Auteur/autrice : Éric

  • Discri­mi­na­tions reli­gieuses à l’em­bauche : une réalité

    Ce testing dresse pour la première fois un état des lieux chif­fré de la discri­mi­na­tion reli­gieuse sur le marché du travail. Les résul­tats révèlent une forte discri­mi­na­tion à l’égard des juifs et des musul­mans.
    Ces derniers ont deux fois moins de chances d’être contac­tés par les recru­teurs que les catho­liques. Les hommes musul­mans sont parti­cu­liè­re­ment discri­mi­nés : leur taux de réponse est 4 fois plus faible que celui des hommes catho­liques.

    Malheu­reu­se­ment rien de neuf : Les musul­mans, et dans une moindre mesure les juifs, sont discri­mi­nés à l’em­bauche. Là où l’étude est inté­res­sante c’est qu’elle sépare la discri­mi­na­tion ethnique de la discri­mi­na­tion reli­gieuse.

    Leur FAQ explique bien comment ils ont tenté d’iso­ler la reli­gion du carac­tère ethnique, et ça semble assez convain­cant.

    Quelle que soit leur reli­gion, les femmes affichent des taux de réponse signi­fi­ca­ti­ve­ment plus élevés que leurs homo­logues mascu­lins. Ce résul­tat est cohé­rent avec les stéréo­types sur le genre égale­ment asso­ciées à l’homme et à la femme, et qui tendent à résu­mer le duo « Mana­ger-Assis­tante ». En d’autres termes, les femmes sont perçues comme excel­lant aux fonc­tions d’as­sis­ta­nat (dont les postes de comp­tables, assis­tant(e)s et secré­taires comp­tables font partie), alors que les hommes, perçus comme natu­rel­le­ment leaders, sont moins faciles à diri­ger à ces fonc­tions. Et en effet, le métier « Employés de la comp­ta­bi­lité » est à 85% fémi­nin d’après une enquête 2013 de la DARES.

    Je suis moyen­ne­ment convaincu par l’ex­pli­ca­tion. J’ai peur que joue aussi un autre facteur : Les femmes sont déjà discri­mi­nées par leur sexe, et les discri­mi­na­tions ne s’ajoutent pas indé­fi­ni­ment. Une fois en bas de la pile, il y a peut être moins de clas­se­ment entre ceux qui y sont. Les recru­teurs qui sont ouverts sur le genre, le sont peut être aussi plus faci­le­ment sur la reli­gion. Je suis dans les suppo­si­tions, je l’avoue.

    La litté­ra­ture scien­ti­fique permet de dire que la candi­date catho­lique pratiquante a les mêmes taux de réponse que la candi­date de réfé­rence areli­gieuse

    Peu éton­nant là aussi mais bon à rappe­ler : Le problème n’est pas la reli­gion mais d’avoir une reli­gion qui ne corres­pond pas à la norme.

    On le voit d’ailleurs à la suite :

    Le testing a comparé les taux de réponses des candi­dats pratiquants, servant de point de réfé­rence, avec ceux de candi­dats signa­lant un atta­che­ment à la laïcité dans leur CV. Seuls les musul­mans gagnent à signa­ler leur atta­che­ment à la laïcité (la diffé­rence de taux de réponse chez les juifs n’est pas statis­tique­ment signi­fi­ca­tive). A l’in­verse, les catho­liques perdent à s’af­fi­cher laïcs plutôt que pratiquants.

    La norme c’est être catho­lique. Mettre sous silence la reli­gion d’un musul­man est « normal », mais réduire la reli­gion d’un catho­lique c’est passer pour un fauteur de trouble. Éclai­rant pour montrer que c’est clai­re­ment une conno­ta­tion néga­tive placée sur certaines reli­gions.

    Tout ça est sur le site de l’Ins­ti­tut Montaigne. Malheu­reu­se­ment ça ne fait que confir­mer ce qu’on présume tous, sans appor­ter de solu­tion. Le nombre d’email envoyés pour tester me semble aussi assez faible (moins de 7000, pour tester toutes les combi­nai­sons, sachant que c’est réparti dans des entre­prises et dans des régions diverses).

     

  • A quick puzzle to tell whether you know what people are thin­king

    The majo­rity think they’re in the mino­rity. Or, “the few shaping the opinions of the many,” as network resear­cher Kris­tina Lerman descri­bed it.

    Avec une simple illus­tra­tion, montrer comment on forge l’opi­nion. L’im­pact des média qui diffusent en masse et choi­sissent ce qu’on lit, la façon de poser des ques­tions, le secret du vote pour éviter la honte… tout ça peut faus­ser le résul­tat sur ce qu’on croit être l’opi­nion géné­rale.

    Plus, sur le Washing­ton Post. À lire.

  • No, e-book sales are not falling, despite what publi­shers say

    Il y a des éditeurs qui font volon­tai­re­ment un prix numé­rique supé­rieur au prix papier pour leurs livres, prétex­tant la défense des libraires et les faibles ventes numé­riques. Quand je dis qu’ils sont en train de se tirer une balle dans le pied…

    But that’s only half the story. Accor­ding to the figures from Author Earnings — which are based in part on regu­lar samples of Amazon sales data — what’s really been happe­ning is that the market share of esta­bli­shed publi­shers has been decli­ning, while sales of inde­pen­dently publi­shed e-books have been growing. In parti­cu­lar, sales of books that don’t even have indus­try stan­dard ISBN numbers have increa­sed.

    extrait du maga­zine Fortune

    Ça se passe aux États-Unis, où faire payer plus cher le numé­rique que le papier serait inima­gi­nable, mais où les prix des livres des gros éditeurs sont en train de remon­ter.

    Bref, en propo­sant une offre inadap­tée, on habi­tue simple­ment auteurs et lecteurs à se passer des gros éditeurs. Quand vous les enten­drez appe­ler à la défense du droit d’au­teur face au numé­rique et à la baisse des ventes, repen­sez-y. Ce sont peut être simple­ment eux qui tournent une page, perdant leur quasi mono­pole pour deve­nir un modèle parmi d’autres possibles.

  • #NodeJS : A quick opti­mi­za­tion advice

    The small changes made the func­tion body of add() growing over 600 charac­ter. v8 opti­mi­zer (crank­shaft) inlines the func­tions whose body length, inclu­ding the comments, is less than 600 charac­ters.

    chez Julien Crou­zet

    Je ne peux m’em­pê­cher de trou­ver étrange d’in­clure les commen­taires. Ça ressemble à une façon d’épar­gner un micro-cycle de CPU assez peu perti­nente. Il reste que c’est à savoir, et que mettre le commen­taire hors de la fonc­tion résout tout. Autant le savoir.

  • The white man in that photo

    Cas d’école sur comment une photo peut mentir. J’ai vu plusieurs fois cette photo, y trou­vant une oppo­si­tion entre les deux hommes noirs combat­tifs, et l’homme blanc isolé qui tente d’igno­rer ce qu’il se passe.

    Il s’avère que l’his­toire est tout à l’op­posé.

    Mettre dans la légende que le badge rond qu’ils portent tous trois est un badge de soutien aux droits de l’homme dans un contexte d’apar­theid, ce serait le mini­mum.

    La lecture de l’ar­ticle de Griot en dit bien plus encore.

  • Les liseuses recom­man­dées – hiver 2015–2016

    Vous pensez passer au livre numé­rique et cher­chez une liseuse ? Voici les deux modèles que je recom­mande :

    Ma préfé­rée est la Kobo Glo HD. Elle a le meilleur écran du marché pour le prix du moyen de gamme d’hier (130 €). Je préfé­re­rais que ce ne soit pas une Kobo parce que la poli­tique de DRM n’est pas parfaite, mais ça reste un appa­reil globa­le­ment ouvert et de très bonne qualité. On trouve des liseuses plus chères, mais elles sont géné­ra­le­ment moins bien.

    À 10 € de moins on trouve la TEA Touch Lux 3 de Pocket­book. La réso­lu­tion d’écran est plus faible mais on reste sur la tech­no­lo­gie Carta HD. On gagne des boutons physiques et une chaîne ebook qui se veut vrai­ment ouverte, notam­ment avec un port micro-SD et l’uti­li­sa­tion de DRM légers quand l’édi­teur le permet.

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    Pour un peu moins cher on trouve – dans mon ordre de préfé­rence – la Pocket­book Touch Lux 2, la Kobo Aura 6″ et la Cybook Odys­sey Front­light 2. Toutes trois sont dans la même gamme, à 99 € avec l’ éclai­rage et un écran Pearl HD (un peu moins bon que celui de la Touch Lux 3). Il y a aussi la Cybook Muse Front­light de Bookeen, mais à 10 € de plus.

    Je conseille quand même une des deux recom­man­dées tout en haut : L’ap­pa­reil devrait durer plus de deux ans, bien plus si vous êtes soigneux et que vous ne cédez pas à la tenta­tion du renou­vel­le­ment. On y passe litté­ra­le­ment des heures et des heures. Pas certain que les 20 € de gagnés soient vrai­ment perti­nents dans ce cadre, mais ces diffé­rentes liseuses restent des choix sûrs si vous êtes réel­le­ment serrés en budget.

    En dessous de 99 €, par contre, vous faites clai­re­ment de mauvaises écono­mies. À chaque fois que j’en­tends l’his­toire d’une liseuse qui finit par rester sur l’éta­gère, c’est un modèle sous la barre des 99 €. La réci­proque est aussi vraie : À chaque fois elles finissent par rester sur l’éta­gère. Je n’ai aucune excep­tion en tête, vrai­ment. Autant ne rien ache­ter.

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    On trouve aussi des grand formats 8″ mais les retours que j’ai eu en utili­sa­tion réelle ne sont bons ni sur la dura­bi­lité ni sur le côté pratique du format (poids, taille).

    La 6.8″ de la Kobo Aura H2O est sympa­thique mais la Glo HD reste une meilleure qualité de lecture pour moins cher. La faible diffé­rence de taille ne me semble pas assez signi­fi­ca­tive pour en faire un vrai avan­tage. Elle n’aura de sens que pour ceux qui ont vrai­ment envie de l’étan­chéité (et là c’est le seul modèle que je conseille).

    L’éclai­rage vaut vrai­ment d’y mettre quelques euros, autant pour l’aug­men­ta­tion de contraste ressenti que pour lire le soir dans le lit sans déran­ger son conjoint. Ce mode d’éclai­rage et son inten­sité n’ont vrai­ment rien à voir avec ceux d’une tablette ou d’un smart­phone. Il ne fati­guera pas les yeux et ne vous tien­dra pas plus éveillé qu’une lampe de chevet.

    La diffé­rence entre un écran simple et un écran Pearl HD ne se verra pas du premier coup d’œil sur un présen­toir de démons­tra­tion mais il se sent vrai­ment à l’usage. Un mauvais écran ne vaudra jamais le coup, quel que soit le prix auquel vous le trou­ve­rez : Vous ne lirez pas dessus plus d’un an.

    Quant aux autres marques que celles citées jusqu’à présent vous pour­riez avoir de bonnes surprises, mais vous risquez surtout d’être déçus.

    Vous trou­ve­rez certai­ne­ment plein de raisons de vouloir telle ou telle liseuse, mais rappe­lez-vous : En pratique, quand il s’agit de lire, seules la qualité de lecture de l’écran et l’ou­ver­ture de l’éco­sys­tème ont vrai­ment un sens. Le reste est du registre de l’ac­ces­soire.

    * * *

    Et les Kindle ? même réponse que d’ha­bi­tude :

    Le problème est que c’est un appa­reil fermé dans un écosys­tème fermé. Ce que vous y ache­tez y restera, tota­le­ment assujetti à la volonté d’Ama­zon : S’ils ferment votre compte vous l’avez dans l’os. Si vous chan­gez de pays, même chose. Si vous voulez passer à une liseuse autre que Kindle, même chose. Vous aurez à aban­don­ner tous vos achats, et plus long­temps vous y reste­rez plus vous aurez à aban­don­ner.

    Si demain ils deviennent simple­ment plus chers ou moins bons que la concur­rence, vous serez coin­cés. Et si demain ils se fâchent plus fort qu’hier avec Hachette, c’est un tiers des livres français que vous ne trou­ve­rez plus dans le cata­logue. Si demain, comme Sony, ils décident de ne plus faire de livre numé­rique, là c’est la catas­trophe poten­tielle.

    Il y a possi­bi­lité de conver­tir les livres mais seuls quelques rares parmi les plus geeks d’entre vous conti­nue­ront à le faire au jour le jour plutôt que de profi­ter de tous les avan­tages de l’éco­sys­tème interne. Et même alors, ça ne concerne que les livres sans DRM, c’est à dire très peu voire aucune des nouveau­tés les plus vendues.

    Bien entendu, s’ils changent de format, vous êtes dépen­dants de l’hy­po­thé­tique déve­lop­pe­ment d’un nouveau conver­tis­seur de la part de la commu­nauté, sans aide et contre la volonté d’Ama­zon. On me souffle dans l’oreillette que c’est juste­ment ce qu’il est en train de se passer cette semaine. Oups…

    Bref, pas de Kindle tant qu’ils ne s’ouvrent pas plus. La péren­nité n’est pas tip top.

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    Enfin, mais pas le moins impor­tant : Fuyez les tablettes LCD si c’est pour lire autre chose que des bandes dessi­nées et des livres tech­niques.

    Le poids, le rétroé­clai­rage puis­sant direct dans les yeux, l’au­to­no­mie ridi­cule par rapport à une liseu­se… Vous seriez dégou­tés du numé­rique sans en avoir gouté les avan­tages.

  • Le Conseil d’État retoque la conven­tion chômage. Et toc !

    Depuis un peu plus d’un an le début de l’in­dem­ni­sa­tion au titre de l’as­su­rance chômage est différé en fonc­tion des indem­ni­tés extra-légales que vous touchez à votre départ. L’idée c’est que si vous partez avec un para­chute doré, on diffère votre prise en charge jusqu’à six mois.

    Dans ce calcul le Pôle Emploi prend en compte ce que l’em­ployeur vous donne mais aussi ce que le tribu­nal vous assigne plus tard si le licen­cie­ment est jugé sans cause ou irré­gu­lier. Ils surveillent les déci­sions, recal­culent les diffé­rés et demandent rembour­se­ment des trop perçus aux allo­ca­taires chômage. Autant dire que c’est loin d’être la joie de devoir des sommes impor­tantes au Pôle Emploi parce que le tribu­nal vient de vous donner raison sur une contes­ta­tion de licen­cie­ment.

    Si vous avez plus de deux ans d’an­cien­neté et que la société a plus de dix sala­riés, le tribu­nal est contraint par un mini­mum d’in­dem­ni­tés de six mois de salaire. C’est donc tout ce qui est au-dessus de cette limite qui peut géné­rer un différé d’in­dem­ni­sa­tion. Si la société est plus petite ou que vous avez moins d’an­cien­neté il n’y a pas de mini­mum légal, le Pôle Emploi prend donc tout en compte.

    Pour peu qu’on vous indem­nise de moins de six mois, vous risquez de devoir rever­ser au Pôle Emploi l’in­té­gra­lité de ce qu’on vous a donné pour indem­ni­ser votre préju­dice person­nel. En fait vous risque­riez même d’en être de votre poche pour payer l’avo­cat qui vous a fière­ment défendu avec succès.

    Superbe idée où vous allez y réflé­chir à deux fois avant de contes­ter un licen­cie­ment, parce que si vous gagnez vous en serez de votre poche.

    Heureu­se­ment ce système vient d’être cassé par le Conseil d’État. Ce qui est invrai­sem­blable c’est qu’on ait pu en arri­ver là. La machine est folle.

    Plus de détails sur citi­zen-web

  • Texas ‘good guy with a gun’ shoots carja­cking victim in head — then runs away

    Police offi­cials say that two men jumped the owner of a Chevro­let pickup truck and abscon­ded with his vehicle.

    As the men strug­gled with the car-owner, a passerby produ­ced a gun and fired multiple shots, missing the thieves but stri­king the victim in the head.

    article complet

    J’hé­site pour savoir laquelle de ces réac­tions sera la plus cari­ca­tu­rale :

    1/ C’est une mani­pu­la­tion d’opi­nion des agents de Barak Obama pour mener à bien sa poli­tique de contrôle des armes.

    2/ Il ne faut pas contrô­ler les armes, mais au contraire encou­ra­ger tout le monde à en avoir : Si le conduc­teur en avait une, il aurait pu se défendre seul.

    3/ Il ne faut pas contrô­ler les armes, mais au contraire encou­ra­ger tout le monde à s’en­traî­ner : Si le passant n’avait pas été mauvais au tir, il aurait été un héros.

    Ici, en France, ce n’est pas tant le contrôle des armes qui appa­rait diffé­rent, c’est que même avec une arme, le droit de s’en servir et une excel­lence au tir, tuer un homme pour éviter un vol maté­riel c’est juste inter­dit. Une histoire de propor­tion qui me parait (ici) bien plus impor­tante que la simple ques­tion des armes.

  • Un code du travail en miettes

    On pour­rait se livrer comme certains petits malins au jeu de « qui pèse le plus lourd » : le code du travail (sans les commen­taires de l’édi­teur Dalloz) attein­drait 0,789 kilo­gramme (kg), contre 1,450 kg pour le code du commerce ou encore 1,100 kg pour celui des socié­tés.

    Ne parlons même pas du code pénal et du code civil, que chacun devrait connaitre, ni de celui des assu­rances que vous avez potassé pour avant de prendre la votre, ni de…

    Étran­ge­ment c’est sur le code du travail qu’on se foca­lise, le seul où la plupart des gens ont des experts dédiés au sujet – syndi­cats et délé­gués du person­nel pour les sala­riés, syndi­cats et person­nels des ressources humaines pour les employeurs – et où la répres­sion de l’état est quasi­ment inexis­tante, les inspec­teurs du travail étant réduits au symbo­lique.

    Mais s’il y a des règle­men­ta­tions inutiles voire contre-produc­tives, corri­geons tout ça. N’ou­blions cepen­dant pas que…

    On pour­rait pour­tant faire remarquer qu’il suffit d’en­le­ver toutes les déro­ga­tions exigées et obte­nues par le patro­nat (sur le temps de travail, l’in­té­rim, les types de contrat de travail, etc.) pour allé­ger sensi­ble­ment ledit code

    Le problème avec tout ça c’est surtout que d’après le FMI, pour­tant peu prêt à une tendance commu­niste révo­lu­tion­naire :

    la régle­men­ta­tion du marché du travail n’a pas d’ef­fets statis­tique­ment signi­fi­ca­tifs sur la produc­ti­vité

    Tout ça n’est qu’un rapport de force et, la profes­sion­na­li­sa­tion de la classe poli­tique aidant, nos élus et influents sont tous repré­sen­tants de la même classe sociale, du même côté du rapport de force. La décons­truc­tion du droit du travail ne vient que de là, et elle ne fait que commen­cer.

    Extraits et cita­tions à partir d’un article sur Le Monde Diplo­ma­tique

  • Sue Everyone

    I hate this post. I hate the title of it. I hate what it implies. Even more, I hate how right it is.

    […]

    My wife and I fought for almost 2 years to get our daugh­ter the special educa­tion inter­ven­tions she deserves. After being decei­ved, stone­wal­led, and trea­ted like the enemy by the school system, we deci­ded to get a lawyer invol­ved. It was nothing short of amazing how much the county school system star­ted to care about our daugh­ter.

    Sue Everyone, Karl Groves

    Ce qui fait mal, c’est qu’on doive en arri­ver là, non seule­ment pour parler de fond, mais aussi simple­ment de respect.

    “I don’t care what brought you to acces­si­bi­lity, and if it is a lawsuit then so be it.”

    Si je me permets d’étendre à plus large que l’ac­ces­si­bi­lité, on reproche souvent à de multiples asso­cia­tions ou parti­cu­liers d’être des emmer­deurs, d’être procé­du­riers, d’at­taquer les gens. Ce qui est vite oublié c’est que s’ils gagnent, on devrait surtout repro­cher à ceux d’en face d’avoir rendu tout ça néces­saire. Il est temps que la honte change de camp.