Je commence par la citation tellement c’est énorme :
L’émergence d’une concurrence déloyale par les sites communautaires. Ces sites, comme wikimedia, organisent par exemple des concours de photographie en plaçant les contributions sous « Creative Commons ». Néanmoins, ces contrats autorisent une utilisation commerciale par des tiers des photos. In fine, cela aboutit à l’émergence d’une concurrence déloyale. L’UPP est donc favorable à une modification de Code de la propriété intellectuelle prévoyant que l’usage professionnel d’oeuvres photographiques est présumé avoir un caractère onéreux.
C’est la notion même d’échange non marchand et de contenu gratuit qui est attaquée ici par l’UPP. C’est très révélateur de certains cercles autour du droit d’auteur. Non seulement ce dernier doit être absolu mais le gratuit, le libre et le domaine public doivent être pourchassés. L’objectif qui n’est même plus caché est de créer des syndicats ou des guildes et que, ici, tout usage d’une photo nécessite un paiement à la guilde des photographes. Peu importe qui a photographié, peu importe l’intention de l’auteur.
Le droit d’auteur n’est plus une volonté ou une rémunération de l’auteur mais un droit à pourcentage de la part du corps de métier correspondant. Il est temps d’arrêter la machine, elle est devenue folle.
Pour le plaisir je vous copie le début du paragraphe précédent :
La notion « libre de droit » ; une remise en cause du droit d’auteur. De fait, cette notion, sans fondement juridique […]
Je ne ferai pas d’explication de texte mais grosso modo la réaction de l’UPP c’est « il y a des choses qu’on peut utiliser gratuitement ou peu cher, et ça nous empêche de faire autant de brouzoufs qu’on aimerait ». (oui, j’aime bien les explications en brouzoufs en ce moment)
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