Catégorie : Blog et vie du site

  • Signi­fiance des URLs

    J’ai eu pas mal de réponses sur mon précé­dent billet hier soir. L’idée de reti­rer le slug des URLs ne semble pas du tout faire consen­sus.

    Je reprends donc ma copie ce matin. Dans les points qu’on m’a soulevé il y a :

    • Ne pas se faire entrai­ner vers un contenu autre que celui prévu
    • Comprendre ce qu’il y a derrière le lien avant de cliquer
    • S’y retrou­ver dans l’his­to­rique

    Ne pas se faire entrai­ner vers un contenu autre que celui prévu

    On parle ici de malveillance. J’ai du mal à voir ce que le slug garan­tit.

    Si le contenu pointe chez des tiers, la plupart des CMS se basent sur l’iden­ti­fiant dans l’URL et ignorent le slug. Ce ne sont pas des outils mal confi­gu­rés, c’est que ça permet de chan­ger le slug faci­le­ment sans casser les liens. Ça veut dire que je peux le rempla­cer par ce que je veux et avoir un slug trom­peur.

    S’il s’agit d’un contenu malveillant, il y a de toutes façons bien des chances que le site permette ça volon­tai­re­ment.

    Si le contenu pointe chez moi, c’est à peu près la même chose. Je peux évidem­ment mettre un joli slug trom­peur sur une page qui héberge ce que je souhaite. Je peux aussi faire qu’une de mes pages vous redi­rige silen­cieu­se­ment vers un de ces conte­nus hors de mes pages.

    Si le slug vous sert de réas­su­rance de sécu­rité, vous faites une erreur. Je ne suis même pas certain d’avoir envie de contri­buer à ce faux senti­ment de sécu­rité.

    Comprendre ce qu’il y a derrière le lien avant de cliquer

    Là je vois beau­coup plus l’in­té­rêt, mais j’ai du mal à le consta­ter en pratique.

    Capture d'un message de réseau social. Le slug du lien est tronqué à une dizaine de caractères. En dessous une carte est visible avec le titre complet, les trois premières lignes du contenu, et le nom e domaine du site.

    Sur Bluesky la carte juste en dessous présente le titre complet, trois lignes de contenu et le nom de domaine. Je ne vois pas ce qu’ap­porte le slug tronqué à une dizaine de carac­tères.

    Sur Masto­don c’est tronqué plus loin et la carte est vrai­ment mini­male, mais on en voit quand même plus sur la carte, et de façon plus intel­li­gible.

    Dans les deux cas, j’ac­com­pagne mes liens d’un texte et d’un contexte. Quand ce n’est pas le cas, c’est que je sais que le titre de la carte sera suffi­sant.

    Le slug complet appa­rait au survol avec une souris. Outre que ce n’est pas vrai sur mobile, c’est aussi possible pour le titre de la carte en-dessous qui, sans les tirets, sera plus lisible.

    Tout ne se résume pas à ces deux réseaux sociaux mais je n’ai pas en tête d’en­droits où je lais­se­rais un lien brut sans message de contexte et où l’ou­til n’ajou­te­rait pas de lui-même le titre de la page.

    S’y retrou­ver dans l’his­to­rique

    Sur Fire­fox, le clic long sur le retour arrière me présente les pages par leur titre et non par leur URL. C’est vrai autant sur bureau que sur mobile.

    Si je tape une adresse d’un billet autre que le mien dans la barre de recherche, j’ai une complé­tion sur l’URL mais aussi sur le titre. Je peux d’ailleurs mélan­ger les deux (commen­cer par le domaine puis taper des mots du titre) et c’est le titre qui est mis en avant dans les propo­si­tions.

    Dans la fenêtre d’his­to­rique c’est la même chose, c’est le titre qui est mis en avant et pas l’adresse.


    Du coup tu contestes tout ?

    Quand j’ai un consen­sus contraire j’ex­plore. J’en suis là. Il est tout à fait possible que je finisse par me ranger au consen­sus même sans trou­ver de justi­fi­ca­tion objec­tive à ça, parce que le ressenti tout à fait subjec­tif est aussi à prendre en compte.

    Pour l’ins­tant, toute­fois, je n’ai pas trouvé d’usage concret à ce slug. Vous êtes bien­ve­nus à complé­ter mes explo­ra­tions.

  • URLs et UUIDs

    Je plani­fie l’ex­tinc­tion du Word­press qui me sert de blog. Je vais proba­ble­ment partir plus vers du 11ty ou du Astro avec une géné­ra­tion statique.

    Je me pose la ques­tion des URLs.

    URLs courtes

    On a pendant un temps cru que les URLs allaient dispa­raitre. On voit aujourd’­hui plutôt le contraire. Avec les plate­formes de micro­blog, ces URLs font partie du message visible.

    À la fois pour prendre moins d’es­pace visuel­le­ment et parce que le nombre de carac­tères est souvent limité, l’idéal ce sont des iden­ti­fiants courts.

    Mon idéal à ce niveau, c’est quelque chose comme bit.ly : une suite de quelques carac­tères alpha­nu­mé­riques comme iden­ti­fiant pour chaque contenu.

    3 carac­tères permet de comp­ter en centaine de milliers d’iden­ti­fiants. 4 carac­tères permet de comp­ter en millions. Ça devrait être large­ment assez.

    -> https://survol.fr/eJo8

    C’est aussi parfait pour reco­pier une URL en prove­nance des jardins fermés qui inter­disent les liens. J’ai demandé autour de moi, vous êtes quand même 80% à taper à la main de temps en temps (pas que le nom de domaine), et certains très fréquem­ment.

    URLs non prédic­tibles

    Mon second besoin est malheu­reu­se­ment opposé. Je souhaite limi­ter la décou­vra­bi­lité de mes conte­nus.

    Je sais que ce besoin est peu habi­tuel mais il me donne une liberté d’écri­ture à laquelle je tiens de plus en plus. Rien n’est vrai­ment caché mais il faut avoir eu un lien pour accé­der à quelque chose, soit direc­te­ment soit via de la navi­ga­tion.

    Mon public est tech­nique voire expert. 4 carac­tères et quelques millions de possi­bi­li­tés, on peut tester toutes les combi­nai­sons en une ques­tion de minutes. Ça ne suffit pas.

    Si je veux que tester toutes les combi­nai­sons soit impra­ti­cable, il faut noyer ces quelques milliers ou millions d’iden­ti­fiants dans beau­coup plus. Beau­coup beau­coup plus.

    Sur des calculs de coin de table en exagé­rant tout, mon espace d’adresse doit faire dans les 64 bits1. Même codé en base64, mes iden­ti­fiants font désor­mais 11 carac­tères. J’au­rais préféré plus court.

    URLs faciles à saisir

    Il m’est arrivé de lais­ser des URLs dans des espaces où les liens sont impos­sibles. J’ai demandé autour de moi, vous êtes quand même 80% à parfois taper à la main des adresses de pages profondes, et certains plusieurs fois par mois.

    Bref, j’ai­me­rais que ce soit possible, et pas trop pénible malgré la longueur. Idéa­le­ment on peut utili­ser un titre signi­fi­ca­tif ou au pire une liste de quelques mots géné­rés à la dice­ware. Malheu­reu­se­ment ça ne passera pas le premier de mes besoins lié à la taille. On va garder les 10–12 carac­tères.

    En base36 je peux me conten­ter des lettres minus­cules et des chiffres. Si j’en­lève le l et le 1 qui sont parfois ambi­gus dans certaines polices de carac­tères, j’ar­rive à une base34. Ça me fait proba­ble­ment ajou­ter 2 carac­tères de plus.

    Vu que taper des adresses reste rare, je vais m’éco­no­mi­ser les 2 carac­tères et m’ap­pro­cher de base64. Je vais juste reti­rer les deux carac­tères spéciaux ainsi que les carac­tères l O 0 1 et I qui créent des ambi­guï­tés. J’ar­rive à une base57.

    Des URLs signi­fi­ca­tives

    Le quatrième critère c’est norma­le­ment celui des URLs signi­fi­ca­tives. C’est le cas de la plupart des blogs où le titre se retrouve aussi dans l’adresse.

    J’ai demandé et vous êtes quand même plus de la moitié à trou­ver ça impor­tant.

    Je vais toujours donner au moins un titre, un texte ou un contexte avec le lien, donc il y a peu d’am­bi­gui­tés. Les quelques plate­formes qui affichent les adresses telles quelles sont aussi celles qui vont ajou­ter une carte en récu­pé­rant le titre et une image pour les présen­ter sous le lien. Le doublon est-il bien néces­saire ?

    J’hé­site encore. Je ne peux pas avoir court, impré­dic­tible et signi­fiant à la fois. Mon cœur balance pour me passer de la signi­fiance des adresses.

    Le SEO n’est pas un objec­tif, voire serait de toutes façons contre-produc­tif vis-a-vis de mon second objec­tif.

    Mettre tout ça bout à bout

    À tout ça il faut que j’ajoute le nom de domaine et une manière de segmen­ter. Actuel­le­ment j’ai doublé la segmen­ta­tion, le « n. » dans le sous-domaine, et le « n/ » dans le chemin2. Il est probable que je ne garde qu’un seul des deux.

    Si je mets tout ça bout à bout, je vais avoir des URLs qui vont ressem­bler à « https://survol.fr/n/2qQVKC6AumxR »3.

    Je ne m’in­ter­dis pas de chan­ger d’avis et par exemple ajou­ter le slug comme option­nel après l’iden­ti­fiant. Dites-moi ce que ça change pour vous.


    1. Ça fait beau­coup mais je veux prévoir le futur où toutes les inter­ac­tions pour­raient à l’ave­nir se retrou­ver avec un iden­ti­fiant, ce qui fait un paquet d’iden­ti­fiants d’ici à la fin de ma vie. ↩︎
    2. « n » c’est pour « notes », pour ceux qui se posent la ques­tion. ↩︎
    3. Oui, il y aura redi­rec­tion et les anciennes conti­nue­ront de fonc­tion­ner. ↩︎
  • Le monde tel qu’il aurait pu être

    J’ai arrêté cette série de billets très rapi­de­ment.

    J’y tiens. Je veux recréer de l’uto­pie et penser plus au monde possible qu’à celui qu’on est en train de construire.

    Le problème c’est que ces billets sont viciés à la base. Ils ne fonc­tionnent que par contraste avec ce qui est fait, ou pas fait, aujourd’­hui. Ils ne font que souli­gner que nous allons à pleine vitesse dans la mauvaise direc­tion.

    Honnê­te­ment, ça me fout le moral à zéro et se révèle encore plus diffi­cile que simple­ment critiquer.

    Je repren­drai peut-être. J’ai­me­rais reprendre. En ce moment je n’en ai pas la force.

  • La blog­chain

    Avec les réseaux sociaux, les petits espaces person­nels inter­con­nec­tés qu’é­taient les blogs ont peu à peu disparu du paysage. Il en reste, mais les liens ne sont plus aussi forts.

    À la grande époque il était fréquent d’avoir des blogroll. sur un coin de chaque page. J’ai­me­rais relan­cer ça d’une façon ou d’une autre.

    Je vous propose ce qui suit :

    Je lie cinq blogs person­nels, choi­sis arbi­trai­re­ment et sans hiérar­chie, avec une phrase sur pourquoi ils me sont impor­tants, en choi­sis­sant un billet précis que j’ai aimé y trou­ver :

    • David, qui me donne à réflé­chir dans mon agré­ga­teur depuis proba­ble­ment pas loin de 20 ans, initia­le­ment sur des sujets tech­niques et aujourd’­hui plus via ses réflexions sur lui-même et son trajet de vie : Jour 3.
    • La Grange, entre poésie, tech­nique et dépay­se­ment au Japon, quand je serai grand j’es­père être comme lui (je regrette juste l’ab­sence de recherche sur le blog parce que je n’ai pas réussi à retrou­ver le billet que j’au­rais aimé lier ici) : Encens.
    • Prin­cesse RH, pour mettre quelque chose de très diffé­rent des quatre premiers, avec des morceaux de règles admi­nis­tra­tives dedans mais racon­tées d’une façon qui me donne envie de les lire : Le montant net social.

    J’ai écrit à ces cinq là. Je les incite à faire eux aussi une liste de cinq liens à parta­ger, sur le même format et avec les mêmes règles. S’ils le font, j’ajou­te­rai aussi les liens vers leur propre blog­chain.

    Si la chaîne revient vers moi avec un chemin assez long, je recom­men­ce­rai avec cinq autres billets, de cinq blogs person­nels diffé­rents de ceux déjà cités (mais qui ont tous un flux RSS). J’es­père que ça arri­vera parce que me limi­ter à cinq est un exer­cice diffi­cile telle­ment il y a de personnes et d’écrits que j’ap­pré­cie.

    Si vous faites vous-même un billet simi­laire, venez en parler en commen­taire.

  • Liens non prédic­tibles

    Je planche toujours sur le nouvel espace de publi­ca­tion.

    Je veux mettre des conte­nus plus ou moins privés sur le même espace, sans que tout le monde n’ait accès à tout ni mettre de mot de passe.

    La solu­tion que je vois c’est simple­ment avoir des adresses de pages plus ou moins secrètes. Bien entendu ça veut dire que ces adresses ne soient pas prédic­tibles. Tout le monde tentera les pages qui s’ap­pellent « voisin » ou « perso ».

    J’ai pas mal de geeks autour de moi. Je me dis que certains sont prêts à faire tour­ner des mouli­nettes avec les mots du diction­naire.

    Une première solu­tion pour­rait être de construire chaque adresse à partir du titre et m’im­po­ser de créer un titre long avec au moins 4 à 5 mots signi­fi­ca­tifs à chaque fois (plutôt 5 ou 6 si j’uti­lise des mots plutôt prédic­tibles). J’ai peur que ça fasse des liens outra­geu­se­ment longs et que ce soit pénible pour moi.

    L’autre option serait de faire un lien vrai­ment aléa­toire. En base36 (lettres minus­cules + chiffres) ça place proba­ble­ment ma limite à 10 ou 12 carac­tères aléa­toires. Ça fait un lien total de l’ordre de 36 carac­tères. C’est un peu long mais moins que les actuels, donc pourquoi pas. Je peux même reti­rer les carac­tères ambi­guës (i l 1 et o 0) sans vrai­ment chan­ger le calcul de proba­bi­lité.

    Ça donne­rait quelque chose comme ça : https://n.survol.fr/ah4pbwlfhto

    Le seul défaut c’est que le lien ne donnera aucune indi­ca­tion du contenu à la lecture. Je peux ajou­ter la retrans­crip­tion du titre et ne pas la prendre en compte, mais est-ce vrai­ment utile ?

  • Évolu­tion du carnet de notes – La recherche

    J’écris moins, et avec le recul c’est aussi parce que je suis moins à l’aise qu’a­vant ici. Je traite trop de sujets diffé­rents, pro, perso, vélo, poli­tique, numé­rique, etc. Je ne me sens pas pour autant de parta­ger tout à tout le monde.

    J’avais déjà écrit à ce propos. Ma réflexion s’est un peu soli­di­fiée et je vais proba­ble­ment bous­cu­ler ce blog à l’ave­nir :

    • Chaque contenu se lit indé­pen­dam­ment. Je retire tous les liens auto­ma­tiques vers les billets suivants ou précé­dents, ou vers les caté­go­ries. Si je le souhaite, je ferais les liens expli­ci­te­ment.
    • Je garde la notion de caté­go­ries, mais elles ne permettent pas de lister les conte­nus, juste d’ac­cé­der aux flux RSS.
    • Les flux RSS ne contiennent que les billets des 48 dernières heures. Ça permet d’être alerté des publi­ca­tions mais pas de les lister après coup.
    • Le flux RSS géné­ral ne sera plus annoncé. Ceux qui l’ont déjà pour­ront proba­ble­ment le garder dans leurs flux mais il n’y aura plus de nouveaux lecteurs par là.

    Il me reste à voir comment je gère la recherche pour ceux qui savent avoir vu passer un contenu mais ne savent pas le retrou­ver. Très proba­ble­ment je vais reti­rer l’in­dexa­tion des moteurs de recherche externes.

    Une première possi­bi­lité pour­rait être de lais­ser une recherche interne globale. Ça me gêne parce que ce serait une façon détour­née d’ac­cé­der à tout. Je peux le miti­ger en limi­tant la profon­deur de recherche avec juste accès aux 3 à 5 premiers résul­tats, ou/et en impo­sant des recherches précises avec plusieurs termes.

    Une autre option serait de couper la recherche globale et de ne permettre qu’une recherche caté­go­rie par caté­go­rie. Le défaut c’est que ça devient un peu pénible : Il faut d’abord retrou­ver un billet de la même caté­go­rie pour pouvoir avoir le bon champ de recherche, avec le risque qu’en fait on ne cherche pas dans la bonne.

    L’al­ter­na­tive serait de tout couper. Je laisse juste un lien pour me contac­ter et c’est moi qui fait, si je le souhaite, la recherche. Je suis prêt à y passer un peu de temps mais je peux aussi ne pas être réac­tif, et je crains que ça freine la plupart des lecteurs.

    Je cherche encore la bonne solu­tion. Je suis preneur de vos commen­taires. Comment utili­sez-vous la recherche pour les conte­nus de mon carnet ou pour les blogs des autres ? dans quel contexte ?

  • J’ai­me­rais écrire de nouveau

    Je lis Karl, David et plein d’autres depuis des années, avec leur régu­la­rité, leur recul, leur façon de voir les choses. J’ai­me­rais retrou­ver ce web avant fait d’une multi­tude de chez soi qu’on parcourt et qu’on découvre, puis auquel on s’abonne parfois.

    Je vois que les commen­taires ont trop souvent disparu alors que je conti­nue à penser qu’ils apportent beau­coup. Si les anciens conti­nuent les blogs, les commen­taires sont défi­ni­ti­ve­ment rempla­cés par les réseaux sociaux.

    Peu importe, j’ai­me­rais au moins me remettre à écrire, autre chose que du profes­sion­nel, du conflic­tuel et des longs conte­nus publics. Malheu­reu­se­ment ce n’est pas facile.

    Je suis lu, par trop de monde, sur trop de sujets diffé­rents. Pire, je suis recher­ché et ce que j’écris finira par être trouvé. Je ne me sens pas de m’ou­vrir sur tout à tout le monde. Lâcheté ou inti­mité, je ne sais pas.

    Je ne me sens pas ou plus de parler trop person­nel en ouvrant aux quatre vents. Peut-être que je ne me sens plus dans une commu­nauté restreinte et bien­veillante par défaut comme je sentais la blogo­sphère il y a 20 ans.

    Je me sens dans un grand inter­net et j’ai trop de visi­bi­lité pour croire que tout le monde me voudra du bien, ou n’in­ter­prè­tera pas mes propos contre moi.


    Ceux qui ont navi­gué sur mes sites savent que j’aime bien les toiles d’arai­gnées. Peut-être est-ce un clin d’oeil au Web mais il n’y a pas que ça.

    Si j’ima­gine un futur blog, il n’y a pas de menus où n’im­porte qui trouve tout faci­le­ment, pas d’in­dex, proba­ble­ment même pas de recherche interne et pas d’ac­cès aux moteurs de recherche externes. Je veux garder ces pages qu’on ne peut décou­vrir que de liens en liens, en prenant du contexte à chaque lecture, ou via le partage direct d’un ami.

    Certains s’y perdront de lien en lien. D’autres choi­si­ront de ne lire que les pages sur lesquelles ils arrivent et ça sera très bien aussi.


    Je réflé­chis encore au comment. Je peux donner un iden­ti­fiant non prédic­tible à chaque page. Je peux couper tous les index et les vues chro­no­lo­giques. Je peux couper la recherche. Je peux même imagi­ner ne permettre de navi­guer dans les caté­go­ries que pour voir la note suivante, la note précé­dente, ou la dernière rédi­gée.

    Ce que je n’ai pas résolu c’est le fil RSS. J’y tiens à ce fil RSS parce que sinon aucune page ne sera jamais lue.

    Mais en même temps, si je publie sur RSS, je donne d’un coup accès à tout sans distinc­tion à tous ceux qui savent s’abon­ner. Ça ne fonc­tionne pas.

    Je peux imagi­ner n’avoir que des fils RSS par caté­go­rie et n’y donner accès que à qui connait au moins une note de cette caté­go­rie, mais ça va complexi­fier telle­ment la vie de ceux qui veulent me lire qu’il finira pas ne plus rester grand monde.

    Bref, j’ai encore un truc à résoudre, pour à la fois qu’on puisse me lire mais pas trop, pas n’im­porte qui, pas n’im­porte comment.

    Ma seule alter­na­tive c’est le contenu caché, par exemple en faisant une section publique et une section privée. L’ex­pé­rience me dit toute­fois que personne ne cher­chera de lui-même à me deman­der l’ac­cès au privé.

  • Un petit peu de fedi­verse

    Désor­mais ce blog est visible depuis le fedi­verse à l’adresse @n.survol.fr@n.survol.fr. Vous pouvez donc vous y abon­ner depuis Masto­don.

    Je reste dubi­ta­tif sur l’uti­lité face au RSS mais je vais essayer de donner cette possi­bi­lité en plus.

    Tout ceci reste de l’ex­pé­ri­men­ta­tion :

    Les réponses devraient arri­ver en commen­taires mais dans mes premiers essais elles arrivent toutes dans la boite à spam. Je ne garan­tis donc rien.

    Je ne pour­rai proba­ble­ment pas lire les messages qui sont envoyés direc­te­ment sans répondre à un article. Mieux vaut m’in­ter­pel­ler sur @edas­fr@­ma­mot.fr (mon compte person­nel).

  • Je vais essayer de chan­ger de commu­ni­ca­tion

    Je sais que je diffuse prin­ci­pa­le­ment mes coups de gueule, ce qui me met hors de moi, ou la décons­truc­tion de discours poli­tiques trom­peurs.

    J’ai conscience de l’im­pact néga­tif que je peux propa­ger. Me taire et lais­ser croire faire n’est pas une option pour autant, ni person­nel­le­ment ni collec­ti­ve­ment. Collec­ti­ve­ment nos réac­tions ont de l’in­fluence. Person­nel­le­ment elles me permettent d’ex­té­rio­ri­ser pour réus­sir à vivre.

    L’équi­libre entre savoir l’ou­vrir et ne pas propa­ger un contexte toxique est déli­cat. Je ne l’ai pas trouvé.


    Je vais peut-être essayer de chan­ger la forme. Regrou­per ce qui est néga­tif par thème, avec des liens et mes commen­taires. Avoir une page, qui peut être diffu­sée moins fréquem­ment mais avec plus d’im­pact. Faire de l’écrit peut aussi m’ame­ner à élimi­ner ce qui est le moins impor­tant.

    Je réflé­chis encore.

  • L’échange brouillon

    Je vais arrê­ter de partir dans des discus­sions longues ou sur des sujets sensibles sur Twit­ter avec des gens que je ne connais pas déjà très bien. (soyons francs, j’ai l’in­ten­tion d’es­sayer d’ar­rê­ter, ça sera déjà un pas)

    Les réponses se croisent, se mélangent et rendent impos­sible d’avoir une suite struc­tu­rée. L’échange brouillon faci­lite les incom­pré­hen­sions. N’avoir que des messages de 140 carac­tères fait que chaque mot peut être inter­prété et perçu autre­ment qu’il n’a été pensé.

    Quand en plus les gens ne se connaissent pas, n’ont pas de contexte commun, de compré­hen­sion de l’autre et de son vécu, ça dérape forcé­ment, même avec les meilleures inten­tions du monde.

    * * *

    Donc si je vous renvoie ce lien, c’est que j’aban­donne. J’es­père que j’au­rais le courage de le faire avant même le début de l’échange parce que sinon l’in­ten­tion du lien risque d’être là aussi mal inter­pré­tée.

    Vous êtes toujours le ou la bien­ve­nu·e à échan­ger, mais peut être ailleurs, autre­ment. Dans un café en face à face est l’idéal, à défaut un média moins haché et en privé sera déjà mieux que sur un fil twit­ter.

    Géné­ra­le­ment quand un sujet tourne dans la tête je publie un billet ici peu après. Parfois dans l’heure, parfois le lende­main. Ça me permet de penser hors de l’ins­tan­ta­née mais aussi d’ex­pli­ci­ter des choses de façon struc­tu­rée, avec des nuances ou des détails, poten­tiel­le­ment en mettant des liens. Si c’est le cas le billet sera toujours annoncé sur twit­ter. Venez en commen­taire ou répon­dez chez vous. Il y a plus d’es­pace, moins d’ins­tan­tané. Parfois on ne se compren­dra pas mieux, mais au moins nous aurons essayé.