Catégorie : Technique

  • Retro­mat – inspi­ra­tion & plans for (agile) retros­pec­tive

    En panne sur les rétros­pec­tives ? Envie de redon­ner un peu de souffle et d’en­train ?

    Florie m’a fait passer un lien vers Retro­mat, je vous recom­mande de jouer avec. Plein d’idées pour réflé­chir.

    Plan­ning your next retros­pec­tive? Get star­ted with a random plan, tweak it, print it and share the URL. Or just browse around for new ideas!

    Sur le même sujet : Fun retros­pec­tives Acti­vi­ties and ideas for making agile retros­pec­tives more enga­ging

  • Russian Ships Near Data Cables Are Too Close for U.S. Comfort

    Cmdr. William Marks, a Navy spokes­man in Washing­ton, said: “It would be a concern to hear any coun­try was tampe­ring with commu­ni­ca­tion cables; howe­ver, due to the clas­si­fied nature of subma­rine opera­tions, we do not discuss speci­fics.”

    […] What worries Penta­gon plan­ners most is that the Russians appear to be looking for vulne­ra­bi­li­ties at much grea­ter depths, where the cables are hard to moni­tor and breaks are hard to find and repair.

    […] The excep­tions are special cables, with secret loca­tions, that have been commis­sio­ned by the United States for mili­tary opera­tions; they do not show up on widely avai­lable maps, and it is possible the Russians are hunting for those, offi­cials said.

    — NY Times

    Dit autre­ment, les USA sont inquiets que la Russie puisse envi­sa­ger de faire ce qu’ils aime­raient se réser­ver à eux seuls.

    L’ar­ticle parle de guerre froide, on en n’est pas loin. Savoir les USA seuls maîtres du monde n’est pas forcé­ment plus réjouis­sant. Si quelqu’un a une solu­tion, qu’il la parta­ge…

  • Domaines et péren­nité

    Date de créa­tion : 26.07.2006
    Date d’ex­pi­ra­tion : 26.07.2025 (dans 3583 jours)

    Votre domaine est votre iden­tité sur le Web. En atten­dant une solu­tion davan­tage décen­tra­li­sée, prenez-en soin. En voilà un dont je n’ai plus vrai­ment à me soucier :-).

    — chez David

    Retour d’ex­pé­rience person­nel : Suite à cette remarque j’ai recon­duit mon propre domaine pour trois ans avant de me rappe­ler pourquoi je ne le faisais pas jusqu’à aujourd’­hui :

    À le faire tous les ans, j’y pense encore. S’il y a un chan­ge­ment, il sera récent, ou pas loin d’un renou­vel­le­ment. Je saurais tout synchro­ni­ser.

    Si je le recon­duis aujourd’­hui jusqu’en 2025, les chances de me souve­nir à cette date qu’il faut que je le renou­velle sont quasi nulles. Il ne me restera plus que l’email de rappel de Gandi, mais où serait-je à ce moment là ? lirais-je mon email, cet email ? Je trou­vais ça risqué, je le trouve encore.

    C’est envi­sa­geable, mais avec un système de rappel régu­lier qui impose juste­ment de s’en soucier régu­liè­re­ment. Une autre alter­na­tive serait de payer pour un siècle, c’est à dire vrai­sem­bla­ble­ment bien plus que mon espé­rance de vie. Tiens, ça je suis presque prêt à le faire, malgré la somme. Malheu­reu­se­ment on ne me le propose pas.

  • Lessons From Five Years in Mobile News Apps: #1 Don’t have a news app

    And here’s the #1 lesson from my expe­rience: If you are a small or medium sized publi­sher don’t have a news app. If you already have one, shut it down. Use your resources to make your mobile web site better.

    […]

    Most people spend 80 percent of their time on three apps apps on their phone for 80 percent and, proba­bly, twice as many on their iPads. Here are the apps that most people have room in their life for: Face­book, a music app and then proba­bly some sort of news app. That means there’s a grea­ter chance that they will go to their favo­rite big name news outlet (hint: NYT, WSJ, Guar­dian, BBC or an aggre­ga­tor like Flip­board). That’s why app down­load numbers are not an effec­tive metric.

    — via Priya Gana­pati

    On rejoint une autre lecture récente : L’es­sen­tiel du temps sur mobile est passé sur Face­book et quelques app, toujours les mêmes. Il y a plus de temps passé sur le web mobile que sur le reste des app. En plus de coûter cher, c’est clai­re­ment peu perti­nent côté stra­té­gique.

    Avec l’ar­ri­vée des Service Workers, il va y avoir de moins en moins de raisons de passer au natif.

  • #NodeJS : A quick opti­mi­za­tion advice

    The small changes made the func­tion body of add() growing over 600 charac­ter. v8 opti­mi­zer (crank­shaft) inlines the func­tions whose body length, inclu­ding the comments, is less than 600 charac­ters.

    chez Julien Crou­zet

    Je ne peux m’em­pê­cher de trou­ver étrange d’in­clure les commen­taires. Ça ressemble à une façon d’épar­gner un micro-cycle de CPU assez peu perti­nente. Il reste que c’est à savoir, et que mettre le commen­taire hors de la fonc­tion résout tout. Autant le savoir.

  • Petit récap fibre

    Après lecture des petites lignes, voici ma grille pour les offres fibre et câble sur Paris, si ça inté­resse quelqu’un.

    Tout d’abord…

    Vous ne trou­ve­rez plus de Nume­ri­cable, c’est SFR qui a repris les acti­vi­tés câble. Ils ne mettent d’ailleurs plus que ça sur leur site. Ils en ont repris le débit montant ridi­cule plafonné à 5% du débit descen­dant (et il n’est plus possible de le doubler, contrai­re­ment à feu Nume­ri­cable). Pour moi c’est un répul­sif et un gros gâchis

    Tous ont 50 € de frais de rési­lia­tion (le montant, comme tous les suivants, est arrondi pour éviter les 99 centimes de partout), vous n’y coupe­rez pas. SFR, encore lui, y ajoute 60 € de frais d’ac­ti­va­tion alors que c’est ouvert chez tous les autres.

    Si la fibre n’est pas tirée jusqu’à votre loge­ment mais unique­ment dispo­nible sur le palier, ça peut mettre long­temps, très long­temps. C’est là l’énorme avan­tage de SFR vu que les loge­ments sont déjà tous câblés. Si vous jetez un oeil chez les autres, on m’a nette­ment conseillé de privi­lé­gier l’opé­ra­teur d’im­meuble pour dimi­nuer le risque.

    Si vous avez un usage TV assez basique, toutes les offres se valent. L’offre Live­box Zen d’Orange a bien lui aussi un enre­gis­treur avec disque dur même s’il n’est pas mis en avant pour lais­ser de la place à l’offre Play un peu plus chère. Mieux : Si vous avez une prise ex-Numé­ri­cable, vous trou­ve­rez dessus un bouquet TV gratuit même sans vous abon­ner.

    Plus préci­sé­ment…

    Les offres RED de SFR sont les moins chères malgré le surcoût de 60 € à l’ac­ti­va­tion, avec 12 € par mois (10 € sans la TV mais ça occu­pera aussi votre prise antenne dans ça sera vrai­ment sans TV). C’est sans enga­ge­ment. C’est un débit 5 fois meilleur que l’ADSL en émis­sion comme en récep­tion, une latence plus faible et globa­le­ment une meilleure qualité TV. Aucune raison d’al­ler ailleurs si vos besoins sont modestes. Atten­tion, ces offres ne sont pas sur le site de SFR mais sur le site de RED, distinct.

    Ensuite il y a l’offre Live­box Zen d’Orange. On monte à 50 Mb/s en émis­sion, soit 10x plus que l’offre RED. Les présen­ta­tions commer­ciales d’Orange sont plus que trom­peuses donc voilà mes décou­vertes de petites lignes :

    • Il y aurait proba­ble­ment un disque de 80 Go pour les enre­gis­tre­ments TV dès l’offre Zen même si ce n’est mis en avant que pour les offres Play afin de leur donner un avan­tage. Je lis des choses diver­gentes à ce sujet mais comme ça permet de stop­per le direct c’est que à prio­ri…
    • Le prix affi­ché sur le site inclut d’of­fice des promo­tions qui sont tempo­raires et valables unique­ment la première année, dont aujourd’­hui 5 € / mois en cas de chan­ge­ment d’opé­ra­teur qui ne s’ap­plique­ront pas forcé­ment à votre cas.
    • Il y a en ce moment une offre de parrai­nage qui permet de se faire rembour­ser un mois de facture à concur­rence de 50 € (et non 50 € forfai­taires comme le laisse entendre la présen­ta­tion commer­ciale). Il est facile de trou­ver un parrain sur Inter­net, ça n’en­gage à rien à part gagner tous les deux quelques dizaines d’eu­ros.

    L’offre Live­box Play ajoute 100 Mb/s en récep­tion (mais rien en émis­sion) et 80 Go de disque dur pour 4 € par mois. Le vrai palier est sur l’offre Live­box Jet avec un débit déscen­dant de 500 Mb/s et un début montant de 200 Mb/s.

    Les offres Free sont en fait assez simi­laires à des prix pas très diffé­rents avec les offres promo­tion­nelles. Ici aussi il faut lire les petites lignes : On parle d’un débit descen­dant de 1 Gb/s mais c’est unique­ment dans un mode qui vous prive de tous les avan­tages de la box (NAS, WIFI, routeur…). Comp­tez donc quelque chose de simi­laire à la Live­box Jet : descen­dant à 600 Mb/s et montant à 200 Mb/s.

    Atten­tion, on voit de nombreuses plaintes sur les délais de livrai­son de la box 4k si c’est celle que vous choi­sis­sez. La pein­ture n’a pas l’air fraiche et les gens sont unanimes pour la décon­seiller en tant que box prin­ci­pale. La Revo­lu­tion, plus chère, semble s’im­po­ser.

    Reste SFR, mais ça revient à plus cher pour un débit montant désas­treux, avec en plus des frais et un enga­ge­ment d’un an. Le seul avan­tage est dans l’offre TV. Bouygues sous-loue à SFR, avec le même réseau et les mêmes débits 100 / 5 mais avec le prix des offres haut de gamme Free et Orange. Aucun inté­rêt à mon avis.

  • Google s’at­taque à l’uni­ver­sa­lité des droits ! (et ils ont raison)

    Pour l’ap­pli­ca­tion de cette déci­sion, la Commis­sion natio­nale de l’in­for­ma­tique et des liber­tés (Cnil) a demandé à Google de faire les déré­fé­ren­ce­ments pour l’en­semble des recherches possibles pour les inter­nautes. En effet, toute personne peut faire une recherche partout dans le monde en utili­sant n’im­porte quel nom de domaine (google.fr aussi bien que google.de ou google.com…). Or Google ne veut déré­fé­ren­cer que pour les requêtes venant des moteurs dits « euro­péens » (.fr, .de, .it, .nl…).

    […]

    Personne, pas même Google, ne peut reven­diquer d’être hors la loi tant que celle-ci ne contre­vient pas aux prin­cipes fonda­men­taux des droits de l’Homme.

    La Cnil a raison d’exi­ger que le défé­ren­ce­ment soit global lorsqu’il est en confor­mité avec la déci­sion de la CJUE. Il convient de ne pas céder à Google.

    Et pour une fois, je suis en fort désac­cord avec la posi­tion de la LdH.

    Il n’y a que trois possi­bi­li­tés :

    1. Bloquer ces résul­tats et conte­nus partout, pour tout le monde
    2. Bloquer ces résul­tats et conte­nus pour les accès depuis l’Eu­rope
    3. Bloquer ces résul­tats et conte­nus pour les sites euro­péens et/ou desti­nés aux euro­péens

    La première solu­tion, souhai­tée par la LdH, me semble extrê­me­ment dange­reuse. Elle implique que des déci­sions légales ou règle­men­taires en France et en Europe doivent s’ap­pliquer inter­na­tio­na­le­ment. Le pendant évident c’est que les déci­sions états-uniennes, tuni­siennes, chinoises et péru­viennes s’ap­plique­ront aussi en France.

    Le souhai­tons-nous vrai­ment ? moi non. Il y a plein de choses auto­ri­sées chez nous qui seraient inter­dites ailleurs. Des liber­tés auxquelles je tiens.

    C’est d’ailleurs tota­le­ment irréa­liste. Comment conci­lier ce qui est expli­ci­te­ment un droit chez certains et une inter­dic­tion chez d’autres ?

    Se conten­ter de parler des Droits de l’Homme n’éclaire pas mieux. Outre le fait que chaque conti­nent a sa propre décli­nai­son, avec plusieurs versions, ces textes ne sont que des décla­ra­tions géné­rales à partir desquelles il faut créer un équi­libre.

    Le droit à l’ou­bli doit-il primer sur le droit d’ex­pres­sion et le droit à l’in­for­ma­tion ? Comment ? Ne devrait-on pas juste bloquer les résul­tats sur une recherche à partir du nom mais pas à partir d’une recherche sur les faits eux-mêmes ?

    Je suis certains que diffé­rentes cultures et diffé­rents pays répon­dront diffé­rem­ment, et pour­tant tous en pleine confor­mité avec les droits de l’Homme.

    Peut-on diffu­ser de la culture qui est tombé dans le domaine public chez l’un et encore sous droit d’au­teur chez l’autre ? Peut-on parler cryp­to­gra­phie avan­cée ? Quelle est la limite entre la liberté d’ex­pres­sion, la paro­die et le respect de la dignité humaine ? Quelle est la limite entre le droit à l’in­for­ma­tion, la liberté de la presse, et le respect de la présomp­tion d’in­no­cence ou la diffa­ma­tion ? Quelle est la limite au niveau de la porno­gra­phie ? Peut-on bloquer des sites sur déci­sion admi­nis­tra­tive ou non judi­ciaire quand il s’agit de poten­tiel terro­risme ou pédo­phi­lie ? A-t-on le droit de publier des infor­ma­tions qui seraient sous secret d’État dans un pays tiers pour des raisons de sécu­rité ou d’ordre public ?

    Sérieu­se­ment, toutes ces posi­tions sont plei­ne­ment respec­tueuses des droits de l’Homme, et aucune n’ap­pelle à un arbi­trage univer­sel. La réponse de l’un casse­rait tota­le­ment l’équi­libre social de l’autre, et aucune réponse n’est objec­ti­ve­ment meilleure ou même moins dange­reuse. Pire : Faire primer la réponse de l’un pour­rait être attaquable chez l’autre juste­ment au titre des droits de l’Homme, et inver­se­ment.

    Il reste la possi­bi­lité d’être prag­ma­tique, de respec­ter la souve­rai­neté de chacun. La troi­sième est la solu­tion chinoise. Elle est complexe à mettre en œuvre et serait tota­le­ment inap­pli­cable de toutes façons. Google peut encore avoir une présence un peu partout (et encore, pas partout, comment feront les autres pays ?) mais comment contraindre le New York Times ? Les chinois ont isolé leur réseau et érigé une barrière filtrante à l’en­trée. Ce serait diffi­cile en France, et je ne le souhaite pas du tout.

    Bref, reste la solu­tion inter­mé­diaire. Elle est utili­sée par Google depuis long­temps, et n’est en rien spéci­fique au droit à l’ou­bli. Yahoo! avait aussi tran­ché ainsi dans les années 2000 quand des objets nazis s’étaient retrou­vés sur leur site d’en­chères. Il faut dire que c’est le seul choix vrai­ment raison­nable pour des sites qui traversent autant de pays et qui ne veulent pas retreindre les acti­vi­tés auto­ri­sées à une peau de chagrin.

    C’est impar­fait, contour­nable, mais fina­le­ment le plus prag­ma­tique, et peut-être même souhai­table : Les étran­gers conti­nue­ront à voir ce que vous souhai­tez oublier, mais en même temps si c’est légal chez eux, au nom de quoi les contrain­drions-nous ? Il sera encore possible pour vos compa­triotes d’ac­cé­der à l’in­for­ma­tion en la recher­chant volon­tai­re­ment sur un site étran­ger. Fina­le­ment ça permet de gérer l’ac­cès à l’his­toire et la liberté d’être informé, tout en gardant une certaine opacité et une capa­cité à oublier pour tous les jours. Les collègues, les voisins, les incon­nus, eux n’au­ront plus un vieux passé à oublier devant les yeux, ce qui est bien l’objec­tif.

  • A case study on App Down­load Inters­ti­tials

    Les infor­ma­ti­ciens se battent depuis long­temps contre ces inter­sti­ciels qui incitent à télé­char­ger l’app native quand ils se connectent sur le site web avec un smart­phone. C’est pénible, et ça ne répond pas à l’in­ten­tion. C’est même horrible quand on suit un lien direct vers un contenu.

    Les popins ne sont guère mieux (voire pire quand elles sont complexes à fermer). Le comble c’est quand la popin ou l’in­ters­ti­ciel ne sont pas adap­tés à la lecture sur un écran de smart­phone, et empêchent toute suite posi­tive.

    La pratique reste, parce que le marke­ting rêve de fidé­li­ser avec une appli­ca­tion dédiée, consi­dé­rée comme plus quali­ta­tive mais surtout qui reste sur le télé­phone.

    69% of the visits aban­do­ned our page. These users neither went to the app store nor conti­nued to our mobile website.

    On manque de chiffres, ou de gens qui veulent bien publier leurs chiffres. Celui là est juste énorme. 69%… C’est énorme. Pour juste 9% de gens qui vont cliquer sur « je veux l’app », dont certains l’ont déjà, d’autres ne l’ins­tal­le­ront pas, la désins­tal­le­ront dans la foulée ou ne l’uti­li­se­ront pas.

    À l’in­verse, en remplaçant l’in­ters­ti­ciel par une bannière bien faite (non, pas une popin, pitié) :

    1-day active users on our mobile website increa­sed by 17%.

    G+ iOS native app installs were mostly unaf­fec­ted (-2%). (We’re not repor­ting install numbers from Android devices since most come with Google+ instal­led.)

    Ne nous embal­lons pas, Google conti­nue de mettre un inter­sti­ciel sur Gmail quand il est accédé par un smart­phone Android.

  • Super­char­ging page load

    Les bonnes ressources expliquant comment faire du web mobile sont rares. La plupart se limitent à parler de media query ou d’adap­ta­tion du rendu, ce qui est loin d’être fina­le­ment le plus complexe ou le plus impor­tant.

    Ici Google nous parle perfor­mance, avec plusieurs étapes très concrètes, du code exemple, et un aperçu d’uti­li­sa­tion des magiques service workers, en tout juste une dizaine de minutes. Si vous voulez parier sur une techno qui va révo­lu­tion­ner le web mobile dans les 12 mois, misez là dessus.

  • TLS et vie privée

    Pour répondre à David :

    TLS does not provide privacy. What it does is disable anony­mous access to ensure autho­rity. It changes access patterns away from decen­tra­li­zed caching to more centra­li­zed autho­rity control.
    That is the oppo­site of privacy. […] TLS is NOT desi­rable for access to
    public infor­ma­tion, except in that it provides an ephe­me­ral form of message inte­grity that is a weak repla­ce­ment for content inte­grity.

    Je suis convaincu que ces gens ont réflé­chi à la ques­tion plus long­temps et plus sérieu­se­ment que moi, mais je ne peux m’em­pê­cher de poser les ques­tions :

    Parler de vie privée c’est parler de confi­den­tia­lité. Vis à vis de qui ? De même, à partir de quand parle-t-on d’ano­ny­mat ?

    Consi­dé­rer que TLS est inutile pour accé­der à une infor­ma­tion publique me semble très étrange. La confi­den­tia­lité n’est pas dans le fait que cette infor­ma­tion soit publique, mais à ce que je consulte ou ce que j’en­voie dans le détail.

    Savoir que j’ac­cède à Face­book est une chose. Savoir quel profil j’uti­lise et ce que j’écris en est une autre, quand bien même les textes en ques­tions sont ne sont pas d’ac­cès restreint. Je ne souhaite pas forcé­ment que l’uni­ver­sité de mon fils puisse lire ce qu’il y écrit via le WIFI local.

    Savoir que j’ac­cède à Wiki­pe­dia est une chose. Savoir que les pages que j’y lis parlent de certains problèmes de sexua­lité en est une autre. Je ne souhaite pas forcé­ment que mon employeur puisse savoir ce que j’y lis pendant ma pause de midi.

    Savoir que je consulte la presse est une chose. Savoir quels sont les articles poli­tiques que je lis et ce que je commente en est une autre. Suivant le pays où je suis, je ne souhaite pas faci­li­ter une éven­tuelle analyse au niveau de mon four­nis­seur d’ac­cès ou du gouver­ne­ment.

    Bref, je suis conscient que l’im­plé­men­ta­tion actuelle des navi­ga­teurs peuvent en théo­rie faci­li­ter le tracking à partir du serveur. Je ne suis pas certain que la tech­nique soit mise en œuvre telle­ment d’autres méthodes plus simples sont effi­caces. La confi­den­tia­lité que ça m’ap­porte compense large­ment ce surcoût.

    La démo­cra­ti­sa­tion de TLS est pour moi une vraie bonne nouvelle.

    I have no objec­tion to the IESG propo­sal to provide infor­ma­tion *also* via https. It would be better to provide content signa­tures and encou­rage mirro­ring

    Je ne nie pas que ça puisse être inté­res­sant, mais l’usage est pour moi tota­le­ment diffé­rent. En fait, à réflé­chir, l’es­sen­tiel des cas où j’ai besoin de garan­tir l’in­té­grité du message sont ceux où j’ai besoin d’une authen­ti­fi­ca­tion, donc où le chif­fre­ment de TLS est aussi néces­saire.

    Propo­ser HTTPS en alter­na­tive me semble aussi une fausse bonne idée. Sur mes deux derniers exemples, j’ai poten­tiel­le­ment non seule­ment besoin que le contenu de ma requête soit confi­den­tielle, mais aussi que mon besoin de confi­den­tia­lité le soit aussi. Que j’uti­lise d’un coup TLS me fera paraitre « louche », ce que juste­ment j’au­rais souhaité éviter. Je l’ai d’ailleurs vu récem­ment dans la presse lors de mises en accu­sa­tion : le fait que les suspects aient utilisé des commu­ni­ca­tions cryp­tées faisait partie des éléments à charge, même sans savoir ce qu’ils ont échangé. Dange­reux, au mieux.

    Plus prag­ma­tique : Il serait facile de bloquer HTTPS pour la plupart des sites publics comme Wiki­pe­dia, Doctis­simo, Twit­ter ou Le Monde, obli­geant les gens à se rabattre sur HTTP. Même les geeks les plus au fait des problèmes ont tendance à accep­ter de dégra­der la commu­ni­ca­tion en clair quand le chif­fre­ment ne passe pas. Rendre TLS option­nel revien­drait à le reti­rer là où juste­ment il est le plus néces­saire.

    Le fait que le web avance pas à pas vers un « TLS unique­ment » est un gros pas en avant pour la confi­den­tia­lité vis à vis de mon envi­ron­ne­ment direct.

    TLS everyw­here is great for large compa­nies with a finan­cial stake in Inter­net centra­li­za­tion. It is even better for those provi­ding iden­tity services and TLS-outsour­cing via CDNs. It’s a shame that the IETF has been abused in this way to promote a campaign that will effec­ti­vely end anony­mous access, under the guise of promo­ting privacy.

    Bref, il y a des choses à faire. Par exemple s’as­su­rer de réduire l’iden­ti­fi­ca­tion possible du navi­ga­teur entre deux requêtes ? (le navi­ga­teur utilise-t-il le même certi­fi­cat à chaque fois ? si c’est ça le problème, il y a certai­ne­ment moyen de faire des rota­tions régu­lières, et de ne pas parta­ger un même certi­fi­cat entre diffé­rentes desti­na­tions).

    Quant à mon anony­mat, il est bien plus vidé de son sens à cause de mon IP qu’à cause du tracking : si j’ai vrai­ment besoin, je peux utili­ser un navi­ga­teur ou un profil diffé­rent pour certaines acti­vi­tés, mais mon IP demande un effort plus impor­tant pour être chan­gée.

    L’autre ques­tion est de savoir auprès de qui est-ce que je cherche le plus à être anonyme, et ce que repré­sente mon iden­tité. Google saura proba­ble­ment me relier à mon email. Mon FAI et mon employeur savent me relier à mon iden­tité civile

    Bref, travaillons à amélio­rer les problèmes de tracking. Ils ne me semblent cepen­dant pas inhé­rents à la tech­no­lo­gie TLS (me trompe-je ?). Ne jetons en tout cas pas le bébé avec l’eau du bain. Surtout si nous n’avons rien à la place.

    Roy T. Fiel­ding nous rappelle le prin­ci­pal danger de TLS et de « SSL partout » : la centra­li­sa­tion des auto­ri­tés de certi­fi­ca­tion. Et par exten­sion du Web.

    C’est un vrai problème, mais qui commence à être dépassé. Le nombre d’au­to­ri­tés de mon Fire­fox se rapproche des 200. Si on consi­dère que ces auto­ri­tés délèguent elles-mêmes à de multiples sous-auto­ri­tés, qui parfois font elles aussi de même, on est loin d’une centra­li­sa­tion déran­geante pour la vie privée. En fait il y a tant de délé­ga­tion que le prin­cipe même d’au­to­rité de confiance devient assez théo­rique.

    Il reste un problème de confiance (auto­rité) et un problème commer­cial. DANE et letsen­crypt sont deux initia­tives qui me font croire qu’on va lais­ser ça derrière nous à moyen (pour letsen­crypt) ou long terme (pour DANE).

    Un client qui sait ne pas réuti­li­ser inuti­le­ment le même certi­fi­cat, qui véri­fie le serveur à l’aide de DANE les écueils de confi­den­tia­lité suivants seront surtout dans SNI, DNS et IP.