Auteur/autrice : Éric

  • En prévi­sion des crevai­sons vélo

    Trouvé dans une vidéo Décath­lon : Aligner l’ins­crip­tion sur le flanc du pneu avec la valve de la chambre à air.

    Quand on trouve et retire ce qui gêne dans le pneu, on peut iden­ti­fier rapi­de­ment l’en­droit corres­pon­dant dans la chambre à air qu’on vient de reti­rer sans avoir à explo­rer chaque centi­mètre de caou­tchouc.

  • Refu­ser

    Il y a un senti­ment de séré­nité indes­crip­tible à chaque fois que je refuse des contrats sur mon acti­vité de free­lance.

    Je suis peu solli­cité et je dis encore plus rare­ment oui. J’ai­me­rais bien déve­lop­per plus cette acti­vité mais dire « je ne suis pas la bonne personne », que ce soit au niveau tarifs, compa­ti­bi­lité de carac­tère ou valeur ajou­tée, me donne l’im­pres­sion de faire les choses bien.

    Ça me donne fina­le­ment bien plus de boost à l’égo que quand on me contacte pour quelque chose qui corres­pond parce que ça confirme mes valeurs et mon posi­tion­ne­ment.

  • Vidéos de We Love Speed

    Les vidéos de We Love Speed 2021 sont sorties sur Youtube.

    J’ai la tris­tesse de ne pas avoir pu y assis­ter. Je suis preneur de vos recom­man­da­tions sur quelles présen­ta­tions regar­der.

  • Délé­guer ses idées

    Passer un projet qu’on a en tête.
    Voir que la personne le trans­forme un peu et le conçoit autre­ment.
    Partir pour lui expliquer ce que je veux vrai­ment, lui dicter ce qu’il y a à faire.
    Se rete­nir, lâcher prise.

    Délé­guer c’est lâcher prise, accep­ter que les gens abordent le même objec­tif diffé­rem­ment, voire adaptent les objec­tifs à leur vision.

    Ne pas déci­der soi c’est la diffé­rence entre « délé­guer » et « faire exécu­ter ». Ça tombe sous le sens mais c’est aussi facile de l’ou­blier quand on a la tête dans le guidon.

  • Peri­text : A CRDT for Rich-Text Colla­bo­ra­tion

    Je me rappelle avoir fouillé Prose­mir­ror et les OT pour implé­men­ter l’édi­tion colla­bo­ra­tive de Cozy Notes.

    C’était une implé­men­ta­tion simpliste faite pour quelques auteurs simul­ta­nés sur un même docu­ment. Le vrai enjeu était de pouvoir gérer à la fois le colla­bo­ra­tif en ligne et la capa­cité de modi­fier un docu­ment hors ligne sur un temps long.

    C’est ce que tente Peri­text et c’est un problème bien plus complexe.

    In this article we present Peri­text, an algo­rithm for rich-text colla­bo­ra­tion that provides grea­ter flexi­bi­lity: it allows users to edit inde­pendent copies of a docu­ment, and it provides a mecha­nism for auto­ma­ti­cally merging those versions back toge­ther in a way that preserves the users’ intent as much as possible. Once the versions are merged, the algo­rithm guaran­tees that all users converge towards the same merged result.

    https://www.inkand­switch.com/peritext/

  • Today I lear­ned : Les meutes de loups

    Wolf packs don’t actually have alpha males and alpha females, the idea is based on a misun­ders­tan­ding
    […]

    Most wolf packs simply consist of two parents and their puppies. The group may also include one- to three-year-old offspring that have not yet headed out on their own.

    « The adults are simply in charge because they are the parents of the rest of the pack members. We don’t talk about the alpha male, the alpha female and the beta child in a human family, » Zimmer­mann said.

    https://phys.org/news/2021–04-wolf-dont-alpha-males-females.html

    La suite est aussi inté­res­sante. Les idées de mâles alpha et de hiérar­chie viennent d’ob­ser­va­tions en capti­vité où on force des loups adultes de familles diffé­rentes à coha­bi­ter dans des espaces réduits. Ce sont des compor­te­ments provoqués qui n’ont rien de ceux que choi­sissent les loups quand ils ont le choix.

    Et tout ça a des consé­quences :

    « Once the concept of the wolf and its strict hierar­chy was esta­bli­shed, trai­ners were more likely to use punish­ment. It wasn’t just that the dog was puni­shed when it did some­thing wrong, you had to show the dog that you were the alpha wolf all the time, » she said.

    Nous justi­fions nos propres horreurs avec des compor­te­ments que nous avons nous-même provoqués.

  • D’où vient cette &é’çà& de requête ?

    Astuce vue ce matin, je ne sais plus où :

    Ajou­ter un commen­taire dans chaque requête de base de données pour y mention­ner la loca­li­sa­tion de cette requête dans le code source (fichier, ligne).

    Objec­tif : Dans les jour­naux du SGBD, pouvoir tracer d’où vient la requête lente ou problé­ma­tique qu’on a en face de nous.

    Sur certains langages et cadres de travail ça peut même s’au­to­ma­ti­ser pour que ce soit fait auto­ma­tique­ment. En SQL c’est tout ce qui est après ‘-- ‘. En Mongo c’est dans $comment.

  • Trans­mis­sion inter­gé­né­ra­tion­nelle

    Chaque parent peut trans­mettre 100 000 € sans droit de succes­sion à chacun de ses enfants, tous les 15 ans, et 32 000 € aux petits enfants. À ces sommes s’ajoutent à chaque fois les 32 000 € de dons manuels stan­dards.

    Un couple avec 2 enfants ayant chacun 2 enfants peut donc trans­mettre 784 000 € sans droits de succes­sion, tous les 15 ans.

    En compa­rai­son, le patri­moine médian net des ménages (donc les deux parents réunis) entre 60 et 70 ans est de 195 000 €.

    Petite divi­sion, un couple de retrai­tés dans une famille moyenne, 2 enfants ayant chacun 2 enfants peut donc trans­mettre 4 fois le patri­moine médian de sa tranche d’âge, tous les 15 ans.

    Bien entendu le patri­moine des plus riches est d’abord en parts de socié­tés ou immo­bi­lier derrière une SCI et il y a d’autres possi­bi­li­tés d’abat­te­ments et exoné­ra­tions addi­tion­nelles à ce moment là.

    Ça c’était la vue côté dona­teurs. Côté héri­tiers la situa­tion est encore plus hallu­ci­nante, j’en avais parlé il y a deux ans.

    On peut faire pleu­rer dans les chau­mières avec quelques anec­dotes mais la réalité du terrain est toute autre. Ce n’est pas réduire la fisca­lité sur l’hé­ri­tage qu’il faut, c’est l’aug­men­ter, au profit de la collec­ti­vité.

  • On a parlé carrière, mana­ge­ment et exper­tise

    J’ai écrit plusieurs fois ce billet avant de finir sur cette unique formule :

    La ques­tion n’est pas de savoir si vous êtes mana­ger, lead, expert ou mouton à cinq pattes, la ques­tion c’est quel impact vous avez.

    Il n’y a pas besoin d’être mana­ger ou lead pour progres­ser dans sa carrière. Il est tout à fait imagi­nable d’avoir un déroulé de carrière aussi rapide et aussi poussé via de l’ex­per­tise tech­nique.

    Vos connais­sances et compé­tences expertes n’ont toute­fois de valeur que si elles ont un impact pour l’en­tre­prise. L’enjeu c’est d’avoir cet impact et le simple fait d’être expert tech­nique n’en dit pas grand chose.

    Viser l’im­pact c’est d’abord comprendre l’ef­fet de levier : Passé un certain cap le collec­tif prime très large­ment sur l’in­di­vidu. Il est juste plus facile de faire progres­ser de 1 % une équipe de 30 personnes que de progres­ser soi-même de 30 %.

    Si vos connais­sances et compé­tences n’amé­liorent que votre travail indi­vi­duel, votre progres­sion de carrière sera certai­ne­ment moins rapide que le lead ou le mana­ger qui eux béné­fi­cient d’une démul­ti­pli­ca­tion.

    Je pense que l’in­com­pré­hen­sion vient de là : Un expert seul n’a pas grand impact. Il arrive même que son impact soit néga­tif si sa présence a tendance à dimi­nuer l’au­to­no­mie ou l’ini­tia­tive des autres (pire encore si elle génère des guerres internes).

    Sauf à avoir une connais­sance poin­tue qui se trouve diffi­ci­le­ment ailleurs et qui est essen­tielle au déve­lop­pe­ment de l’en­tre­prise, la progres­sion de carrière de l’ex­pert tech­nique passe aussi par l’en­ca­dre­ment des plus jeunes, la commu­ni­ca­tion non-violente, la colla­bo­ra­tion, la prise d’ini­tia­tives, la prise de respon­sa­bi­li­tés, et beau­coup de savoir-être qui permettent de faire rayon­ner cette exper­tise.

    Ce n’est pas tant qu’on ne peut pas progres­ser en tant qu’ex­pert, c’est que ça demande autre chose que simple­ment être le sachant dans sa grotte.

    L’im­por­tance de ces à-côtés va de plus gros­sir avec le temps. La plupart des entre­prises n’ont besoin d’ex­per­tise que jusqu’à un certain point. Au-delà, les connais­sances ou compé­tences ultra-poin­tues n’ap­por­te­ront qu’une valeur ajou­tée réduite.

    Si vous tenez abso­lu­ment à une progres­sion de carrière conti­nue, il faudra soit déve­lop­per d’autres atouts, proba­ble­ment du leader­ship et des prises de respon­sa­bi­li­tés (pas forcé­ment du mana­ge­ment), soit viser les quelques boites qui ont abso­lu­ment besoin d’une R&D à la pointe (sachant que vous ne serez pas le seul à postu­ler et que les autres auront peut-être déve­loppé ces compé­tences de rayon­ne­ment, donc seront donc plus inté­res­sants que vous).

  • Meilleur conseil free­lance

    Le meilleur conseil qu’on m’ait donné pour la factu­ra­tion d’une acti­vité de service :

    Facture 2x plus cher, quitte à échouer à signer la moitié de tes pros­pects

    Je crois que c’était à OCTO mais ça s’est toujours révélé juste. Le corol­laire que j’ap­plique : Si la très grande majo­rité des pros­pects signent, c’est que tu n’es pas assez cher.

    Être deux fois plus cher avec deux fois moins de clients c’est avoir le même chiffre d’af­faire mais deux fois plus de temps pour du perso, pour de la r&d, pour faire le petit plus sur les clients que tu as, pour amor­tir une période diffi­cile, et pour aller cher­cher d’autres clients qui eux aussi paie­ront ce nouveau tarif.