Ils se seraient volontiers passés de quitter leur famille, leur village, leurs racines… » […] mais leur choix se résume entre. la mort tout de suite sûrement, ou la mort peut-être plus tard en Méditerranée.
[…]Parce qu’ils ont tout à gagner, à commencer par leur survie, et que nous avons tout à perdre.
Notre confort.
Nous les regardons couler, à l’heure du repas, bien installés à nos tables bien garnies ou sur nos canapés bien moelleux.
Nous mangeons à notre faim, nous buvons à notre soif, nous avons un toît sur la tête, et surtout, nous sommes dans un pays de paix et de liberté.
[…]Nos dirigeants, donc nous-mêmes qui les avons élus, portent l’écrasante responsabilité d’une situation qu’ils ont créée. Ils ont cru que la planète se résumait à un jeu de Risk ou de Richesses du Monde.
[…]
Il y a aussi des êtres humains, victimes collatérales de nos prédations, et qui viennent aujourd’hui toquer à notre porte.
Nous nous scandalisons facilement d’accidents à peu près imprévisibles et incontrôlables, mais laissons des populations bien plus grandes mourir à notre porte, par notre simple inaction, voire notre rejet actif – ce qui est encore pire.
Pleurer sur un passé qu’on ne contrôle pas est bien plus facile que de tendre la main à l’humain présent à côté de nous.
Combien de temps allons-nous laisser faire ? La situation n’est pas tenable pour nous – et pour eux elle ne l’est plus depuis longtemps.
Laisser un commentaire