Catégorie : Vie personnelle

  • Un peu de courage sur les formu­laires

    La fainéan­tise est une superbe qualité pour un infor­ma­ti­cien. C’est ce qui fait que l’in­for­ma­ti­cien est capable de coder 20 minutes un script pour lui auto­ma­ti­ser une tâche qui prend 5 minutes de boulot tous les mois.

    Main­te­nant parfois c’est abusé, et c’est trop souvent le cas sur les formu­laires.

    [saisir le ] nom utilisé lors de votre commande en majuscule et sans accent [et] le téléphone fixe actuel

    Sans rire, préci­ser « en majus­cules et sans accents » en gras c’est que le problème a été repéré lors de la concep­tion du formu­laire, ou que les retours clients en assis­tance télé­pho­nique ont été assez impor­tants pour justi­fier la modi­fi­ca­tion du texte.

    Dans ce cas, vous ne croyez pas que la saisie devrait être libre ? À votre appli­ca­tion de mettre en majus­cules et de reti­rer les accents si ça lui chante, mais ne faites pas faire votre boulot à l’uti­li­sa­teur.

    Le pire c’est pour le numéro de télé­phone parce que je l’ai vu dans *tous* les formu­laires d’opé­ra­teurs télé­pho­nie et inter­net. Le champ est bloqué à dix carac­tères, donc un numéro de télé­phone sans espaces.

    Bon, c’est juste agaçant à la saisie, mais c’est surtout inuti­li­sable au copier-coller car quasi­ment tout le reste de la France utilise des espaces comme sépa­ra­teur. C’est donc à l’uti­li­sa­teur d’al­ler copier-coller le numéro dans un éditeur de texte pour reti­rer les espace et le copier-coller à nouveau dans le formu­laire.

    Fran­che­ment, le déve­lop­peur n’avait pas la capa­cité de reti­rer lui même espaces et ponc­tua­tion côté serveur ? Ça coutait vrai­ment trop cher ?

    Déve­lop­peurs : Soyez fainéants, mais ne faites pas faire votre boulot par vos utili­sa­teurs !

  • Garan­tie obli­ga­toire de deux ans

    Je stocke parce que je l’ai ecore recher­ché il y a peu : La garan­tie obli­ga­toire est de deux ans en Europe, et elle est à suppor­ter par le vendeur, pas par le construc­teur, peu importe les condi­tions mises en avant par le vendeur.

  • Les grottes de Gettys­burg, de Simon Auclair

    Et si je vous recom­man­dais un livre ?

    Je l’ai déjà fait avec Mira­dor. Les éditions ONLIT m’ont fait passé d’autres livres numé­riques depuis. Je vous avoue que sur les trois ouverts je me suis forcé à lire le premier jusqu’au bout mais j’ai aban­donné avant la fin sur les deux autres. Je n’ai simple­ment pas accro­ché. Diffi­cile d’ex­pliquer pourquoi, même si la nais­sance d’un mini-moi a du jouer dans mon inca­pa­cité à me mettre à ces lectures (j’in­cite tous ceux qui veulent avoir des enfants à s’ha­bi­tuer avant à dormir par tranches de quinze minutes).

    Toujours est-il que l’édi­teur a tout de même fait le suivi en me recom­man­dant Les grottes de Gettys­burg de Simon Auclair. Vous savez-quoi ? je le recom­mande à mon tour.

    Sur l’his­toire et le plai­sir de lire, parce que c’est ça l’im­por­tant

    Avec une centaine de pages c’est un de ces formats courts qu’on commence à trou­ver en numé­rique. Vous allez vous sentir frus­trés si vous atten­dez un roman bien épais mais – et j’es­père que l’au­teur pren­dra ça comme un compli­ment – c’est une lecture excel­lente pour un trajet de train.

    Cette impres­sion est renfor­cée par le contenu qui ne demande pas une atten­tion de chaque instant. Pas de néces­sité d’at­ten­tion mais on se laisse faci­le­ment trans­por­ter. C’est assez intem­po­rel, au point que je me deman­dais pendant long­temps si l’his­toire de situait de nos jours, dans le futur, ou en 1863.

    Peu de person­nages, une intrigue très réduite et qui ne change pas du début à la fin mais qui réus­sit tout de même à entre­te­nir ma curio­sité jusqu’au bout. On s’en­fonce l’air de rien dans la petite folie et les tour­ments des person­nages qui gran­dissent avec leur enfer­me­ment. Je dois être un handi­capé des fins, mais le seul vrai reproche sur le contenu est que j’au­rai peut être aimé une dernière page un peu plus claire et moins intel­lec­tuelle, en ligne avec la simpli­cité appa­rente de l’his­toire.

    J’ai toujours été plutôt réfrac­taire aux enri­chis­se­ments et autres illus­tra­tions mais du fait du format court et de l’am­biance, j’au­rais forte­ment appré­cié cinq à dix illus­tra­tions pleine page. Pendant ma lecture j’ai clai­re­ment eu à l’es­prit les Jules Verne rouge et or et ses gravures noir et blanc au fil des pages. J’au­rais voulu avoir ça dans le texte de Simon Auclair, et même en 16 niveaux de gris sur ma liseuse je suis certain que pour une fois ça aurait renforcé le texte et l’am­biance.

    Sur tout le reste, parce que ça l’est aussi

    Pour la taille, et consi­dé­rant qu’il a déjà eu une vie papier, vu qu’on trouve des romans au format long vers les 5 euros chez les éditeurs, j’au­rai préféré à prix à 2 €. À 2 € j’achète et je suis prêt à « essayer ». À 3 €, son prix réel, je m’y risque­rai plus diffi­ci­le­ment pour juste un trajet (mais avec les gravures propo­sées plus haut, je n’au­rai pas trouvé ça cher). Ça reste toute­fois dans les gammes de prix honnêtes et j’ap­pré­cie beau­coup le fait que l’édi­teur soit trans­pa­rent à l’avance dans ses fiches produits concer­nant la taille du texte en nombre de pages.

    Côté forme, j’ap­pré­cie forte­ment les couver­tures claires de ONLIT. On sait ce qu’on mani­pule sans avoir besoin d’une vignette à taille réelle et c’est un avan­tage certain sur liseuse élec­tro­nique. C’est le seul titre parmi la ving­taine actuel­le­ment sur ma liseuse que je peux iden­ti­fier immé­dia­te­ment dans la liste.

    Dernier point pour l’édi­teur s’il me lit : Ajou­ter une liste de livres ou de recom­man­da­tions en fin de lecture est une très bonne idée… à condi­tion de faire des liens vers chaque titre. Si j’étais exigeant j’in­ci­te­rais même à mettre une petite vignette de la couver­ture et une ou deux lignes de descrip­tion pour savoir de quoi ça parle (sujet, style et taille). Ça ne coûte pas grand chose et ça améliore beau­coup la qualité visible quand on referme le livre.

  • Écosys­tème fermé, un piège de plus qui se referme

    Apple ? 30%

    Apple taxe 30% sur tout ce qui se vend sur iPhone et iPad. Ok, on le sait. D’un côté on peut juger que c’est légi­time et qu’ils font ce qu’ils veulent sur leur plate­forme. D’un autre côté, quand on devient domi­nant, ça devient une vraie taxe para­site et forcée pour tous les acteurs.

    Sauf que voilà, l’éco­sys­tème App Store cherche à s’étendre sur les micro-ordi­na­teurs. La prochaine version de Mac OS X aura une option de confi­gu­ra­tion pour restreindre les appli­ca­tions passant par l’éco­sys­tème contrôlé (et donc la taxe Apple de 30%). Probable que ce ne soit qu’une seule option au début, certain que cette option sera acti­vée par défaut un jour proche.

    Google ? vous entrez, vous ne sorti­rez pas

    Côté Google l’op­tion existe déjà sur les télé­phones et tablettes Android, acti­vée par défaut. Ça semble un peu plus libre mais fina­le­ment pour toucher le grand public, en France on se retrouve à Google Play (ex Android Market) ou rien, ou presque, avec toujours une taxe de 30%, mais chez Google cette fois.

    Google a toute­fois été un peu vu comme le libé­ra­teur car on pouvait soumettre des appli­ca­tions gratuites ou peu chères, et vendre du contenu, des exten­sions ou des versions premium par un paie­ment hors de l’éco­sys­tème Google.

    They are not evil, mais ils ne sont pas des anges non plus. C’est même plus insi­dieux car il s’agit de lais­ser faire jusqu’à captu­rer les parts de marché et le public, puis ressé­rer le jeu : On commence à faire pres­sion sur des déve­lop­peurs pour faire appliquer une règle que tout le monde pensait absente ou non appli­cable. Désor­mais il faudra passer par les paie­ments Google Wallet, et la taxe Google de 30%.

    Amazon ? pas mieux

    Dans les deux cas il s’agit unique­ment de construire une posi­tion domi­nante et d’en profi­ter pour taxer toute l’in­dus­trie. Impos­sible de voir autre chose qu’un abus de posi­tion domi­nante et qu’un para­si­tage.

    Lorgnez, les domaines sont diffé­rents mais se ressemblent, Amazon semble réus­sir à construire la même chose dans le domaine du livre. N’ou­bliez-pas, ceci se repro­duira, à chaque fois que nous entre­rons dans un écosys­tème fermé. À chaque fois les gens tombent dans le panneau en croyant à la bonne volonté de ces géants, et à chaque fois ils déchantent.

    Dans tous ces cas il est facile de se lais­ser happer. Une fois le contenu acheté, vous avez le choix de partir et tout perdre ou de rester et de perdre encore plus mais plus tard.

    Mozilla ?

    La seule solu­tion : ne pas entrer dans ces écosys­tèmes fermés et dans une société qui n’a pas un enga­ge­ment de valeur clair. « we are not evil » ne suffit pas, c’est encore trop flou.

    Boot2Ge­cko et le Mozilla market place arrivent, mais c’est encore loin, trop loin. Les gens sont déjà coin­cés avec leur iPad et leur jouet à 500€, ils ne chan­ge­ront pas faci­le­ment, pas rapi­de­ment.

    Il n’est jamais trop tard, mais entre temps nous aurons perdu.

  • Twit­ter doit four­nir aux USA les données d’une dépu­tée islan­daise

    Ne soyons pas naïfs, les États Unis n’avaient pas besoin d’une déci­sion de justice pour obte­nir des infor­ma­tions person­nelles sur une dépu­tée islan­daise. Non seule­ment ils les avaient certai­ne­ment déjà mais ils les auraient prises même sans déci­sion. Ne crions pas, nous faisons pareil, et l’Is­lande aussi. Tout au plus eux ont des moyens plus impor­tants. La déci­sion de justice est juste ça : une déci­sion de justice.

    Par contre cela donne une bonne vue des dangers d’avoir des socié­tés sous contrôle quasi exclu­si­ve­ment US. Les États Unis ont un pouvoir sur nos données et sur notre société. Notre souve­rai­neté est fina­le­ment un peu dégra­dée sur les côtés, puisque soumise en partie aux lois améri­caines et aux inté­rêts de ce pays.

    Parce que fina­le­ment, ce qu’a fait Wiki­leaks est certai­ne­ment légal chez nous et en Islande, et qu’une dépu­tée, proba­ble­ment proté­gée par une immu­nité juri­dique néces­saire et légi­time, se retrouve soumise à une loi étran­gère sur son propre pays.

    Ça peut paraît rien, mais c’est fina­le­ment assez inquié­tant. Ce qui m’inquiète encore plus c’est que l’Eu­rope ne fait rien pour chan­ger cet état de fait. Tech­nique­ment il serait possible d’im­po­ser aux entre­prises four­nis­sant un service en Europe d’avoir une antenne juri­dique en Europe, d’en faire dépendre les données et services euro­péens, et de les faire soumettre aux lois euro­péennes et non aux lois améri­caines. Bon, ce n’est pas aussi simple et effi­cace que ça mais il y a des pas qui pour­raient être faits, et qui ne le sont pas.

  • DVD Pirate vs DVD légal

    Rien de neuf, vous avez certai­ne­ment tous vu cette image qui met en paral­lèle la lecture d’un DVD tout à fait légal et celle de la lecture d’une copie illé­gale.

    Le problème c’est qu’on reprend ce système complè­te­ment idiot sur tous les conte­nus soumis à droit d’au­teur. Parfois c’est lié à des DRM, parfois à des aver­tis­se­ments légaux.

    Ce qui est certain c’est que tant que la lutte contre la contre­façon passera par rendre plus diffi­cile ou plus agaçant l’usage des gens qui ont léga­le­ment acheté le contenu, on ne fera que creu­ser l’écart avec une copie illé­gale, et renfor­cer l’in­té­rêt de cette dernière.

    Nous en sommes au point où il devient fréquent de télé­char­ger une copie illé­gale de conte­nus qu’on a effec­ti­ve­ment acheté pour pouvoir le lire tranquille­ment. Il faut être sacré­ment motivé pour ensuite aller encore ache­ter le contenu et rester dans la léga­lité.

    Oui, il y a peu j’ai eu du mal à lire des bluray sur les deux ordi­na­teurs du foyer, sur deux OS diffé­rents. Ce n’était pas un problème tech­nique, juste la protec­tion anti-copie qui m’em­pê­chait de lire un contenu léga­le­ment acheté. J’au­rai eu plus vite fait de télé­char­ger une copie illé­gale (parce que bien entendu ça ne les a pas empê­ché de copier le film, eux).

  • Sauve­garde de l’his­to­rique de lecture

    Je cherche à orga­ni­ser mes archives de lectures, en sauve­gar­dant les pages consul­tées ou parta­gées dans leur version de lecture pour une consul­ta­tion plus tard (si le contenu change ou dispa­raît) et pourquoi pas une indexa­tion parti­cu­lière. (suite…)

  • Réen­ga­gez-vous, vite, Free Mobile arrive

    On le sait, les opéra­teurs télé­pho­niques n’ont pas toujours été très clairs vis à vis des durées d’en­ga­ge­ment. Sous prétexte de vous offrir un cadeau fidé­lité, voilà qu’on vous réen­gage pour douze mois. Bien entendu on ne vous offre pas de nouveau mobile et si vous faites les comptes ça veut dire que votre cadeau vous fait payer encore plus cher vos minutes de commu­ni­ca­tions qu’a­vant.

    Tout ça s’est accé­léré avec les annonces de Free Mobile. On ne sait pas encore ce que ça sera, mais on nous promet du peu cher (ce qui n’est pas très diffi­cile si on ne finance pas le mobile, mais qui est inté­res­sant quand même). (suite…)

  • Tarifs réduits en confé­rence

    Ok, on dégou­line tous de bonnes inten­tions, et quand on liste des bonnes pratiques pour l’or­ga­ni­sa­tion de confé­rences, on a envie de deman­der des tarifs réduits pour les chômeurs et les étudiants.

    Je ne critique pas l’in­ten­tion, nous avons nous aussi tenté l’ex­pé­rience à Paris Web les premiers temps. Par contre cette expé­rience m’in­cite plutôt à penser que la bonne pratique est de s’abs­te­nir. (suite…)

  • OVH, ADSL, et VDSL

    Si vous suiviez mes inter­ro­ga­tions, j’ai fini par choi­sir une ligne ADSL Free.fr. Il s’agit pour moi d’évi­ter les problèmes qu’on m’a rapporté avec la Live­box d’Orange et d’es­pé­rer avoir une fibre par SFR ou Free avant un an. C’est l’en­ga­ge­ment d’un an obli­ga­toire pour l’offre Orange qui a emporté le choix : Impos­sible de tester et chan­ger d’opé­ra­teur ensuite, ou impos­sible de bascu­ler si besoin vers Free.fr quand l’offre Free Mobile sera là. Là je me réserve la possi­bi­lité de chan­ger d’avis, quand je le souhaite.

    Éligi­bi­lité, le modèle OVH

    Aujourd’­hui j’ai pu tester l’éli­gi­bi­lité OVH. Fran­che­ment la page de détails tech­nique est un modèle du genre :

    Déjà on me redonne mon adresse exacte, étage et cage d’es­ca­lier comprise. Ça n’a l’air de rien mais vu que j’em­mé­nage, avoir confir­ma­tion que je donne bien le numéro des anciens loca­taires et pas celui d’un voisin, c’est indis­pen­sable. Cette infor­ma­tion m’a manquée dans mon inscrip­tion Free.fr.

    Ensuite on ne me promet pas 24Mb/s théo­riques, on me donne mon débit estimé pour ma ligne, calculé à partir de la distance au NRA. Mieux, on me donne le down­load mais aussi l’upload, le tout avec des latences esti­mées pour diverses desti­na­tions. Sans rire, quand je demande une connexion Inter­net, pourquoi tous les FAI ne me donnent pas tout ça ? C’est pour­tant ce que j’achète.

    Comme on reste sur des détails geeks, tout ça est joli­ment présenté. En plus des détails d’at­té­nua­tion, distance, section des câbles, j’ai des graphiques de débit en fonc­tion de la distance et de la tech­no­lo­gie, des cartes où sont repré­sen­tés les chemins ente mon domi­cile et le NRA, entre le NRA et le POP OVH, et un schéma réca­pi­tu­lant les distances en jeu. Peut être inutile mais j’ai l’im­pres­sion d’avoir en face de moi quelqu’un de trans­pa­rent sur ce qu’il fait et ce qu’il vend. C’est indé­nia­ble­ment posi­tif.

    Fran­che­ment, allez-voir. Je ne comprend pas pourquoi les FAI se sont éver­tués à faire dispa­raître les débits réels esti­més au lieu d’en­ri­chir ces infor­ma­tions comme le fait OVH.

    Et en VDSL2 ?

    Bon, après on me donne mon débit théo­rique VDSL2+ et là ça met une bonne claque. J’ai beau­coup entendu dire que même si l’in­ves­tis­se­ment était faible, ça risquait d’in­ci­ter les FAI à s’en conten­ter et frei­ner leurs inves­tis­se­ments fibre.

    OVH m’in­dique que le débit VDSL2 serait de 80 Mb/s en descente et 31 Mb/s en montée. Autant dire que c’est plus inté­res­sant l’offre fibre Orange actuelle (100/10, avec un fair use).  Seule la latence risque de rester nette­ment moins bonne qu’a­vec la fibre.

    Certes, une fibre ça peut aller bien plus loin, mais soyons francs, l’offre Orange ne risque pas de sortir des débits actuels avant un bout de temps. Nous parlons d’an­nées. Entre temps, sur la distance qui est la mienne, le VDSL est tout aussi inté­res­sant.

    Et du coup j’ai du mal à comprendre, si ça permet aux opéra­teurs de réali­ser le fibrage tranquille­ment, avec une prio­rité aux longues distances, est-ce si mal de penser au VDSL2 sur les petites distances en atten­dant le fibrage complet ?