Catégorie : Vie professionnelle

  • Réunions de synchro effi­cace

    Et en même temps, je ne supprime pas ces réunions. Elles sont souvent essen­tielles à la vie collec­tive de l’en­tre­prise. En plus du simple aspect social, elles font émer­ger des inter­ac­tions et des idées qui ne verraient pas le jour autre­ment.

    On garde la réunion mais on cherche à gagner en matu­rité

    1Chacun arrive. On fait un tour de table pour faire parler tout le monde. Quand il manque des infor­ma­tions, on s’en­gage à aller les cher­cher pour la prochaine fois.
    2Chacun prépare son inter­ven­tion à l’avance. Le tour de table est plus fluide. On évite d’ou­blier de dire des choses.

    Un CR est créé puis partagé avec les déci­sions prises et les actions à prendre pour la prochaine fois.
    3Chacun prépare son inter­ven­tion et donne les infor­ma­tions par écrit en amont de la réunion. Ces infor­ma­tions sont lues par tous les parti­ci­pants avant la réunion, ce qui permet de réagir au bon endroit, arri­ver avec les bonnes ques­tions ou les bons chiffres, et avoir des discus­sions de qualité.

    Un CR est créé puis partagé avec les déci­sions prises et les actions à prendre pour la prochaine fois. Les actions sont suivies de réunion en réunion.
    4Chacun prépare son inter­ven­tion et donne les infor­ma­tions par écrit en amont de la réunion. Ces infor­ma­tions sont lues par tous les parti­ci­pants. Les parti­ci­pants réagissent par écrit en amont de la réunion avec leurs ques­tions, feed­backs ou demandes d’in­for­ma­tion, ce qui permet d’avoir les éléments de réponse lors de la réunion.

    On n’aborde en réunion que ce qui a généré une demande de discus­sion ou qui néces­site déci­sion. Le reste n’est pas abordé à l’oral et est consi­déré comme lu, compris et accepté.

    Un CR est créé puis partagé avec les déci­sions prises et les actions à prendre pour la prochaine fois. Les actions sont suivies de réunion en réunion.
    5Les sujets sont parta­gés et échan­gés par écrit en asyn­chrone au jour le jour. S’ils ne néces­sitent pas beau­coup d’échange, ils sont trai­tés en asyn­chrone. Les conclu­sions sont écrites expli­ci­te­ment dans le fil de discus­sion concerné.

    Chacun envoie son résumé régu­lier par écrit avant la réunion. Sont ajou­tés les sujets asyn­chrones qui restent sans conclu­sion. Les parti­ci­pants réagissent à ce qu’ils veulent voir abordé lors de la réunion.

    Les sujets qui ne concernent que deux personnes sont abor­dés hors de la réunion par les concer­nés et les conclu­sions sont ensuite repar­ta­gées par écrit.

    On aborde les autres sujets par ordre d’im­por­tance en fonc­tion des réac­tion. Les sujets qui prennent trop de temps ou ne sont pas assez matures sont renvoyés dans des réunions ad-hoc avec les personnes concer­nées.

    Un CR est créé puis partagé avec les déci­sions prises et les actions à prendre pour la prochaine fois. Les actions sont suivies de réunion en réunion.
  • [Pro] Partir accom­pa­gné

    J’ac­com­pagne depuis main­te­nant plus de 6 ans des direc­teurs tech­niques à diffé­rents stades de matu­rité. Pour tous, une partie du rôle c’est de faire prendre du recul : Réflé­chir à la stra­té­gie, à la cible et aux objec­tifs plutôt qu’à la problé­ma­tique court terme du moment.

    Cette fois on a parlé de road­map impos­sible à tenir, puis de comment faire évoluer la taille d’équipe en même temps que les recru­te­ments commer­ciaux et de support utili­sa­teur. Tout ça est tota­le­ment légi­time mais l’ap­proche rend diffi­cile de trou­ver une bonne réponse, et encore plus de convaincre un comité de direc­tion.

    Après un pas de recul on a parlé des objec­tifs de l’en­tre­prise, de si la taille de l’équipe tech­nique y est une réponse, du choix entre dimen­sion­ner l’équipe de support utili­sa­teur et de celui de dimen­sion­ner l’équipe produit, et des échéances en jeu

    Ce qui m’a torturé c’est que je suis moi aussi parfois la tête dans le guidon à regar­der les opéra­tions plutôt que la stra­té­gie. Je me revois même vivre la même problé­ma­tique de dimen­sion­ne­ment sans avoir été capable de prendre le recul que j’ai donné natu­rel­le­ment ici. À l’époque j’étais resté à la réponse « tout ça est un choix d’in­ves­tis­se­ment » sans savoir comment contri­buer à ce choix.

    Qu’est-ce qui fait donc que je sois capable de faire prendre du recul aux autres sans toujours être capable de le faire moi-même dans des situa­tions simi­laires ?

    Besoin d’un regard exté­rieur

    Je peux dire que j’ai fait l’er­reur et que j’ai appris. C’est la version posi­tive).

    Je iden­ti­fier des inter­lo­cu­teurs ou des contextes qui m’ont mis en échec et m’ont bloqué la prise de hauteur. C’est la version néga­tive.

    Les deux versions sont vraies mais la réponse complète c’est aussi qu’on ne remplace pas un regard exté­rieur. On ne peut pas être à la fois la tête dans les opéra­tions et dans la prise de recul. Il y a besoin, ponc­tuel­le­ment qu’un tiers ouvre la discus­sion sous un angle diffé­rent et nous fasse prendre plus de hauteur.

    Certains auront la chance d’avoir un inter­lo­cu­teur interne qui joue ce rôle, qui en a conscience et qui donc l’abor­dera posi­ti­ve­ment. Pour d’autres, on attend parfois qu’ils sachent tout, en étant à la fois dans l’opé­ra­tion­nel et dans le recul, et la rela­tion mana­gé­riale sera plus dans le juge­ment que dans la colla­bo­ra­tion.

    Coaching ou mento­rat ?

    Vous trou­ve­rez deux caté­go­ries d’ac­com­pa­gnants et vous devrez choi­sir entre mento­rat et coaching.

    Le mento­rat est fait par quelqu’un qui vient du même métier, qui a été à votre place par le passé et qui a passé un ou deux paliers de plus. Idéa­le­ment c’est quelqu’un qui a vécu plusieurs expé­riences diffé­rentes, avec des succès et des échecs. De part son expé­rience il pourra analy­ser les problèmes avec vous, prendre du recul et appor­ter du conseil.

    Le coach n’a pas cette expé­rience et son rôle va être plus moti­va­tion­nel, émotion­nel et rela­tion­nel. Il est là pour débloquer votre poten­tiel et vos compé­tences humaines. Vous pour­rez parler gestion du temps, rela­tions inter­per­son­nelles, posi­tion­ne­ment hiérar­chique, etc.

    N’at­ten­dez pas de formule magique : Le mentor n’aura pas réponse à tout, et parfois il ne pourra que réflé­chir avec vous ou imagi­ner des pistes. Le coach ne peut que vous débloquer mais le déve­lop­pe­ment vien­dra de vous.

    Dans les deux cas, le premier critère reste l’af­fi­nité après une ou deux premières conver­sa­tions. Il faut se sentir à l’aise de tout dire sans filtre, et ne pas être en défiance ou en rete­nue sur les réponses.

    Finan­ce­ment

    J’ai vu des coachs qui m’ont proposé des tarifs à 10 000 € pour 6 ou 7 séances. Plus d’un. J’ai aussi vu d’autres direc­teurs tech­niques qui m’ont regardé avec des yeux énormes pour des devis d’ac­com­pa­gne­ment 4 fois moindres.

    Je ne sais pas chif­frer le béné­fice d’une prise de recul. Le coût d’une petite équipe d’in­gé­nieurs de déve­lop­pe­ment infor­ma­tique approche faci­le­ment 6 à 10 000 € la semaine. La renta­bi­lité d’un bon accom­pa­gne­ment fait donc peu de doutes dans tous les cas. Une bonne entre­prise se fera un plai­sir de prendre ça en charge.

    Et moi ?

    J’ai mis long­temps à comprendre que j’en ai besoin aussi. Je n’ai malheu­reu­se­ment pas eu d’ex­pé­rience interne posi­tive sur ce sujet. En externe je n’ai pas trouvé trouvé chaus­sure à mon pied mais ça vien­dra.

  • Grand écran haute défi­ni­tion

    Je remets à jour mon envi­ron­ne­ment de travail. Ça fait 4 ans que je cherche à rempla­cer mon écran.

    Idéa­le­ment je cherche un 34 à 40″ en 21:9ème. C’est à dire l’équi­valent d’un 27 à 32″ qu’on a étendu sur le côté. Ça me permet­trait de mettre 2 fenêtres côte à côte et d’avoir un meilleur espace pour le trai­te­ment photo.

    J’ai vu la diffé­rence de qualité d’un écran haute défi­ni­tion. J’ado­re­rais avoir la même défi­ni­tion que l’écran retina du mac, donc du 220dpi.

    Sur un 40″ 21:9ème ça veut dire quelque chose entre le 7650 x 3280 et le 8192 x 3510. Sur un 34″ ça veut dire dans les 6720 x 2880.

    Je fais aussi du trai­te­ment photo donc là dessus je veux un bon contraste, une bonne lumi­no­sité, un bon respect des couleurs, et une homo­gé­néité sur toute la dalle. Je ne fais pas de jeu haute perfor­mance mais la réac­ti­vité doit rester correcte.


    Pour l’ins­tant ce qui s’en rapproche le plus c’est le Dell U4025QW. C’est le bon format mais on est sur du 140dpi et j’ai un peu peur des défi­ni­tions inter­mé­diaires entre 110 et 220dpi sur mac. La lumi­no­sité est correcte mais sans plus. La réac­ti­vité est passable.

    Si quelqu’un a ce 40″, celui là ou la géné­ra­tion précé­dente, je suis très inté­ressé pour tester.

    Un 34″ 21:9ème en 220dpi pour­rait être un bon compro­mis mais je n’en ai pas trouvé avec une défi­ni­tion supé­rieure aux 110dpi de base..

    Si je tiens aux 220dpi, je l’ai en 32″ au format 16:9ème avec le Dell U3224KB mais en réalité je tiens plus au format qu’à la grande taille.

    Il reste l’op­tion d’avoir deux 27″ plutôt qu’un grand écran unique mais, là aussi, les écrans en 220dpi ne courent pas les rues. Je perds aussi de la surface pour le trai­te­ment photo.

    Des idées ? des recom­man­da­tions ?

  • Complé­ter le maté­riel de télé­tra­vail

    Ça fait désor­mais 7 ans que le télé­tra­vail repré­sente une part majeure de mon temps profes­sion­nel.

    Bureau

    J’ai une pièce dédiée, et je ne me vois juste pas faire autre­ment. Je me suis payé il y a long­temps un bureau assis-debout que je ne regrette pas même si je le bascule très rare­ment cette année.

    J’avais tenté une chaise haut de gamme d’oc­ca­sion mais ça n’avait pas été un succès. Le résul­tat c’est que je suis resté 6 ans sur une chaise de table en bois, dos droit. Je suis comme ça : soit je trouve mon idéal soit je ne fais rien.

    J’en ai eu marre et je suis passé prendre une vraie chaise de bureau Ikea aujourd’­hui. ça sera toujours mieux qu’a­vant.

    Le point qu’il me manque vrai­ment, c’est la clima­ti­sa­tion…

    Poste de travail

    Depuis que je suis passé au M1 je n’ai plus qu’un seul des deux écrans externes de mon ancien setup. Mon fils a récu­péré l’autre pour le poste fixe de la maison.

    Je compte toujours le rempla­cer par un écran large 21:9ème, lumi­neux avec une grande surface, et peut-être du coup ne plus avoir mon écran de laptop en plus qui me fait alter­ner entre haut et bas.

    Du coup je cherche un 21:9ème 220dpi de 40″ avec une bonne lumi­no­sité, ce qui n’existe simple­ment pas. À défaut de mieux, il y a un 32″ 6k ou un 40″ 5k mais les deux sont hors de prix et aucun des deux n’a une lumi­no­sité de dingue.

    J’ai aussi l’op­tion de remettre 2 écrans 24 ou 27″ quand j’au­rai un laptop qui le permet­tra mais ça m’agace de ne pas trou­ver chaus­sure à mon pied. Je risque fort de faire comme la chaise en bois : Ne rien faire pendant encore long­temps tant que je ne trouve pas mon bonheur.

    Pour la visio

    Je suis en train de cher­cher la webcam pour aller sur l’écran externe. J’hé­site encore, les conseils sont bien­ve­nus.

    Jusqu’à présent j’ai toujours trouvé le micro du Macbook pro très bon mais il est possible que je finisse par ache­ter un micro dédié.

    Je me tâte à mettre une lumière secon­daire sur mon bureau pour compen­ser mon plafon­nier faiblard et mal placé pour m’éclai­rer l’hi­ver.


    Et vous, vous êtes instal­lés comment ?

  • Webcam pour du télé­tra­vail

    J’ai un écran externe qui est placé au-dessus de l’écran de mon laptop. La webcam du laptop filme un peu par le bas quand je regarde l’écran du haut, ce que je n’ai jamais trouvé heureux. Je risque dans les prochaines semaines de ne pas avoir de laptop, c’est donc la bonne occa­sion d’ajou­ter une webcam au-dessus de l’écran externe.

    Laquelle ?

    Mon acti­vité se fait en grande partie en face à face, en grande partie à distance. J’ai donc plusieurs heures de visio par jour. Tout ce qui peut faci­li­ter la commu­ni­ca­tion est un élément impor­tant pour moi.


    Logi­tech HD C920s Pro (65 €)

    J’ai demandé conseil et il semble y avoir deux écoles.

    La première est celle du « good enough ». Les logi­ciels comme Google Meet et Micro­soft Teams ne font de toutes façons pas de la haute défi­ni­tion, encore moins quand il y a plusieurs personnes dans la réunion ou qu’on partage un écran en plus. Pas besoin du maté­riel d’un strea­mer Youtube.

    Anker PowerConf C200 (50 €)

    Ceux là ont géné­ra­le­ment la Logi­tech HD C920s Pro et la recom­mandent. J’ai vu passer aussi des recom­man­da­tions pour la Anker PowerConf C200 dans la même gamme de prix, avec une meilleure qualité visuelle et audio.

    Logi­tech MX Brio (230 €)

    La seconde école consi­dère qu’une meilleure image faci­lite les inter­ac­tions ou aide les tiers à moins reje­ter la visio. Ceux là ont plutôt une Logi­tech MX Brio.

    Je suis sensible à l’ar­gu­ment et je sais que 180 € de diffé­rence se rembourse assez faci­le­ment sur la durée de vie de l’ap­pa­reil si on évite quelques quiproquos dans l’an­née. Il reste que 180 € ça reste quelque chose que je préfère ne pas jeter par la fenêtre.

    Pour ceux qui cherchent des inter­mé­diaires, il y a l’Anker C310 et la Logi­tech StreamCam dans les 100 €.

    Vous avez un avis ? C’est le bon moment

  • Des salaires pas si explo­sifs

    Je lis souvent que les salaires des infor­ma­ti­ciens ont perdu toute mesure depuis des années, entre autres avec la pénu­rie de talents, avec l’in­for­ma­ti­sa­tion de notre monde, et avec la complexité crois­sante des systèmes à pilo­ter ou à créer.

    J’ai fait un retour arrière sur mes premières années, et je ne suis pas convaincu.

    Il y a 21 ans j’ai commencé dans une choco­la­te­rie arti­sa­nale à 40 km au nord-est de Lyon, en campagne. Ce n’est ni le truc le plus tech du monde, ni celui qui roule sur l’or. Nous étions deux et j’étais le junior des deux. Pas cadre. À l’époque j’étais à 27 k€ bruts annuels.

    L’an­née suivante je me suis engagé dans une SSII de moyenne impor­tance au sud de l’Île de France. J’y ai fait du PHP et de l’in­té­gra­tion web, sur des choses comme SPIP. Cadre. À l’époque j’étais à 35.5 k€ bruts annuels.

    Ok, ces chiffres ne font peut-être pas rêver aujourd’­hui mais avec l’in­fla­tion c’est respec­ti­ve­ment l’équi­valent de 38.5 et 49.5 k€ bruts annuels.

    Je ne suis pas certain du tout qu’une majo­rité d’in­for­ma­ti­ciens commencent à 38.5 k€ annuels dans les PME non-tech hors des grandes villes aujourd’­hui.

    Les chiffres que j’ai me disent que les 49.5 k€ bruts annuels sont poten­tiel­le­ment pas loin de la médiane pari­sienne aujourd’­hui pour un an d’ex­pé­rience dans une boite tech,

    Bref, les salaires d’il y a 20 ans sont proba­ble­ment assez simi­laires à ceux d’aujourd’­hui une fois corri­gés de l’in­fla­tion, peut-être même un peu au-dessus. J’ai conscience que tous les salaires n’ont pas suivi l’in­fla­tion et que les infor­ma­ti­ciens restent des privi­lé­giés. Je me contente de consta­ter que non, ça ne semble pas non plus avoir explosé. Globa­le­ment ça montre plutôt une bonne modé­ra­tion

  • Espaces de travail pour les équipes hybrides

    On veut des équipes produit qui commu­niquent, de l’ému­la­tion, de l’entre-aide, de la cohé­sion, mais j’ai plus souvent vu les équipes alignées dans de grands open space comme des poulets en batte­rie.

    Pour être honnête, cet agen­ce­ment ne fonc­tionne déjà pas pour des équipes en présen­tiel. C’est encore pire pour des équipes hybrides, parti­cu­liè­re­ment quand l’en­tre­prise cherche à réduire l’es­pace dispo­nible via du flex office.

    « Demain je travaille de chez moi pour être effi­cace

    J’ai entendu ça plus d’une fois, et c’est quand même un symp­tôme assez notable qu’on a échoué dans l’or­ga­ni­sa­tion de l’es­pace.

    En hybride il est fréquent qu’une partie de la colla­bo­ra­tion se fasse avec des personnes à distance. Dans la version luxe on perd du temps à se dépla­cer sur une salle de réunion libre de la bonne taille.

    « Demain on travaille à plusieurs alors je ne viens pas au bureau

    Je crois que c’est la pire cita­tion que j’ai sur le sujet, quand la colla­bo­ra­tion devient plus effi­cace seul chez soi qu’en venant au bureau.

    Dans la version réaliste on se retrouve le casque sur les oreilles, chacun derrière son écran, gêné par le bruit des autres et gênant les autres par nos propres conver­sa­tions. Parfois, par confi­den­tia­lité pour pour limi­ter la gêne, on se retrouve dans des sortes de cabines télé­pho­niques de 1 m² mal aérées qui coûtent 10 000 € pièce.

    Qui a parfois l’im­pres­sion de faire du télé-présen­tiel ?


    Ok Éric, c’est facile de critiquer mais tu proposes quoi ?

    Je vous avoue, je n’en sais rien.

    Ce que je vois c’est que les équipes hybrides demandent plus de salles fermées, et plus de sépa­ra­tions sonores dans les grands open spaces.

    L’idéal serait de garder des open spaces de taille raison­nable (*) pour favo­ri­ser les inter­ac­tions en présence. À côté de ça propo­ser des salles de réunion à profu­sion, idéa­le­ment au moins un phone booth solo et un phone booth duo par équipe, plus une salle de réunion pour deux équipes.

    Oui, je viens de quasi­ment doubler l’es­pace néces­saire. C’est irréa­liste et j’en ai conscience.

    À défaut, j’ai­me­rais juste­ment qu’on évite d’em­pi­rer le problème.

    Au lieu de réduire opti­mi­ser l’es­pace, on peut garder la même surface et la réagen­cer en prenant 25% de l’es­pace pour des salles fermées de diffé­rentes tailles. Si l’es­pace d’ori­gine est un très grand open space, ces salles peuvent faire office de sépa­ra­teurs entre les diffé­rentes zones.

    Le jour où vrai­ment tout le monde est là, on se tassera un peu. Le reste du temps les salles fermées permet­tront à la fois de s’iso­ler et de faire écran sonore entre diffé­rentes équipes.


    (*) idéa­le­ment un par équipe, éven­tuel­le­ment un pour deux équipes ; ou au moins des sépa­ra­tions sonores type paravent entre les équipes quand il s’agit d’un unique grand open space.

  • Parfois de petits riens peuvent avoir de grands effets

    J’avais écrit il y a main­te­nant 8 ans (!!) à propos du renfor­ce­ment posi­tif que repré­sentent ces emojis qu’on met en réac­tion à nos messages slack.

    Aujourd’­hui j’an­nonce la fin d’un chapitre profes­sion­nel. Le cœur est un peu lourd pour plein de raisons. Je vois la ving­taine de 👏 de mes pairs sur Tech.Rocks et ça aide quand même beau­coup.

    25 emojis bravo et 1 cœur sur un message Slack

    Parfois de petits riens peuvent avoir de grands effets.

  • Nouvelles aven­tures profes­sion­nelles

    Après 3 ans extra à Indy.fr en tant que VP Engi­nee­ring, je vais bien­tôt partir pour de nouvelles aven­tures.

    En trois ans on a étendu le produit comme jamais avec désor­mais une app mobile, un volet free­mium dont un module de factu­ra­tion, un compte pro et Master­card gratuits pour les indé­pen­dants, ainsi que le support de quatre nouveaux régimes fiscaux en plus des deux histo­riques.

    On a aussi mené d’autres trans­for­ma­tions derrière les rideaux. On a fait de l’équipe ingé­nie­rie une des meilleures. Ça s’est traduit dans notre répu­ta­tion locale et par notre capa­cité à nous réor­ga­ni­ser pour passer de 20 ingé­nieurs en 2021 à 55 aujourd’­hui. On l’a fait en amélio­rant la qualité, la fréquence de déploie­ment, et le niveau tech­nique des équipes.

    Si vous êtes curieux, j’ai eu la possi­bi­lité de montrer au MIXIT en avril une partie des chan­ge­ments que j’ai déployés en termes de chemin de carrière, de posi­tion­ne­ment des rôles et de grille de salaire : https://mixit­conf.org/2024/grille-de-salaire

    Je suis très fier de ces années passées. Indy est rempli de personnes que je recom­man­de­rais les yeux fermés et avec qui j’au­rai plai­sir à retra­vailler un jour. Ces réus­sites nous ont menés à une nouvelle levée de fonds de 40 M€ l’été dernier.

    Un nouveau cycle est sur le point de démar­rer, et je vais explo­rer d’autres aven­tures.

    Je n’ai pas encore décidé quel sera l’ave­nir. Je suis en train de regar­der les oppor­tu­ni­tés qui se présentent.

    N’hé­si­tez pas à venir discu­ter avec moi.

  • Recom­man­da­tions perso

    Je demande désor­mais des recom­man­da­tions quand je sors d’un projet, d’une mission, d’un emploi. C’est diffi­cile pour moi consi­dé­rant mon carac­tère mais ça s’est parfois révélé faire une vraie diffé­rence dans mes recherches profes­sion­nelles ensuite.

    Elles sont toutes sur mon profil Linke­din. Si je te fais suivre cette page, c’est proba­ble­ment que j’ai­me­rais que tu parti­cipes.

    Je veux des recom­man­da­tions fiables et honnêtes1.

    Ne me fais une recom­man­da­tion que si tu le souhaites. Ça n’a aucune valeur ni pour moi ni pour ceux qui la liraient si tu t’y sens obligé.

    Pour te reti­rer toute pres­sion, je ne te relan­ce­rai pas si tu ignores ma solli­ci­ta­tion (et inver­se­ment, si tu penses peut-être en faire une et que tu risques d’ou­blier ou que tu ne sais pas comment faire, dis-le moi pour que juste­ment on puisse en repar­ler).

    Si tu me fais une recom­man­da­tion, ne dis que des choses que tu penses vrai­ment. C’est géné­ra­le­ment ce que tu serais prêt à dire de moi en privé à un ami.

    Tu n’as pas besoin de me trou­ver excep­tion­nel ou parfait sur tout. Je ne le suis pas. Dis ce que tu vois de bien sur la façon dont j’agis avec toi ou avec d’autres, ou sur les chan­ge­ments posi­tifs que tu as consta­tés sous ma direc­tion.

    Faire une recom­man­da­tion effi­cace

    Le prin­ci­pal est de citer des choses concrètes ou chif­frées qu’on peut véri­fier. La recom­man­da­tion et les super­la­tifs n’ont que peu de valeur si on peut chan­ger le nom et les appliquer à un tiers.

    • Quels sont les effets que tu as constaté ? Qu’est-ce qui a changé ou évolué en posi­tif pendant la période sous ma direc­tion ? Quels sont les résul­tats obte­nus par les équipes ?
    • Quel impact ai-je eu sur toi ou as-tu vu sur des collègues ? En quoi t’ai-je aidé, soutenu, guidé, trans­formé ? person­nel­le­ment ou via l’or­ga­ni­sa­tion et la culture mises en place.
    • Ensuite, si tu le souhaites, Est-ce que tu retra­vaille­rais avec moi si tu en as l’oc­ca­sion à l’ave­nir ? Quels sont les un ou deux domaines qui sont mes points forts ? Quelles sont les une ou deux valeurs qui me carac­té­risent le mieux ?

    Tu peux regar­der les recom­man­da­tions que j’ai eu dans le passé, et ce que j’ai mis en descrip­tion Linke­din pour la période que nous avons eu en commun. J’in­siste : ne mets cepen­dant que ce que tu penses toi, même si ça n’a rien à voir avec ce qui est déjà là.

    Via Linke­din

    Je sais. Tout le monde n’uti­lise peut-être pas Linke­din, et peut-être pas toi. C’est utile pour moi même si tu n’uti­lises pas vrai­ment Linke­din toi-même.

    C’est encore là-bas que vont regar­der en premier les employeurs poten­tiels s’ils veulent voir mon passé. C’est à ce moment là et à cet endroit là que ça a le plus de perti­nence.

    Tu dois avoir une option pour faire une recom­man­da­tion sur mon profil Linke­din. Si ce n’est pas le cas, dis-le moi pour que je te donne un lien direct.

    Ça fonc­tionne dans les deux sens

    Ça fonc­tionne évidem­ment dans les deux sens. Si tu veux une recom­man­da­tion, je serai proba­ble­ment heureux de t’en faire une.

    J’in­siste : c’est vrai même si tu ne m’en fais pas une toi-même (si tu m’en fais une unique­ment pour en obte­nir une toi aussi, ça n’a plus aucune valeur pour moi et ça ne m’in­té­resse pas). N’hé­site donc pas à me solli­ci­ter.


    1. Chaque personne qui me fait une recom­man­da­tion aura eu ces mêmes direc­tives, sous une forme ou une autre. C’est ce qui, pour moi, assure la fiabi­lité de ces recom­man­da­tions et démontre leur perti­nence. ↩︎