Catégorie : Performance des sites web

  • Vidéos de We Love Speed

    Les vidéos de We Love Speed 2021 sont sorties sur Youtube.

    J’ai la tris­tesse de ne pas avoir pu y assis­ter. Je suis preneur de vos recom­man­da­tions sur quelles présen­ta­tions regar­der.

  • Ateliers sur la docu­men­ta­tion webperf

    J’ai partagé en ligne il y a quelques temps le début de livre que j’avais rédigé à propos de la perfor­mance des sites web.

    L’objec­tif était d’avoir une « bible » qui réfé­rence toutes les tech­niques impac­tant le temps de char­ge­ment des sites web et la théo­rie sous-jacente. Une moitié du travail était déjà là. C’est sur github, dans un format acces­sible à tous.

    En le posant sur github l’es­prit est « ce contenu appar­tient à ceux qui se l’ap­pro­prient ». Si vous y parti­ci­pez, ça devient un peu le vôtre. De mon côté ce n’est déjà plus « mon livre » mais un projet commu­nau­taire, dont je ne souhaite d’ailleurs pas forcé­ment être le main­te­neur ou l’ani­ma­teur.

    Pour initier la dyna­mique néces­saire, nous avons réalisé deux ateliers : un à Paris fin avril, un dans le cadre de Sudweb la semaine dernière. Il s’agit d’ex­pliquer le projet, puis de réali­ser relec­tures, mises à jour et rédac­tion par petits groupes. Le projet avance un peu, et chacun repart avec une meilleure connais­sance ou des échanges sur un sujet pointu.

    Si vous ne savez pas par où commen­cer vous pouvez commen­cer par regar­der les tickets en cours (« issues » dans la barre de menu github). Ils sont clas­sés par chapitre et par type d’ac­tion (relec­ture, mise à jour, contenu manquant, etc.). Le fichier « HELP.md » à la racine du projet contient aussi un guide de démar­rage avec quoi et comment sur diffé­rentes ques­tions que vous pour­riez vous poser. Vous pouvez aussi simple­ment vous signa­ler et poser vos ques­tions sur la liste de diffu­sion française : https://groups.google.com/group/perfor­mance-web?hl=fr

    La suite c’est de conti­nuer avec les ateliers. Il faut prévoir un anima­teur et proba­ble­ment au moins une personne qui a déjà lu le contenu et saura répondre aux ques­tions tech­niques webperf. Je compte en propo­ser quelques uns mais n’hé­si­tez pas à en orga­ni­ser vous-même dans vos commu­nau­tés locales. Avec un peu de temps se déga­ge­ront certai­ne­ment une ou deux personnes pour animer tout cela sur le long terme.

    Retour sur les deux ateliers précé­dents

    Sur les ateliers passés il y a eu un bon travail sur les relec­tures, qui s’est traduit via quelques correc­tions, quelques ajouts, mais aussi une bonne série de tickets qui permettent main­te­nant de struc­tu­rer et guider les bonnes volon­tés.

    Un gros merci à tous ceux qui ont parti­cipé.

    Deux points soule­vés :

    • En plus de la demie-heure de présen­ta­tion du projet et du fonc­tion­ne­ment, il faut prévoir des créneaux d’au moins une bonne heure, préfé­ra­ble­ment une heure et demie. En dessous on manque de temps pour amener un résul­tat concret.
    • La licence initiale était inuti­le­ment complexe de façon à garder la possi­bi­lité d’em­barquer un éditeur papier dans l’aven­ture. Suite aux diffé­rents retours, il appa­rait plus sage de rebas­cu­ler sur une licence ouverte plus simple, peut être une Crea­tive Commons. N’hé­si­tez pas à en discu­ter ici ou sur la liste de diffu­sion webperf

    Voilà, main­te­nant c’est à vous de jouer.

  • Élabo­ra­toire sur la docu­men­ta­tion des perfor­mances web

    Il y a quelques temps j’ai relâ­ché publique­ment mon travail initial sur un livre en français dédié à la perfor­mance des sites web. Relâ­cher en public ne suffit pas et pour voir appa­raitre une docu­men­ta­tion utile qui devient pas obso­lète il faut créer une vraie dyna­mique de mise à jour et de comple­tion. Le besoin d’une vraie réfé­rence en français (et même en anglais) est là, et il n’y a pas besoin que d’ex­perts pour y arri­ver.

    Sudweb arrive et j’y anime­rai un élabo­ra­toire. Je vous propose d’y travailler ensemble à la docu­men­ta­tion des pratiques et des problé­ma­tiques de perfor­mance. L’objec­tif est de réamor­cer une dyna­mique qui permette d’ar­ri­ver à un contenu utile et mis à jour.

    Pour que la session soit effi­cace il faut prépa­rer un peu :

    En préa­lable il faut réus­sir à poin­ter un maxi­mum le contenu manquant ou à réécrire. Si vous avez peu de temps, choi­sis­sez un sujet qui vous semble perti­nent. Ce peut être une problé­ma­tique croi­sée récem­ment, un sujet abordé dans un billet de blog ou un point tech­nique plus géné­ral. Ce peut être un sujet bateau, une problé­ma­tique très poin­tue ou un point de détail (même très en détail, n’ayez pas peur). Peu importe en fait, si le contenu est manquant ou à mettre à jour : Créez un ticket sur github pour le signa­ler.

    C’est là que vous pouvez aider, et c’est ça qui peut nous permettre d’avoir un contenu de réfé­rence utile et perti­nent au sujet de la perfor­mance web. Je répète : *Vous* pouvez aider. Oui, *vous* aussi, même si vous ne venez pas (mais je vous encou­rage à venir).

    Tout le monde peut parti­ci­per et y inves­tir le temps qu’il peut, même 10 minutes, quel que soit le niveau tech­nique. Si vous ne savez pas par quoi commen­cer regar­der vos dix lectures précé­dentes côté perfor­mance web et véri­fiez que tout ce qui vous semble utile est présent dans le contenu actuel. Mieux : À partir de main­te­nant faites un tour à chaque fois que vous lisez quelque chose sur la perfor­mance pour véri­fier si c’est déjà dans le livre.

    En avril nous ferons un second travail de quali­fi­ca­tion et de regrou­pe­ment pour tenter de consti­tuer des groupes de tâches avec des objec­tifs précis et réali­sables pour Sudweb.

    Merci de votre aide et n’hé­si­tez pas à relayer ce billet.

  • Les rayures de la webperf

    Jeudi confes­sion : Quand je vois un orateur français faire une inter­ven­tion publique au sujet de la perfor­mance web, j’ai encore parfois l’im­pres­sion qu’il usurpe ma place. Oh, je ne le pense pas, mais il y a parfois le petit pince­ment, un peu comme si le sujet était mon bébé.

    Je vous propose un petit jeu : Si vous inter­ve­nez sur un sujet perfor­mances des sites web, mettez un vête­ment à rayures (hori­zon­tales les rayures), publiez une photo dans le groupe flickr dédié et faites un lien dans les commen­taires ci-dessous avec le contexte. Confé­rences, ateliers, forma­tions, même avant-ventes si ça vous amuse : tout le monde peut jouer.

    Si vous croi­sez des inter­ve­nants qui ne jouent pas, tentez de les convaincre. Ceux qui ont d’an­ciennes photo qui corres­pondent peuvent jouer aussi.

  • Retour sur la première semaine – livre webperf

    J’ai ouvert le projet pour parta­ger mon début de livre sur la perfor­mance des sites web via github il y a une petite semaine. Il est temps de faire un premier point.

    Tout d’abord « merci ». J’ai eu plus de retours que je n’en espé­rais la première semaine. Le niveau de correc­tion des premier chapitres a dépassé celui des multiples relec­tures que dont j’avais déjà pu béné­fi­cier. Ce n’est pas grand chose en soi mais une multi­pli­ca­tion de petites fautes, c’est ce qui fait la diffé­rence entre une bonne lecture et un livre pénible à ouvrir.

    Au niveau de la tech­nique je confirme tous les techos qui disent que github est un bonheur. Le système de pull request et de commen­taires asso­ciés est infi­ni­ment mieux que ce que je faisais dans un pas si loin­tain passé avec des patchs envoyés par mail. La faci­lité de contri­bu­tion vient de là. Je regrette toute­fois ne pas pouvoir exclure/inclure ligne à ligne une contri­bu­tion envoyée par pull request. Là c’est du tout ou rien, et c’est dommage pour ce projet parti­cu­lier.

    Le contenu a lui été converti bien plus vite que prévu grâce à la contri­bu­tion de Yoav. Pour ceux qui le souhaitent, il y a désor­mais un script de conver­sion ODT -> Pandoc qui produit un code assez bon.

    Le gros défi à venir c’est l’évo­lu­tion de ce contenu. Jusqu’à main­te­nant les contri­bu­tions se sont concen­trées exclu­si­ve­ment sur des correc­tions de typo ou de formu­la­tion, et deux sur les outils. Pour que le projet vive, pour que je n’en sois plus le seul déten­teur, et pour arri­ver à un contenu complet, il faut que le contenu soit mis à jour, enri­chi et étendu.

    Bref, main­te­nant nous avons (aussi) besoin de contri­bu­teurs sur le contenu lui-même. N’ayez pas peur, c’est un très bon moyen de progres­ser et de se confron­ter aux autres. Il n’y a pas de risques à part celui d’ap­prendre.

  • Livre colla­bo­ra­tif, c’est lancé

    Voilà, c’est fait. J’ai commencé la retrans­crip­tion de mon livre sur la perfor­mance des sites web vers github pour en faire un projet colla­bo­ra­tif.

    Vous retrou­ve­rez l’avant-propos et le premier chapitre d’in­tro­duc­tion. Pour la suite je vais avoir besoin de vous comme promis :

    • Vous avez un bon français écrit ? Nous avons besoin de relec­ture pour corri­ger les rares fautes, pour amélio­rer les formu­la­tions, reti­rer les répé­ti­tions, réali­ser un meilleur décou­page des para­graphes et globa­le­ment rele­ver le niveau de français.
    • Vous n’avez pas peu de faire un peu de code simple ? Nous avons besoin de personnes pour retrans­crire les fichiers sources OpenDo­cu­ment en fichiers Mark­down avec illus­tra­tions jointes. Nous avons aussi besoin de gens pour véri­fier et corri­ger la produc­tion de ces fichiers Mark­down, amélio­rer la qualité des illus­tra­tions et créer des scripts d’au­to­ma­ti­sa­tion.
    • Vous vous y connais­sez un peu ? Il faut mettre à jour les conte­nus, ajou­ter les dernières décou­vertes, docu­men­ter les amélio­ra­tions des navi­ga­teurs, enri­chir le contenu, et complé­ter les chapitres manquants.

    Pour l’heure c’est assez simple : Si vous voulez amélio­rer l’exis­tant il suffit de faire un fork sous github, modi­fier ce qui vous semble à chan­ger et envoyer une pull request. L’in­ves­tis­se­ment est quasi nul.

    Si vous voulez aider à complé­ter l’exis­tant le mieux est de m’écrire ou commen­ter ci-dessous avec le temps dont vous dispo­sez pour que je vous envoie une partie du docu­ment source. Pour réfé­rence j’ai fait le chapitre 1 en envi­ron 3 heures, mais rien n’in­ter­dit de prendre une partie plus petite. L’idée est de faire des aller-retour sur 2 à 3 jours tout au plus, en préfé­rant beau­coup de petits pas à un très gros. Même une heure de travail permet de faire avan­cer les choses.

  • Livre en rédac­tion commu­nau­taire – Licence

    Les condi­tions et licences du livre que je compte relâ­cher sont en pleine réflexion. Je suis preneur de vos avis et de vos commen­taires, tout peut chan­ger en fonc­tion des diffé­rents retours.

    Pour faire court, le prin­ci­pal

    Ce billet est long, afin d’ex­pliquer mes choix et permettre d’avoir des retours argu­men­tés sur des points précis plutôt que des opinions géné­rales. Pour ceux qui ne liront pas tout :

    Je consi­dère que le livre appar­tient à ses auteurs et contri­bu­teurs. C’est à ceux qui contri­buent que revient(dra) le choix des condi­tions de diffu­sion.

    Un des modèles possibles est de leur réser­ver les usages commer­ciaux ou sous forme de livre, soit pour une durée fixe soit le temps de recueillir une certaine somme comme rétri­bu­tion du temps passé.

    Ce n’est pas le seul modèle et il est aussi tout à fait possible que le choix se porte sur une licence libre, mais il serait préma­turé de faire un tel choix avant que le contenu ne soit mature et que les contri­bu­teurs prin­ci­paux aient rejoint le projet.

    En plus des raisons expo­sées précé­dem­ment, l’objec­tif prin­ci­pal – et unique le temps que le contenu ait atteint un stade mature – est de voir le livre enri­chi et complété pour en faire une œuvre complète qui ait un sens – ce qu’elle n’est pas dans son état inachevé actuel.

    Ainsi, les droits accor­dés le sont pour l’ins­tant avec l’unique objec­tif de permettre le travail colla­bo­ra­tif, à l’ex­clu­sion de tout autre usage. Le reste sera décidé plus tard.

    Brouillon de condi­tions de réuti­li­sa­tion

    Tous les usages sont auto­ri­sés s’ils sont à titre privé et indi­vi­duel, sans redif­fu­sion ni partage.

    La redis­tri­bu­tion ou la diffu­sion du contenu verba­tim ou modi­fié, ainsi que les travaux déri­vés, sont auto­ri­sés aux condi­tions cumu­la­tives suivantes :

    1. Conser­va­tion du cartouche d’in­for­ma­tion mis à jour et mis en avant de façon claire, évidente et visible pour le lecteur et le contri­bu­teur
    2. Se faire sous la même forme et archi­tec­ture que l’œuvre d’ori­gine (pas de conver­sion vers un autre format ou un autre support par exemple)
    3. Ne pas avoir pour objet ou inten­tion de rempla­cer l’œuvre d’ori­gine
    4. Se faire sous les mêmes exactes condi­tions, qui ne peuvent être plus restric­tives
    5. Ne pas se faire à titre commer­cial ou publi­ci­taire
    6. Donner au groupe main­te­neur du contenu d’ori­gine un droit non exclu­sif et délé­gable de repré­sen­ta­tion, d’adap­ta­tion, de traduc­tion, d’ex­ploi­ta­tion, de diffu­sion, et d’uti­li­sa­tion, totale ou partielle, à titre commer­cial ou non, sur tout support (dont en parti­cu­lier : support numé­rique, papier, vidéo et audio – ce qui inclut entre autres les livres, revues, articles, présen­ta­tions, mémos, dépliants et affiches sous formes papier, fichier numé­rique, disque, bande, et strea­ming), dans le monde entier et pour la durée maxi­male prévue par le droit d’au­teur, sur les modi­fi­ca­tions et travaux déri­vés ainsi diffu­sés ainsi que sur les produits déri­vés qui pour­raient en décou­ler.

    Est consi­déré comme travail dérivé tout contenu incluant tout ou partie du contenu d’ori­gine ou/et qui ne peut être raison­na­ble­ment consi­déré comme indé­pen­dant de ce contenu d’ori­gine.

    L’ac­cep­ta­tion de ces condi­tions n’est pas requise mais sans ces condi­tions et leur accep­ta­tion, vous n’avez aucun droit d’uti­li­sa­tion et encore moins de diffu­sion sur le contenu.

    La distri­bu­tion du contenu protégé ou d’une œuvre déri­vée en ayant connais­sance des présentes condi­tions est consi­déré comme une accep­ta­tion des présentes condi­tions et en parti­cu­lier de la cession d’une licence non exclu­sive sur le contenu diffusé, tel que prévu au point 6.

    Le cartouche d’in­for­ma­tion

    Il reste à faire mais inclura les éléments suivants :

    • Le titre et l’adresse – avec un lien – du contenu d’ori­gine
    • La mention de tous les auteurs signi­fi­ca­tifs de l’œuvre d’ori­gine
    • S’il s’agit d’un contenu modi­fié ou d’une œuvre déri­vée :
      • La mention expli­cite que le contenu a été modi­fié et de quel contenu il dérive – avec un lien ou à défaut les coor­don­nées les plus complètes possibles
      • Au choix de la personne qui distri­bue, pour l’im­po­ser aux suivants s’il le souhaite, la mention de tous les auteurs signi­fi­ca­tifs de l’œuvre modi­fiée ou déri­vée
      • Les condi­tions d’usage et de redis­tri­bu­tion
      • La date de dernière modi­fi­ca­tion du contenu

    Notion d’au­teur signi­fi­ca­tif et répar­ti­tion des usages commer­ciaux

    Mon objec­tif est que les usages commer­ciaux pour l’ins­tant réser­vés béné­fi­cient à tous les auteurs. Il peut toute­fois être diffi­cile et inuti­le­ment complexe de prendre en compte des dizaines ou des centaines de contri­bu­tions unitaires réduites à des correc­tions de typo­gra­phie. Surtout, il sera impos­sible de prendre une quel­conque déci­sion d’ou­ver­ture sous licence libre s’il faut obte­nir l’ac­cord de plus qu’un groupe restreint.

    J’en­vi­sage donc de consi­dé­rer un groupe d’au­teurs « signi­fi­ca­tifs », c’est à dire étant à l’ori­gine d’au moins 10 % du travail réalisé sur l’œuvre. C’est à ce groupe que sont donnés les droits dans le cadre des condi­tions de réuti­li­sa­tion et que sont réser­vés les usages commer­ciaux éven­tuels. Les déci­sions et redis­tri­bu­tions pécu­niaires éven­tuelles peuvent être faites au pro-rata de la parti­ci­pa­tion.

    Tout ça est à discu­ter

    Tout ce qui précède est à discu­ter, rien n’est fixé et tout peut chan­ger du tout au tout en fonc­tion de vos commen­taires. Toute­fois, la voix de ceux qui comptent effec­ti­ve­ment contri­buer et si possible signi­fi­ca­ti­ve­ment seront les seules qui auront une forte influence.

  • Livre webperf, appel aux bonnes volon­tés

    Il est temps de faire le deuil de la forme du projet initial. J’ai commencé à écrire un livre tech­nique sur les temps de réponses des sites web il y a main­te­nant quelques années.

    Un livre ça prend du temps

    Suite à des chan­ge­ments profes­sion­nels et person­nels succes­sifs j’ai eu de moins en moins de temps à y accor­der et la rédac­tion plafonne irré­mé­dia­ble­ment à 50%. Ces derniers temps je consi­dère même que ce taux de 50% est en chute libre car le contenu vieillit en regard des capa­ci­tés actuelles des navi­ga­teurs et en regard de l’état de l’art. Voir mourir ce contenu dans lequel j’ai tant inves­tit me semble trop diffi­cile.

    J’ai tenté d’y inves­tir un peu plus de temps, de me faire accom­pa­gner par un auteur secon­daire, de co-écrire, ou même de donner ce contenu à un auteur qui pour­rait prendre la suite mais à chaque fois il est évident que le travail est énorme et que peu de gens sont à la fois suffi­sam­ment experts et avec assez de temps libre.

    Un projet commu­nau­taire ce n’est pas magique

    Je crois pas vrai­ment à l’idée qu’il suffise de relâ­cher le contenu dans la commu­nauté pour qu’il soit magique­ment mis à jour et enri­chi. Cela peut fonc­tion­ner le premier mois mais ensuite cela demande un réel inves­tis­se­ment avec des relec­teurs, des gens pour animer, pour coor­don­ner, et surtout de vraies bonnes volon­tés pour contri­buer plusieurs heures.

    « L’ef­fet Wiki­pe­dia » n’est pas si courant. On compte plus de projets délais­sés que de projets main­te­nus acti­ve­ment et même côté webperf il y a eu des expé­riences malheu­reuses en anglais. Relâ­cher son bébé dans la nature est toujours diffi­cile mais si c’est pour le voir mourir en public c’est encore plus frus­trant.

    Essayons, le travail à faire

    Ceci étant dit, ça vaut le coup d’es­sayer. L’objec­tif à court terme c’est extraire et conver­tir le contenu prove­nant d’un trai­te­ment de texte vers un format adapté pour un travail à plusieurs, proba­ble­ment du Mark­down ou équi­valent, avec des fichiers par chapitre ou sous-chapitre. Les images doivent être extraites, taillées, et orga­ni­sées de façon cohé­rente. Ensuite, une fois sous github, on pourra voir qui se sent de travailler.

    Un autre billet suivra sur la ques­tion des droits d’au­teurs et de la licence, ça mérite plus qu’un para­graphe. Entre temps je cherche des gens que ça inté­resse suffi­sam­ment pour envi­sa­ger d’ai­der à cette première étape d’ex­trac­tion et conver­sion. Il s’agit d’un vrai travail, qui pren­dra du temps et qui néces­si­tera des trai­te­ments manuels. Ne vous propo­sez pas si c’est juste pour penser « ouais c’est génial » sans arri­ver à déga­ger des heures de temps libre sur le sujet.

  • Web Perfor­mance Daybook Volume 2

    J’ai le plai­sir de vous annon­cer la publi­ca­tion de Web Perfor­mance Daybook Volume 2 (aussi dispo­nible en France). Il s’agit d’un recueil d’ar­ticles de plus de 30 auteurs autour de la perfor­mance web, collec­tés par Stoyan Stefa­nov en fin d’an­née dernière et auquel j’ai eu le plai­sir de parti­ci­per.

    Certes, tout le contenu peut être trouvé par Inter­net mais les béné­fices sont inté­gra­le­ment rever­sés à la fonda­tion WPO, dont l’objec­tif est d’ai­der et finan­cer les projets open source et la recherche autour de la perfor­mance web.

    Bref, proba­ble­ment un geste utile autant qu’in­té­res­sant.

    Si ça fonc­tionne, nous verrons proba­ble­ment un volume 1 prendre la suite (avec des articles de l’an­née précé­dente, mais toujours inté­res­sants).

  • Livre sur les perfor­mances cherche famille d’ac­cueil

    J’ai commencé un long projet il y a plus de trois ans de cela : un livre sur le temps de réponse des sites web. Le projet a rapi­de­ment avancé, avec 150 pages A4 rédi­gées et relu. C’est la moitié de l’objec­tif du sommaire, ou à peine plus, mais c’est déjà le volume d’un bon petit livre tech­nique. C’est certai­ne­ment de l’égo mal placé, mais je pense encore que le contenu est riche, de qualité, et n’a pas vrai­ment d’équi­valent, même en anglais.

    Le projet stagne toute­fois depuis deux ans avec un avan­ce­ment entre la moitié et les deux tiers. Écrire un livre tech­nique c’est un projet à plein temps sur plusieurs mois, surtout que j’ai tendance à vouloir être exhaus­tif. J’ai toujours eu un métier à plein temps à côté et des événe­ments profes­sion­nels et person­nels régu­liers ont fait que je n’ai pas pu y consa­crer le temps néces­saire. Ces derniers temps mon métier s’est de plus tota­le­ment éloi­gné de la perfor­mance des sites web, ce qui rend diffi­cile l’in­ves­tis­se­ment person­nel et la moti­va­tion néces­saires.

    J’ai tenté de trou­ver des co-auteurs pour relan­cer le projet mais chacun a aussi ses propres projets et un manque de temps. Je n’ai pas su trou­ver les bonnes personnes, ou elles n’ont pas pu déga­ger le temps pour s’y mettre.

    Au final j’ai un contenu qui me semble de bonne qualité mais incom­plet qui dépé­rit avec le temps. Il finira pas ne plus être suffi­sam­ment à jour, et ne servir à personne. Voir mourir ce bébé m’at­triste, j’ai­me­rai l’évi­ter.

    Voilà où j’ai besoin de vous : trou­ver une famille d’ac­cueil à cet ouvrage, une personne un groupe ou une société qui complète les chapitres non écrits, remette à jour ceux qui le sont déjà, et qui en fasse quelque chose. Je suis ouvert à toutes les propo­si­tions sérieuses. Mes critères sont les suivants, par prio­rité :

    • Je tiens à la qualité du contenu. S’il est repris et qu’il évolue, je tiens à ce que ce soit par ou sous la surveillance de gens sérieux et compé­tents sur le sujet
    • Ceux qui reprennent le projet souhaitent y inves­tir un temps suffi­sant, sinon une éven­tuelle reprise n’aura aucun inté­rêt
    • Je souhaite que mon nom reste crédité sur le contenu, et tant que le contenu initial reste signi­fi­ca­tif dans l’ou­vrage final, que ce crédit soit à titre de (co-) auteur prin­ci­pal
    • Pour mon égoïste satis­fac­tion person­nelle, j’ai­me­rai beau­coup que l’ou­vrage finisse publié sur papier (un éditeur est inté­ressé à priori, « il suffit de »)
    • S’il y a une utili­sa­tion commer­ciale, direc­te­ment ou indi­rec­te­ment, sauf excep­tion je souhaite une rému­né­ra­tion raison­nable à hauteur de ma contri­bu­tion au résul­tat final

    Là dessus vous pouvez envi­sa­ger à peu près ce que vous voulez. N’hé­si­tez pas à faire suivre à ceux que ça peut inté­res­ser.