Catégorie : Blog et vie du site

  • Le monde tel qu’il aurait pu être

    J’ai arrêté cette série de billets très rapi­de­ment.

    J’y tiens. Je veux recréer de l’uto­pie et penser plus au monde possible qu’à celui qu’on est en train de construire.

    Le problème c’est que ces billets sont viciés à la base. Ils ne fonc­tionnent que par contraste avec ce qui est fait, ou pas fait, aujourd’­hui. Ils ne font que souli­gner que nous allons à pleine vitesse dans la mauvaise direc­tion.

    Honnê­te­ment, ça me fout le moral à zéro et se révèle encore plus diffi­cile que simple­ment critiquer.

    Je repren­drai peut-être. J’ai­me­rais reprendre. En ce moment je n’en ai pas la force.

  • La blog­chain

    Avec les réseaux sociaux, les petits espaces person­nels inter­con­nec­tés qu’é­taient les blogs ont peu à peu disparu du paysage. Il en reste, mais les liens ne sont plus aussi forts.

    À la grande époque il était fréquent d’avoir des blogroll. sur un coin de chaque page. J’ai­me­rais relan­cer ça d’une façon ou d’une autre.

    Je vous propose ce qui suit :

    Je lie cinq blogs person­nels, choi­sis arbi­trai­re­ment et sans hiérar­chie, avec une phrase sur pourquoi ils me sont impor­tants, en choi­sis­sant un billet précis que j’ai aimé y trou­ver :

    • David, qui me donne à réflé­chir dans mon agré­ga­teur depuis proba­ble­ment pas loin de 20 ans, initia­le­ment sur des sujets tech­niques et aujourd’­hui plus via ses réflexions sur lui-même et son trajet de vie : Jour 3.
    • La Grange, entre poésie, tech­nique et dépay­se­ment au Japon, quand je serai grand j’es­père être comme lui (je regrette juste l’ab­sence de recherche sur le blog parce que je n’ai pas réussi à retrou­ver le billet que j’au­rais aimé lier ici) : Encens.
    • Prin­cesse RH, pour mettre quelque chose de très diffé­rent des quatre premiers, avec des morceaux de règles admi­nis­tra­tives dedans mais racon­tées d’une façon qui me donne envie de les lire : Le montant net social.

    J’ai écrit à ces cinq là. Je les incite à faire eux aussi une liste de cinq liens à parta­ger, sur le même format et avec les mêmes règles. S’ils le font, j’ajou­te­rai aussi les liens vers leur propre blog­chain.

    Si la chaîne revient vers moi avec un chemin assez long, je recom­men­ce­rai avec cinq autres billets, de cinq blogs person­nels diffé­rents de ceux déjà cités (mais qui ont tous un flux RSS). J’es­père que ça arri­vera parce que me limi­ter à cinq est un exer­cice diffi­cile telle­ment il y a de personnes et d’écrits que j’ap­pré­cie.

    Si vous faites vous-même un billet simi­laire, venez en parler en commen­taire.

  • Liens non prédic­tibles

    Je planche toujours sur le nouvel espace de publi­ca­tion.

    Je veux mettre des conte­nus plus ou moins privés sur le même espace, sans que tout le monde n’ait accès à tout ni mettre de mot de passe.

    La solu­tion que je vois c’est simple­ment avoir des adresses de pages plus ou moins secrètes. Bien entendu ça veut dire que ces adresses ne soient pas prédic­tibles. Tout le monde tentera les pages qui s’ap­pellent « voisin » ou « perso ».

    J’ai pas mal de geeks autour de moi. Je me dis que certains sont prêts à faire tour­ner des mouli­nettes avec les mots du diction­naire.

    Une première solu­tion pour­rait être de construire chaque adresse à partir du titre et m’im­po­ser de créer un titre long avec au moins 4 à 5 mots signi­fi­ca­tifs à chaque fois (plutôt 5 ou 6 si j’uti­lise des mots plutôt prédic­tibles). J’ai peur que ça fasse des liens outra­geu­se­ment longs et que ce soit pénible pour moi.

    L’autre option serait de faire un lien vrai­ment aléa­toire. En base36 (lettres minus­cules + chiffres) ça place proba­ble­ment ma limite à 10 ou 12 carac­tères aléa­toires. Ça fait un lien total de l’ordre de 36 carac­tères. C’est un peu long mais moins que les actuels, donc pourquoi pas. Je peux même reti­rer les carac­tères ambi­guës (i l 1 et o 0) sans vrai­ment chan­ger le calcul de proba­bi­lité.

    Ça donne­rait quelque chose comme ça : https://n.survol.fr/ah4pbwlfhto

    Le seul défaut c’est que le lien ne donnera aucune indi­ca­tion du contenu à la lecture. Je peux ajou­ter la retrans­crip­tion du titre et ne pas la prendre en compte, mais est-ce vrai­ment utile ?

  • Évolu­tion du carnet de notes – La recherche

    J’écris moins, et avec le recul c’est aussi parce que je suis moins à l’aise qu’a­vant ici. Je traite trop de sujets diffé­rents, pro, perso, vélo, poli­tique, numé­rique, etc. Je ne me sens pas pour autant de parta­ger tout à tout le monde.

    J’avais déjà écrit à ce propos. Ma réflexion s’est un peu soli­di­fiée et je vais proba­ble­ment bous­cu­ler ce blog à l’ave­nir :

    • Chaque contenu se lit indé­pen­dam­ment. Je retire tous les liens auto­ma­tiques vers les billets suivants ou précé­dents, ou vers les caté­go­ries. Si je le souhaite, je ferais les liens expli­ci­te­ment.
    • Je garde la notion de caté­go­ries, mais elles ne permettent pas de lister les conte­nus, juste d’ac­cé­der aux flux RSS.
    • Les flux RSS ne contiennent que les billets des 48 dernières heures. Ça permet d’être alerté des publi­ca­tions mais pas de les lister après coup.
    • Le flux RSS géné­ral ne sera plus annoncé. Ceux qui l’ont déjà pour­ront proba­ble­ment le garder dans leurs flux mais il n’y aura plus de nouveaux lecteurs par là.

    Il me reste à voir comment je gère la recherche pour ceux qui savent avoir vu passer un contenu mais ne savent pas le retrou­ver. Très proba­ble­ment je vais reti­rer l’in­dexa­tion des moteurs de recherche externes.

    Une première possi­bi­lité pour­rait être de lais­ser une recherche interne globale. Ça me gêne parce que ce serait une façon détour­née d’ac­cé­der à tout. Je peux le miti­ger en limi­tant la profon­deur de recherche avec juste accès aux 3 à 5 premiers résul­tats, ou/et en impo­sant des recherches précises avec plusieurs termes.

    Une autre option serait de couper la recherche globale et de ne permettre qu’une recherche caté­go­rie par caté­go­rie. Le défaut c’est que ça devient un peu pénible : Il faut d’abord retrou­ver un billet de la même caté­go­rie pour pouvoir avoir le bon champ de recherche, avec le risque qu’en fait on ne cherche pas dans la bonne.

    L’al­ter­na­tive serait de tout couper. Je laisse juste un lien pour me contac­ter et c’est moi qui fait, si je le souhaite, la recherche. Je suis prêt à y passer un peu de temps mais je peux aussi ne pas être réac­tif, et je crains que ça freine la plupart des lecteurs.

    Je cherche encore la bonne solu­tion. Je suis preneur de vos commen­taires. Comment utili­sez-vous la recherche pour les conte­nus de mon carnet ou pour les blogs des autres ? dans quel contexte ?

  • J’ai­me­rais écrire de nouveau

    Je lis Karl, David et plein d’autres depuis des années, avec leur régu­la­rité, leur recul, leur façon de voir les choses. J’ai­me­rais retrou­ver ce web avant fait d’une multi­tude de chez soi qu’on parcourt et qu’on découvre, puis auquel on s’abonne parfois.

    Je vois que les commen­taires ont trop souvent disparu alors que je conti­nue à penser qu’ils apportent beau­coup. Si les anciens conti­nuent les blogs, les commen­taires sont défi­ni­ti­ve­ment rempla­cés par les réseaux sociaux.

    Peu importe, j’ai­me­rais au moins me remettre à écrire, autre chose que du profes­sion­nel, du conflic­tuel et des longs conte­nus publics. Malheu­reu­se­ment ce n’est pas facile.

    Je suis lu, par trop de monde, sur trop de sujets diffé­rents. Pire, je suis recher­ché et ce que j’écris finira par être trouvé. Je ne me sens pas de m’ou­vrir sur tout à tout le monde. Lâcheté ou inti­mité, je ne sais pas.

    Je ne me sens pas ou plus de parler trop person­nel en ouvrant aux quatre vents. Peut-être que je ne me sens plus dans une commu­nauté restreinte et bien­veillante par défaut comme je sentais la blogo­sphère il y a 20 ans.

    Je me sens dans un grand inter­net et j’ai trop de visi­bi­lité pour croire que tout le monde me voudra du bien, ou n’in­ter­prè­tera pas mes propos contre moi.


    Ceux qui ont navi­gué sur mes sites savent que j’aime bien les toiles d’arai­gnées. Peut-être est-ce un clin d’oeil au Web mais il n’y a pas que ça.

    Si j’ima­gine un futur blog, il n’y a pas de menus où n’im­porte qui trouve tout faci­le­ment, pas d’in­dex, proba­ble­ment même pas de recherche interne et pas d’ac­cès aux moteurs de recherche externes. Je veux garder ces pages qu’on ne peut décou­vrir que de liens en liens, en prenant du contexte à chaque lecture, ou via le partage direct d’un ami.

    Certains s’y perdront de lien en lien. D’autres choi­si­ront de ne lire que les pages sur lesquelles ils arrivent et ça sera très bien aussi.


    Je réflé­chis encore au comment. Je peux donner un iden­ti­fiant non prédic­tible à chaque page. Je peux couper tous les index et les vues chro­no­lo­giques. Je peux couper la recherche. Je peux même imagi­ner ne permettre de navi­guer dans les caté­go­ries que pour voir la note suivante, la note précé­dente, ou la dernière rédi­gée.

    Ce que je n’ai pas résolu c’est le fil RSS. J’y tiens à ce fil RSS parce que sinon aucune page ne sera jamais lue.

    Mais en même temps, si je publie sur RSS, je donne d’un coup accès à tout sans distinc­tion à tous ceux qui savent s’abon­ner. Ça ne fonc­tionne pas.

    Je peux imagi­ner n’avoir que des fils RSS par caté­go­rie et n’y donner accès que à qui connait au moins une note de cette caté­go­rie, mais ça va complexi­fier telle­ment la vie de ceux qui veulent me lire qu’il finira pas ne plus rester grand monde.

    Bref, j’ai encore un truc à résoudre, pour à la fois qu’on puisse me lire mais pas trop, pas n’im­porte qui, pas n’im­porte comment.

    Ma seule alter­na­tive c’est le contenu caché, par exemple en faisant une section publique et une section privée. L’ex­pé­rience me dit toute­fois que personne ne cher­chera de lui-même à me deman­der l’ac­cès au privé.

  • Un petit peu de fedi­verse

    Désor­mais ce blog est visible depuis le fedi­verse à l’adresse @n.survol.fr@n.survol.fr. Vous pouvez donc vous y abon­ner depuis Masto­don.

    Je reste dubi­ta­tif sur l’uti­lité face au RSS mais je vais essayer de donner cette possi­bi­lité en plus.

    Tout ceci reste de l’ex­pé­ri­men­ta­tion :

    Les réponses devraient arri­ver en commen­taires mais dans mes premiers essais elles arrivent toutes dans la boite à spam. Je ne garan­tis donc rien.

    Je ne pour­rai proba­ble­ment pas lire les messages qui sont envoyés direc­te­ment sans répondre à un article. Mieux vaut m’in­ter­pel­ler sur @edas­fr@­ma­mot.fr (mon compte person­nel).

  • Je vais essayer de chan­ger de commu­ni­ca­tion

    Je sais que je diffuse prin­ci­pa­le­ment mes coups de gueule, ce qui me met hors de moi, ou la décons­truc­tion de discours poli­tiques trom­peurs.

    J’ai conscience de l’im­pact néga­tif que je peux propa­ger. Me taire et lais­ser croire faire n’est pas une option pour autant, ni person­nel­le­ment ni collec­ti­ve­ment. Collec­ti­ve­ment nos réac­tions ont de l’in­fluence. Person­nel­le­ment elles me permettent d’ex­té­rio­ri­ser pour réus­sir à vivre.

    L’équi­libre entre savoir l’ou­vrir et ne pas propa­ger un contexte toxique est déli­cat. Je ne l’ai pas trouvé.


    Je vais peut-être essayer de chan­ger la forme. Regrou­per ce qui est néga­tif par thème, avec des liens et mes commen­taires. Avoir une page, qui peut être diffu­sée moins fréquem­ment mais avec plus d’im­pact. Faire de l’écrit peut aussi m’ame­ner à élimi­ner ce qui est le moins impor­tant.

    Je réflé­chis encore.

  • L’échange brouillon

    Je vais arrê­ter de partir dans des discus­sions longues ou sur des sujets sensibles sur Twit­ter avec des gens que je ne connais pas déjà très bien. (soyons francs, j’ai l’in­ten­tion d’es­sayer d’ar­rê­ter, ça sera déjà un pas)

    Les réponses se croisent, se mélangent et rendent impos­sible d’avoir une suite struc­tu­rée. L’échange brouillon faci­lite les incom­pré­hen­sions. N’avoir que des messages de 140 carac­tères fait que chaque mot peut être inter­prété et perçu autre­ment qu’il n’a été pensé.

    Quand en plus les gens ne se connaissent pas, n’ont pas de contexte commun, de compré­hen­sion de l’autre et de son vécu, ça dérape forcé­ment, même avec les meilleures inten­tions du monde.

    * * *

    Donc si je vous renvoie ce lien, c’est que j’aban­donne. J’es­père que j’au­rais le courage de le faire avant même le début de l’échange parce que sinon l’in­ten­tion du lien risque d’être là aussi mal inter­pré­tée.

    Vous êtes toujours le ou la bien­ve­nu·e à échan­ger, mais peut être ailleurs, autre­ment. Dans un café en face à face est l’idéal, à défaut un média moins haché et en privé sera déjà mieux que sur un fil twit­ter.

    Géné­ra­le­ment quand un sujet tourne dans la tête je publie un billet ici peu après. Parfois dans l’heure, parfois le lende­main. Ça me permet de penser hors de l’ins­tan­ta­née mais aussi d’ex­pli­ci­ter des choses de façon struc­tu­rée, avec des nuances ou des détails, poten­tiel­le­ment en mettant des liens. Si c’est le cas le billet sera toujours annoncé sur twit­ter. Venez en commen­taire ou répon­dez chez vous. Il y a plus d’es­pace, moins d’ins­tan­tané. Parfois on ne se compren­dra pas mieux, mais au moins nous aurons essayé.

  • Cas d’usage de lecteur de flux RSS

    Pour faire suite au billet précé­dent, pour répondre à une ques­tion Twit­ter, voilà ce que j’at­tends de mon lecteur RSS et comment je l’uti­lise. Pour faci­le­ment en discu­ter, j’ai numé­roté les fonc­tions que j’uti­lise ou que j’ai­me­rais voir.

    L’uti­li­sa­tion de base

    Quand j’ai envie j’ouvre Feedly pour voir ce qu’il y a de neuf. J’uti­lise la vue qui me donne la liste de tous les items non lus avec le nom de la source, le titre, et s’il y a de la place les premiers mots du contenu.

    Là je décide ce que je veux lire ou non. J’en sélec­tionne proba­ble­ment bien moins de 10%.

    Parfois je les ouvre parfois direc­te­ment (surtout les bandes dessi­nées, les photos et les billets poli­tiques) mais je peux aussi envoyer le lien dans Pocket pour le lire plus tard. C’est parti­cu­liè­re­ment vrai pour les textes longs ou ceux qui n’ont qu’un extrait dans le flux RSS. C’est aussi fréquent quand je me prépare à une lecture offline (Feedly ne fonc­tion­nant que online). À noter toute­fois que j’en­vois plus de liens vers Pocket que je n’en dépile, donc ce que je ne lis pas immé­dia­te­ment n’est parfois pas lu du tout.

    Je le fais indif­fé­rem­ment sur desk­top ou sur mobile, géné­ra­le­ment de multiples fois par jour. Seule diffé­rence : Sur mobile j’ai tendance à envoyer direc­te­ment dans Fire­fox mobile plutôt que via Pocket. Fire­fox est confi­guré pour juste empi­ler les liens et me les ouvrir comme nouveaux onglets la prochaine fois que je lance le navi­ga­teur.

    Faire ce tri me prend quelques secondes tout au plus et je marque tout comme lu une fois que je suis arrivé à la fin de la liste.

    J’ai donc cinq fonc­tion­na­li­tés indis­pen­sables :

    1. Un accès sur mobile Android et sur laptop Mac OS X, idéa­le­ment un accès web ;
    2. Une vue liste de tous les items non lus, tous flux confon­dus ;
    3. La possi­bi­lité d’en­voyer vers Pocket pour lire plus tard ;
    4. Pouvoir tout marquer comme lu d’un seul coup ;
    5. La synchro­ni­sa­tion des lus et non lus entre les diffé­rents appa­reils (pour Feedly c’est simple vu que toute mani­pu­la­tion est forcé­ment online et synchrone).

    La caté­go­ri­sa­tion

     

    J’ai dans les 600 flux clas­sés dans une dizaine de caté­go­ries. C’est une caté­go­ri­sa­tion floue, pas très stricte, mais ça fait le job. De toutes façons les sources elles-mêmes ne sont pas mono-sujet.

    Je parcours rare­ment les items non lus caté­go­rie par caté­go­rie. Quand cela m’ar­rive c’est quasi­ment soit pour éviter la caté­go­rie « photo » (quand il y a des gens derrière mon écran, parce qu’il y a des corps dénu­dés dans mes flux photo) soit pour éviter la caté­go­rie « bandes dessi­nées » (parce que j’ai une bande passante pour­rie et que je sais que ça va prendre des plombes, si jamais ça charge, et que je risque de marquer l’item comme lu sans avoir pu le lire).

    À l’in­verse, je parcours parfois une seule caté­go­rie suivant mon humeur : « photo », « bandes dessi­nées » ou « dev web » (rare­ment les autres).

    Si j’avais à refaire je rempla­ce­rai tout par moins de cinq caté­go­ries. Plus proba­ble­ment, si j’avais une détec­tion de contenu et la possi­bi­lité de filtrer « unique­ment les conte­nus image/vidéo » et « unique­ment les conte­nus texte » lors de la lecture (6), je ne sais pas si je conti­nue­rais à clas­ser.

    Sauf erreur, même quand il y a un flux par caté­go­rie sur un blog, je ne segmente pas. Je suis le flux complet ou rien du tout.

    L’ajout et le retrait

    En géné­ral quand je rencontre un contenu sympa je vais voir les autres de la même source. Si j’ai un ratio signal/bruit suffi­sant, j’ajoute l’URL à mes flux. La fréquence de publi­ca­tion ne compte pas.

    Si vrai­ment les publi­ca­tions sont trop fréquentes (je parle de dizaines d’items par jour), je reti­re­rai le flux de Feedly dans la semaine. Par contre, pour peu qu’il tienne une semaine, il y restera proba­ble­ment à vie.

    J’uti­lise quasi­ment toujours l’auto-détec­tion du flux RSS (7), c’est à dire que je pose dans mon flux l’adresse du site web et il me propose lui-même les flux corres­pon­dants.

    Par contre je peste contre ces nouveaux services qui ne proposent pas de flux RSS. Face­book et Insta­gram je pense à vous, mais il y en a d’autres. Life­rea a la possi­bi­lité d’exé­cu­ter des scripts pour conver­tir des pages ou des URL en flux RSS au moment de la mise à jour des flux mais ça reste du gros bidouillage qui tâche. J’ai­me­rais que mon lecteur sache iden­ti­fier les quelques services ultra-connus qui sont dans ce cas et qu’il s’en occupe tout seul (8), quitte à passer par un service tiers pour ça.

    J’ai encore plein de flux qui ne publient quasi­ment plus rien, voire plus rien du tout. Je garde quand même parce que ça ne me coûte rien, et on en voit parfois qui revienne des années après. À chaque fois je me féli­cite de ne pas avoir fait le ménage.

    Je n’ajoute que très rare­ment les RSS qui agrègent plusieurs blogs sur un même sujet. Je me retrouve avec des doublons ou dans l’im­pos­si­bi­lité de faire la sélec­tion. J’im­porte en géné­ral moi-même l’OPML. Je regrette d’ailleurs que Feedly ne soit pas capable de surveiller un OPML en ligne pour me propo­ser les nouveaux flux qui y sont ajou­tés, voire pour les suivre auto­ma­tique­ment (9).

    Petite parti­cu­la­rité, quand je commente un billet ou que les commen­taires m’in­té­ressent et que le blog le permet, j’ajoute parfois le flux des commen­taires du billet (mais celui du billet, pas celui de tous les commen­taires du blog, qui est lui tota­le­ment inutile). Ça existe au moins sous Dotclear et Word­press mais tous les thèmes ne mettent pas le lien dans la page. Fran­che­ment c’est super pratique et j’en veux à ceux qui ne le proposent pas ou qui ne présentent pas ce flux (Medium je pense à toi).

     

     

    Ce qu’il me manque

    Essen­tiel­le­ment sur Feedly il me manque une lecture hors-ligne sur mon mobile (avec bien entendu une synchro­ni­sa­tion au retour de la connexion)(10). Dans l’idéal ça veut dire récu­pé­rer hors ligne aussi les images voire les vidéos, et pourquoi pas la page web liée quand le flux ne présente que des extraits (11).

    Je ne l’uti­lise pas parce que c’est payant sous Feedly et que ça me semble cher pour ce que j’en ferais, mais j’ai­me­rais bien pouvoir faire des recherches dans mes flux pour retrou­ver un lien qui est passé la veille ou même plusieurs mois avant (12). Ça veut dire recher­cher sur le contenu (pas que le titre) et pouvoir ajou­ter des filtres pour la période de publi­ca­tion.

    Si j’étais fou, j’ai­me­rais bien que le lecteur RSS iden­ti­fie tout seul les flux ou les items que j’ai tendance à ouvrir ou ne pas ouvrir, pour me mettre les plus inté­res­sant en haut de liste, voire me propo­ser de suppri­mer les flux pour lesquels je n’ouvre jamais rien (13). Pour que ça fonc­tionne il faut toute­fois qu’il repère quand j’ajoute le lien à Pocket et pas unique­ment quand j’ouvre l’item direc­te­ment.

    Voilà pour la lecture RSS, qui reste mon outil prin­ci­pal. N’hé­si­tez pas à propo­ser mieux que Feedly pour mon usage, je l’uti­lise un peu par défaut et faute d’avoir cher­ché mieux. Si j’ai le courage je fais un billet simi­laire pour Pocket et peut-être un pour Twit­ter, histoire que je fasse un panel complet des mes outils de lecture.

    Et vous ? vous utili­sez comment vos RSS ?

  • Blogs et RSS, je sais que ça fait vieux jeu mais…

    Je suis beau­coup Twit­ter mais j’uti­lise ce réseau et les autres comme de la discus­sion de café. Il y a beau­coup de bruit et des discus­sions qu’on oubliera pour la plupart du temps le lende­main. Parfois ça peut être très inté­res­sant mais un lien vers un contenu perti­nent risque aussi d’être oublié ou de simple­ment être noyé dans la masse.

    Je sais que ça fait vieux jeu mais les blogs et les flux RSS restent ma source de veille prin­ci­pale. Je ne vois juste pas comment faire autre­ment. J’ai à peine moins de 600 flux suivis et j’en ajoute encore très régu­liè­re­ment. Certains poussent 10 ou 20 liens par jour, d’autres 1 lien tous les 3 mois. S’il y a aussi beau­coup de bruit là dedans, la propor­tion de conte­nus inté­res­sants reste assez élevé.

    Dans la jour­née je peux regar­der les nouveaux conte­nus encore non lus, faire un tri rapide en fonc­tion de la source, du sujet et du titre. Parfois je lis direc­te­ment, parfois j’em­pile le lien dans Pocket pour lire plus tard. Au final j’en lis certai­ne­ment moins de 10% mais le tri lui-même me prend proba­ble­ment à peine une seconde par lien.

    La seule chose que j’ai retiré de ces flux RSS, ce sont les sources d’ac­tua­lité presse. L’étape de sélec­tion est bien plus diffi­cile à faire et les flux sont de toutes façons toujours tronqués, ajou­tant un frein supplé­men­taire. Je n’ai gardé que Media­part mais je peste contre leurs flux tronqués.


    Si vous faites du déve­lop­pe­ment web et que vous ne savez pas par où commen­cer, vous pouvez déjà regar­der la liste des blogs d’équipe tech que de bonnes volon­tés ont bien voulu complé­ter.