Les vidéos de We Love Speed 2021 sont sorties sur Youtube.
J’ai la tristesse de ne pas avoir pu y assister. Je suis preneur de vos recommandations sur quelles présentations regarder.
Les vidéos de We Love Speed 2021 sont sorties sur Youtube.
J’ai la tristesse de ne pas avoir pu y assister. Je suis preneur de vos recommandations sur quelles présentations regarder.
J’ai partagé en ligne il y a quelques temps le début de livre que j’avais rédigé à propos de la performance des sites web.
L’objectif était d’avoir une « bible » qui référence toutes les techniques impactant le temps de chargement des sites web et la théorie sous-jacente. Une moitié du travail était déjà là. C’est sur github, dans un format accessible à tous.
En le posant sur github l’esprit est « ce contenu appartient à ceux qui se l’approprient ». Si vous y participez, ça devient un peu le vôtre. De mon côté ce n’est déjà plus « mon livre » mais un projet communautaire, dont je ne souhaite d’ailleurs pas forcément être le mainteneur ou l’animateur.
Pour initier la dynamique nécessaire, nous avons réalisé deux ateliers : un à Paris fin avril, un dans le cadre de Sudweb la semaine dernière. Il s’agit d’expliquer le projet, puis de réaliser relectures, mises à jour et rédaction par petits groupes. Le projet avance un peu, et chacun repart avec une meilleure connaissance ou des échanges sur un sujet pointu.
Si vous ne savez pas par où commencer vous pouvez commencer par regarder les tickets en cours (« issues » dans la barre de menu github). Ils sont classés par chapitre et par type d’action (relecture, mise à jour, contenu manquant, etc.). Le fichier « HELP.md » à la racine du projet contient aussi un guide de démarrage avec quoi et comment sur différentes questions que vous pourriez vous poser. Vous pouvez aussi simplement vous signaler et poser vos questions sur la liste de diffusion française : https://groups.google.com/group/performance-web?hl=fr
La suite c’est de continuer avec les ateliers. Il faut prévoir un animateur et probablement au moins une personne qui a déjà lu le contenu et saura répondre aux questions techniques webperf. Je compte en proposer quelques uns mais n’hésitez pas à en organiser vous-même dans vos communautés locales. Avec un peu de temps se dégageront certainement une ou deux personnes pour animer tout cela sur le long terme.
Sur les ateliers passés il y a eu un bon travail sur les relectures, qui s’est traduit via quelques corrections, quelques ajouts, mais aussi une bonne série de tickets qui permettent maintenant de structurer et guider les bonnes volontés.
Un gros merci à tous ceux qui ont participé.
Deux points soulevés :
Voilà, maintenant c’est à vous de jouer.
Il y a quelques temps j’ai relâché publiquement mon travail initial sur un livre en français dédié à la performance des sites web. Relâcher en public ne suffit pas et pour voir apparaitre une documentation utile qui devient pas obsolète il faut créer une vraie dynamique de mise à jour et de completion. Le besoin d’une vraie référence en français (et même en anglais) est là, et il n’y a pas besoin que d’experts pour y arriver.
Sudweb arrive et j’y animerai un élaboratoire. Je vous propose d’y travailler ensemble à la documentation des pratiques et des problématiques de performance. L’objectif est de réamorcer une dynamique qui permette d’arriver à un contenu utile et mis à jour.
Pour que la session soit efficace il faut préparer un peu :
En préalable il faut réussir à pointer un maximum le contenu manquant ou à réécrire. Si vous avez peu de temps, choisissez un sujet qui vous semble pertinent. Ce peut être une problématique croisée récemment, un sujet abordé dans un billet de blog ou un point technique plus général. Ce peut être un sujet bateau, une problématique très pointue ou un point de détail (même très en détail, n’ayez pas peur). Peu importe en fait, si le contenu est manquant ou à mettre à jour : Créez un ticket sur github pour le signaler.
C’est là que vous pouvez aider, et c’est ça qui peut nous permettre d’avoir un contenu de référence utile et pertinent au sujet de la performance web. Je répète : *Vous* pouvez aider. Oui, *vous* aussi, même si vous ne venez pas (mais je vous encourage à venir).
Tout le monde peut participer et y investir le temps qu’il peut, même 10 minutes, quel que soit le niveau technique. Si vous ne savez pas par quoi commencer regarder vos dix lectures précédentes côté performance web et vérifiez que tout ce qui vous semble utile est présent dans le contenu actuel. Mieux : À partir de maintenant faites un tour à chaque fois que vous lisez quelque chose sur la performance pour vérifier si c’est déjà dans le livre.
En avril nous ferons un second travail de qualification et de regroupement pour tenter de constituer des groupes de tâches avec des objectifs précis et réalisables pour Sudweb.
Merci de votre aide et n’hésitez pas à relayer ce billet.
Jeudi confession : Quand je vois un orateur français faire une intervention publique au sujet de la performance web, j’ai encore parfois l’impression qu’il usurpe ma place. Oh, je ne le pense pas, mais il y a parfois le petit pincement, un peu comme si le sujet était mon bébé.
Je vous propose un petit jeu : Si vous intervenez sur un sujet performances des sites web, mettez un vêtement à rayures (horizontales les rayures), publiez une photo dans le groupe flickr dédié et faites un lien dans les commentaires ci-dessous avec le contexte. Conférences, ateliers, formations, même avant-ventes si ça vous amuse : tout le monde peut jouer.
Si vous croisez des intervenants qui ne jouent pas, tentez de les convaincre. Ceux qui ont d’anciennes photo qui correspondent peuvent jouer aussi.
J’ai ouvert le projet pour partager mon début de livre sur la performance des sites web via github il y a une petite semaine. Il est temps de faire un premier point.
Tout d’abord « merci ». J’ai eu plus de retours que je n’en espérais la première semaine. Le niveau de correction des premier chapitres a dépassé celui des multiples relectures que dont j’avais déjà pu bénéficier. Ce n’est pas grand chose en soi mais une multiplication de petites fautes, c’est ce qui fait la différence entre une bonne lecture et un livre pénible à ouvrir.
Au niveau de la technique je confirme tous les techos qui disent que github est un bonheur. Le système de pull request et de commentaires associés est infiniment mieux que ce que je faisais dans un pas si lointain passé avec des patchs envoyés par mail. La facilité de contribution vient de là. Je regrette toutefois ne pas pouvoir exclure/inclure ligne à ligne une contribution envoyée par pull request. Là c’est du tout ou rien, et c’est dommage pour ce projet particulier.
Le contenu a lui été converti bien plus vite que prévu grâce à la contribution de Yoav. Pour ceux qui le souhaitent, il y a désormais un script de conversion ODT -> Pandoc qui produit un code assez bon.
Le gros défi à venir c’est l’évolution de ce contenu. Jusqu’à maintenant les contributions se sont concentrées exclusivement sur des corrections de typo ou de formulation, et deux sur les outils. Pour que le projet vive, pour que je n’en sois plus le seul détenteur, et pour arriver à un contenu complet, il faut que le contenu soit mis à jour, enrichi et étendu.
Bref, maintenant nous avons (aussi) besoin de contributeurs sur le contenu lui-même. N’ayez pas peur, c’est un très bon moyen de progresser et de se confronter aux autres. Il n’y a pas de risques à part celui d’apprendre.
Voilà, c’est fait. J’ai commencé la retranscription de mon livre sur la performance des sites web vers github pour en faire un projet collaboratif.
Vous retrouverez l’avant-propos et le premier chapitre d’introduction. Pour la suite je vais avoir besoin de vous comme promis :
Pour l’heure c’est assez simple : Si vous voulez améliorer l’existant il suffit de faire un fork sous github, modifier ce qui vous semble à changer et envoyer une pull request. L’investissement est quasi nul.
Si vous voulez aider à compléter l’existant le mieux est de m’écrire ou commenter ci-dessous avec le temps dont vous disposez pour que je vous envoie une partie du document source. Pour référence j’ai fait le chapitre 1 en environ 3 heures, mais rien n’interdit de prendre une partie plus petite. L’idée est de faire des aller-retour sur 2 à 3 jours tout au plus, en préférant beaucoup de petits pas à un très gros. Même une heure de travail permet de faire avancer les choses.
Les conditions et licences du livre que je compte relâcher sont en pleine réflexion. Je suis preneur de vos avis et de vos commentaires, tout peut changer en fonction des différents retours.
Ce billet est long, afin d’expliquer mes choix et permettre d’avoir des retours argumentés sur des points précis plutôt que des opinions générales. Pour ceux qui ne liront pas tout :
Je considère que le livre appartient à ses auteurs et contributeurs. C’est à ceux qui contribuent que revient(dra) le choix des conditions de diffusion.
Un des modèles possibles est de leur réserver les usages commerciaux ou sous forme de livre, soit pour une durée fixe soit le temps de recueillir une certaine somme comme rétribution du temps passé.
Ce n’est pas le seul modèle et il est aussi tout à fait possible que le choix se porte sur une licence libre, mais il serait prématuré de faire un tel choix avant que le contenu ne soit mature et que les contributeurs principaux aient rejoint le projet.
En plus des raisons exposées précédemment, l’objectif principal – et unique le temps que le contenu ait atteint un stade mature – est de voir le livre enrichi et complété pour en faire une œuvre complète qui ait un sens – ce qu’elle n’est pas dans son état inachevé actuel.
Ainsi, les droits accordés le sont pour l’instant avec l’unique objectif de permettre le travail collaboratif, à l’exclusion de tout autre usage. Le reste sera décidé plus tard.
Tous les usages sont autorisés s’ils sont à titre privé et individuel, sans rediffusion ni partage.
La redistribution ou la diffusion du contenu verbatim ou modifié, ainsi que les travaux dérivés, sont autorisés aux conditions cumulatives suivantes :
Est considéré comme travail dérivé tout contenu incluant tout ou partie du contenu d’origine ou/et qui ne peut être raisonnablement considéré comme indépendant de ce contenu d’origine.
L’acceptation de ces conditions n’est pas requise mais sans ces conditions et leur acceptation, vous n’avez aucun droit d’utilisation et encore moins de diffusion sur le contenu.
La distribution du contenu protégé ou d’une œuvre dérivée en ayant connaissance des présentes conditions est considéré comme une acceptation des présentes conditions et en particulier de la cession d’une licence non exclusive sur le contenu diffusé, tel que prévu au point 6.
Il reste à faire mais inclura les éléments suivants :
Mon objectif est que les usages commerciaux pour l’instant réservés bénéficient à tous les auteurs. Il peut toutefois être difficile et inutilement complexe de prendre en compte des dizaines ou des centaines de contributions unitaires réduites à des corrections de typographie. Surtout, il sera impossible de prendre une quelconque décision d’ouverture sous licence libre s’il faut obtenir l’accord de plus qu’un groupe restreint.
J’envisage donc de considérer un groupe d’auteurs « significatifs », c’est à dire étant à l’origine d’au moins 10 % du travail réalisé sur l’œuvre. C’est à ce groupe que sont donnés les droits dans le cadre des conditions de réutilisation et que sont réservés les usages commerciaux éventuels. Les décisions et redistributions pécuniaires éventuelles peuvent être faites au pro-rata de la participation.
Tout ce qui précède est à discuter, rien n’est fixé et tout peut changer du tout au tout en fonction de vos commentaires. Toutefois, la voix de ceux qui comptent effectivement contribuer et si possible significativement seront les seules qui auront une forte influence.
Il est temps de faire le deuil de la forme du projet initial. J’ai commencé à écrire un livre technique sur les temps de réponses des sites web il y a maintenant quelques années.
Suite à des changements professionnels et personnels successifs j’ai eu de moins en moins de temps à y accorder et la rédaction plafonne irrémédiablement à 50%. Ces derniers temps je considère même que ce taux de 50% est en chute libre car le contenu vieillit en regard des capacités actuelles des navigateurs et en regard de l’état de l’art. Voir mourir ce contenu dans lequel j’ai tant investit me semble trop difficile.
J’ai tenté d’y investir un peu plus de temps, de me faire accompagner par un auteur secondaire, de co-écrire, ou même de donner ce contenu à un auteur qui pourrait prendre la suite mais à chaque fois il est évident que le travail est énorme et que peu de gens sont à la fois suffisamment experts et avec assez de temps libre.
Je crois pas vraiment à l’idée qu’il suffise de relâcher le contenu dans la communauté pour qu’il soit magiquement mis à jour et enrichi. Cela peut fonctionner le premier mois mais ensuite cela demande un réel investissement avec des relecteurs, des gens pour animer, pour coordonner, et surtout de vraies bonnes volontés pour contribuer plusieurs heures.
« L’effet Wikipedia » n’est pas si courant. On compte plus de projets délaissés que de projets maintenus activement et même côté webperf il y a eu des expériences malheureuses en anglais. Relâcher son bébé dans la nature est toujours difficile mais si c’est pour le voir mourir en public c’est encore plus frustrant.
Ceci étant dit, ça vaut le coup d’essayer. L’objectif à court terme c’est extraire et convertir le contenu provenant d’un traitement de texte vers un format adapté pour un travail à plusieurs, probablement du Markdown ou équivalent, avec des fichiers par chapitre ou sous-chapitre. Les images doivent être extraites, taillées, et organisées de façon cohérente. Ensuite, une fois sous github, on pourra voir qui se sent de travailler.
Un autre billet suivra sur la question des droits d’auteurs et de la licence, ça mérite plus qu’un paragraphe. Entre temps je cherche des gens que ça intéresse suffisamment pour envisager d’aider à cette première étape d’extraction et conversion. Il s’agit d’un vrai travail, qui prendra du temps et qui nécessitera des traitements manuels. Ne vous proposez pas si c’est juste pour penser « ouais c’est génial » sans arriver à dégager des heures de temps libre sur le sujet.
J’ai le plaisir de vous annoncer la publication de Web Performance Daybook Volume 2 (aussi disponible en France). Il s’agit d’un recueil d’articles de plus de 30 auteurs autour de la performance web, collectés par Stoyan Stefanov en fin d’année dernière et auquel j’ai eu le plaisir de participer.
Certes, tout le contenu peut être trouvé par Internet mais les bénéfices sont intégralement reversés à la fondation WPO, dont l’objectif est d’aider et financer les projets open source et la recherche autour de la performance web.
Bref, probablement un geste utile autant qu’intéressant.
Si ça fonctionne, nous verrons probablement un volume 1 prendre la suite (avec des articles de l’année précédente, mais toujours intéressants).
J’ai commencé un long projet il y a plus de trois ans de cela : un livre sur le temps de réponse des sites web. Le projet a rapidement avancé, avec 150 pages A4 rédigées et relu. C’est la moitié de l’objectif du sommaire, ou à peine plus, mais c’est déjà le volume d’un bon petit livre technique. C’est certainement de l’égo mal placé, mais je pense encore que le contenu est riche, de qualité, et n’a pas vraiment d’équivalent, même en anglais.
Le projet stagne toutefois depuis deux ans avec un avancement entre la moitié et les deux tiers. Écrire un livre technique c’est un projet à plein temps sur plusieurs mois, surtout que j’ai tendance à vouloir être exhaustif. J’ai toujours eu un métier à plein temps à côté et des événements professionnels et personnels réguliers ont fait que je n’ai pas pu y consacrer le temps nécessaire. Ces derniers temps mon métier s’est de plus totalement éloigné de la performance des sites web, ce qui rend difficile l’investissement personnel et la motivation nécessaires.
J’ai tenté de trouver des co-auteurs pour relancer le projet mais chacun a aussi ses propres projets et un manque de temps. Je n’ai pas su trouver les bonnes personnes, ou elles n’ont pas pu dégager le temps pour s’y mettre.
Au final j’ai un contenu qui me semble de bonne qualité mais incomplet qui dépérit avec le temps. Il finira pas ne plus être suffisamment à jour, et ne servir à personne. Voir mourir ce bébé m’attriste, j’aimerai l’éviter.
Voilà où j’ai besoin de vous : trouver une famille d’accueil à cet ouvrage, une personne un groupe ou une société qui complète les chapitres non écrits, remette à jour ceux qui le sont déjà, et qui en fasse quelque chose. Je suis ouvert à toutes les propositions sérieuses. Mes critères sont les suivants, par priorité :
Là dessus vous pouvez envisager à peu près ce que vous voulez. N’hésitez pas à faire suivre à ceux que ça peut intéresser.