendre plus de risques avec un candidat qui a déjà démissionné, en toute transparence et en accord avec lui, qu’avec quelqu’un qui devra démissionner d’un emploi qui lui convient déjà.
Il n’y a aucun droit inaliénable à s’exprimer sur une quelconque plateforme. Un forum a le droit de vous dire d’aller voir ailleurs tout autant qu’un individu n’a aucune obligation à vous écouter. Tout ça ne relève pas de la liberté d’expression.
C’est plus complexe que ça parce les libertés ne peuvent pas être que théoriques, elle doivent être effectives. Dans un système à aspiration démocratique, la liberté d’expression c’est aussi la capacité à faire surgir une opinion ou une pensée dans l’espace public, et la laisser circuler.
Certaines plateformes d’expression sont aujourd’hui tellement centrales qu’en exclure des opinions biaiserait gravement la volonté démocratique de nos pays. Cette exclusion peut, de fait, y devenir un problème de liberté d’expression.
Il n’y a rien de neuf dans tout ça. Les contraintes liées aux oligopoles sont déjà tout à fait établies dans le milieu économique. Dès que tu deviens trop central ou que ton poids est démesuré au point de gêner un nouvel entrant, tu ne fais plus tout ce que tu veux ; on t’impose des règles et des obligations pour sauvegarder la concurrence.
Ce à quoi je fais référence n’est ni plus ni moins que la même chose, appliqué aux libertés. La concurrence des idées n’est pas moins importante que la concurrence économique.
Nous devrions considérer la situation d’oligopole des plateformes avant de trop vite dire qu’une société privée a le droit de définir les règles internes qu’elle souhaite.
Les conditions d’utilisation et de modération de Facebook, Google, Twitter et quelques autres sont bel et bien des enjeux de liberté d’expression. La collectivité, via les États, a toute légitimité à avoir un droit de regard et à y apporter des contraintes ou obligations — et ce autant vis à vis de ce qui doit être interdit que vis à vis de ce qui doit être autorisé, et aux voies de recours.
Une fois que c’est dit, on fait quoi ? parce qu’évidemment, c’est compliqué. La suite est forcément du registre de la pensée à haute voix plus que quelque chose d’affirmatif.
Je ne crois pas à la solution de l’autorité de régulation qui va imposer des contraintes ou obligation ad-hoc en réaction aux cas qui se présentent. Ça fonctionne pour l’autorité de concurrence au niveau économique mais c’est vis à vis d’un nombre réduit d’acteurs, ayant tous les moyens de défendre leur position, et d’aller en justice le cas échéant.
Vis à vis de dizaines de millions de particuliers qui n’ont pas ces moyens, l’échelle n’est plus la bonne.
À partir du moment où une plateforme devient centrale, j’ai tendance à penser que toute expression légale doit être protégée. La plateforme a éventuellement matière à définir le comment mais plus le quoi.
Ça ne veut pas dire forcément passer à une liberté d’expression à l’américaine. Ça veut juste dire que les équilibres entre ce qui peut être dit et ce qui ne peut pas être dit sont à régler au niveau de la collectivité publique et plus au niveau de la plateforme privée. Ça veut dire prendre la loi comme référence et plus l’interprétation interne des conditions d’utilisation. Si la loi n’est pas suffisante, complétons ou corrigeons la loi.
Et en pratique ? En pratique ça ne change finalement pas tant que ça le quotidien. Les plateformes sont toujours contraintes de retirer les contenus manifestement illégaux qui lui ont été signalés, et éventuellement de les transmettre à l’autorité judiciaire.
On peut rendre responsables ces mêmes plateformes d’opérer une politique de modération adaptée à leur taille et aux propos qui y sont tenus. On a là une obligation de moyens pour plus de pro-activité que le paragraphe précédent.
La différence vient des contenus dont l’illégalité n’est pas manifeste. Là l’utilisateur doit avoir un moyen de recours rapide. S’il y a toujours litige, alors le contenu est remis en ligne et automatiquement transmis à une autorité judiciaire.
Idéalement on pourrait imaginer que la transmission signale si le problème est urgent (en référé), ou potentiellement grave / récurrent (s’assurer que l’autorité judiciaire ne le laisse pas sous la pile).
Ça demande une chose claire : Remettre l’autorité judiciaire dans la boucle, et donc des moyens adaptés.
Ça peut se mitiger (un peu) via l’obligation de moyen décrite plus haut. Si la plateforme transmet trop de choses non pertinentes, elle en serait redevable. Si la plateforme transmet essentiellement des choses pertinentes, alors on peut compter que les frais soient à la charge des particuliers qui font appel à tort (vu qu’ils le font en conscience).
Je n’exclus pas non plus qu’une grosse partie des traitements de premier niveau par l’autorité judiciaire ne soient pas faits par des juges mais par des petites mains aux qualifications moins importantes.
Je vois passer ça et je me dis « mais c’est énorme ! »
On parle d’une machine avec 8 Go de RAM. Il s’avère qu’à priori il s’agit essentiellement d’utilisation de swap pour la mémoire. Peu de mémoire et un accès disque très rapide, ce n’est pas totalement idiot et ça explique le schéma inhabituel avec plus d’écritures que de lectures.
Il reste qu’un SSD n’est garanti que pour une certaine quantité d’écritures dans sa vie.
Par le passé les Macbook utilisaient des version OEM des puces Samsung. Apple ne fournissant à ma connaissance pas les spécifications des puces des Macbook, utilisons celles de Samsung comme ordre de grandeur :
Mettons donc 400 To pour un disque de 512 Go (pour les gammes PRO, c’est moins que ça pour les EVO). Au rythme de l’auteur initial, on en a pour environ 50 mois, un peu plus de 4 ans.
Ça ne va pas forcément casser immédiatement après ces 4 ans mais ça donne quand même une durée de vie inconfortablement courte. Je ne semble pas être le seul à trouver ça embêtant, d’autant que le SSD n’est pas remplaçable sur les Macbook M1.
On est loin des réassurances « 400 To c’est énorme, ça fait plus de 100 Go par jour tous les jours pendant 10 ans. »
J’ai regardé chez moi, un Macbook pro Intel de 2020, 10 mois d’utilisation pour du développement : 39 To (et plus de lecture que d’écriture). Ça semble élevé mais un peu plus raisonnable avec 8 à 9 ans d’utilisation.
L’ami Franck a lui 312 To d’écriture après 2 ans et demi d’utilisation sur son Macbook Intel (et un tiers de mois en lecture). Il lui resterait moins de 1 an garanti. On retrouve un peu moins de 4 ans de durée de vie. Pas tout rose donc.
Et vous ? ça se trouve via smartctl -A /dev/disk0
Je suis preneur de votre type exact de machine, de son ancienneté, de la taille de votre disque, du montant d’écriture (data units written), du montant de lecture (data units read), et si possible du nombre d’heures effectives (power on hours).
Un des conseils si vous voulez tenter l’aventure du télétravail : Investissez !
Entreprises
Oui, il faut un ordinateur portable efficace. Oui ça veut dire investir plus que pour un PC fixe au bureau. Ça veut même dire investir encore plus parce que lancer Zoom ça prend en soi des ressources non négligeables.
Je ne dis pas tout. L’ordinateur portable c’est non seulement l’outil de travail du salarié mais aussi la seule représentation de l’entreprise qu’il aura en face de lui. Exit les locaux et les autres employés, il aura cet ordinateur portable et tout passera à travers.
L’ordinateur rame ? C’est comme si vous laissiez des souris ou des fuites au plafond dans vos locaux. Chaque frustration liée à cet outil ce sera un coup de canif dans l’image de l’entreprise, sa volonté de s’y impliquer ou d’y rester, et son envie de faire des efforts en restant positif.
Trois paragraphes et ce n’est pas assez : Investissez dans ce foutu ordinateur portable. Mettez-y deux fois le prix que vous y auriez mis, renouvelez-le aussi plus souvent.
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Et pourtant, ce n’est pas tout. Achetez un écran secondaire, grande taille et de qualité, même s’il n’y en avait pas au bureau.
Achetez aussi une vraie chaise ergonomique réglable. Pas celle à 100 €, une vraie. Là aussi, plus chère que dans vos locaux parce que le salarié aura potentiellement moins de raison de bouger de sa chaise pendant les heures de travail.
Ajoutez-y un bon casque et/ou un vrai micro qui permettent de communiquer sans bruit parasite. S’il y a un peu de bruit dans la rue ou chez les voisins, investissez carrément dans un casque à réduction de bruit active, les modèles efficaces à 300 euros et plus.
Si vous avez des salariés qui doivent réfléchir ensemble, proposez-leur aussi un tableau blanc et une caméra grand angle pour partager ce tableau blanc.
Si on veut aller jusqu’au bout on peut même proposer un bureau assis-debout électrique.
Oh ! et si une part importante de l’activité se passe au téléphone ou si des tiers ont besoin de les appeler, payez-leur un téléphone et un numéro différent de leur personnel. Oui c’est important.
⁂
Oh, et je n’ai pas dit ? Financez la moitié de l’accès Internet, ainsi que la taxe foncière, du loyer, de la taxe d’habitation et des factures électricité et chauffage au pro-rata de la place rapport à la place utilisée dans le logement.
Déjà parce que c’est légitime, mais aussi parce que ça peut inciter certains à dédier au bureau un espace dans le logement, voire emménager là où ils auront un tel espace.
Croyez-moi, l’investissement vaut le coup (et ce type de financement n’est pas soumis aux cotisations sociales).
Salariés
Je ne devrais pas le dire parce que ça peut inciter des entreprises à ne pas investir mais… Si l’entreprise ne vous paye pas tout ce qui est plus haut et que vous avez le salaire qui vous le permet : Faites-le !
Faites-le sur vos deniers ou changez d’entreprise pour une qui porte attention aux conditions de travail des salariés ;-)
J’insiste particulièrement sur la connexion internet : Oubliez le wifi pourri. Si votre wifi est trop mauvais, utilisez une connexion câble, éventuellement un boitier CPL si vous avez besoin.
⁂
Au delà, réservez-vous un espace pour le bureau. Un lieu avec de la lumière naturelle, une lumière électrique blanche et non jaune, un minimum d’espace, et si possible une porte qui ferme s’il y a d’autres personnes dans la maison.
Ça peut être la cuisine, peu importe, mais évitez la chambre ou le salon. Différenciez là où c’est possible la pièce de repos et la pièce de travail.
⁂
Oh ! et n’espérez pas gardez vos enfants pendant le télétravail. Niet, jamais, ou pas autrement qu’en mode urgence pour la journée le temps de trouver une solution. En fait un bon critère pourrait être « ne gardez pas vos enfants pendant le télétravail si vous ne les auriez pas emmené au travail ».
Mais, Éric, ça coûte un pognon de dingue !
Vous n’accueilleriez pas vos salariés dans un coin non aménagé avec une juste table de cantine quelques tabourets et aucune séparation phonique avec vos salles de réunion. Pourquoi le faire avec des salariés en télétravail ?
Côté entreprise en comptant 3 ans de renouvellement pour l’ordinateur et le petit électronique, 6 ans pour le reste, en prenant tout en très haut de gamme et premium, j’arrive à un amortissement… entre 800 et 1600 € hors taxe par an.
Oui, on en est là. Moins de 1 500 € par an. Autant dire rien.
Sur un salarié en présence, rien que le remboursement de la moitié de ses abonnements transport et le versement transport additionnel auprès de la collectivité doivent arriver à peu près à ce niveau. Ne parlons même pas du coût de l’espace de vos bureau, des consommables, du mobilier, de l’entretien, des services généraux, de l’électricité, de la sécurité, des assurances. Vous pourriez payer 2x ça et faire encore des économies.
À ces niveaux là vous pourriez même dire à vos salariés de prendre ce qu’ils veulent sans vraie limite et leur laisser comme un avantage en nature dans le solde de tout compte à leur départ.
Il y a un courant chez les (vieux) dev web du « c’était mieux avant tous ces sites pleins de javascript »
Et bien permettez-moi de vous dire, ce n’était pas mieux avant. Vraiment pas.
Le web d’avant était globalement moins performant, moins utilisable, moins compatible, et pas énormément plus pérenne.
Non, sérieusement, c’était extrêmement pénible, autant pour le développeur que pour l’utilisateur.
Côté performance c’est le jour et la nuit.
Ok on a des sites plein de JS qui mettent plusieurs secondes à charger mais c’est à comparer à avant où la moindre page quasi vide se chargeait en plus de temps que ça.
Attendre 30 secondes une page sans vidéo ni comportement particulier n’avait rien d’anormal.
À l’époque, la bonne pratique vis à vis de certains pays c’était même de mettre autant de choses que possible dans la page parce qu’ils allaient faire autre chose pendant qu’elle se chargeait et que quand ils revenaient il étaient hors de question qu’ils recommencent. Il fallait donc tout mettre à l’avance sur des kilomètres, au cas où, plutôt que de les faire naviguer page à page. On en était là.
Si les moteurs de recherche Altavista et Google avaient gagné c’était d’ailleurs aussi pour ça : En ayant des pages d’accueil quasiment vides, c’étaient celles qu’on arrivait à charger dans un temps acceptable avant de lancer la recherche.
Tout était lent au point que, pendant un moment, on a même considéré le WAP et ses 1ko/s comme acceptable. Même une page quasi vide mettait forcément plusieurs secondes.
Aujourd’hui j’ai parfois un peu de temps de chargement initial mais ça n’a plus rien à voir, et le reste de la navigation est souvent quasi instantané.
Rien que de ne pas recharger la page à chaque action ça change la vie. Vous n’imaginez pas.
C’est la même chose côté compatibilité.
Ok aujourd’hui on a parfois des choses qui ne passent qu’avec Chrome mais avant c’était tout le web qui était dans une guerre de tranchée.
Il fallait le bon navigateur, dans la bonne version, sur le bon système d’exploitation, avec un écran de la bonne taille. Même là on priait une fois sur deux pour avoir le bon plugin, la bonne version de flash ou la machine virtuelle Java à jour pour les applets.
C’était au point où il n’était pas rare d’avoir une page « ce site nécessite Internet Explorer 4 avec Flash et une résolution d’écran d’au moins 1280 × 1024 » avant d’arriver à la page d’accueil.
C’était invivable, réellement.
Je me rappelle de l’époque intermédiaire où nous étions une poignée de militants à essayer de démontrer qu’on s’en sortirait mieux en suivant des standards avec HTML et CSS. Je me rappelle Openweb et Pompage. Je me rappelle les contributions à l’équipe Technical Evangelism de Mozilla qui s’occupait de contacter les responsables de sites pour suggérer des modifications afin que le web soit navigable ailleurs que sur Internet Explorer.
Ce jour est arrivé et ça fait un bien fou.
Aujourd’hui je ne me pose quasiment plus la question du navigateur. Je sais que ça va fonctionner. Les rares problèmes finissent par être corrigés, ou concernent des améliorations dispensables. Je peux même généralement utiliser le même site sur mon ordinateur de bureau et sur mon téléphone.
Des problèmes de compatibilité aujourd’hui ? « You know nothing, Jon Snow ».
Ce n’était pas non plus plus utilisable.
On peut râler tout son saoul contre nos webapp javascript, nos publicités, nos bannières cookies et tout ce que vous voulez, mais même ainsi je n’échangerais pas le web d’aujourd’hui contre le web d’avant.
Je ne parle même pas de graphisme. Aujourd’hui je peux faire plusieurs actions sans recharger la page ni perdre ce qui est en cours. Je peux recadrer la photo dans la page que je viens d’envoyer sur un forum. Je peux mesurer l’avancement de l’envoi de cette photo. Je peux continuer à utiliser le forum voire à naviguer dedans pendant que ma photo se transfère. Je peux voir en temps réel si la photo que je voulais envoyer a le bon format. J’ai une autocomplétion efficace sur le nom que j’associe au fichier. Quand j’ai fini je peux modifier mes différentes options avec une prise en compte instantanée et voir le résultat en temps réel sur ma fenêtre.
Arrêtez de fantasmer le web d’avant, c’était une plaie.
Travailler en temps réel à plusieurs sur un même document relevait à de la science fiction à l’époque.
Il y a des usages où de simples pages de texte suffiraient amplement mais je n’ai quand même aucune envie de retourner au web d’avant.
Pas une seule seconde.
On s’est amélioré sur tous les points, sans exception. Le pire d’aujourd’hui est objectivement souvent meilleur que le meilleur de l’époque.
En fait une partie des applications web d’aujourd’hui sont à la fois plus performants, plus compatibles et plus utilisables que l’étaient même les applications natives avant.
Le vrai problème, c’est que nos attentes ont évolué encore plus vite.
Vous vous énervez parce qu’il faut fermer le bandeau d’information cookie et que le site ne réagit pas en attendant quelques secondes le chargement complet quand vous l’utilisez sur le mauvais navigateur ? Bande d’enfants gâtés.
On s’habitue vite. Même les plus vieux se font avoir.
Je vous vois venir. Vous allez me dire que tout ça est surtout grâce à l’explosion de la bande passante et de la puissance des machines.
Oui, et ? Il reste que tout s’est amélioré, très nettement.
Certes on aurait d’encore meilleures performances si on était resté sur de simples pages web plein texte, et on se serait évité certains problèmes, mais on n’aurait alors pas progressé sur d’autres aspects.
On n’a pas gâché 90% de l’amélioration de bande passante et de puissance de calcul avec du JS, du CSS, des polices de caractères, de la vidéo et des grosses images. On a juste utilisé une partie de ces améliorations pour d’autres gains que de la performance pure.
C’est certain qu’il y a des usages où peut-être que des documents pur texte simples et échangés très rapidement seraient préférables. Nos technologies permettent déjà de le faire si on en a besoin.
C’est juste que les compromis et les équilibres ne pointent pas si souvent que ça dans cette direction. Prétendre faire un nouveau web qui forcerait ce choix ne serait pas une avancée, ce serait une forte régression.
Il fut un temps où j’étais fier de mon écriture. J’ai même coécrit un livre de 800 pages avec très peu de corrections lors des relectures.
IRC a dégradé tout ça avec le temps. J’ai appris à écrire au fil de l’eau et envoyer immédiatement. Ça demande d’accepter de faire des fautes et de voir les autres en faire. Rien de grave mais l’œil s’habitue et on saute moins au plafond quand on fait des fautes, ce qui nous habitue encore plus vite.
C’est devenu un vrai problème avec la saisie rapide sur smartphone. Au delà des fautes de français s’ajoutent les frappes approximatives. J’ai parfois des mots qui manquent ou qui ne sont plus compréhensibles, d’autres mal corrigés par l’algorithme. La spirale négative s’alimente d’autant plus vite. Sur les textes courts et instantanés, je ne sais désormais plus si j’écris plus souvent avec erreurs ou sans.
Je ne prends pas de bonne résolution. J’espère renverser un peu la vapeur. L’idée n’est pas forcément de faire moins de fautes mais de moins m’habituer. Si vous voulez m’aider, vous êtes bienvenus à me les signaler en privé quand vous en voyez.
Au-delà de la caricature de l’image, il y a quelque chose d’intéressant là dedans.
J’ai suivi une filière scientifique, j’exerce un métier technique. Je devrais considérer mon enseignement de façon forte mais avec le recul ce ne sont pas les math, la physique ou globalement les sciences qui m’ont marquées.
Ce qui m’a beaucoup servi c’est la communication, la philo, les bases de l’économie, le français, l’anglais, l’éducation civique sur nos institutions. De la filière scientifique, outre les fondamentaux de collège, j’attache beaucoup d’importance à la compréhension de ce qu’est la démarche scientifique et expérimentale ainsi qu’à la compréhension des statistiques et des pièges associés.
Tout ça m’a servi pour comprendre le monde, y participer, y être indépendant, et apprendre ce qui m’a manqué. Ça a eu infiniment plus de valeur que de savoir faire une intégrale ou un calcul matriciel. Mis à part le français et l’anglais, c’était pourtant tout considéré comme des disciplines accessoires, voire inutiles.
Rétrospectivement je regrette de ne pas avoir prêté plus d’attention à l’histoire pendant mes années collège et lycées. J’échangerais avec peu d’hésitation une grande partie de ce que j’ai appris en math, physique et svt contre de la communication, du droit, le fonctionnement de nos institutions, des bases politiques, de l’analyse des média, de la philo, de la dynamique de groupe, quelques bases d’économie, quelques bases de négociation, de la socio et du développement personnel.
Même pour exercer mon métier technique, ça aurait eu beaucoup plus de valeur.
Si j’osais j’ajouterais même des bases pratiques sur nos administrations et services (type caf, sécu, fiscalité, légifrance, etc.) ainsi que des travaux manuels type plomberie, travail du bois, mécanique, électricité, etc. J’ai eu une partie manuelle pendant mes classes préparatoires math sup et spé (tour à métaux et soudure à l’arc) mais ce fut tard et très spécialisé.
Ça fait beaucoup et il n’est évidemment pas question d’abandonner le 7×8 ni aucun des fondamentaux (bon, par contre je ne suis pas certain que savoir ce que H2O signifie en fait vraiment partie). Il y a plein de compromis à faire, pas assez d’heures, déjà trop de temps scolaire. Je réfléchis à haute voix mais n’ai pas la prétention de dire ce que doit être le programme scolaire en détail.
Un autre point est que je valorise justement beaucoup ce sur quoi je n’ai pas eu d’évaluation.
J’ai réfléchi en philo quand on a eu des cours d’épistémologie en école d’ingénieur, peut-être parce que je l’ai abordé autrement que scolairement dans une optique d’examen.
J’ai vraiment commencé à pouvoir pratiquer l’anglais dans les études supérieures, quand la prof avait pour objectif de nous faire nous exprimer et échanger plutôt que noter ma compréhension de telle ou telle règle, de telle ou telle formule, de tel ou tel vocabulaire.
J’ai osé parlé quand on m’a montré que la communication c’était aussi quelque chose qui s’apprend et qui s’exerce et pas uniquement une question de caractère.
J’ai apprécié les sciences éco et l’instruction civique parce qu’il n’y avait littéralement aucun enjeu scolaire pour moi dans ces matières et j’ai écouté plutôt que cherché à réussir.
J’ai compris des choses sur les groupes et j’ai profité de ces mêmes groupes quand j’ai été mis dans un contexte où il fallait collaborer sans interdiction de copier et sans chercher une évaluation individuelle.
J’ai été pertinent quand on m’a autorisé à faire des recherches, à collaborer, à lire, à comprendre, à me renseigner, plutôt à vérifier si j’avais bien appris ma leçon.
Là dessus je ne sais pas comment ça se passe dans les autres pays mais il y a vraiment un truc cassé dans notre système scolaire jusqu’à BAC ou BAC+2.
Mon corps commence à me le crier assez fort : Il me faut un vrai fauteuil de bureau.
Je suis preneur de vos retours sur le top 5 suivant, et encore plus si vous êtes sur Lyon pour me permettre de les essayer :
RH New Logic 220
RH Logic 400
BMA Axia
Herman Miller Embody
Kinnarps 9000
HÅG Capisco
À défaut je veux bien d’autres suggestions :
Je cherche un fauteuil haut de gamme pour un usage bureautique 8 à 12h par jour, avec un bon maintien et une assise dynamique (pas juste un dossier qui se relève). Je fais particulièrement attention au maintien lombaire et cocix.
Idéalement j’aimerais aussi que le dossier ou l’assise sachent m’accompagner quand je me penche vers l’avant, même si c’est juste de quelques degrés. Tous les sièges ne savent pas le faire.
Le budget est dans l’idéal de l’ordre de 500 € HT (donc à priori de l’occasion, parce que mes références coûtent bien plus cher que ça neuves) mais ce ne sera pas le critère décisif. Je peux même envisager de mettre 3x ça si je suis convaincu que c’est la bonne chaise et qu’elle me durera 10 à 15 ans. 150 € par an payé par ma boite perso c’est finalement peu cher pour ce que ça achète.
Note : Je ne veux pas de fauteuil gamer. Ce n’est pas une question de style, c’est que ce sont généralement juste des fauteuils baquet très rembourrés. C’est confortable sur le moment mais ça ne fait pas le même boulot qu’un vrai fauteuil ergonomique.
Pour l’histoire, je suis sur une chaise de table droite en bois type Ikea, avec juste trois assises en mousse peu dense de faible épaisseur. Oui, on fait difficilement pire.
J’ai un bureau assis-debout que j’utilise anecdotiquement pour des réunions mais ça ne fait pas tout. Il me faut aussi une assise correcte.
Je suis déjà passé par un fauteuil. Je m’étais payé à RH Logic 400 d’occasion il y a quelques mais il y avait trop de choses qui fonctionnaient mal et j’ai du le renvoyer.
J’ai procrastiné, trop longtemps, et me revoilà à la case départ.
Dans ma liste, j’ai eu l’occasion de tester le RH logic 400 et il semble avoir tous les réglages qu’il me faut. Je ne l’ai pas trouvé miraculeusement confortable mais comme mon modèle ayant été dysfonctionnel, mon état d’esprit n’était pas le bon et je ne veux pas me montrer trop affirmatif. Par contre la poire externe me gêne, c’est un coup à ce que le chat joue avec et la casse. Je me rappelle aussi qu’en étendant l’assise vers l’avant, la bascule n’est alors pas totalement décentrée et les pieds perdent légèrement contact avec le sol quand on penche à l’arrière.
Le RH New Logic 220 règle au moins la question de la poire en l’intégrant dans le dossier, et a je crois une assise plus longue (donc à priori moins de raison de l’étendre vers l’avant) mais je n’ai pas trouvé de retours et il risque d’être impossible d’en trouver d’occasion.
Le Kinnarps 9000 a un mécanisme asynchrone pour les bascules (l’assise et le dossier bougent indépendamment). C’est à priori vraiment ce que je cherche et c’est rare. Dans les commentaires plusieurs notent malheureusement un faible soutien dans le dos et ça mériterait d’être testé.
L’Herman Miller Embody semble pas mal, mais un peu en dessous des précédents, avec un mécanisme synchrone plus classique et un soutien lombaire moins bon que le RH. Il a par contre le bon gout d’avoir un filet dans le dos et ça peut être un gros avantage l’été.
Le BMA Axia semble bon dans toutes les revues que je lis, et pourtant il est peu mentionné et vu comme plus rustique. Bref, là aussi ça demande des retours.
Le HÅG Capisco est le seul différent ou original. On est sur un siège dynamique fait pour bouger mais à basculement simple. Ça a l’avantage d’avoir aussi une position haute utilisable, un presque debout. Disons que j’ai peur de passer à des choses originales sans essayer avant.
J’ai pour l’instant cru lire les Steelcase Please et Leap comme étant un cran en dessous. Il semble au moins qu’ils ne savent pas accompagner vers l’avant.
L’Autonomous ErgoChair 2 n’a pas des revues géniales quand on lit des comparaisons avec tout le reste. J’ai l’impression d’un fauteuil milieu de gamme qui a su faire un bon marketing en se comparant avec des mauvais fauteuil ou en ciblant des gens qui venaient de mauvais fauteuils.
Les Ikea ou similaire avec juste un dossier inclinable ne sont à priori pas du tout ce que je cherche (même si probablement bien plus confortables que ma chaise droite en bois, si j’investis ce sera pour un vrai siège ergonomique)
Vous êtes bien entendu les bienvenus à me faire changer d’avis.