Catégorie : Geek

  • Fin de Google Reader – Alter­na­tive

    Notre nouveau pape est là depuis juste quelques heures, qu’on annonce déjà la fin de Google Reader. Peut être pour mettre en avant Google+, peut être simple­ment parce que ça ne permet pas d’y mettre de la pub et que ça coûte cher.

    Quelques solu­tions (je ne prends en compte que ceux qui me semblent aptes à servir d’agré­ga­teur pour un nombre de flux à trois chiffres. Les jolies vues qui présentent 10 articles avec des belles photos ou celles qui proposent une boite pour chaque flux avec ses trois derniers billets sont donc à priori exclues (je classe Netvibes dans ces caté­go­ries à priori).

    À héber­ger chez vous :

    Leed : du PHP à instal­ler avec un cron pour parcou­rir les RSS. Il y a une vue smart­phone mais il manque les raccour­cis claviers. La vue est pagi­née, une fois lu/sauté les items d’une page, il faut rafrai­chir la page en cours (pas passer à la suivante sinon les 10 items suivants passe­ront en première page et seront igno­rés). Je n’ai pas l’im­pres­sion du même côté pratique que Google Reader. La FAQ me donne aussi une petite crainte sur la jeunesse du code.

    rssLounge : Assez peu d’in­for­ma­tions, si ce n’est qu’il gère les flux de photos et qu’il permet de gérer des prio­ri­tés suivant les flux. Cette dernière fonc­tion­na­lité peut être inté­res­sante. Il y a aussi un jeu de raccour­cis clavier. Je n’ai pas testé la visua­li­sa­tion pour mobile. Le projet semble de toutes façons mort depuis novembre 2011, ce qui n’est pas un bon signe.

    TinyTi­nyRSS : L’es­sen­tiel des liens sont morts, donc diffi­cile d’en savoir plus. Si ce n’est que c’est actif (dernière version hier), qu’il y a une API, des raccour­cis, et même une appli­ca­tion Android native (payante mais open source, à vous de recom­pi­ler l’ap­pli­ca­tion si besoin). La capture d’écran par défaut semble quand même bien moche.

    Service tiers :

    The Old Reader : Peut être celui qui ressemble le plus à Google Reader, avec une vue mobile, des raccour­cis, un fonc­tion­ne­ment simi­laire. Il y a même une inté­gra­tion Pocket. Si vous souhai­tez un clone, le voilà. Le fait qu’il demande l’ac­cès au carnet d’adresse Google pour s’iden­ti­fier est toute­fois assez bloquant. Certaines actions sont aussi parfois un peu lentes et ils ne parlent à aucun moment d’une API dispo­nible pour des tiers.

    Feedly : Complet, il présente pas mal de vues diffé­rentes, des raccour­cis, des applis sur les diffé­rents navi­ga­teurs et systèmes mobiles. Il fut basé sur Google Reader mais commence une migra­tion vers ses propres solu­tions, avec pour objec­tif d’ou­vrir aussi leur API (mais pour l’ins­tant c’est une promesse). Diffi­cile de dire ce que ça donnera ensuite. Le fait d’im­po­ser des exten­sions de navi­ga­teur mais pas d’in­ter­face web directe me gêne un peu : Impos­sible à consul­ter sur le poste de quelqu’un d’autre.

  • People have name (ou pas)

    Et si vous arrê­tiez de deman­der mon nom et prénom ?

    À quoi cela vous sert-il ? Le plus souvent vous avez besoin du nom complet, et basta.

    Envoyer un email avec « Bonjour Nico­las » ? Avez-vous pris en compte que dans certaines cultures ça peut appa­raitre impoli ou même supé­rieur ?

    Et quand vous aurez besoin d’un nom complet, dans quel ordre asso­cie­rez-vous nom et prénom sachant que l’ordre dépend là aussi de la culture ? Ne pas inclure les titres peut aussi appa­raître comme une faute là où en France ou aux États-Unis c’est plutôt la règle.

    Vous aviez besoin du nom de famille pour trier ? Mais qu’a­vez vous prévu pour les « von », « mc », « de », « l’ » et autres préfixes ? Comment triez-vous 小林康宏 ? Et puis pourquoi triez-vous par nom de famille alors que certaines cultures trient par prénom ? Quel nom utili­sez-vous quand il y en a plusieurs alors que certains s’at­tendent à utili­ser le nom prin­ci­pal comme clef et que ce nom n’est pas le premier ?

    Je ne fais état là que de certaines problé­ma­tiques, il y en a bien d’autres. le W3C a une bonne docu­men­ta­tion liée à la gestion des noms en contexte inter­na­tio­nal et ainsi que quelques commen­taires et exemples sur une page distincte. Ne croyez pas que vous pouvez vous en passer en France, les fron­tières ne sont plus étanches depuis long­temps, surtout sur le web.

    Le plus souvent vous pouvez me deman­der mon nom complet, simple­ment. Éven­tuel­le­ment un champ pour le nom lorsque vous vous adres­sez à moi et un champ pour le nom que je souhaite affi­cher publique­ment dans votre service (et il est facile de pré-remplir le second à partir du premier pour que je n’ai à le modi­fier qu’en cas de besoin). Le reste est rare­ment vrai­ment néces­saire, juste une mauvaise habi­tude.

    Allons plus loin, quels sont vos pré-jugés sur les noms ?

    1. People have exactly one cano­ni­cal full name.
    2. People have exactly one full name which they go by.
    3. People have, at this point in time, exactly one cano­ni­cal full name.
    4. People have, at this point in time, one full name which they go by.
    5. People have exactly N names, for any value of N.
    6. People’s names fit within a certain defi­ned amount of space.
    7. People’s names do not change.
    8. People’s names change, but only at a certain enume­ra­ted set of events.
    9. People’s names are writ­ten in ASCII.
    10. People’s names are writ­ten in any single charac­ter set.
    11. People’s names are all mapped in Unicode code points.
    12. People’s names are case sensi­tive.
    13. People’s names are case insen­si­tive.
    14. People’s names some­times have prefixes or suffixes, but you can safely ignore those.
    15. People’s names do not contain numbers.
    16. People’s names are not writ­ten in ALL CAPS.
    17. People’s names are not writ­ten in all lower case letter

    ça conti­nue sur d’autres erreurs courantes (parce que oui, chacune de ces affir­ma­tions est fausse) en termi­nant par …

    1. People have names.

    Alors certes vous pouvez faire des raccour­cis, et vous y êtes bien obli­gés, mais 99% du temps vous allez contraindre voir reje­ter quelqu’un. Les geeks qui se font reje­ter leur adresse email valide parce qu’elle contient un « + » savent de quoi je parle, idem pour ceux qui s’as­treignent à reti­rer leurs accents ou carac­tères non ascii « au cas où ». Réali­sons que, à côté d’autres, nos compro­mis sont quasi­ment inexis­tants.

    Et d’ailleurs, pourquoi un nom ?

    Et si vous ne deman­diez rien fina­le­ment ?
    Avez-vous vrai­ment *besoin* de mon nom ? Vrai­ment ? Vous ne pour­riez rien faire sans ? Pourquoi le rendre obli­ga­toire alors ?

    Je n’ai jamais eu besoin de décli­ner mon iden­tité pour ache­ter du pain ou une paire de chaus­sette au super­mar­ché, pourquoi serait-ce le cas sur Inter­net ?

  • DOSBox

    Billet pour moi-même histoire de le retrou­ver plus tard, mais il peut servir à d’autres :

    Pour faire tour­ner de vieux programmes DOS, DOSBox contient proba­ble­ment tout ce qu’il faut pour la plupart des OS

  • Les rayures de la webperf

    Jeudi confes­sion : Quand je vois un orateur français faire une inter­ven­tion publique au sujet de la perfor­mance web, j’ai encore parfois l’im­pres­sion qu’il usurpe ma place. Oh, je ne le pense pas, mais il y a parfois le petit pince­ment, un peu comme si le sujet était mon bébé.

    Je vous propose un petit jeu : Si vous inter­ve­nez sur un sujet perfor­mances des sites web, mettez un vête­ment à rayures (hori­zon­tales les rayures), publiez une photo dans le groupe flickr dédié et faites un lien dans les commen­taires ci-dessous avec le contexte. Confé­rences, ateliers, forma­tions, même avant-ventes si ça vous amuse : tout le monde peut jouer.

    Si vous croi­sez des inter­ve­nants qui ne jouent pas, tentez de les convaincre. Ceux qui ont d’an­ciennes photo qui corres­pondent peuvent jouer aussi.

  • Soin et alimen­ta­tion des ingé­nieurs infor­ma­tique (ou pourquoi les ingé­nieurs sont grin­cheux)

    Je ne suis pas d’ac­cord avec tout, mais le pourquoi les ingé­nieurs sont grin­cheux est à recom­man­der à tous les mana­gers ou direc­teurs qui ne viennent pas du déve­lop­pe­ment et qui peuvent avoir à faire même indi­rec­te­ment à une équipe tech­nique infor­ma­tique. Ça donne une première mise en contexte de certaines choses. Ensuite il reste à expliquer la culture parti­cu­lière du milieu, et l’at­ta­che­ment d’une partie de la commu­nauté à des valeurs très spéci­fiques (d’ailleurs rien que le fait de parler de commu­nau­té… parle-t-on de commu­nauté pour les comp­tables ?).

    Il faudrait presque écrire un livre. Je me suis rendu compte que servir d’in­ter­prète et de guide dans le monde des déve­lop­peurs était fina­le­ment une partie de mon métier de direc­teur tech­nique. C’est assez diffi­cile, peut être aussi parce que je suis fonciè­re­ment *dans* cette commu­nauté et atta­ché à ses parti­cu­la­ri­tés.

  • Trouvé routeur

    Il y a quelques temps je cher­chais un routeur pour le côté une petite PME. J’avais trouvé quelques trucs mais rien d’ex­tra­or­di­naire, souvent au delà des 300 € pour un maté­riel peu person­na­li­sable.

    Aujourd’­hui j’ai trouvé une source assez sympa, avec des boitiers orien­tés PC mais de la taille d’un routeur, avec 4 à 6 ports ether­net, sur lesquels mettre un Linux avec une distri­bu­tion orien­tée routage, à tarif élevé mais pas déli­rant. Bref, le bonheur.

    Un peu tard cepen­dant, nous avons plani­fié d’autres solu­tions en atten­dant.

  • Loca­tion d’adresse email

    Sans commen­taires :

    Pas merci @Dai­ly­mo­tion de vendre mon adresse ! Et merci à @Gmail pour les adresses virtuelles permet­tant de tracer ça.

    Michel Poulain

  • Mon gmail perso à moi

    Gmail a pour moi amené deux énormes chan­ge­ments dans la gestion des mails :

    • Un quota formi­dable qui permet d’igno­rer tota­le­ment qu’il existe
    • Une inter­face basé sur ce système de quota extra­or­di­naire et donc qui permet d’ar­chi­ver et recher­cher plutôt que d’ef­fa­cer et clas­ser.

    Les quotas impor­tants sont désor­mais légion dans les offres mail mais je ne trouve toujours pas de clients mails aussi effi­caces que le gmail. J’at­tends que d’autres clients se basent sur ce système « j’ar­chive mais je n’ef­face pas » et « j’étiquette et je recherche mais je ne classe pas » mais ça ne bien pas, même en me restrei­gnant à un usage « poste bureau­tique ». Gmail est main­te­nant vieux, et je suis impres­sionné de ne pas voir de réel concur­rent sur ce créneau. Si je veux un accès web, bureau et mobile, la liste est quasi­ment inexis­tante.

    Visi­ble­ment hajo­mail semble vouloir avan­cer en ce sens. J’ai un peu peur de retrou­ver une inter­face web sans accès adapté au mobile, un mode hors ligne limité, mais les captures d’écran sont plutôt réjouis­santes.

    De votre côté, qu’a­vez-vous trouvé d’aussi effi­cace que Gmail ?

  • API pour ligne télé­pho­nique et SMS

    Favori partagé : Twilio propose des API pour lancer et rece­voir des commu­ni­ca­tions télé­pho­niques de façon auto­ma­ti­sée, ou des SMS (mais là ce n’est pas forcé­ment bon marché).

    Le cas d’usage que j’ai en tête c’est faire une mouli­nette qui appelle tour à tour une liste de personnes d’as­treintes jusqu’à obte­nir un GO de l’un d’eux.

  • Réponse (publique) à la consul­ta­tion de la Hadopi concer­nant VideoLAN

    Note: Mise à jour perma­nente, rédac­tion en cours jusqu’à ce que cette notice dispa­raisse. Je me permets aussi de mettre hors ligne les commen­taires au fur et à mesure qu’ils deviennent obso­lètes (c’est à dire ceux qui aident à la construc­tion et qui ont été pris en compte, ou ceux qui ciblent un point ayant évolué depuis leur rédac­tion).
    Le docu­ment en cours de fina­li­sa­tion est en attente de relec­ture avant envoi. Merci à ceux qui peuvent faire une passe sur le fond ou sur la forme et remon­ter des correc­tifs.

    À desti­na­tion de la Hadopi, via M. Fabrice Aubert,

    Le présent docu­ment est une contri­bu­tion à la consul­ta­tion publique de la Hadopi dans le cadre de la saisine de l’as­so­cia­tion VideoLAN, éditrice du logi­ciel VLC media player, elle-même dans le cadre de sa mission de régu­la­tion des mesures tech­niques de protec­tion prévues aux articles L.331–31 et suivants du code de la propriété intel­lec­tuelle.[i]

    La ques­tion posée est de « savoir si ‹ la docu­men­ta­tion tech­nique et les inter­faces de program­ma­tion › visés à l’ar­ticle L.331–32 intègrent les clefs de déchif­fre­ment d’un contenu protégé et plus géné­ra­le­ment les secrets néces­saires ».

    (suite…)