Auteur/autrice : Éric

  • Excep­tion au droit d’au­teur sur l’es­pace public

    Pour éviter des chan­ge­ments au droit d’au­teur qui n’iraient pas dans le sens d’un durcis­se­ment, dans un pays post-Char­lie, quoi de mieux que de se posi­tion­ner en défen­seur de la liberté d’ex­pres­sion ? Ça n’a rien à voir, effec­ti­ve­ment, mais ça frap­pera les esprits, et les média.

    Le message était bien passé chez les écri­vains. On voit désor­mais qu’il est bien passé chez les archi­tectes :

    Autre­ment dit, [Le droit de pano­rama est] d’une atteinte à la liberté d’ex­pres­sion puisque les œuvres créées pour­ront être pillées, déna­tu­rées et par là même provoquer un appau­vris­se­ment de la Culture en espace public.

    Péti­tion contre le droit de pano­rama

    Sérieu­se­ment, quelqu’un m’ex­plique en quoi avoir le droit de photo­gra­phier un monu­ment est atten­ta­toire à la liberté d’ex­pres­sion ? En quoi avoir le droit de le dessi­ner risque de le déna­tu­rer ? En quoi diffu­ser ces prises de vue appau­vrit la culture ?

    Parce que fina­le­ment j’au­rais tendance à dire que pouvoir utili­ser une image prise en espace publique ouvre des espaces pour la liberté d’ex­pres­sion et enri­chit la culture. Ques­tion de point de vue.

    Si les argu­ments en sont là, c’est qu’il n’y a vrai­ment plus aucune bonne raison de ne pas ouvrir un peu le droit d’au­teur. Pas n’im­porte comment, mais l’ou­vrir un peu là où c’est perti­nent.

  • Icon-font, hack ?

    Unicode intègre main­te­nant des picto­grammes depuis des années, et ça se renforce chaque version. Aujourd’­hui on doit dépas­ser les 1000 emoji, dont certains sont en réalité des modi­fi­ca­teurs. Avec la compo­si­tion ce sont des dizaines de milliers qui sont possibles. À cela il faut ajou­ter des milliers de symboles, de la flèche jusqu’à l’en­ve­loppe.

    Tout ça se retrouve ou se retrou­vera dans nos polices de carac­tères. C’est fait pour, à dessein.

    Dans Unicode, et donc dans nos polices de carac­tères se trouve aussi une plage de symboles dite « privée ». Elle est faite pour que vous y mettiez vos propres symboles, à vous, pour vos besoins. Tant qu’on reste là dedans, je ne vois pas trop pourquoi y ajou­ter un picto­gramme repré­sen­tant un panier d’achat serait plus ou moins un hack, une bidouille, que les emojis ou les symboles déjà présents.

    La seule diffé­rence est que vous êtes dans un espace privé donc que le sens de vos picto­gramme est inconnu des programmes qui les utili­se­ront. Bon, c’est prévu comme ça au départ aussi, à dessein, et c’est aussi vrai de n’im­porte quelle image sur une page web.

    Bref, les polices de carac­tères person­na­li­sées avec des picto­grammes, un hack ? ça se discute. Unique­ment si vous consi­dé­rez que les plages Unicode de symboles et autres emoji le sont aussi. Ça se discu­te…

  • Abon­ne­ment, et le solde ?

    La vente de livre neuf ne se fait pas à prix libre en France. La règle géné­rale est la suivante : « le prix de vente public du livre est fixé par l’édi­teur ». Ce prix peut varier dans le temps, peut varier pour des offres diffé­rentes (vente au chapitre, loca­tion, édition diffé­rente) mais pour un même produit vendu, le prix public sera le même partout, ni moins cher ni plus cher, fixé par l’édi­teur.

    Ça posait problème pour ceux qui voulaient inno­ver et propo­ser de l’abon­ne­ment. Par prin­cipe, le prix n’est plus fixé puisqu’il s’agit de répar­tir une somme parmi tous les éditeurs des livres lus. Certains lecteurs lisent beau­coup, d’autres moins, le résul­tat c’est que le prix pour un même contenu n’est plus fixé. Pire : Il dépend de l’usage du lecteur et de la poli­tique commer­ciale du reven­deur, plus de l’édi­teur. On renverse tota­le­ment l’es­prit de la loi.

    Il y a eu étude, proces­sus de média­tion. Il semble que les acteurs soient arri­vés à une solu­tion en accord avec le média­teur du gouver­ne­ment. Je suis plus qu’heu­reux : Ça va permettre d’in­no­ver, tester d’autres modèles. Ces acteurs qui ont tenté autre chose méritent de vivre l’aven­ture jusqu’au bout.

    Une solu­tion ?

    De ce que j’en lis un peu partout, la solu­tion a du sens : L’édi­teur fixe un prix spéci­fique à cet usage. Ici ce sera un prix à la page, poten­tiel­le­ment diffé­rent livre à livre (mais proba­ble­ment fixé de manière assez simple en fonc­tion de la date de première publi­ca­tion). Logique­ment, le reven­deur est donc obligé d’af­fi­cher ce prix à la page, et de mettre fin à l’illi­mité : Impos­sible de vous permettre de lire plus que ce que vous payez en abon­ne­ment sinon ça veut dire qu’on vous vend moins cher que le prix public fixé par l’édi­teur, ce qui est illé­gal.

    Natu­rel­le­ment cette limite sera très haute, donc ne devrait pas chan­ger réel­le­ment l’usage de ceux qui choi­sissent l’abon­ne­ment. Vis à vis du lecteur tout ça est virtuel (et c’est tant mieux).

    Bref, pourquoi pas. L’avan­tage très clai­re­ment visé par tout le monde est que ça va gêner Amazon, qui ne pourra pas chan­ger son offre spéci­fique­ment pour la France aussi faci­le­ment ou rapi­de­ment que ça. Ne nous leur­rons pas, c’était à priori l’in­ten­tion de toute la procé­dure dès le départ (la suite de la média­tion et la solu­tion d’aujourd’­hui ne sont là que pour intel­li­gem­ment éviter de faire couler deux ou trois jeunes acteurs français en victimes colla­té­rales). Au pire ça remet­tra le pouvoir un peu aux mains des éditeurs.

    Quid du solde inuti­lisé ?

    Il me reste deux inter­ro­ga­tions quand même :

    1. Si je ne lis que 500 pages à 1 centime la page (le prix est arbi­traire pour l’exemple), que mon abon­ne­ment est à 9,99€. Que me facture-t-on sur les 4,99€ restant ? À priori pas du livre (le prix est fixé, donc inter­dit de factu­rer la page plus cher que ce qu’a décidé l’édi­teur). Si on me facture un service géné­rique ça veut dire que chaque mois j’au­rais une part de service avec une TVA à 20% et une part de livre avec une TVA à 5.5%, diffé­rente à chaque fois. Oups. Je ne sais même pas s’il est possible de réali­ser un enga­ge­ment de ce type en abon­ne­ment.
    2. Si je ne lis que mes 500 pages à 1 centime la page, que mon abon­ne­ment est à 9,99€, serais-je auto­risé à lire 1500 pages le mois suivant ? Cela revien­drait à faire une moyenne sur la durée de l’abon­ne­ment, une sorte de « report des minutes » comme sur les télé­phones portables. Ce serait intel­li­gent mais si on m’a facturé le solde du mois précé­dent avec une TVA à 20%, ça va poser problème.

    À mes ques­tions un reven­deur me répond que le prix à la page est là pour les éditeurs au cata­logue, que pour le lecteur il s’agit d’illi­mité. Là je tique, car ce serait exac­te­ment l’op­posé de l’es­prit de la loi : prix fixe entre l’édi­teur et le reven­deur mais libre entre le reven­deur et le public.

    L’obli­ga­tion d’af­fi­chage du prix à la page impo­sée par le média­teur tend à me confir­mer que ma première inter­pré­ta­tion est la bonne : Il s’agit d’un prix public. Même si c’est masqué via un abon­ne­ment, c’est bien le prix que le lecteur paye réel­le­ment pour ce qu’il lit/achète.

    Quelqu’un a-t-il plus de détail, soit sur l’in­ten­tion du média­teur soit sur l’in­ter­pré­ta­tion des reven­deurs d’abon­ne­ment ?

    Ce que gagne l’édi­teur

    Je crains que ça ne règle fina­le­ment qu’un diffé­rent avec les éditeurs, que l’ac­cord soit très poli­tique, mais que fina­le­ment le texte de la loi ne soit toujours pas respecté (mais j’ai peut être manqué quelque chose).

    Le plus étrange dans tout ça c’est que j’ai l’im­pres­sion que ce sont les éditeurs qui vont y perdre alors que ce sont eux qui sont à l’ori­gine de la fronde : Si le lecteur consomme peu (ou en tout cas moins que le maxi­mum lié au prix public à la page), le reven­deur ne rever­sera que la partie du montant lié à ce qui a été utilisé (vu que prix fixe à la page), gardant le solde.

    Dans l’an­cien modèle c’était l’in­té­gra­lité de l’abon­ne­ment qui était reversé aux éditeurs (une fois retiré la marge du reven­deur), quelle que soit la consom­ma­tion. Dans le meilleur des cas ça revient au même, dans 99% de la réalité, ça sera moins.

    Amazon est mis hors course quelques mois car ne pouvant pas chan­ger son offre immé­dia­te­ment pour la France, mais dans l’his­toire j’ai l’im­pres­sion que ça ne va être inté­res­sant que pour le reven­deur d’abon­ne­ment.

  • Dispo­ni­bi­li­tés SoYouS­tart / Kimsufi

    Fran­che­ment, le système de dispo­ni­bi­li­tés des SoYouS­tart et Kimsufi c’est la plaie. On ne sait pas ce qu’il y a, il y a peu de dispo sur l’en­semble du maté­riel au cata­logue, et quand on sait ce qu’on veut on se retrouve dans l’im­pos­si­bi­lité de comman­der.

    Bref, des techos ont fait un outil d’alerte de dispo­ni­bi­lité. C’est idiot, mais ça fait le job. Merci

  • Le métier de déve­lop­peur infor­ma­tique

    — Tim. (@TimDL1992) 16 Mai 2015

    Et cette blague est exac­te­ment pourquoi le travail d’un déve­lop­peur est complexe. Son rôle c’est de tout prévoir, tout en reti­rant tout contexte, toute inter­pré­ta­tion, tout intel­li­gence.

    La phrase la plus proche du métier selon moi c’est celle qui dit « L’in­gé­nieur en pont doit comprendre les enjeux du pont et en faire certains calculs, puis diri­ger des gens du métier pour qu’ils construisent ce pont. L’in­gé­nieur en infor­ma­tique doit non seule­ment savoir construire lui-même ce pont dans les moindres détails, depuis l’ex­trac­tion du mine­rai de fer jusqu’à la pose du revê­te­ment qui permet­tra de rouler dessus, parfois en passant par la construc­tion de l’ap­pa­reil qui extrait le mine­rai de fer lui-même, mais en plus il doit savoir expliquer cela pour le faire faire à des auto­mates qui exécu­te­ront pas à pas chaque instruc­tion avec moins d’in­tel­li­gence et moins d’ini­tia­tive person­nelle qu’un enfant de 3 ans avec un lourd retard mental« . C’est certes cari­ca­tu­ral (donc faux) mais ça donne l’idée.

  • Pourquoi j’ai donné 2 ans de travail et combien ça m’a rapporté ?

    Avant le prix libre : 1 an et demi, 90 télé­char­ge­ments, prix de 9,99€, dons asso­cia­tion 0€, licence non libre, argent gagné : 621€.

    Après le prix libre : 8 mois, 1619 télé­char­ge­ments, prix moyen 9€, dons asso­cia­tion 366€, licence libre, argent gagné : 870€.

    En passant mon livre à prix libre j’ai donc : permis à tout le monde de le lire, gagné plus d’argent

    Viser la lune

    Expé­rience qui n’en­gage que le cas spéci­fique mais qui reste inté­res­sante. C’est toute la ques­tion du passage à un nouveau modèle de diffu­sion. Les anciens se plain­dront que le prix moyen par livre vendu a baissé et que le prix par livre lu est ridi­cule.

    Ça me rappelle trop les ques­tions d’abon­ne­ment, que ce soit pour le livre ou la musique. Compa­rer les prix à la page lue ou au morceau écouté n’a aucun sens. Si plus de gens lisent ou écoutent : tant mieux. La seule ques­tion est de savoir quel est le revenu final en valeur abso­lue. Et si 10 000 lectures gratuites n’ont géné­rées qu’une seule lecture payante, on reste gagnant.

    La grande ques­tion c’est de savoir ce qu’il en aurait été si on avait choisi l’autre modèle. Et là personne ne saurait avoir la réponse.

    Mais voilà, est-ce qu’il y a une influence tempo­relle, que le livre aurait explosé par la suite même s’il avait gardé le modèle initial ? Est-ce que l’au­teur a refait un peu de commu­ni­ca­tion et mise en visi­bi­lité qui a mieux fonc­tionné ? Est-ce que les gens se sont lais­sés convaincre via le don à l’as­so­cia­tion qui aurait aussi pu être fait et mis en avant via l’an­cien modèle ? Est-ce qu’il y a simple­ment eu un coup de chance sur le second cas (ou de malchance sur le premier) qui a fait qu’il y a eu boule de neige mais qui n’est pas direc­te­ment lié au modèle de commer­cia­li­sa­tion ? Bien malin celui qui prétend avoir une réponse ferme.

    Il reste que l’ex­pé­rience est inté­res­sante, et qu’il n’y a rien à critiquer quand elle est en tout point posi­tive comme ici.

    Ah, si, tout de même : vendre un livre sans en fixer le prix est inter­dit en France. Pas une expé­rience à promou­voir donc, car malheu­reu­se­ment illé­gal (même s’il peut y avoir des astuces à tenter pour contour­ner).

  • Descendre la Loire à vélo

    Merci à Sarah de me l’avoir rappelé : Si vous cher­chez encore quoi faire cet été, un des passages inou­bliables pour moi c’était la descente de la Loire à vélo, tente et popote sur le porte-bagages.

    30 km par jour en gros, géné­ra­le­ment de la piste cyclable, des détours pour visi­ter les châteaux et les parcs qui ponc­tuent le trajet, camping tente et réchaud à gaz le soir, parfois un restau­rant (s’il existe toujours, Le petit patri­moine à Tours est à ne pas manquer).

    Plein de choses à voir, rien à prévoir (il y a des camping partout, il suffit de s’ar­rê­ter quand on en a marre) si ce n’est de choi­sir si on s’ar­rête au château pas loin pour visi­ter. Juste un peu de logis­tique pour penser à s’ar­rê­ter prendre assez de nour­ri­ture dans les sacoche quand le lende­main est férié (et au pire, un sachet de coquillette ça tient assez bien).

    Côté pratique n’im­porte quel vélo ira bien, dont le VTC à 150 € de Decath­lon. Il faudra juste y adjoindre des sacoches (surtout pas de sac à dos !). Nous avions choisi de plutôt mettre l’argent dans une bonne tente ultra-légère, idem pour les tapis de sol auto-gonflants et les duvets. Aucun regret de ce côté là : volume et poids de char­ge­ment sont les deux seuls enne­mis (bien plus que le poids du vélo).

    Pas besoin d’être spor­tif : À peu près tout le monde est capable de faire 30 km de vélo tranquille sur piste cyclable. Partis d’Or­léans (le parc de la source est à visi­ter) nous avons suivi la Loire. Comme tous les cours d’eau ne font que descen­dre… nos propres montées n’ont pas été fréquentes, jamais longues ; pas même de faux plats.

    Nous avons encore 2 kg de docu­men­ta­tion papier pour ceux que ça inté­resse de fouiller la chose, mais il y a plein de sites qui donnent désor­mais des myriades de rensei­gne­ments.

  • Les 10 millions de conduc­teurs du train magique tueur

    On pour­rait se réjouir sans rien chan­ger à la société. On sauve 4000 vies et on envoie 10 millions de personnes dans la misère. Le revenu actuel­le­ment perçu par ces 10 millions de personnes se parta­gera entre les quelques milliers de veinards qui auront acheté des camions auto­ma­tiques. Ils vivront dans le luxe en le louant sans réel­le­ment rien faire de leur jour­née, accu­sant les anciens chauf­feurs d’être des pares­seux. C’est une possi­bi­lité.

    On pour­rait égale­ment lutter de toutes nos forces contre une inno­va­tion de toutes façons inéluc­table, on pour­rait prétendre que rien ne vaut un bon camion manuel conduit par un routier qui sent la sueur. On pour­rait tenter de faire passer des lois pour inter­dire les camions auto­ma­tiques, permet­tant à 10 millions de personnes de conti­nuer à faire un travail inutile de creu­sage et rebou­chage de trous tout en tuant 4000 personnes par an. C’est une autre possi­bi­lité.

    […]

    Alors, dépê­chez-vous de faire votre choix : allez-vous inves­tir massi­ve­ment en espé­rant être parmi les riches et que les pauvres crève­ront de faim avant de vous couper la tête ? Allez-vous lutter de toutes vos forces pour empê­cher le moindre progrès tech­no­lo­gique afin que tout le monde puisse creu­ser des trous et les rebou­cher inuti­le­ment, même au prix de nombreuses vies humaines ?

    De la logique stupide de l’op­po­si­tion de l’an­cien monde et du nouveau monde quand on n’ad­met pas que le système capi­ta­liste doit être revu à partir de notre système d’au­to­ma­ti­sa­tion. La redis­tri­bu­tion par l’im­pôt ne suffit plus quand le besoin du travail dimi­nue et que l’em­ploi devient une chance.

    Sa solu­tion est le revenu de base, ou revenu d’exis­tence. On peut critiquer beau­coup de choses mais la réflexion n’est pas illo­gique.

    Pour ça il faut aussi casser la menta­lité qui voit de l’as­sis­ta­nat dans la redis­tri­bu­tion publique et de la fainéan­tise dans la capa­cité à ne pas passer l’es­sen­tiel de son temps dans une recherche de rému­né­ra­tion par le travail contraint.

    Ploum, Lionel Dricot

  • Archi­vage sans papier

    J’ai trois gros dossiers en cours, le genre qui se mettent dans des chemises en carton à 3cm ou 5cm d’épais­seur. Chaque nouveau docu­ment est d’abord numé­risé et classé.

    J’ai donc la copie de tout ce qui tran­site. C’est autant pour éviter la perte des origi­naux que par faci­lité de gestion, capa­cité de me réfé­rer faci­le­ment aux conte­nus.

    Et là depuis deux semaines revient ma vieille marotte de passer au tout numé­risé. Pas vrai­ment de me sépa­rer du papier – vu que l’ad­mi­nis­tra­tion demande encore des origi­naux – mais de modi­fier mon proces­sus, mon archi­va­ge… de consi­dé­rer d’abord le numé­risé et de n’al­ler cher­cher la copie papier au fond d’un carton ou d’un coffre qu’en cas de besoin impé­rieux.

    Je cherche des expé­rience et j’en trouve peu. On me parle d’Ever­note mais c’est une réponse tech­nique. J’en cherche une orga­ni­sa­tion­nelle. Seul lien un peu tangible : un feed­back de 2012.

    Au niveau du scan­ner les petits scan­ner à défi­le­ment ont l’air assez top main­te­nant. Bonne qualité, très compact, recto-verso en une passe. Certains ont même un char­geur avec la possi­bi­lité de conca­té­ner d’of­fice dans un seul fichier PDF sans que ce soit fait en manuel, voire un stockage local et une synchro­ni­sa­tion WIFI. Reste qu’à 350 € le haut de gamme, ça vaut le coup d’ex­plo­rer un peu.

    Et le papier, on en fait quoi ? On conti­nue de clas­ser en détail ? On sépare en grosse caté­go­ries et on laisse en vrac à l’in­té­rieur ? On classe unique­ment par date de numé­ri­sa­tion pour retrou­ver plus tard ? ou par date de cour­rier ? ou par date de fin de conser­va­tion ? Faut-il les numé­ro­ter pour bien garder une liai­son entre le numé­rique et le papier ? Gardé à la cave ou à distance ? etc.

    Et le numé­rique ? Quid des clas­se­ments semi-auto­ma­tiques ? L’OCR est-il vrai­ment utile pour la recherche ou est-ce que le faible contenu textuel de la plupart des cour­riers rend ça sans effet ? Je passe du temps à clas­ser en détail ou par grosse caté­go­rie ? Comment est-ce que j’as­sure la péren­nité de mon clas­se­ment et de mon cata­logue (voire de mon indexa­tion) si ça passe par un logi­ciel et pas simple­ment par une hiérar­chie de dossiers ?

    Et en pratique, sur quoi le faites-vous ? où est-ce utile et où est-ce super­flu ? allez-vous souvent cher­cher les origi­naux papier ? Que numé­ri­ser et que ne pas numé­ri­ser ? Télé­char­gez-vous aussi les docu­ments qui sont déjà numé­riques et en ligne pour complé­ter et assu­rer l’ar­chi­vage ? si oui, comment ne pas y passer trop de temps et ne pas oublier ?

    Bref, nommer des logi­ciels est bien la dernière de mes inter­ro­ga­tions, mais j’ai bien envie de passer le pas si j’ar­rive à trou­ver quelques personnes qui me partagent leur expé­rience.

  • La réalité de ce que je sais

    On connait tous l’image qui montre que « ce que l’on connait » et « ce que l’autre connait » ne sont pas inclus l’un dans l’autre. Celle-ci est telle­ment plus éclai­rante sur le pourquoi on ressent quand même ce senti­ment idiot d’im­pos­teur.

    (source incon­nue, comme toutes ces images qui circulent partout)