J’étais obnubilé par la liste de matériel alors j’ai dit que je ferai un retour.
- Les vélos
- Les sacoches
- Le couchage
- La cuisine
- Les accessoires
- Les habits
- La nourriture
- Le reste
Le système électrique
J’avais donc une batterie externe Anker 737 qui peut charger à 120 W et un chargeur USAMS à plusieurs ports qui peut faire 140 W. En moins d’une heure j’ai normalement rechargé à la fois la batterie et le téléphone.
J’ai clairement privilégié le confort, et l’idée que j’aurai un point électrique pendant 45 minutes au moins une fois tous les trois jours, quitte à m’arrêter dans un café juste pour ça. En pratique tous les camping m’ont proposé soit de l’électricité sur l’emplacement, soit la possibilité de recharger à l’accueil.
Au final c’était plus que large pour gérer le GPS, le téléphone, et la petite pompe. Pour moi c’était parfait et je ne reviendrai pas là dessus. C’est un peu de surpoids mais pas forcément beaucoup plus que le panneau solaire de certains (et bien moins contraignant).
Pour le camping j’avais aussi un adaptateur de prise CEE17 (les grosses prises bleues). Certains camping prêtent, d’autres louent.
Enfin, là dessus j’avais 2 câbles USB-C <> USB-C (un 140W pour la batterie et un plus classique pour un téléphone) et un très court USB-A <> USB-C auquel j’avais ajouté un mini-adaptateur USB-C vers micro-USB. L’idée c’était de pouvoir charger deux appareils en plus de la batterie.
Ma liseuse étant le seul appareil en micro-USB, j’aurais pu me passer de l’adaptateur et juste partir avec une charge pleine mais pour 4 grammes ça me semblait vraiment pinailler.
GPS vélo
Je n’avais pas de GPS vélo. J’ai pensé ça superflu sur des routes vélos très fréquentées, avec le téléphone qui peut faire l’affaire ponctuellement.
En pratique il y a des routes mais trop de routes, et pas toujours là où on veut aller. Quand on sort par mégarde de la route ce n’est pas toujours évident parce que les voies cyclables des cartes ne sont pas toujours celles à jour. On a d’ailleurs manqué de cartes « voies vélo » dès qu’on a dépassé Blois.
Bref, après avoir perdu pas mal de temps et usé pas mal mes nerfs quand le fiston était fatigué ou pas motivé, voire en colère parce que je prenais le mauvais chemin, j’ai fini par sortir le téléphone en permanence sur le guidon.
L’application Locusmap est top parce qu’elle éteint le téléphone et le rallume avant le croisement. Il reste que ça épuise vite la batterie en plein soleil (ça chauffe). Je me retrouvais aussi à forcer souvent l’allumage pour savoir où j’étais et quelle route je devais prendre au prochain croisement.
Comme en plus l’accroche guidon de mon téléphone est assez imparfaite (pas de quad lock pour ce modèle), j’ai craqué assez rapidement pour prendre un vrai GPS vélo qui reste en permanence en vue, avec une bonne autonomie.
Acheté et livré sur le trajet, le Bryton 750 SE (bien prendre le SE et pas le 750 tout court) était pile ce que je cherchais : Moins de 200 € en promo, très longue autonomie, tactile, couleur, pas trop gros. Seule surprise : Il n’annonce pas les directions en vocal. Pas même un bip pour prévenir qu’il y aura un virage. Comme il est toujours allumé, en pratique ça ne m’a pas vraiment gêné.
Liseuse électronique
Sérieusement, je ne sais plus comment on faisait avant. C’est plus léger qu’un livre de poche et ça en remplace des dizaines. Mon fils a du lire plus de 3 livres pendant le trajet. C’est aussi parfait pour lire le soir parce que ça évite un des besoins d’une lampe frontale.
C’est pour moi le compagnon indispensable, au risque de devoir prévoir une charge sur le trajet pour des voyages longs avec usage intensif.
Écouteurs
Je suis toujours frustré de l’interdiction des écouteurs à conduction osseuse à vélo. Au moins sur pistes cyclable séparée et sur chemin de terre, ça devrait être possible. Je suis trop respectueux pour l’avoir utilisé quand même mais je suppose que d’autres en feront bon usage.
J’ai embarqué à la place deux paires d’écouteurs filaires basiques et un doubleur de prise jack pour éventuellement regarder une vidéo avec le fiston sur le téléphone. En pratique ils n’ont servis que dans le train.
Par contre on avait une minuscule radio FM à pile, et ça il l’a utilisée de temps en temps au camping.
Éclairage
Pour le vélo j’avais des LED CL 900 de Decathlon à mettre sur un des vélos et des LED gadgets publicitaires à mettre sur un autre au cas où. Ça ne m’a évidemment pas servi. Une des LED était toutefois dans la tente pour si jamais l’un de nous avait besoin de sortir la nuit pour aller aux toilettes.
J’ai fait l’impasse sur les lampes frontales. L’été la nuit tombe tard. Pour la lecture le soir les liseuses gèrent elles-mêmes leur éclairage. Entre les LED vélo, la pompe qui faisait lampe d’appoint et le téléphone, ça suffisait.
Jeux
Un enfant ça joue. J’ai emmené un jeu de cartes, plus les cartes du Hanabi pour avoir un truc collaboratif. Ça ne nous a pas servi beaucoup mais je garderai quand même un jeu de cartes à l’avenir, surtout s’il risque de pleuvoir.
Futur
Je suis content du système électrique et je ne compte pas le remplacer par des panneaux solaires, même si je pars un peu en légère autonomie sans camping.
Il me manquait probablement par contre une petite enceinte pour mettre de la musique avec le fiston sur le chemin, et avoir un côté moins aride de « chacun sur son vélo ».
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