Catégorie : Photo

  • Parta­ger un travail photo­gra­phique

    Parta­ger un travail photo­gra­phique

    Je cherche un service en ligne ou une appli­ca­tion à héber­ger soi-même pour publier et parta­ger mes travaux photo­gra­phiques.

    Mon objec­tif prin­ci­pal est de pouvoir montrer, récu­pé­rer du feed­back et discu­ter. Certains jeux de photos doivent pouvoir être derrière un accès restreint (par un mot de passe global ou par un système de comptes, peu importe) et je cherche un thème épuré assez simpliste.

    J’aime beau­coup le nouveau Flickr mais je n’ai pas d’ac­cès fin où je peux choi­sir à qui je partage quoi (pour faire court c’est soit tout le monde soit tous les amis). Je serai éven­tuel­le­ment prêt à payer un accès 500px si ça fait ce que je veux (l’aide n’est pas claire) mais le niveau de qualité est très haut, je ne suis pas certain de vouloir y mettre mes premiers travaux peu dégros­sis. On m’a aussi proposé Koken, à héber­ger soi-même, et j’avoue que ça semble génial, si ce n’est qu’il manque et l’ac­cès restreint (une simple URL secrète ça finit toujours pas être public par l’inat­ten­tion de quelqu’un) et les commen­taires ou discus­sions.

    Bref, je suis preneur de vos avis et sugges­tions.

    Et si vous voulez parler photo, je vous invite de toutes façons à lier sur 500px et Flickr, quand bien même je n’y publie pour l’ins­tant rien et quasi rien, … et à enga­ger la discus­sion sur le sujet photo quand vous voulez, ou vous voulez.

    Photo d’en­tête sous licence CC BY-NC-ND par Paolo Margari

  • Noir et blanc photo­gra­phique

    Noir et blanc photo­gra­phique

    J’ai entendu tout et son contraire sur le noir et blanc, qu’il est beau­coup plus diffi­cile à gérer car la lumière et les contrastes ne pardonnent aucune erreur, et inver­se­ment qu’il est plus simple car on s’oc­cupe de deux compo­santes en moins : la couleur et la diver­sité des sources lumi­neuses.

    La compo­sante qui m’in­trigue le plus c’est le sens qu’on y attache, moi le premier. Inva­ria­ble­ment, certains sujets ne se conçoivent qu’en noir et blanc, d’autres qu’en couleurs.

    Est-ce un exer­cice de style ? Plus son auteur cherche l’ar­tis­tique ou l’aca­dé­mique, plus la photo a tendance a passer en noir et blanc.

    Je n’ex­clue pas l’idée d’un simple mimé­tisme acadé­mique, parce que certains sujets sont trai­tés ainsi dans les modèles qu’on nous présente, mais je doute qu’il y ait unique­ment ça.

    C’est parti­cu­liè­re­ment vrai sur les portraits et quasi­ment obli­ga­toire sur du nu. La même image en couleur peut faci­le­ment donner l’im­pres­sion de gratuit ou de vulgaire. La même pose, en chair sans appa­reil photo et on détourne le regard.

    Le noir et blanc semble une façon d’ou­blier le sujet, de s’en déta­cher, de prendre du recul pour penser autre­ment, oublier qu’il s’agit de personnes ou de nudité pour parler d’un concept abstrait « artis­tique », même si au final rien ne change.

    C’est fina­le­ment très hypo­crite, mais je ne suis pas diffé­rent.

    Qu’est-ce qui vous fait passer en noir et blanc ? pourquoi ? Quelles émotions changent quand vous choi­sis­sez un rendu plutôt que l’autre pour la même photo ?

    Photo d’en­tête sous licence CC BY-ND par Florian

  • Ouvrir son angle de vue

    Ouvrir son angle de vue

    J’ai commencé à vrai­ment m’écla­ter en photo quand j’ai pu monter mon objec­tif 85mm. Avec mon capteur c’est l’équi­valent d’un 130mm. De quoi capter des visages et expres­sions en restant bien à distance, avec une ouver­ture magique de 1.8 pour déta­cher ces expres­sions de quasi­ment n’im­porte quel fond.

    Aujourd’­hui non seule­ment ça ne sera pas adapté aux portraits et silhouettes que je recherche mais il y a autre chose. Je ressens à la fois le besoin de me rappro­cher et de prendre une vue et un contexte plus large, pas qu’un bout de visage. C’est un peu un manière de reve­nir dans l’image et de tisser une rela­tion avec le sujet.

    Je pense m’être fixé pour tenter le 35mm ; de quoi prendre une personne en pied tout en restant rela­ti­ve­ment proche, et un buste en étant carré­ment à côté. J’es­père autant que je crains le grand chan­ge­ment. Hors pose fixe et prépa­rée, je ne sais pas encore bien ce que je vais faire de tout cet espace autour du sujet. Mais surtout, ça va me forcer à m’im­pliquer dans la photo au lieu de rester en dehors.

    Je suis certain de ne pas être le premier à avoir fait ce chemin. Comment l’avez-vous abordé et vécu ?

    Photo d’en­tête sous licence CC BY-NC par Kris­to­pher Chan­droo

  • Rapport au corps

    Rapport au corps

    Notre rapport au corps est quand même bien tordu. Le moindre bout de peau est consi­déré comme à masquer.

    Oh, on s’en défend en montrant du doigts certains pays qui vont voiler jusqu’au visage, mais nous ne sommes pas si diffé­rents. Lais­sez une photo de décol­leté, un bout de fessier, et c’est à cacher pour ne pas faire peur aux enfants ou aux patrons (je laisse à d’autre l’ex­pli­ca­tion du pourquoi les deux tombent dans la même caté­go­rie).

    Nous sommes en fait bien plus hypo­crites, en créant des contextes très norma­li­sés, chacun avec son bout de peau qui a le droit ou pas le droit d’être montré. Mettez un bikini hors de la plage, ou des simples sous-vête­ments à la place d’un maillot de bain pour­tant pas plus couvrant, et voilà l’at­teinte à la pudeur.

    Nous menons la cari­ca­ture assez loin pour pouvoir montrer à peu près tout ce qu’on peut imagi­ner tant que c’est pour vendre sur une publi­cité, mais en paral­lèle on invoquera le bien être des enfants à la moindre nudité partielle, voire pour un soutien gorge un peu visible.

    Comment en est-on arri­vés à trou­ver le corps de l’autre scan­da­leux et le notre honteux ? Ce revi­re­ment est rela­ti­ve­ment récent au moins dans notre pays, deman­dez à la géné­ra­tion de mai 68. Mais surtout, pourquoi cédons-nous en conti­nuant à cacher les corps, leur repré­sen­ta­tion, et à les étique­ter pour encou­ra­ger ce tabou ?

    Photo d’en­tête sous licence CC BY-NC-ND par Martin Bause­wein

  • Aide sur projet photo

    Aide sur projet photo

    J’ai un vieux projet photo qui me tient beau­coup à coeur et que je tente de pour­suivre acti­ve­ment cette année. Je bloque malheu­reu­se­ment pour trou­ver démar­cher celle qui pour­rait m’ai­der en jouant le jeu et passant sous l’objec­tif.

    Un appel public n’est proba­ble­ment pas adéquat mais je me dis que ça peut permettre d’éta­blir un contact auquel je n’au­rai pas pensé de moi même.

    Pas de contrainte parti­cu­lière, même géogra­phique, et certai­ne­ment pas celle de ressem­bler aux femmes des maga­zines. Par contre je souhaite quelqu’un que je connais, avec j’ai ou je peux établir une rela­tion de confiance.

    C’est sibyl­lin mais j’en discute ensuite plus en détail avec qui ne se sent pas contre parti­ci­per. Merci.

    Photo d’en­tête sous licence CC BY-NC-ND par Xava-du

  • Focale, capteur, relief ; et la corres­pon­dance entre tout ça

    Une photo a tendance à écra­ser ou accen­tuer les reliefs suivant qu’on utilise un fort zoom ou un grand angle. J’ai toujours entendu dire que c’est le 50 mm qui donnait le rendu le plus proche du natu­rel pour du portrait.

    Première ques­tion aux amateurs de photo : Confir­mez-vous ? Derniè­re­ment j’ai entendu deux personnes consi­dé­rer que ce palier était plus proche de 70 mm.

    Sur les boitiers au format 4/3 j’ap­plique un ratio multi­pli­ca­teur à la focale « théo­rique » de mon objec­tif (chez moi le 50mm corres­pond grosso modo à du 75 mm).

    Seconde ques­tion : Qu’en est-il sur ces ques­tions de reliefs ? Le 50 mm sur un plein format et sur un 4/3 donne­ront-ils le même type de relief (juste avec une image plus restreinte sur le 4/3) ou faut-il compen­ser ici aussi et prévoir un 35 mm pour avoir le rendu relief du 50 mm ?