Pour plein de raisons, je regarde voir ce que voudrait dire de travailler en prestataire.
Note évidente : Je regarde pour mon cas bien spécifique. Je ne prétends nullement que les équilibres restent valables pour des situations différentes. Pour ceux que ça intéresse, j’avais déjà une grille de calcul sur des chiffres arbitraires moyens.
J’écarte d’office l’EI qui ferait porter une responsabilité sur les biens propres de la famille. J’ai femme et enfant, une maison pour les abriter… je ne joue pas avec ça.
J’écarte aussi la micro-entreprise. C’est de loin le plus avantageux mais je compte largement dépasser le plafond autorisé.
Il reste à étudier la SASU et l’EURL. Le COO d’Hopwork a un beau schéma pour faire le tri. Si vous avez assez en banque pour vivre une année (ou que vous acceptez de capitaliser en mangeant des pâtes la première année le temps d’initialiser le circuit), optez pour une SASU et payez-vous en dividendes annuels. Si vous avez besoin de libérer l’essentiel de la rémunération de façon mensuelle, alors c’est l’EURL qui offrira le régime le plus avantageux. Je garde la SASU pour ma part.
Oui mais… tout ça fait sortir du régime général pour la retraite. Je ne sais pas encore si ça risque d’être juste un essai ou quelque chose de plus pérenne. À défaut je préfère probablement rester sur le régime général au moins au début. Pour ça c’est aussi la SASU qui est pertinente. On peut imaginer se payer en salaire affilié au régime général les premiers temps, puis glisser sur un paiement en dividendes si ça se pérennise.
On peut même mixer, donc prendre ce dont on a besoin en rémunération mensuelle (ou le minimum pour valider les trimestres de retraite) et laisser le principal en bénéfice puis dividende annuel. Pour ceux qui ont la chance de passer l’essentiel de leurs revenus en épargne, c’est probablement le meilleur choix.
Oui mais… tout ça fait perdre les droits au chômage. Au moins les 6 premiers mois ça me gêne un peu comme risque. Il aurait fallu créer la SASU avant de quitter l’ancien boulot pour pouvoir cumuler les deux.. Ça fait deux fois que je me fais la réflexion… Bref, pour ça il n’y a que deux solutions : Laisser la création de la SASU à ma femme et me faire salarier, ou passer par une société de portage salarial. La SASU permet plus de choses à condition d’accepter de faire de l’administratif. Le portage est plus bridé, prend 8 à 10% du chiffre d’affaire, mais permet d’éviter toute la complexité et l’administratif.
Bref, pour l’instant, suivant le niveau de risque et d’emmerdement choisi, j’en suis à :
- Portage salarial
- SASU gérée par ma femme, à laquelle je n’ai pouvoir
- SASU en tant que gérant salarié
- SASU dont je tire des dividendes
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