Elle rappelle également que la Cour suprême a statué sur le copyright, en précisant que sa mission est de « promouvoir le progrès des sciences et des arts ».
N’aurions-nous pas un tout petit peu dérapé ?
Elle rappelle également que la Cour suprême a statué sur le copyright, en précisant que sa mission est de « promouvoir le progrès des sciences et des arts ».
N’aurions-nous pas un tout petit peu dérapé ?
Ils se seraient volontiers passés de quitter leur famille, leur village, leurs racines… » […] mais leur choix se résume entre. la mort tout de suite sûrement, ou la mort peut-être plus tard en Méditerranée.
[…]Parce qu’ils ont tout à gagner, à commencer par leur survie, et que nous avons tout à perdre.
Notre confort.
Nous les regardons couler, à l’heure du repas, bien installés à nos tables bien garnies ou sur nos canapés bien moelleux.
Nous mangeons à notre faim, nous buvons à notre soif, nous avons un toît sur la tête, et surtout, nous sommes dans un pays de paix et de liberté.
[…]Nos dirigeants, donc nous-mêmes qui les avons élus, portent l’écrasante responsabilité d’une situation qu’ils ont créée. Ils ont cru que la planète se résumait à un jeu de Risk ou de Richesses du Monde.
[…]
Il y a aussi des êtres humains, victimes collatérales de nos prédations, et qui viennent aujourd’hui toquer à notre porte.
Nous nous scandalisons facilement d’accidents à peu près imprévisibles et incontrôlables, mais laissons des populations bien plus grandes mourir à notre porte, par notre simple inaction, voire notre rejet actif – ce qui est encore pire.
Pleurer sur un passé qu’on ne contrôle pas est bien plus facile que de tendre la main à l’humain présent à côté de nous.
Combien de temps allons-nous laisser faire ? La situation n’est pas tenable pour nous – et pour eux elle ne l’est plus depuis longtemps.
Diplomatic cables reveal the extent of the British Government’s collusion with foreign powers to damage the Scottish Government, undermine international confidence in Scotland’s economy, and to usurp the democratic process of the referendum on independence. […]
Official diplomatic cables prove conclusively that even as Cameron told the country the choice was up to the Scottish people and that he would play no part in it, he was pressuring other nations leaders […]
“… [T]he FCO has contacted the governments of China, Russia, the US, New Zealand, Australia, Canada and the 28 EU nations about the Scottish referendum in a global search for allies who might oppose independence.
Tant que l’accès complet et immédiat à tout ce qui se passe dans nos états et nos gouvernements ne deviendra pas la norme – et le secret l’exception – nos états auront forcément tendance à d’abord protéger leur structure, leur fonctionnement et leur intégrité, au lieu de travailler dans l’intérêt du peuple et de la nation. Si on ajoute les intérêts personnels des élus et les intérêts collectifs des partis, c’est le bénéfice pour le citoyen devient au mieux un moyen, plus probablement un effet collatéral.
Le plus marrant – mais moins scandaleux – est cité dans un autre billet, toujours basé sur des extraits de câbles révélés par Wikileaks :
Prime Minister David Cameron met with Sony Pictures representatives 2 1/2 months before indyref to discuss the impending release in Britain of the Outlander series, according to WIKILEAKS. The series premier broadcast was inexplicably delayed here until after the referendum.
The Outlander series is set in Scotland in 1743 and it explores among other things the relationships and attitudes of British occupying military forces toward the local population. The picture painted is often one of British repression and brutality borne of visceral contempt for Scots.
Et donc, alors que je travaillais tranquillement dans mon bureau, j’entends soudainement le bruit des sirènes d’alarme des pompiers… Je regarde ma montre : il est 15h13, et nous ne sommes pas le 1er mercredi du mois !
J’écoute attentivement le signal d’alarme : cinq hululements sinistres d’environ sept secondes. Le tout répété plusieurs fois…
Il se passe quelque chose.
Il se passe quelque chose, mais je ne sais pas quoi !
Tout ça est important. Le réseau national d’alerte n’est pas qu’un vieux reste de la guerre mondiale. Ça sert réellement pour ceux qui ont des industries dangereuses à portée (parfois sans le savoir) ou pour tout type d’accident chimique par exemple. Si vous n’entendez rien le premier mercredi du mois, et encore plus si ce silence est un fait nouveau : signalez-le en mairie.
Zythom a la chance d’avoir un réseau entretenu. Malheureusement ce réseau se dégrade jour après jour, faute d’un accord entre l’opérateur historique (France Telecom) et le ministère de l’intérieur sur qui paye la maintenance.
Trois sirènes de 45 secondes espacées de 5 secondes, c’est une alerte réelle, même le premier mercredi du mois. Elle nécessite de rejoindre un endroit clos ventilation arrêtée. La suite se passe à la radio (et pas au téléphone ou sur Internet). Les tests c’est – normalement – une sirène unique d’une minute.
Aujourd’hui pr faire plaisir à M. Valls je vais vous parler des USA où le sénateur Patrick Leahy, président du « Judiciary Committee » en 2013.
Il interrogeait Keith Alexander, chef de la NSA pour évaluer l’efficacité des écoutes massives depuis leurs mises en place suite aux attentats de 2001.
D’où la question du nombre d’attentats déjoués. La NSA dit « 54 ».
– 54 vous êtes sûrs ? Alors donnez nous les dossiers
– Ha heu … Il faut du temps puis ils sont classés secret défense. Je vous les fournirais à la prochaine session.
– D’accordIl revient donc et annonce
– Hm après enquêtes ce n’est pas 54 désolé. En fait c’est 13 aux USA.
– 13 ? Vous êtes sur ?
– Oui.
– Alors donnez nous les dossiers
– Je ne les ai pas avec moi la. Il faut des autorisations. La prochaine fois.
– Ok.Donc une nouvelle convocation de la commission
– Bonjour bonjour, hmmm comment dire en fait j’ai les dossiers des attentats déjoués grâce aux écoutes. Et heuuu …
– Oui ?
– Ben en fait ce n’est pas 13. Desolé. C’est un presque deux.
– *facepalm* deux ?
– Oui.
– Depuis 2001, deux ?
– Oui.
– Et les millards ?
– Dépensés
– Vous trouvez ça efficace vous ?
– *silence gêné*Petit souvenir pour ce magnifique projet de loi sur le renseignement que nous fait la France actuellement
— reformaté à partir du fil Twitter d’Olivier
Il faut dire que sur tous les derniers attentats, les personnes étaient non seulement fichées mais déclarées en « à surveiller potentiellement dangereux ». Le problème n’est pas l’identification dans la masse, c’est le suivi ensuite. Et là la loi n’amène rien par rapport à ce qui se faisait déjà. Nous ne bradons nos libertés pour la sécurité, mais juste pour une illusion de sécurité.
La photo « Intime » se trouve désormais sur le site dédié Rapport au corps
Un peu plus loin dans mon parcours.
Comme toujours, je vous invite plutôt à vous abonner directement sur Flickr, et à y désactiver le safe search dans les préférences.
Je manque toujours de retours sur mon travail, donc n’hésitez pas à en faire.
At Buddy’s, a used 32-gigabyte, early model iPad costs $1,439.28, paid over 72 weeks. An Acer laptop: $1,943.28, in 72 weekly installments. A Maytag washer and dryer: $1,999 over 100 weeks.
[…]
They were perpetually behind with their Buddy’s installments and had taken to skipping one week and then catching up, with a $5 late fee rolled in. To make matters worse, those payment trips to Buddy’s put them eye to eye with more temptations. One week, they added a smartphone to their order. Another week, some Samsung speakers. And suddenly, the weekly payments to Buddy’s were $110.
Je suis certain que nombreux sont ceux qui s’arrêteront au premier niveau, critiquant la gestion financière de ces familles dans le besoin.
Je vous invite à au moins passer au second niveau, à réfléchir sur cette société qui fait vivre en location, à crédit tout son tiers le plus pauvre.
Là où ça commence à titiller, c’est au troisième niveau, où on se rend compte que le tiers riche qui détient le capital fait payer une vie sous location au tiers le plus pauvre, et que ce tiers le plus pauvre la paye en réalité deux ou trois fois plus cher qu’il le devrait.
Et si les magasins qui font un business de l’exploitation des plus pauvres étaient quelque part responsables ?
Il y a tout un système qui exploite les plus pauvres, au bénéfice des plus riches, se défaussant de leur responsabilité sous l’autel du « on ne les force pas à acheter ou à prendre crédit » – ce qui est certes vrai, mais qui ne recouvre qu’une seule facette de la situation.
In 2008, Buddy’s had 80 stores. Now it has 204. By 2017 it wants to have 500. Gazzo said that company revenue is rising at double-digit levels annually, even as it contends with a new wave of rent-to-own Web sites.
The Justice Department and FBI have formally acknowledged that nearly every examiner in an elite FBI forensic unit gave flawed testimony in almost all trials in which they offered evidence against criminal defendants over more than a two-decade period before 2000.
Of 28 examiners with the FBI Laboratory’s microscopic hair comparison unit, 26 overstated forensic matches in ways that favored prosecutors in more than 95 percent of the 268 trials reviewed so far
[…] The cases include those of 32 defendants sentenced to death. Of those, 14 have been executed or died in prison
C’est un désastre humain gravissime. Pour autant, il est facile, des années après, d’affirmer que les bases scientifiques d’alors n’étaient pas fiables.
Des erreurs ont été faites, d’autres le seront. Ce que nous tenons pour acquis fera peut être bien rire nos enfants.
Finalement ce qui est à remarquer n’est pas là. C’est dans la manière dont le FBI a réagit :
“The tools don’t exist to handle systematic errors in our criminal justice system,” Garrett said. “The FBI deserves every recognition for doing something really remarkable here. The problem is there may be few judges, prosecutors or defense lawyers who are able or willing to do anything about it.”
Federal authorities are offering new DNA testing in cases with errors, if sought by a judge or prosecutor, and agreeing to drop procedural objections to appeals in federal cases.
Ce n’est pas la presse, des associations ou un lanceur d’alerte qui a levé le lièvre. C’est le FBI lui-même qui a détecté des anomalies, a enquêté sur ses propres procédures, et en a tiré les conclusions. Mieux : Ils ont communiqué sur le problème, officiellement, en détail, et tentent d’agir pour atténuer l’impact.
Cette conclusion qui semble aller de soi n’aurait pas eu lieu partout. Peut-être suis-je pessimiste, mais en France j’ai peur que nous aurions eu une loi ou une circulaire empêchant de réouvrir les anciennes procédures sur ce motif, « afin de ne pas surcharger la justice » et sous prétexte que les juges et jurés ont pris en compte tous les éléments du procès, pas que celui incriminé.
Nous faisons tous des erreurs, la différence tient dans comment nous réagissons ensuite.
Nous persistons à ne loger les gens dans le besoin qu’en cas d’urgence grave. Pour cela nous utilisons des hébergements payés à la nuit, sortes d’hôtels, au même prix, mais d’une qualité plus que douteuse.
Il suffirait d’une politique plus durable pour payer des logements en location à plein temps. Nous couvririons plus de besoins, de manière plus qualitative, et pour moins cher. Pour cela il faut oser politiquement, oser braver le sentiment général « anti-assisté » (qu’on peut reformuler en « anti-solidarité », mais ça attire moins les foules). Pour l’instant l’opinion publique préfère payer plus cher quelque chose de honteux, histoire de responsabiliser culpabiliser les plus démunis.
L’association Toit à moi semble réfléchir encore un coup de plus en avance : Acheter les logement plutôt que les louer. Il faut dire que si la situation est amenée à perdurer plus de quelques années, l’opération est forcément rentable. On peut donner encore mieux, pour moins cher. Et je défie quiconque de penser que nous n’aurons plus de sans-abris dans quelques années.
Bref, quelque chose qui va dans le bon sens, même si ce n’est qu’un palliatif caritatif à une vraie politique globale.
Le mini-site réalisé par SideWays est en plus un réel plaisir à découvrir.
L’objectif du Gemfile c’est de dire « le projet a besoin de la bibliothèque X en version 4.5 minimum, et de la bibliothèque Y en version 1.3 à 1.5 ». L’objectif du Gemfile.lock c’est de dire « ici on a X en 4.5.6 et Y en 1.3.8, c’est cet ensemble précis qui est testé et mis en production ».
J’ai encore vu passer la question il y a quelques jours
Le Gemfile.lock, c’est quoi la bonne pratique, je le pousse sur le git ?
Et la réponse classique « Oui, pour s’assurer que la production soit en phase avec les versions que tu as testé », avec parfois quelqu’un qui ajoute « sauf pour les paquets gem / composer, où là il ne faut pas le pousser dans le dépôt git ».
Sauf qu’en fait c’est plus complexe, et ce n’est pas une problématique technique. C’est une question d’organisation :
Qui fait la maintenance applicative ? Qui suit les mises à jour de sécurité au jour le jour ? Qui est disponible en astreinte en cas de besoin ? Avez-vous une procédure de test automatisé suffisamment fiable ? Quelle est la politique de numérotation de vos dépendances ?
Plus exactement, le Gemfile.lock et le composer.lock doivent être maitrisés par l’équipe qui gère la maintenance de sécurité.
Ce peut être l’équipe de développement. Dans ce cas c’est à elle de pousser le .lock sur son outil de versionnement, de le mettre à jour et de déclencher un déploiement en cas de besoin.
Attention : Dire « je pousse les .lock dans le git », c’est dire, « personne d’autre que moi ne doit y toucher ». C’est parfois présomptueux, mais ça veut aussi dire être responsable de la mise à jour, y compris quand on n’en n’a pas envie.
Ça veut dire surveiller en permanence le besoin de mettre à jour une des dépendances pour des raisons de sécurité. Ça veut dire une veille active sur le sujet, du temps dédié à ça, et des outils ou processus bien définis. Très peu d’équipes de dev ont ça.
Est-ce le rôle de votre équipe de dev ? en a-t-elle les moyens ? le temps ? l’autonomie ?
À l’inverse ça peut être à l’équipe de production de gérer ces artefacts. Dans ce cas c’est à cette dernière de pousser les .lock sur leur propre versionnement, avec le reste des configurations. Eux ont des processus établis pour faire les veilles de sécurité, des astreintes en cas de mise à jour en urgence, etc.
En échange ça veut dire que les dépendances sont spécifiées très sérieusement et plus précisément dans le Gemfile. Parfois dire « je veux la version 4.5.* » et pas uniquement « je veux une version 4 ou supérieure ». Pousser le Gemfile.lock sur le git de l’équipe de développement peut aussi être un indicateur que le Gemfile d’origine est géré avec légèreté au départ.
L’équipe de production se basera sur ces définitions précises, sur les notes de mises à jour des dépendances, puis mettra à jour le code et le Gemfile.lock en fonction. Elle fera ensuite passer les tests automatisés, peut être une équipe de QA. À la fin elle prendra – ou non – la responsabilité de déployer en production la mise à jour sans passer par l’équipe de développement, en fonction de l’urgence et du risque. Ça impose donc aussi des tests automatisés suffisamment solides pour se baser dessus lors d’une mise à jour mineure.
Dans une grosse structure, ou avec une équipe de production dédiée de qualité, c’est probablement une des meilleures options. Mais… votre équipe de production est-elle compétente sur ces sujets ? a-t-elle l’autonomie suffisante pour cela ? le code, le Gemfile et les tests automatisés sont-ils suffisament à niveau ?