Auteur/autrice : Éric

  • Geniuses at Univer­sal

    Geniuses at Univer­sal asked Google to « remove » http://127.0.0.1 for piracy. Mike Masnick

    On peut se moquer, mais ce serait à mon humble avis passer à côté de l’in­for­ma­tion réelle :

    1– Comment ont-ils trouvé cette adresse ?

    Je ne vois que deux possi­bi­li­tés. Soit ils ont un logi­ciel espion qui tourne chez un ou plusieurs utili­sa­teurs parti­cu­liers, soit ils récu­péré le contrôle d’un serveur sur lequel pointent ces liens.

    C’est d’au­tant plus une ques­tion inté­res­sante que le deman­deur est TMG (au nom d’Uni­ver­sal), une société française. J’échoue à voir une situa­tion légale leur permet­tant d’avoir cette infor­ma­tion (contrai­re­ment à une adresse qui serait publique).

    2– Quelle est leur procé­dure ?

    Il est tota­le­ment exclu qu’ils aient pu consta­ter que l’adresse conte­nait des œuvres sous droit d’au­teur. Au mieux ils se sont basés sur un compte rendu d’un logi­ciel basique qui tourne direc­te­ment sur le poste de l’uti­li­sa­teur.

    Bref, ils révèlent là (de nouveau) qu’ils font proba­ble­ment des requêtes arbi­traires et non fondées, ou en tout cas insuf­fi­sam­ment moti­vées. Je doute que ce soit sans consé­quences.

  • Super­char­ging page load

    Les bonnes ressources expliquant comment faire du web mobile sont rares. La plupart se limitent à parler de media query ou d’adap­ta­tion du rendu, ce qui est loin d’être fina­le­ment le plus complexe ou le plus impor­tant.

    Ici Google nous parle perfor­mance, avec plusieurs étapes très concrètes, du code exemple, et un aperçu d’uti­li­sa­tion des magiques service workers, en tout juste une dizaine de minutes. Si vous voulez parier sur une techno qui va révo­lu­tion­ner le web mobile dans les 12 mois, misez là dessus.

  • ZNAPS -The $9 Magne­tic Adap­ter for your mobile devices

    Fran­che­ment, après avoir goûté le char­geur magné­tique des Mac, j’at­ten­dais ça depuis long­temps. J’ai même choisi mon télé­phone en partie parce qu’il avait un adap­ta­teur magné­tique pour la recharge.

    Bref, ils l’ont fait, et ce n’est fran­che­ment pas cher. Tout ça est sur kicks­tar­ter. Il y a de bonnes chances pour qu’on ait même un adap­ta­teur USB C possible.

    Pour 11 $ cana­diens, donc moins de 8 €, ce serait dommage de se priver.

  • [Photo] Entre deux

    Je clôture les derniers rendus d’une séance de mars, publiée avec bien du retard. Elle a été diffi­cile, n’a pas donné ce que j’avais en tête, mais quand même des choses inté­res­santes. Extraits choi­sis :

    Pleine largeur (4015)Penser - 3 (4135)Sécurité - 2 (4204)Prise directe - 2 (4242)Pénombre - 6 (4105)Le reste est visible direc­te­ment sur la gale­rie Flickr dédiée.

    J’en ai profité pour aussi publier les premiers rendus de la dernière séance en date. D’autres suivront au fur et à mesure de l’été. Pour suivre les publi­ca­tions précé­dentes ou les suivantes, vous êtes invi­tés à vous abon­ner direc­te­ment sur l’es­pace Flickr corres­pon­dant.

  • Maré­mo­teur

    Il faudrait envi­ron 50 éoliennes pour compen­ser un réac­teur nucléai­re… si elles ne tour­naient pas qu’un tiers du temps. Le solaire n’est pas non plus la solu­tion à tout faire : enso­leille­ment non constant, surface néces­saire, compo­sants rares, faible durée de vie.

    Ça fait désor­mais plusieurs fois que je vois passer des articles sur les centrales élec­triques maré­mo­trices. En France nous en sommes restés au niveau de l’usine de la Rance, qui produit autant qu’un quart d’un unique réac­teur nucléaire moyen, pour au moins 30% plus cher.

    Ça date de 1966. Les tech­no­lo­gies évoluent (et évolue­raient encore plus vite si on y inves­tis­sait autant que dans la R&D nucléaire) et le prix du nucléaire ne fait que monter. Pour une éner­gie qui ne s’épui­sera jamais et qui a une produc­tion constante, ça vaut certai­ne­ment le coût de s’y attar­der.

    Donc les anglais réflé­chissent à une centrale qui produit autant que 2 à 3 réac­teurs nucléaires moyens. Là où c’est inté­res­sant c’est qu’on parle d’une durée de vie prévue de 120 ans (deux à trois fois plus qu’un réac­teur nucléaire) et pas de besoin de combus­tible en entrée. La côte anglaise était pleine de recoins, un autre article parle de dizaines d’em­pla­ce­ments, et de quoi couvrir la majo­rité des besoins de l’île.

    Sur un projet bien plus petit à la Réunion, EDF envi­sage d’un coût qui pour­rait s’ap­pro­cher de 10 centimes le KWh d’ici 10 ans, soit tout à fait compé­ti­tif vis à vis du coût de l’élec­tri­cité conti­nen­tale aujourd’­hui (donc raison­na­ble­ment très bon marché vis à vis des coûts de dans 10 ans).

    La Corée du Sud en a aussi une de prévue équi­va­lente à un peu plus d’un réac­teur nucléaire, en plus de celle qu’elle a déjà (produc­tion équi­va­lente à celle de la Rance). Wiki­pe­dia rapporte que la Russie a quelques projets pharao­niques en évalua­tion, dont un qui produit autant que 87 centrales nucléaires.

  • TLS et vie privée

    Pour répondre à David :

    TLS does not provide privacy. What it does is disable anony­mous access to ensure autho­rity. It changes access patterns away from decen­tra­li­zed caching to more centra­li­zed autho­rity control.
    That is the oppo­site of privacy. […] TLS is NOT desi­rable for access to
    public infor­ma­tion, except in that it provides an ephe­me­ral form of message inte­grity that is a weak repla­ce­ment for content inte­grity.

    Je suis convaincu que ces gens ont réflé­chi à la ques­tion plus long­temps et plus sérieu­se­ment que moi, mais je ne peux m’em­pê­cher de poser les ques­tions :

    Parler de vie privée c’est parler de confi­den­tia­lité. Vis à vis de qui ? De même, à partir de quand parle-t-on d’ano­ny­mat ?

    Consi­dé­rer que TLS est inutile pour accé­der à une infor­ma­tion publique me semble très étrange. La confi­den­tia­lité n’est pas dans le fait que cette infor­ma­tion soit publique, mais à ce que je consulte ou ce que j’en­voie dans le détail.

    Savoir que j’ac­cède à Face­book est une chose. Savoir quel profil j’uti­lise et ce que j’écris en est une autre, quand bien même les textes en ques­tions sont ne sont pas d’ac­cès restreint. Je ne souhaite pas forcé­ment que l’uni­ver­sité de mon fils puisse lire ce qu’il y écrit via le WIFI local.

    Savoir que j’ac­cède à Wiki­pe­dia est une chose. Savoir que les pages que j’y lis parlent de certains problèmes de sexua­lité en est une autre. Je ne souhaite pas forcé­ment que mon employeur puisse savoir ce que j’y lis pendant ma pause de midi.

    Savoir que je consulte la presse est une chose. Savoir quels sont les articles poli­tiques que je lis et ce que je commente en est une autre. Suivant le pays où je suis, je ne souhaite pas faci­li­ter une éven­tuelle analyse au niveau de mon four­nis­seur d’ac­cès ou du gouver­ne­ment.

    Bref, je suis conscient que l’im­plé­men­ta­tion actuelle des navi­ga­teurs peuvent en théo­rie faci­li­ter le tracking à partir du serveur. Je ne suis pas certain que la tech­nique soit mise en œuvre telle­ment d’autres méthodes plus simples sont effi­caces. La confi­den­tia­lité que ça m’ap­porte compense large­ment ce surcoût.

    La démo­cra­ti­sa­tion de TLS est pour moi une vraie bonne nouvelle.

    I have no objec­tion to the IESG propo­sal to provide infor­ma­tion *also* via https. It would be better to provide content signa­tures and encou­rage mirro­ring

    Je ne nie pas que ça puisse être inté­res­sant, mais l’usage est pour moi tota­le­ment diffé­rent. En fait, à réflé­chir, l’es­sen­tiel des cas où j’ai besoin de garan­tir l’in­té­grité du message sont ceux où j’ai besoin d’une authen­ti­fi­ca­tion, donc où le chif­fre­ment de TLS est aussi néces­saire.

    Propo­ser HTTPS en alter­na­tive me semble aussi une fausse bonne idée. Sur mes deux derniers exemples, j’ai poten­tiel­le­ment non seule­ment besoin que le contenu de ma requête soit confi­den­tielle, mais aussi que mon besoin de confi­den­tia­lité le soit aussi. Que j’uti­lise d’un coup TLS me fera paraitre « louche », ce que juste­ment j’au­rais souhaité éviter. Je l’ai d’ailleurs vu récem­ment dans la presse lors de mises en accu­sa­tion : le fait que les suspects aient utilisé des commu­ni­ca­tions cryp­tées faisait partie des éléments à charge, même sans savoir ce qu’ils ont échangé. Dange­reux, au mieux.

    Plus prag­ma­tique : Il serait facile de bloquer HTTPS pour la plupart des sites publics comme Wiki­pe­dia, Doctis­simo, Twit­ter ou Le Monde, obli­geant les gens à se rabattre sur HTTP. Même les geeks les plus au fait des problèmes ont tendance à accep­ter de dégra­der la commu­ni­ca­tion en clair quand le chif­fre­ment ne passe pas. Rendre TLS option­nel revien­drait à le reti­rer là où juste­ment il est le plus néces­saire.

    Le fait que le web avance pas à pas vers un « TLS unique­ment » est un gros pas en avant pour la confi­den­tia­lité vis à vis de mon envi­ron­ne­ment direct.

    TLS everyw­here is great for large compa­nies with a finan­cial stake in Inter­net centra­li­za­tion. It is even better for those provi­ding iden­tity services and TLS-outsour­cing via CDNs. It’s a shame that the IETF has been abused in this way to promote a campaign that will effec­ti­vely end anony­mous access, under the guise of promo­ting privacy.

    Bref, il y a des choses à faire. Par exemple s’as­su­rer de réduire l’iden­ti­fi­ca­tion possible du navi­ga­teur entre deux requêtes ? (le navi­ga­teur utilise-t-il le même certi­fi­cat à chaque fois ? si c’est ça le problème, il y a certai­ne­ment moyen de faire des rota­tions régu­lières, et de ne pas parta­ger un même certi­fi­cat entre diffé­rentes desti­na­tions).

    Quant à mon anony­mat, il est bien plus vidé de son sens à cause de mon IP qu’à cause du tracking : si j’ai vrai­ment besoin, je peux utili­ser un navi­ga­teur ou un profil diffé­rent pour certaines acti­vi­tés, mais mon IP demande un effort plus impor­tant pour être chan­gée.

    L’autre ques­tion est de savoir auprès de qui est-ce que je cherche le plus à être anonyme, et ce que repré­sente mon iden­tité. Google saura proba­ble­ment me relier à mon email. Mon FAI et mon employeur savent me relier à mon iden­tité civile

    Bref, travaillons à amélio­rer les problèmes de tracking. Ils ne me semblent cepen­dant pas inhé­rents à la tech­no­lo­gie TLS (me trompe-je ?). Ne jetons en tout cas pas le bébé avec l’eau du bain. Surtout si nous n’avons rien à la place.

    Roy T. Fiel­ding nous rappelle le prin­ci­pal danger de TLS et de « SSL partout » : la centra­li­sa­tion des auto­ri­tés de certi­fi­ca­tion. Et par exten­sion du Web.

    C’est un vrai problème, mais qui commence à être dépassé. Le nombre d’au­to­ri­tés de mon Fire­fox se rapproche des 200. Si on consi­dère que ces auto­ri­tés délèguent elles-mêmes à de multiples sous-auto­ri­tés, qui parfois font elles aussi de même, on est loin d’une centra­li­sa­tion déran­geante pour la vie privée. En fait il y a tant de délé­ga­tion que le prin­cipe même d’au­to­rité de confiance devient assez théo­rique.

    Il reste un problème de confiance (auto­rité) et un problème commer­cial. DANE et letsen­crypt sont deux initia­tives qui me font croire qu’on va lais­ser ça derrière nous à moyen (pour letsen­crypt) ou long terme (pour DANE).

    Un client qui sait ne pas réuti­li­ser inuti­le­ment le même certi­fi­cat, qui véri­fie le serveur à l’aide de DANE les écueils de confi­den­tia­lité suivants seront surtout dans SNI, DNS et IP.

  • Il ne peut y avoir de choix démo­cra­tique contre les trai­tés euro­péens

    Il ne peut y avoir de choix démo­cra­tique contre les trai­tés euro­péens.

    Jean Claude Juncker

    et

    Je deman­de­rai aux Grecs de voter oui, indé­pen­dam­ment de la ques­tion qui leur est posée […] voter oui parce que les Grecs fiers d’eux-mêmes et de leur pays doivent dire oui à l’Eu­rope

    Jean Claude Juncker

    …font un excellent résumé de la démo­cra­tie au sein de la commu­nauté euro­péenne. L’Eu­rope est en marche, il ne faut pas l’ar­rê­ter. Toute discus­sion ou tout « non » serait une entrave à de complexes compro­mis ou des avan­cées par ailleurs. Il faut voter oui, quoi qu’on vous pose comme ques­tion, sinon c’est que vous êtes contre l’Eu­rope. D’ailleurs même si vous le vouliez, vous avez signé des trai­tés donc vous n’avez pas le droit de voter contre l’Eu­rope, votez oui.

  • Je ne compte pas renon­cer au moindre de mes droits

    « Monsieur l’agent, si je suis placé en garde à vue ou retenu pour une véri­fi­ca­tion d’iden­tité ou toute autre raison, merci de me le dire et de m’ex­pliquer pourquoi. Si je suis libre de partir, merci de me le dire. Je souhaite exer­cer tous mes droits, y compris celui de garder le silence et mon droit à m’en­tre­te­nir avec un avocat avant de faire la moindre décla­ra­tion. Je ne compte pas renon­cer au moindre de mes droits. Je ne consens à aucune fouille ou perqui­si­tion. Je ne consens pas à vider mes poches ou ouvrir mon sac. Cela ne signi­fie pas que j’y cache quelque chose d’illi­cite. Cela signi­fie que si vous me le deman­dez, j’ai le droit de le refu­ser, et que j’exerce ce droit. Je ne consens à aucune audi­tion libre et souhaite repar­tir dès que possible. Je ne signe­rai aucun procès verbal puisque la loi ne m’oblige pas à le faire, pas plus qu’elle ne m’oblige à en donner les raisons. Je vous prie de ne pas me poser de ques­tions car je ne ferai aucune décla­ra­tion avant d’avoir parlé à un avocat, ce qui ne signi­fie pas que je m’en­gage à en faire après. Merci de respec­ter ces droits. »

    Maître Eolas

    Et je découvre, confirmé par sa réponse, que nous ne sommes pas obli­gés de prêter notre concours pour vider nos poches ou ouvrir nos sacs. Sa réponse laisse entendre que parfois ils peuvent le faire, mais que vous nous n’avons aucune obli­ga­tion de les y aider (ça parait mesquin, mais ça permet de faire la diffé­rence entre les cas où ça dépend de votre consen­te­ment et ceux où nous n’avons pas le choix).

  • Je paye beau­coup plus d’im­pôts depuis que je suis aux États-Unis

    La France est un para­dis fiscal. […] C’est rela­ti­ve­ment facile d’opé­rer une entre­prise en France […] Quand je suis arrivé aux États-Unis j’ai rencon­tré des diffi­cul­tés simi­laires [admi­nis­tra­tives] dans leur complexité. […] Je paye beau­coup plus d’im­pôts depuis que je suis aux États-Unis

    Un entre­pre­neur qui a fait les deux, qui dit que la tracas­se­rie admi­nis­tra­tive française est sur-évaluée, que les impôts sont en réalité plus forts aux États-Unis… ça change. Ajou­tez le coût de main d’œuvre dans les NTIC ou le coût des locaux dans la Sili­con Valley…

    Mais on préfère toujours de plaindre, ça donne des excuses, ça permet d’avoir un peu plus d’aides et de justi­fier quelques opéra­tions peu éthiques.


    Jérôme Lecat (Scality): « Vous ne vous rendez…

  • Préca­ri­sa­tion du modèle social… qui l’était déjà

    Quelqu’un peut-il m’ex­pliquer pourquoi dit-on qu’U­ber s’at­taque à la protec­tion sociale ?

    Certes, les chauf­feurs Uber (pop) sont des indé­pen­dants, à priori auto-entre­pre­neurs. Leur revenu dépend direc­te­ment des courses qu’ils font, sans mini­mum ni sécu­rité d’em­ploi. Uber se charge d’or­ga­ni­ser, acco­ler une marque et faire la mise en rela­tion, préle­vant son pour­cen­tage sans assu­mer les risques des travailleurs.

    Mais ne nous leur­rons pas. La majo­rité des taxis sont des arti­sans, à leur compte eux aussi. Leur revenu dépend direc­te­ment des courses qu’ils font, sans mini­mum ni sécu­rité d’em­ploi. Vous voyez le paral­lèle là ? Leur centrale se charge d’or­ga­ni­ser, acco­ler une marque et faire la mise en rela­tion, préle­vant son pour­cen­tage sans (pour les arti­sans indé­pen­dants) assu­mer les risques des travailleurs.

    Certains taxis, mino­ri­taires, sont sala­riés. Dans ce cas leur mini­mum est vrai­ment mini­mum et leur revenu réel dépend des courses (et certains ajou­te­ront : des courses non décla­rées). Vu que pour ceux là la licence appar­tient à la centrale, que sans ça ils ne peuvent simple­ment pas travailler, diffi­cile de dire qu’ils sont telle­ment moins précaires de toutes façons.

    Je crois même comprendre que certains cumulent : indé­pen­dants mais licence appar­ten­nant à la centrale. Des licences ça se paye, très cher, et ça existe en nombre restreint. Ceux là sont même plus précaires que les chauf­feurs Uber pop, tota­le­ment assujet­tis à leur centrale.

    Je ne dis pas que le modèle social ne pose pas problème, mais c’est fina­le­ment ce qui change le moins vis à vis des taxis. Taper sur Uber pour la préca­ri­sa­tion des emplois de taxi, c’est un peu se moquer du monde, ou alors il faut m’ex­pliquer.


    Et quand bien même, rien ne justi­fie les agres­sions physiques, les chasses à l’homme, ou le blocage des voies publiques. Ces faits là sont punis par de la prison, bien plus graves que l’exer­cice d’une profes­sion sans le bon papier admi­nis­tra­tif.