Attention ça va réagir :)
I want to address one-by-one all of the strange and misguided arguments for Node.js in one place.
C’est chez Eric Jiang, et si c’est plein d’opinion, d’ironie et de caricature, c’est quand même vrai sur le fond.
Attention ça va réagir :)
I want to address one-by-one all of the strange and misguided arguments for Node.js in one place.
C’est chez Eric Jiang, et si c’est plein d’opinion, d’ironie et de caricature, c’est quand même vrai sur le fond.
Ok, je n’utilise pas GPG. J’ai tenté par le passé mais trop peu de gens en face l’utilisent pour que ce soit pertinent de mon côté (oui, je sais que l’argument est cyclique).
Have you been a US bartender before? Or held any other position where you’ve had to verify an ID? It’s not an easy thing to do. People in those positions have books of valid IDs from different states. They have lights that show the security marks. They still get it wrong regularly. A very amateur fake ID, or borrowed real ID, will fool just about everyone in any informal context.
Par contre j’ai toujours trouvé idiot la procédure qui demande à ce qu’on vérifie physiquement l’identité du correspondant. Ce qui m’intéresse c’est que la personne à qui j’écris ou qui m’écrit est bien celle que j’attends. Pour ça la seule solution c’est de faire un ou plusieurs aller-retours écrits.
Non seulement je ne serai absolument pas capable de détecter une fausse carte d’identité, même une mal faite à 30€, mais en plus je n’ai que faire de son identité civile. Ce n’est pas du tout ce que je cherche à certifier.
Entre ceux qui vérifient l’identité civile à la légère en lieu et place de l’identité numérique, et ceux qui ne vérifient rien, le « web of trust » est assez illusoire aujourd’hui. Il nous faut des outils qui automatisent et guident nos pas, sans quoi rien ne changera.
Ok, le ton est humoristique, et pas des plus fins, c’est délirant, ridicule, mais au final il y a des éléments sérieux et c’est un des meilleurs argumentaires que j’ai vu sur la neutralité du net.
Je colle ça ici au cas où ça serve à quelqu’un, ou moi plus tard : GlobalSign donne des certificats SSL gratuits pour les projets Open Source (license OSI).
Visiblement ils offrent même des wildcards. Bon, ça ne leur coûte rien, mais ça peut être pratique.
After participating in code reviews for a while here at Vertigo, I believe that peer code reviews are the single biggest thing you can do to improve your code. If you’re not doing code reviews right now with another developer, you’re missing a lot of bugs in your code and cheating yourself out of some key professional development opportunities. As far as I’m concerned, my code isn’t done until I’ve gone over it with a fellow developer.
— Code Reviews: Just Do It
Des Pull-Request systématiques ont été instaurées à TEA, et je m’en félicite sans aucune ombre de doute. Cette revue de code forcée améliore bien évidemment la qualité, mais elle permet de faire circuler l’information, de diffuser la connaissance, de partager les expériences, et d’augmenter la valeur de tous.
Certes, au niveau temps c’est probablement comptablement une erreur. Maintenant si on prend en compte l’augmentation de valeur que l’ensemble de l’équipe en retire, l’équation est toute autre. Une fois qu’on impute ce temps aussi aux cases formation, culture interne, diffusion des pratiques, redondance des connaissances, le coût n’est franchement plus énorme.
Merci à Anne Sophie et Olivier d’avoir parlé de nos pratiques au Mix-IT d’il y a deux semaines. C’est probablement ces PR systématiques qui ont généré le plus de surprises. Ce n’est visiblement pas encore fréquent ailleurs.
Tentez pendant un mois et revenez en parler avec nous un soir autour de verre.
One Product Team: We are not a separate group of designers, gang of developers, bunch of testers, with a king product owner, who only meet each other when it is needed.
We sit together as a team. We talk and play everyday. And we all love what we are building.
— User experience and design in BBC Playlister: how to be David Fincher
La séparation stricte des rôles, avec un process, un enchaînement, une hiérarchie, des bureaux distincts… comment avons-nous pu construire de telles habitudes ?
C’est malheureusement habituel, mais je ne peux m’empêcher de secouer la tête à chaque fois.
Le gouvernement ou l’élu change, la première action publique juste après la conférence de presse est toujours supprimer très très vite le site web précédent pour mettre quelque chose de neuf, quasiment vide au départ.
La première. C’est urgent. Pas juste mettre une nouvelle version, changer les noms, biographies et attributions, mais supprimer le contenu du précédent. Qu’on fasse semblant de ne pas savoir qu’il y avait un précédent. Qu’on retire toute référence à ce qu’il a fait.
Vous voulez référencez un contenu publié par l’ancien président, l’ancien gouvernement ? oubliez, il a été supprimé. Dans le meilleur des cas il sera remis en ligne ailleurs, bien caché dans des archives et sans redirection à partir de l’ancienne adresse.
Il est hors de question que le site puisse parler d’autre chose que LE nouveau président ou LE nouveau gouvernement et faire de l’ombre à leur personne. Vous devriez avoir honte d’y avoir pensé.
Même si on n’a aucun contenu à y mettre et juste un PDF à lier en page d’accueil, même quand il y a continuité dans le gouvernement avec la même couleur politique et nombre d’inchangés, même les pages d’aides, même les pages sur les institutions elles-mêmes, non, on supprime tout.
On peut rigoler, expliquer, justifier, personnellement je n’y vois qu’une personnification désastreuse des élus. Ils n’endossent pas un rôle ou ne prennent pas une charge, ils deviennent le nouveau roi. Il est temps d’arrêter tout ça. Le SIG joue le jeu, et c’est bien dommage (désolé, je ne peux pas faire de lien vers la page web du SIG, elle a été supprimée avec tout le reste, elle était sur l’ancien site du gouvernement…).
J’hésite toujours avant de partager des vidéos, et encore plus quand il s’agit juste de renforcer les poncifs et stéréotypes. Celle là est caricaturale, mais elle représente tellement ce que j’ai vu tout au long de ma carrière que je la mets ici, pour pouvoir la citer en référence, et vous permettre de faire de même.
Quelle honte d’accorder 33% de son revenu à son espace de vie. À l’éducation que l’on a reçu, aux soins dont on bénéficie. Mais rassurez-vous, vous pouvez en être dispensé grâce au fabuleux statut de JEI qui fait pâlir d’envie outre-atlantique
[…]
Et cerise sur le gâteau, on peut virer ses salariés dans les 6 mois sans aucun risque. Sous réserve de rester en-dessous des 50 salariés (excluant les stagiaires bien entendu). Et puis un développeur français est si peu cher, pourquoi s’en priver ?
Voilà, Tariq, les talents français du code sont au mieux de la chair à canons publicitaires US
Voici la meilleure réponse à l’article du NewYork Times. Parce que oui, la France est attractive pour des startup. Les 33% de cotisations sociales ne sont en réalité pas payées par les JEI, et la prétendue rigidité des contrats de travail ne l’est pas tant que ça. Factuellement la plupart des études mettent la France comme bien moins chère pour les startup technos que les US ou Londres.
D’autres ont fait des réponses sur les critères financiers (pas de meilleure foi) mais on tape à côté. Pourquoi est-il si choquant de payer 30% du salaire en retraite, assurances et santé ? C’est encore plus crétin quand on compare avec des pays où ces frais sont décomptés du salaire net que reçois le salarié au lieu d’être pris plus haut au niveau de l’employeur.
Mais même en dehors de la comparaison, nous devrions être heureux d’avoir un tel équilibre. Comment est-on arrivés à s’enorgueuillir de ne pas payer de prestations sociales, d’échapper à l’impôt collectif, de payer moins cher nos développeurs ou de pouvoir les virer facilement ? Est-ce vraiment de ça que le monde a besoin ? L’innovation et les nouvelles technos ne savent-elles se développer que sur ce terreau ? Si vous répondez « oui » alors il faut vite arrêter ce désastre.
D’autant que c’est juste crétin. Si Google ou Github attirent autant c’est par l’environnement qu’ils offrent (ou offraient). Sur le campus il y a tout ce qu’il faut, au restaurant d’entreprise on fait venir les meilleurs chefs, l’espace de travail est large, éclairé, attirant, en interne on glorifie ceux qui agissent et renforce les développeurs.
Ici on se fait concurrence au moins disant social, on abaisse les développeurs à de l’exécution technique, on leur retire l’idée qu’ils peuvent être le moteur.
Ce n’est pas d’un Github à la française dont nous avons besoin, mais d’une multitude de projets citoyens. Pour créer du lien social, du lien inter-générationel, du lien local, du lien politique. Pour se sentir utile en tant que développeur, pour se sentir agile en tant qu’humain.
Notre objectif ne doit pas être de créer des sociétés de 50 milliards et de copier le voisin en étant plus profitable ou plus gros financièrement. L’innovation se nourrit du lien, de l’utilité, d’une culture. La réduire à son sens économique et aux copy-cat ne ne mènera nulle part.
Il y a une culture à avoir, et ce n’est pas une culture business, c’est une culture de l’utilité, de collaboration sociale. On ne la créera pas en jouant à celui qui propose le moins au niveau social pour un meilleur profit des investisseurs.
À lire entièrement : Talents publicitaires de David Larlet
J’avais regardé CoffeeScript il y a longtemps, mais sans être convaincu. Si j’ai besoin de faire du Javascript, je fais du Javascript. Coffee apporte bien des améliorations sur la syntaxe, mais le langage n’est lui-même pas parfait et je doute que le rapport bénéfice/coût soit très élevé.
J’en ai à peu près autant au service de Dart même si, sans réellement percer pourquoi, j’ai l’impression qu’ils ont réussi à mieux se détacher de Javascript, et donc avoir un vrai langage distinct qui « compile » du Javascript (c’est bien l’esprit de Coffee aussi, mais je n’ai pas eu ce ressenti).
Je suis probablement plus ouvert à TypeScript ou Traceur, qui sont plus proches du langage d’origine et dont les objectifs et syntaxes sont presque « le prochain Javascript ». On a plutôt une couche de compatibilité arrière, et c’est un bon système.
L’impression que ça donne est tout de même qu’ils ont fait leurs propres extensions qui n’appartiennent qu’à eux.
Est-ce qu’on a quelque part un projet similaire, qui implémente un maximum de nouveautés des futurs EcmaScript mais qui évite d’ajouter trop de syntaxes divergentes au cœur du langage ?
Quelles sont vos expériences avec l’un ou l’autre de ces systèmes ?