La classe poli­tique, victime colla­té­rale du terro­risme

En plus de cette faiblesse patho­lo­gique des poli­tiques, qui n’osent plus agir alors que c’est leur cœur de métier, nous avons aussi assisté au bal des ambi­tions comme jamais. […] Sa seule préoc­cu­pa­tion, depuis vendredi, est d’ins­tru­men­ta­li­ser les évène­ments pour sa carrière. Aucun sens du long terme, de l’in­té­rêt géné­ral, et même de la décence.

[…]

Plus que le terro­risme, qui m’inquiète beau­coup, le vide poli­tique au sommet me terri­fie. Nous n’au­rons pas de véri­table solu­tion à nos problèmes sans un renou­vel­le­ment profond de nos élites poli­tiques. Soit elles s’adaptent et modi­fient radi­ca­le­ment leur manière de travailler, soit il faudra les virer. Parce que là, ce n’est plus possible.

— Authueil

Le terro­risme exacerbe parce que ça ressort autant dans le fond que dans la forme, mais le problème est pré-exis­tant.

J’ai long­temps cru qu’il suffi­sait de s’im­pliquer. Je ne sais pas si c’est notre classe poli­tique qui se dégrade ou moi qui me réveille, mais là il y a un ménage à faire. Je ne suis pas convaincu qu’il ne s’agisse que d’un renou­vel­le­ment profond, le système favo­rise ces compor­te­ment, il est même limite prévu ainsi et pour ça.

Qu’on parle de renou­ve­ler les gens ou le système, on s’y attache comment ? J’ai tenté des choses, mais j’en sors avec un senti­ment d’im­puis­sance doublé de l’im­pres­sion d’être ultra-mino­ri­taire dans mon juge­ment.


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