Catégorie : Geek

  • People have name (ou pas)

    Et si vous arrê­tiez de deman­der mon nom et prénom ?

    À quoi cela vous sert-il ? Le plus souvent vous avez besoin du nom complet, et basta.

    Envoyer un email avec « Bonjour Nico­las » ? Avez-vous pris en compte que dans certaines cultures ça peut appa­raitre impoli ou même supé­rieur ?

    Et quand vous aurez besoin d’un nom complet, dans quel ordre asso­cie­rez-vous nom et prénom sachant que l’ordre dépend là aussi de la culture ? Ne pas inclure les titres peut aussi appa­raître comme une faute là où en France ou aux États-Unis c’est plutôt la règle.

    Vous aviez besoin du nom de famille pour trier ? Mais qu’a­vez vous prévu pour les « von », « mc », « de », « l’ » et autres préfixes ? Comment triez-vous 小林康宏 ? Et puis pourquoi triez-vous par nom de famille alors que certaines cultures trient par prénom ? Quel nom utili­sez-vous quand il y en a plusieurs alors que certains s’at­tendent à utili­ser le nom prin­ci­pal comme clef et que ce nom n’est pas le premier ?

    Je ne fais état là que de certaines problé­ma­tiques, il y en a bien d’autres. le W3C a une bonne docu­men­ta­tion liée à la gestion des noms en contexte inter­na­tio­nal et ainsi que quelques commen­taires et exemples sur une page distincte. Ne croyez pas que vous pouvez vous en passer en France, les fron­tières ne sont plus étanches depuis long­temps, surtout sur le web.

    Le plus souvent vous pouvez me deman­der mon nom complet, simple­ment. Éven­tuel­le­ment un champ pour le nom lorsque vous vous adres­sez à moi et un champ pour le nom que je souhaite affi­cher publique­ment dans votre service (et il est facile de pré-remplir le second à partir du premier pour que je n’ai à le modi­fier qu’en cas de besoin). Le reste est rare­ment vrai­ment néces­saire, juste une mauvaise habi­tude.

    Allons plus loin, quels sont vos pré-jugés sur les noms ?

    1. People have exactly one cano­ni­cal full name.
    2. People have exactly one full name which they go by.
    3. People have, at this point in time, exactly one cano­ni­cal full name.
    4. People have, at this point in time, one full name which they go by.
    5. People have exactly N names, for any value of N.
    6. People’s names fit within a certain defi­ned amount of space.
    7. People’s names do not change.
    8. People’s names change, but only at a certain enume­ra­ted set of events.
    9. People’s names are writ­ten in ASCII.
    10. People’s names are writ­ten in any single charac­ter set.
    11. People’s names are all mapped in Unicode code points.
    12. People’s names are case sensi­tive.
    13. People’s names are case insen­si­tive.
    14. People’s names some­times have prefixes or suffixes, but you can safely ignore those.
    15. People’s names do not contain numbers.
    16. People’s names are not writ­ten in ALL CAPS.
    17. People’s names are not writ­ten in all lower case letter

    ça conti­nue sur d’autres erreurs courantes (parce que oui, chacune de ces affir­ma­tions est fausse) en termi­nant par …

    1. People have names.

    Alors certes vous pouvez faire des raccour­cis, et vous y êtes bien obli­gés, mais 99% du temps vous allez contraindre voir reje­ter quelqu’un. Les geeks qui se font reje­ter leur adresse email valide parce qu’elle contient un « + » savent de quoi je parle, idem pour ceux qui s’as­treignent à reti­rer leurs accents ou carac­tères non ascii « au cas où ». Réali­sons que, à côté d’autres, nos compro­mis sont quasi­ment inexis­tants.

    Et d’ailleurs, pourquoi un nom ?

    Et si vous ne deman­diez rien fina­le­ment ?
    Avez-vous vrai­ment *besoin* de mon nom ? Vrai­ment ? Vous ne pour­riez rien faire sans ? Pourquoi le rendre obli­ga­toire alors ?

    Je n’ai jamais eu besoin de décli­ner mon iden­tité pour ache­ter du pain ou une paire de chaus­sette au super­mar­ché, pourquoi serait-ce le cas sur Inter­net ?

  • DOSBox

    Billet pour moi-même histoire de le retrou­ver plus tard, mais il peut servir à d’autres :

    Pour faire tour­ner de vieux programmes DOS, DOSBox contient proba­ble­ment tout ce qu’il faut pour la plupart des OS

  • Les rayures de la webperf

    Jeudi confes­sion : Quand je vois un orateur français faire une inter­ven­tion publique au sujet de la perfor­mance web, j’ai encore parfois l’im­pres­sion qu’il usurpe ma place. Oh, je ne le pense pas, mais il y a parfois le petit pince­ment, un peu comme si le sujet était mon bébé.

    Je vous propose un petit jeu : Si vous inter­ve­nez sur un sujet perfor­mances des sites web, mettez un vête­ment à rayures (hori­zon­tales les rayures), publiez une photo dans le groupe flickr dédié et faites un lien dans les commen­taires ci-dessous avec le contexte. Confé­rences, ateliers, forma­tions, même avant-ventes si ça vous amuse : tout le monde peut jouer.

    Si vous croi­sez des inter­ve­nants qui ne jouent pas, tentez de les convaincre. Ceux qui ont d’an­ciennes photo qui corres­pondent peuvent jouer aussi.

  • Soin et alimen­ta­tion des ingé­nieurs infor­ma­tique (ou pourquoi les ingé­nieurs sont grin­cheux)

    Je ne suis pas d’ac­cord avec tout, mais le pourquoi les ingé­nieurs sont grin­cheux est à recom­man­der à tous les mana­gers ou direc­teurs qui ne viennent pas du déve­lop­pe­ment et qui peuvent avoir à faire même indi­rec­te­ment à une équipe tech­nique infor­ma­tique. Ça donne une première mise en contexte de certaines choses. Ensuite il reste à expliquer la culture parti­cu­lière du milieu, et l’at­ta­che­ment d’une partie de la commu­nauté à des valeurs très spéci­fiques (d’ailleurs rien que le fait de parler de commu­nau­té… parle-t-on de commu­nauté pour les comp­tables ?).

    Il faudrait presque écrire un livre. Je me suis rendu compte que servir d’in­ter­prète et de guide dans le monde des déve­lop­peurs était fina­le­ment une partie de mon métier de direc­teur tech­nique. C’est assez diffi­cile, peut être aussi parce que je suis fonciè­re­ment *dans* cette commu­nauté et atta­ché à ses parti­cu­la­ri­tés.

  • Trouvé routeur

    Il y a quelques temps je cher­chais un routeur pour le côté une petite PME. J’avais trouvé quelques trucs mais rien d’ex­tra­or­di­naire, souvent au delà des 300 € pour un maté­riel peu person­na­li­sable.

    Aujourd’­hui j’ai trouvé une source assez sympa, avec des boitiers orien­tés PC mais de la taille d’un routeur, avec 4 à 6 ports ether­net, sur lesquels mettre un Linux avec une distri­bu­tion orien­tée routage, à tarif élevé mais pas déli­rant. Bref, le bonheur.

    Un peu tard cepen­dant, nous avons plani­fié d’autres solu­tions en atten­dant.

  • Loca­tion d’adresse email

    Sans commen­taires :

    Pas merci @Dai­ly­mo­tion de vendre mon adresse ! Et merci à @Gmail pour les adresses virtuelles permet­tant de tracer ça.

    Michel Poulain

  • Mon gmail perso à moi

    Gmail a pour moi amené deux énormes chan­ge­ments dans la gestion des mails :

    • Un quota formi­dable qui permet d’igno­rer tota­le­ment qu’il existe
    • Une inter­face basé sur ce système de quota extra­or­di­naire et donc qui permet d’ar­chi­ver et recher­cher plutôt que d’ef­fa­cer et clas­ser.

    Les quotas impor­tants sont désor­mais légion dans les offres mail mais je ne trouve toujours pas de clients mails aussi effi­caces que le gmail. J’at­tends que d’autres clients se basent sur ce système « j’ar­chive mais je n’ef­face pas » et « j’étiquette et je recherche mais je ne classe pas » mais ça ne bien pas, même en me restrei­gnant à un usage « poste bureau­tique ». Gmail est main­te­nant vieux, et je suis impres­sionné de ne pas voir de réel concur­rent sur ce créneau. Si je veux un accès web, bureau et mobile, la liste est quasi­ment inexis­tante.

    Visi­ble­ment hajo­mail semble vouloir avan­cer en ce sens. J’ai un peu peur de retrou­ver une inter­face web sans accès adapté au mobile, un mode hors ligne limité, mais les captures d’écran sont plutôt réjouis­santes.

    De votre côté, qu’a­vez-vous trouvé d’aussi effi­cace que Gmail ?

  • API pour ligne télé­pho­nique et SMS

    Favori partagé : Twilio propose des API pour lancer et rece­voir des commu­ni­ca­tions télé­pho­niques de façon auto­ma­ti­sée, ou des SMS (mais là ce n’est pas forcé­ment bon marché).

    Le cas d’usage que j’ai en tête c’est faire une mouli­nette qui appelle tour à tour une liste de personnes d’as­treintes jusqu’à obte­nir un GO de l’un d’eux.

  • Réponse (publique) à la consul­ta­tion de la Hadopi concer­nant VideoLAN

    Note: Mise à jour perma­nente, rédac­tion en cours jusqu’à ce que cette notice dispa­raisse. Je me permets aussi de mettre hors ligne les commen­taires au fur et à mesure qu’ils deviennent obso­lètes (c’est à dire ceux qui aident à la construc­tion et qui ont été pris en compte, ou ceux qui ciblent un point ayant évolué depuis leur rédac­tion).
    Le docu­ment en cours de fina­li­sa­tion est en attente de relec­ture avant envoi. Merci à ceux qui peuvent faire une passe sur le fond ou sur la forme et remon­ter des correc­tifs.

    À desti­na­tion de la Hadopi, via M. Fabrice Aubert,

    Le présent docu­ment est une contri­bu­tion à la consul­ta­tion publique de la Hadopi dans le cadre de la saisine de l’as­so­cia­tion VideoLAN, éditrice du logi­ciel VLC media player, elle-même dans le cadre de sa mission de régu­la­tion des mesures tech­niques de protec­tion prévues aux articles L.331–31 et suivants du code de la propriété intel­lec­tuelle.[i]

    La ques­tion posée est de « savoir si ‹ la docu­men­ta­tion tech­nique et les inter­faces de program­ma­tion › visés à l’ar­ticle L.331–32 intègrent les clefs de déchif­fre­ment d’un contenu protégé et plus géné­ra­le­ment les secrets néces­saires ».

    (suite…)

  • Aujourd’­hui c’est encore backup-day

    Aujourd’­hui c’était backup day, enfin hier chez moi. Le dernier était il y a six mois.

    On oublie trop souvent qu’une bonne partie de notre vie est désor­mais sous forme élec­tro­nique : photos, contacts, films, musique, lettres (emails), et même les livres pour moi. Il serait abusé de dire qu’en perdant son disque on perd tout, mais on regret­tera certai­ne­ment beau­coup de choses.

    Bref, hier le RAID a perdu l’ac­cès à un des deux disques. Points posi­tifs : L’alerte est immanquable, la recons­truc­tion du RAID est simple à trou­ver dans l’in­ter­face Ça *doit* donner à penser à ceux qui se satis­font d’un NAS à un seul disque (ou qui ont l’hé­ré­sie de les confi­gu­rer en agré­gat plutôt qu’en miroir). Un disque ça casse, et toutes ses archives sur un disque externe unique, fut-il USB ou réseau, ça n’est pas une sécu­rité suffi­sante.

    Comme certains l’ont fait remarquer, deux disques en RAID ça ne suffit pas non plus : Il faut un accès distant. J’avais fait un bon résumé des poli­tiques de sauve­gardes dans le billet d’il y a six mois. Mes pratiques n’ont pas vrai­ment évolué. Il est peut être temps. Ajou­ter un crash­plan sur le NAS me tente beau­coup par exemple.

    J’ai une chance sur deux que ce soit le disque qui soit mort, une chance sur deux que ce soit le contrô­leur disque du NAS qui soit en rade.

    Si c’est le disque, le plus simple est que je le remplace mais mon NAS (Syno­logy DS207+) est bien trop juste en mémoire vive pour espé­rer faire tour­ner un crash­plan. N’ayant pas de poste fixe, l’idée d’uti­li­ser un crash­plan à partir de mon poste portable connecté au NAS n’est pas viable. Il me faudrait plus d’une année pour l’ini­tia­li­sa­tion. Une des solu­tions que j’étu­die c’est l’ajout d’un micro-PC que je puisse mettre à côté du NAS et qui serve entre autre à cet usage. Dans l’idéal, pour suivre les préco­ni­sa­tions et en fonc­tion de mon volume de sauve­garde, il serait idéal qu’il y ait 1Go de mémoire vive. Les Raps­berry n’en ont que 512Mo, Cubox a l’air sympa mais peut être un peu cher, et du coup je louche sur les produits de Miniand, mais ils ont l’air d’avoir du Android par défaut et le support de distri­bu­tions Linux plus clas­siques ne m’a pas toujours l’air clair. Si vous avez des sugges­tions je suis preneur.

    Si c’est le NAS qui a perdu un contrô­leur, sans RAID il est plus ou moins bon pour la casse. Il me faut donc quelque chose pour un disque local, qui sache aussi avoir suffi­sam­ment de RAM et de puis­sance pour faire tour­ner un Crash­plan. Bien évidem­ment sans y mettre des sommes folles. Là aussi je suis preneur de sugges­tions.