Catégorie : Vie personnelle

  • Petit aven­ture de phishing

    Parce que ça sert toujours, petit récit d’un phishing subi par une personne de mon entou­rage.

    Un colis est attendu. Ce n’est pas à l’adresse habi­tuelle et le comman­di­taire n’est présent que pour peu de jours. Un message est reçu pour aver­tir qu’il y a eu une diffi­culté et que le colis sera fina­le­ment livré dans un relai colis.

    Il y a un lien pour avoir les infos. La page web demande des infor­ma­tions, pas mal d’in­for­ma­tions, dont au moins nom, adresse, télé­phone.

    Je n’ai pas compris pourquoi mais la page a aussi incité au paie­ment d’un montant symbo­lique par carte bancaire. Norma­le­ment c’est là que ça doit coin­cer si ça n’a pas coincé plus haut mais entre l’at­tente du colis le même jour, le stress de la nouvelle adresse avec un temps contraint pour la récep­tion, et simple­ment un mauvais réveil le matin, l’inat­ten­tion arrive vite.

    C’est là que ça devient inté­res­sant.

    Dans la jour­née la banque appelle au télé­phone, dit qu’il semble y avoir une fraude sur la carte bancaire, qu’ils l’ont repéré, qu’il y a eu d’autres paie­ments dont un paie­ment louche de 500 € sur AirBnb.

    Ils s’ac­cordent sur un rembour­se­ment, le préposé indique qu’il va y avoir une noti­fi­ca­tion à accep­ter sur l’ap­pli­ca­tion bancaire pour confir­mer.

    La noti­fi­ca­tion arrive.

    Coup de bol, ma connais­sance repère avant de cliquer qu’il s’agit d’un paie­ment et non d’un rembour­se­ment, et se rappelle la règle « on ne valide rien et on rappelle soi-même la banque pour confir­mer l’in­ter­lo­cu­teur avant quoi que ce soit, ils sauront reprendre là où on en était si l’ap­pel est légi­time ».

    La seconde étape a échoué mais ça aurait été facile de passer sans faire atten­tion : Il y a un contexte réel de phishing quelques heures avant qui rend tout ça crédible, un coup de stress, un inter­lo­cu­teur qui sait qui on est et qui renvoie vers l’en­vi­ron­ne­ment sécu­risé de la banque.

    C’était un lundi. Appel au central de gestion de la carte qui conseille de faire oppo­si­tion par acquis de conscience.

    Le lende­main, appel à la banque, qui accom­pagne. L’ac­cès au compte est verrouillé on ne sait pas pourquoi. Ils déver­rouille­ront ça ensemble.

    Je publie parce que je trouve l’en­chai­ne­ment inté­res­sant.

    On peut tous se faire avoir par du phishing pour peu que ça tombe au bon moment et que ça coïn­cide par chance avec une situa­tion réelle et un contexte d’ur­gence. Un colis coincé, les proba­bi­li­tés ne sont pas nulles1.

    Faire un paie­ment sur une page web à partir d’un lien envoyé devrait faire tiquer mais le montant symbo­lique ne réveille pas forcé­ment les alertes mentales2 s’il y a un peu d’inat­ten­tion suite à une situa­tion agaçante.

    Ce que je trouve inté­res­sant c’est que cette première étape sert en fait à iden­ti­fier les personnes qui sont suscep­tibles de se faire avoir et qui justi­fient un appel via un humain pour la vraie arnaque.

    J’ima­gine qu’une fois sur ces listes il y aura d’autres tenta­tives, et que ma connais­sance va devoir redou­bler de vigi­lance pendant au moins 18 mois.

    Il parait que la banque et le service carte ont été top. Je suis par contre furieux du déblo­cage du compte en banque au télé­phone à partir de quelques « ques­tions person­nelles ». Ces ques­tions person­nelles on peut proba­ble­ment y répondre faci­le­ment à la place de plein de proches, voire après recherche inter­net à la place de beau­coup d’in­con­nus dont on connait le nom. C’est une illu­sion de sécu­rité et c’est drama­tique qu’on se repose dessus.

    Je suis furieux mais cepen­dant pas surpris. Je n’ai connais­sance d’au­cune banque, assu­rance ou opéra­teur télé­pho­nique grand public qui fasse mieux de ce point de vue là. Dans le meilleur des cas il y a appel télé­pho­nique ou échange d’email, ce qui n’est pas forcé­ment une protec­tion si on vient de se faire voler son smart­phone.

    Bref, faites atten­tion.


    1. Je ne comprends toujours pas pourquoi tous les services de livrai­sons sont aussi mauvais. Seul Amazon semble avoir un niveau de pres­ta­tion correct. C’est hallu­ci­nant qu’il soit normal et attendu d’avoir des problèmes lors de livrai­sons. ↩︎
    2. Et, là aussi, malheu­reu­se­ment on est telle­ment habi­tués à ce que ces services de livrai­sons soient pour­ris et profitent de tout que le paie­ment suite à une anoma­lie devient presque crédible. ↩︎
  • Objets décon­nec­tés

    Un péché d’or­gueil d’avoir fait fabriquer en France

    Libé­ra­tion

    J’en ai marre d’être pris pour un jambon. Le problème, très bien noté dans l’ar­ticle, c’est qu’il y a eu un défaut sur des milliers de cadres, qu’il a fallu un rappel, et qu’ils n’ont pas su le finan­cer.

    La fabri­ca­tion en France elle a bon dos.

    France ou Chine, le problème est surtout qu’ils ont préféré ne pas s’as­su­rer contre ce risque, ou mal.

    Je note aussi qu’on se retrouve dans le même cas que VanMoof, c’est à dire que l’en­tre­prise n’a pas pris la peine de penser à la péren­nité des vélos vendus en cas de cessa­tion d’ac­ti­vité. Sachant qu’il y a eu un précé­dent avec VanMoof, cette impasse est un choix de leur part.

    Bref, on a juste une clas­sique enter­prise qui a rogné des choses qu’elle n’au­rait pas dû et qui tente de repor­ter la faute ensuite.


    Il est peut-être temps d’avoir une légis­la­tion adap­tée aux objets connec­tés, avec une obli­ga­tion de péren­nité sur une durée de vie cible, dont au mini­mum la divul­ga­tion des proto­coles, api et signa­tures en cas de cessa­tion d’ac­ti­vité.

  • Voyage à vélo jusqu’Am­ster­dam

    On a eu un peu chaud en août l’an­née dernière dans le sud. Cette année j’avais envie de montrer un peu l’étran­ger au fiston. On est partie pour faire un bout de l’Eu­ro­velo 12 entre Calais et Amster­dam, avec proba­ble­ment un peu de prome­nade ensuite vers Amster­dam.

    Pour l’ins­tant j’en suis là, il y a tout à faire. Si vous avez fait le parcours, je suis très inté­ressé par vos retours, voire un contact pour poser mes ques­tions.

    Contexte

    On est trois, deux adultes et le fiston de 12 ans. On navigue avec deux vélos méca­niques et un vélo élec­trique donc on aura besoin de courant tous les deux jours.

    Nos étapes l’an­née dernière faisaient entre 25 et 60 km, idéa­le­ment dans les 30 à 40. J’ima­gine que le terrain extra-plat de Belgique et Pays-Bas peut augmen­ter notre distance quoti­dienne mais on ne cherche pas à faire des kilo­mètres pour faire des kilo­mètres.

    On a 3 à 4 sacoches par vélo, avec de quoi dormir en tente en camping. Ça veut dire cher­cher des campings chaque soir, idéa­le­ment des petits sympa et pas des gros complexes (pas de camping sauvage, mais je crois que c’est de toutes façons inter­dit là bas).

    J’ado­re­rais pouvoir profi­ter des réseaux qui accueillent les voya­geurs chez eux pour avoir quelques nuits dans du dur et discu­ter avec des locaux. On ne l’a cepen­dant jamais fait.

    Jusqu’à présent on fait toujours un sens unique avec retour en train. Sur 2 ou 3 semaines ici on peut envi­sa­ger de faire l’al­ler-retour mais je préfé­re­rais me perdre en balades aux Pays-Bas et faire le retour en train si possible.

    Les ques­tions qui me préoc­cupent

    Comment aller de Lyon à Calais ou Dunkerque avec nos vélos ? Idéa­le­ment je préfé­re­rais du train avec des empla­ce­ments vélo non démon­tés sur réser­va­tion. Démon­ter les vélos, avec nos nombreuses sacoches, le poids du vélo élec­trique et la peur d’en­dom­ma­ger le dérailleur nous fait un peu stres­ser. Les TER sont jouables mais on a plusieurs mauvaises expé­riences avec des trajets debout les vélos en travers du passage faute d’avoir des places adap­tées. Là aussi, je préfé­re­rais vrai­ment éviter. On fera dans tous les cas avec ce qu’on peut mais la SNCF ne m’a proposé aucune option sur le site inter­net, que ce soit TER ou pas.

    Comment reve­nir ? Au pire on peut faire le même trajet dans l’autre sens mais idéa­le­ment ce serait top de pouvoir repar­tir en train depuis Amster­dam, là aussi avec vélos et sacoches. Je ne connais pas les règles et faci­li­tés dans les diffé­rents pays et sur les trajets trans­fron­ta­liers.

    Comment se passe le camping en Belgique et Pays-Bas ? Est-ce simple de trou­ver ? Est-ce qu’on a des applis pour ça ? Faut-il réser­ver à l’avance, et si oui combien de temps à l’avance ? Quelles sont les autres options réalistes ?

    Sur l’Eu­ro­vélo 12 on nous propose une étape gigan­tesque de 130 km entre Vlis­sin­gen/Fles­singue et The Hook of Holland. C’est là qu’on suit les digues. Est-ce décou­pable ?

    Quelles sont les contraintes parti­cu­lières de Belgique et Pays-Bas rapport au vélo, au camping, aux dépla­ce­ments, à la nour­ri­ture et épice­ries, etc ?

  • Quelle rando-vélo pour cet été ?

    Initia­le­ment on envi­sa­geait la voie bleue de Lyon à Luxem­bourg mais on se dit qu’on aime­rait bien faire passer des fron­tières au fiston.

    Je cherche donc un trajet de vélo en itiné­rance pour 500 à 700 km avec un profil très plat, qu’on puisse rejoindre en train avec nos vélos depuis Lyon.

    Belgique et Pays-Bas sont des options que nous aime­rions explo­rer mais ça peut être ailleurs. On a déjà fait la descente de la Loire, la descente du Rhône, et le canal du midi.

    En regar­dant les euro­velo je vois la EV19 qui pour­rait permettre de faire une boucle entre Bruxelles et Amster­dam (sous réserve d’ar­ri­ver et reve­nir de Bruxelles avec nos vélos) en bordant l’Al­le­magne, ou l’EV12 qui pour­rait permettre de partir de Lille et faire la côte jusqu’à Amster­dam (sous réserve de savoir reve­nir d’Am­ster­dam en train avec les vélos).

    Est-ce que vous avez des infos sur ces trajets ? Des recom­man­da­tions ? Des liens de docu­men­ta­tion ? Des idées d’autres choses qu’on pour­rait faire ?

  • Vélo à cour­roie

    Je n’ai pas de chaîne à mon vélo. Ça déclenche toujours des discus­sions pour ceux qui le remarquent. À la place j’ai une cour­roie.

    Petit retour d’ex­pé­rience après 3 ans sur un vélo à cour­roie, à partir des ques­tions qu’on me pose habi­tuel­le­ment.

    C’est bien ?

    Oui. Je voulais quelque chose sans main­te­nance et qui ne me salisse pas quand je porte le vélo dans l’es­ca­lier. En pratique il y a aussi zéro bruit lorsque je roule, aucune usure ou presque pour 10 ans, et jamais de chaîne qui déraille.

    C’est telle­ment posi­tif que je vivrais comme une nette régres­sion de retour­ner sur un vélo avec une chaîne.

    Zéro main­te­nance ?

    Zéro. Chan­ger la cour­roie à la fin de sa durée de vie sera plus ou moins la seule opéra­tion de main­te­nance. Une cour­roie dure 30 000 à 100 000 km, même dans les condi­tions extrêmes qu’une chaîne n’ai­me­rait pas du tout. J’ima­gine qu’il me reste person­nel­le­ment une dizaine d’an­née avant d’y penser.

    En compa­rai­son, la chaîne, en théo­rie, se nettoie régu­liè­re­ment. C’est long, c’est (très) sale. Certains parlent de chaque sortie, d’autres de tous les deux mois. Beau­coup (moi inclus) ne le font jamais mais ça abîme le maté­riel qui s’use plus vite et perd en effi­ca­cité. Il faut aussi lubri­fier régu­liè­re­ment.

    On m’a parlé de tension

    En théo­rie il faudrait surveiller la tension de la cour­roie. Il y a même une appli­ca­tion mobile pour esti­mer ça à partir du son qu’elle fait. En pratique il est peu probable qu’elle soit trop forte, en tout cas certai­ne­ment pas au point de fragi­li­ser la cour­roie.

    On n’a toute­fois aucun inté­rêt à tendre inuti­le­ment la cour­roie et ajou­ter de la fric­tion. Le seule impact d’une cour­roie trop peu tendue est le risque qu’elle saute, comme une chaîne qui déraille. Il faut vrai­ment une tension très basse pour ça.

    En réalité il faut en théo­rie regrais­ser le péda­lier tous les 1 à 2 ans. C’est là qu’on règle la tension sur mon vélo, donc celui qui graisse le péda­lier devra de toutes façons gérer la tension à ce moment là. Pas trop besoin d’y penser.

    Si ça vous préoc­cupe, il existe des systèmes avec des poulies qui ajoutent la tension qu’il faut sur la cour­roie, un peu comme un dérailleur mais en plus simple.

    Et comment tu fais quand ça casse ?

    En cas de casse, il faut chan­ger la cour­roie. Il n’y a pas de répa­ra­tion. L’as­tuce c’est que ça ne casse pas, ou de façon excep­tion­nelle après une mauvaise mani­pu­la­tion humaine.

    Il faudra que je retire la roue comme pour une crevai­son, que je retire quelques vis pour ouvrir le cadre au niveau du triangle, puis que je retire l’an­cienne cour­roie pour mettre la nouvelle. Pas de graisse, pas d’huile, ça pren­dra moins de temps qu’une crevai­son.

    C’est pénible en voyage si ça arrive mais empor­ter une cour­roie de rechange pèse à peu près aussi lourd que le dérive-chaîne destiné à ouvrir une chaîne vélo pour la répa­rer.

    Attends, ouvrir le triangle ?

    La trans­mis­sion doit passer à l’in­té­rieur du triangle arrière du vélo. Pour une chaîne on ouvre un maillon, on passe la chaîne et on referme le maillon. Pour faci­li­ter, les chaînes ont souvent un maillon dit « maillon rapide » qui permet l’opé­ra­tion simple­ment.

    La plupart des cour­roies ne s’ouvrent pas. Pour les faire passer à l’in­té­rieur du triangle arrière du vélo il faut donc… ouvrir le triangle arrière. Les vélos à cour­roie sont prévus pour, et s’ouvrent puis se referment juste au-dessus de l’axe de roue arrière.

    Ce sont deux vis, et à faire une fois tous les 30 à 100 000 km. Autant dire que ça ne me stresse pas trop. Le cas échéant, c’est le vélo­ciste qui s’en occu­pera.

    Pourquoi tous les vélos n’uti­lisent pas une cour­roie alors ?

    La cour­roie relie un plateau à l’avant à un pignon à l’ar­rière. Comme une chaîne, sauf qu’il n’y a pas de dérailleur. Celui qui veut plusieurs vitesses doit les inté­grer dans un boîtier vitesse péda­lier (le plus connu est Pinion) ou dans un moyeu vitesse à l’ar­rière (les plus connus sont les Nexus/Alfine et le Rohloff).

    Ces boîtiers vitesses demandent eux aussi zéro main­te­nance ou presque, avec des durées de vie gigan­tesques, mais sont nette­ment plus chers à l’achat, plus lourds et avec une effi­ca­cité légè­re­ment moindre qu’un système de dérailleur. Il y a juste un chan­ge­ment d’huile à faire une fois par an. Ça se fait faci­le­ment par un non brico­leur avec une seringue, sans s’en mettre partout.

    Au final on utilise encore chaîne et dérailleurs à la fois pour les vélos pas trop cher (prix) et pour les vélos de course (effi­ca­cité maxi­male). Ça laisse un marché réduit pour les systèmes à cour­roie, mais on en trouve pas mal sur les vélos élec­triques haut de gamme (plus chers, et dont le moteur fait qu’on ne recherche plus du confort qu’une effi­ca­cité opti­male de chaque compo­sant).

    Ah, ça coûte cher ?

    La cour­roie coûte cher, on parle de 90 € envi­ron. C’est 4x le prix d’une chaîne. On la change aussi 5 à 20x moins souvent, avec zéro produit d’en­tre­tien en cours de route. Les non brico­leurs chan­ge­ront aussi leur cour­roie tout seuls. Ils feront sûre­ment appels à une pres­ta­tion de profes­sion­nel pour une chaîne. Sur la durée de vie du vélo, on s’y retrouve faci­le­ment.

    Les pinions et plateaux sont eux aussi très signi­fi­ca­ti­ve­ment plus chers, mais là aussi on les change beau­coup plus rare­ment.

    Le truc qui coûte vrai­ment cher c’est le moyeu vitesse. Un Nexus 8 vitesses fait dans les 175 €, un Alfine 11 vitesses fait plus de 300 € et un Rohloff 14 vitesses est entre 1000 € et 1250 €. C’est bien bien plus cher qu’un couple dérailleur+­cas­sette équi­valent. Si, là encore, la diffé­rence de durée de vie fait qu’on s’y retrouve au final pour qui fait vrai­ment des kilo­mètres, l’in­ves­tis­se­ment initial est quand même large­ment dissua­sif.

    Ah, c’est moins effi­cace ?

    Une cour­roie est 0.5% moins effi­cace qu’une trans­mis­sion à chaîne neuve et lubri­fiée. Elle doit toute­fois être couplée à un boîtier de vitesse qui lui ne peut pas battre un dérailleur externe. Les tests en labo­ra­toire disent qu’un système à cour­roie est 2 à 6% moins effi­cace qu’un système à dérailleur externe neuf et bien entre­tenu.

    On parle de quelques points de pour­cen­tage d’ef­fi­ca­cité. C’est au maxi­mum de 2 à 3 minutes sur un trajet d’une heure. Hors situa­tion de compé­ti­tion ou de recherche de perfor­mance, c’est proba­ble­ment peu signi­fi­ca­tif.

    L’ef­fi­ca­cité de la chaîne dimi­nue toute­fois très rapi­de­ment avec l’usage (usure de la chaîne, usure des pignons, sale­tés, lubri­fi­ca­tion, boue, mauvais réglage de dérailleur), là où la cour­roie garde à peu près la même effi­ca­cité quelles que soient les condi­tions. En condi­tions réelles la diffé­rence est donc plus faible, voire inver­sée.

    Si vous cher­chez la perfor­mance en course ou que vous aimez bidouiller votre vélo, restez sur dérailleur. Dans le cas contraire, la cour­roie est proba­ble­ment un bon compro­mis.

    Je peux ajou­ter une cour­roie sur mon vélo ?

    Proba­ble­ment pas, ou pas simple­ment.

    Plus haut j’ai parlé de cadre qui s’ouvre au niveau du triangle arrière. Ça doit être prévu d’ori­gine. Il parait que certains découpent des cadres stan­dards mais je me méfie­rais sur la soli­dité résul­tante.

    La marque Veer proposent aussi des cour­roies qui s’ouvrent et qui ne néces­sitent pas de cadre spéci­fique. Elles sont très peu répan­dues et je n’ai pas vu passer de retours, qu’ils soient posi­tifs ou néga­tifs. Je serais étonné que la soli­dité soit la même. Je vois au moins qu’il n’y a pas de guide central pour empê­cher la cour­roie de sortir du pignon.

    Dans tous les cas, il faut un cadre très rigide. Les cour­roies sont faites pour travailler en aligne­ment parfait et n’aiment pas les torsions. Si le cadre est trop souple, la cour­roie risque de travailler de mauvaise façon, et soit dérailler soit risquer usure et casse préma­tu­rées.

    Si vous avez le bon cadre et que l’ex­pé­rience vous tente, il faudra toute­fois ajou­ter un boîtier de vitesse avec son sélec­teur de vitesse dédié, ainsi que chan­ger le pignon arrière et le plateau de péda­lier. Le prix des compo­sants n’est pas anec­do­tique. Ça peut être inté­res­sant de regar­der un vélo neuf déjà équipé.

    Est-ce que c’est pour moi ?

    Du fait du coût initial d’achat, mis à part quelques rares excep­tions, ça ne se trouve que sur le haut de gamme. C’est donc à priori exclu si votre budget est restreint ou si les risques de vol sont élevés.

    Si vous êtes prêts à mettre le prix au départ, que vous préfé­rez la prati­cité et l’ab­sence de main­te­nance à la bidouilla­bi­lité et aux pouillèmes de perfor­mance, alors foncez.

    Là où les cour­roies sont les plus fréquentes c’est sur les vélos à assis­tance élec­trique, sur du moyen à haut de gamme. On cherche d’abord le pratique et le confort. Un léger surcoût en poids et en résis­tance au roule­ment ne sont pas des critères signi­fi­ca­tifs quand le moteur tourne. La présence du moteur rend souvent suffi­sant aussi un moyeu à 8 vitesses donc pas besoin d’ima­gi­ner un Rohloff à 1 000 €. Enfin, le prix d’achat est déjà élevé donc le surcoût est moins visible en propor­tion.

    On trouve aussi des cour­roies sur les vélos urbains haut de gamme. Vous aurez une absence totale de main­te­nance et de salis­sure. Avec un moyeu vitesse Nexus 8 ou Alfine 11, il faut comp­ter 500 à 1 000 € de plus à l’achat.

    Sur les vélos de voyage c’est plutôt le très haut de gamme parce qu’il faut payer le moyeu Rohloff ou le boitier de péda­lier Pinion, qui coûtent tous deux plus de 1 000 €. Pour ce prix là vous avez cepen­dant une trans­mis­sion incre­vable et à l’abri des problèmes méca­niques quelles que soient les condi­tions. Alee Denham (Cyclin­ga­bout) est connu pour être un promo­teur très actif.

    Là dernière caté­go­rie où j’ai vu des cour­roies ce sont les VTT très haut de gamme, asso­cié en géné­ral avec un boitier Pinon sur le péda­lier. Ça coûte cher, très cher.

  • Quels outils vélo en itiné­rance

    Je suis large­ment insa­tis­fait des multi-outils. Certains ont trop peu d’em­bouts et c’est toujours l’ab­sent dont on a besoin. D’autres sont complets mais sont telle­ment larges qu’ils ne sont pas utili­sables dans les endroits peu acces­sibles. Le pire sont ceux à la fois larges et courts.

    Je peux imagi­ner empor­ter tout un jeu de clefs Allen et de clefs plates mais le poids n’est pas idéal. Je suppose que vous avez d’autres solu­tions.

    Bref, vous empor­tez quoi ?


    Je veux, tous les jours, avoir de quoi régler ou resser­rer tout ce qui peut bouger avec le temps. Si je fais confiance à mon inven­taire, ça veut dire des clefs Allen H4 et H5, une pointe de tour­ne­vis Philips/JIS, et de quoi serrer des boulons de 8 et de 10 mm.

    Retours obte­nus : Je suis passé à côté de l’outil multi-fonc­tion vélo 920 de Décath­lon qui utilise des clés Allen en L indé­pen­dantes. Il est un peu plus lourd que les autres (216 gr) mais il embarque vrai­ment tout, jusqu’aux démontes-pneus et aux clés plates 8 et 10 mm.
    Diffi­cile de faire mieux quand on ajoute ce qui manque aux autres.

    En alter­na­tive il y a le Ratchet’n Roll Ex de Topeak. Il manque l’em­bout hexa de 8 mm mais on trouve partout des adap­ta­teurs 6 -> 8 qu’on peut ajou­ter à la pochette. Le vrai défaut c’est une pochette qui se roule, donc pas forcé­ment facile à glis­ser dans les sacoches.

    Sinon il y a les pochettes Big Switch et Big Switch Rachet de Black­burn. Il manque la pointe cruci­forme. On devrait pouvoir en trou­ver une compa­tible pour la version Rachet (avec la clef à cliquet) mais pas pour l’autre.
    Le fait que ce soit une pochette permet d’y ajou­ter les clefs plates et d’autres outils, voire les rustines dans le filet. C’est un vrai avan­tage par rapport à l’ou­til de Décath­lon. Si on ajoute tout on finit quand même légè­re­ment plus lourd que celui de Decath­lon. L’en­com­bre­ment est simi­laire.

    Quand je pars en hors de la ville, je veux aussi pouvoir répa­rer une crevai­son. Outre les consom­mables, ça veut dire une clef plate de 15 mm, deux démontes-pneu et une pompe pas dégueu­lasse.

    En rando en famille j’ai­me­rais aussi de quoi rempla­cer un câble de frein ou de dérailleur, chan­ger les plaquettes ou les patins de frein, ainsi que chan­ger un maillon de chaîne. Outre les consom­mables j’ima­gine que ça veut dire au moins un dérive-chaîne, un crochet ou une pince-chaîne, une pince coupante et une pince stan­dard.

    Là je n’ai pas eu de réponse. Les pinces que je trouve sont super lourdes. Vous utili­sez quoi pour chan­ger vos câbles en itiné­rance ?

    Bref, je veux du trans­por­table, si possible léger, mais quand même pratique. Qu’est-ce que vous conseillez ?


    Le reste j’ima­gine que c’est pour des répa­ra­tions plus lourdes que je ne ferai pas seul en itiné­rance (pédales péda­lier et plateau, cassette et disque de frein, purge des freins hydrau­liques ou du moyeu).

    Est-ce que j’ai oublié quelque chose à prendre en itiné­rance ?

    Je vois beau­coup de multi-outils avec du Torx mais je ne vois rien en Torx sur les vélos de la famille.

  • Retour après voyage à vélo 2024 — Le reste

    1. Préa­­lable
    2. Le trajet
    3. Les vélos et la casse
    4. Les sacoches
    5. Le couchage
    6. La cuisine
    7. Les acces­soires
    8. Les habits
    9. La nour­ri­ture
    10. Le reste (ce billet)

    (le billet de 2023)

    Répa­ra­tion

    Ruban adhé­sif toilé

    Pas grand chan­ge­ment dans les répa­ra­tions par rapport à l’an­née dernière si ce n’est le ruban adhé­sif résis­tant que j’ai bien fait de prendre, et des ques­tions sur l’an­née prochaine. J’en ai parlé dans la rubrique sur les vélos vu la casse de cette année.

    Serviettes

    Serviette Sea to summit Airlite

    Je suis amou­reux des serviettes que j’ai acheté l’an­née dernière. On en avait deux, j’ai acheté la troi­sième cette année. C’est aussi ça que j’ai, en petit format, pour sécher la vais­selle.

    Ça s’es­sore comme une serpillière, absorbe l’eau très faci­le­ment même déjà humide, et ça sèche en quelques minutes derrière. Le tout pour un poids et un encom­bre­ment ridi­cu­le­ment réduit : Personne ne s’at­tend à voir une serviette de bain pleine taille dans un sac plus petit que la paume de ma main.

    Possible que la prochaine fois j’en prenne une de plus en moyen format pour reti­rer la conden­sa­tion de la tente.

    Mous­tiques

    Spirale anti-mous­tique à brûler

    On a aussi été agres­sés par des nuées de mous­tiques. C’est au point où j’ai pu avoir plus d’une ving­taine de piqûres le temps de mettre l’anti-mous­tique. Chacune finit par faire un bouton de 2 cm de large.

    Même le spray n’a pas toujours été effi­cace. On a fini par utili­ser une spirale à brûler, et ça c’est effi­cace.

    Range­ments

    Filets à linge

    J’ai étendu l’idée de l’an­née dernière, acheté plus de filets à linge. On en avait un par tenue quoti­dienne, un pour la nuit, un pour la pluie, etc. Les sacoches ne sont qu’un grand sac sans sépa­ra­tion et ça permet­tait de mani­pu­ler le tout faci­le­ment sans passer notre temps à plier ou déplier.

    Sangles et attaches

    J’avais hésité à en prendre moins. J’ai fina­le­ment pris deux tendeurs filets et deux tendeux à 4 brins. On a fini par tout utili­ser suivant les moments, y compris quelques mousque­tons. Ça nous aurait manqué sinon.

    Gilet réflé­­chis­­sant

    Je me posais la ques­tion, j’ai la réponse. On en a eu besoin pour un trajet de nuit sur une grosse dépar­te­men­tale (ou petite natio­nale, je ne sais pas). Sans gilet réflé­chis­sant j’au­rais été encore moins rassuré. Bref, ça prend du volume mais il faut garder.

  • Retour après voyage à vélo 2024 — La nour­ri­ture

    1. Préa­­lable
    2. Le trajet
    3. Les vélos et la casse
    4. Les sacoches
    5. Le couchage
    6. La cuisine
    7. Les acces­soires
    8. Les habits
    9. La nour­ri­ture (ce billet)
    10. Le reste

    (le billet de 2023)

    Eau

    Poche à eau MSR Dromo­lite

    On s’est retrouvé plusieurs fois à court d’eau mais la poche a eau n’a pas été vrai­ment la solu­tion. Avec la tempé­ra­ture, on a hésité à la remplir pour se retrou­ver avec de l’eau chaude. Je me dis que ça peut le faire l’an­née prochaine si on met la poche dans la glacière. Sinon autant prendre deux bidons chacun.

    Je garde­rai la poche à eau l’an­née prochaine parce que ça ne pèse rien et ça ne prend pas de place, mais je ne trouve plus ça si magique que ça.

    Fond de sacoches

    Nous avions trop pris de fond de sacoche l’an­née dernière, et on été reparti avec quasi­ment tout ce qu’on avait pris au départ. Cette année j’ai moins pris, et surtout on s’est auto­ri­sés à piocher dedans.

    Méli-Mélo gour­mand, Tipiak

    J’ai gardé mes deux indis­pen­sables : le taboulé et le méli mélo de céréales. Ce sont deux choses en sachets qui peuvent se faire hors du feu avec rela­ti­ve­ment peu d’eau, l’un avec de l’eau froide et l’autre avec de l’eau chaude. Là dessus, pas de chan­ge­ment. Avoir un pack de chaque au fond des sacoches permet de s’as­su­rer de toujours avoir de quoi manger si on est pris de cours.

    En pratique on a toujours eu un paquet de coquillettes 3 minutes, plus ou moins rempli, et quelques mini baby­bels — Le baby­bel étant à ma connais­sance le seul fromage à suppor­ter suffi­sam­ment la chaleur sur le long terme parce qu’il est protégé par la cire.

    Agré­ments

    Sauce salade 25 cl

    Les mignon­nettes de sauce de l’an­née dernière c’était un sacré volume. On a fait plus simple et on est parti avec une petite bouteille de 25 cl de sauce, qu’on a mis dans un sachet zippé pour plus de sécu­rité. C’est fina­le­ment aussi bien, et bien moins volu­mi­neux.

    L’an­née prochaine j’ajou­te­rai peut-être une petite salière de poivre, d’épices ou d’herbes, histoire d’avoir quelque chose de plus que le sel. Bon, cette année on a peu cuisiné de toutes façons.

    Le sucré

    Pour le matin on a retiré la confi­ture. Le miel en flacon doseur suffit tout à fait et ça reste propre à tout instant.

    Les sachets de café soluble n’ont pas été utili­sés. Le camping ou le village propose toujours un vrai café et on n’a jamais eu le courage de sortir vais­selle + brûleur juste pour ça. Je pense qu’on fera l’im­passe l’an­née prochaine, même chose pour les infu­sions à froid.

    J’avais aussi emmené des compotes en gourdes souples mais on n’y a à peine touché aussi je me demande si on ne s’en passera pas l’an­née prochaine là aussi.

    Haribo Dragi­bus

    Je garde par contre le sachet de Dragi­bus (les gros, pas les mini). Il y a une vraie diffé­rence de moti­va­tion et de résis­tance quand je donne 1 dragi­bus tous les 5 à 10 km au fiston et quand je ne le fais pas. La chaleur a toute­fois réussi à les faire fondre dans le sac et il faut bien prévoir un sac zippé imper­méable pour éviter de tout salir.

    Au-dessus, il y a quelques barres de céréales dans les sacoches avant. Indis­pen­sable en cas de besoin même c’est plus pour l’ex­cep­tion­nel.

    Frais et non-frais

    Glacière sac à dos Pika­chu

    J’en ai parlé déjà deux fois mais la petite glacière souple sur le porte-bagages du fiston a été d’une vraie aide avec les tempé­ra­tures. Le jambon aurait risqué de tour­ner en quelques heures sans ça.

    Plat préparé Garbit, Pad Thaï

    J’ai toujours refusé les plats prépa­rés lyophi­li­sés des maga­sins de sport. Le prix est prohi­bi­tif et je ne le trouve pas perti­nent pour nos randos qui ne sont que de grandes balades en camping. En super­mar­ché on a par contre trouvé des plats prépa­rés en sachets plas­tiques qui se gardent à tempé­ra­ture ambiante. Contre toute attente, c’est bon et en quan­tité. On a fini par toujours en avoir un jeu dans les sacoches.

  • Retour après voyage à vélo 2024 — Les habits

    1. Préa­­lable
    2. Le trajet
    3. Les vélos et la casse
    4. Les sacoches
    5. Le couchage
    6. La cuisine
    7. Les acces­soires
    8. Les habits (ce billet)
    9. La nour­ri­ture
    10. Le reste

    (le billet de 2023)

    Pas grand chose n’a changé depuis 2023. On a pris 4 tenues dont une longue, trois cuis­sards, une polaire, un maillot de bain, une tenue de pluie, un pyjama, une paire de tongs, une casquette aérée. On a juste fait l’im­passe sur le tour de cou vu les tempé­ra­tures.

    Quan­tité

    Cuis­sard endu­rance Van Rysel

    J’ai hésité sur les 4 tenues parce que ça prend beau­coup de volume dans les sacoches, surtout les cuis­sards parce que je me suis fina­le­ment équipé aussi suite à mes 100 km.

    On prévoyait une lessive tous les deux jours. On a parfois dû attendre trois jours donc les trois cuis­sards n’étaient pas de trop. Si on ajoute la tenue pour quand on met les trois au sale, on n’a rien eu de tota­le­ment super­flu.

    Est-ce qu’on aurait pu faire avec une de moins ? proba­ble­ment mais ça aurait été aussi moins confort. Avec la chaleur, avoir des vête­ments propres n’est pas du luxe. On risque de rester sur cette mesure la prochaine fois.

    Pyjama

    J’ai surpris plusieurs personnes lors de ma prépa­ra­tion à parler de pyjama, et de panta­lon long pour le pyjama.

    On peut évidem­ment s’en passer mais ça impose un drap inté­rieur dans le sac de couchage pour le garder propre. Je ne sais pas si on y gagne grand chose, que ce soit en volume en poids ou en confort. Le pyjama long donne aussi plus d’adap­ta­bi­lité.

    Lessive

    Mini-clips pour le linge

    Le hauban de tente de 10 grammes pour 10 mètres et les feuilles de lessive solides sont toujours parfaits. J’ai par contre remplacé les mini pinces à linge par des mini-clips en plas­tique. J’ai pu en prendre 2x plus, pour moins de volume et moins de poids, et une meilleure tenue.

    Synthé­tique

    Le pyjama est la seule pièce qu’on a pris en coton. Cette fois-ci on a fait la chasse au coton, y compris sur les sous-vête­ments. Le séchage rapide nous apporte beau­coup de souplesse. Les cuis­sards mettent un plus long­temps mais ça reste raison­nable, et limité.

    Vu la chaleur sur notre période, il n’y a aucun doute que le synthé­tique est indis­pen­sable pour les t-shirts de toutes façons.

    Tenue de pluie

    Veste imper­méable Decath­lon MH500

    J’hé­si­tais l’an­née dernière. On a encore plus hésité cette année vu la météo. En réalité on a joué la sécu­rité : panta­lon et veste de pluie.

    Pour les vestes on a même pris de vraies vestes de pluie et pas nos anciens k-way qui ne servent qu’à une petite averse. Je rends même fiston jaloux parce que j’ai une veste d’un orange pétant.

    On ne l’a pas regretté. On a traversé un vrai gros orage sur 10 km sans qu’il ne soit prévu sur la météo. Fiston avait gardé un k-way et est sorti trempé. Nous, même avec nos vraies vestes, on sentait la pluie comme si c’était de la grêle.

    On peut discu­ter des panta­lons (c’est du confort mais j’ap­pré­cie), pas des vestes. À défaut de panta­lon il faut toute­fois des guêtres ou des chaus­sures imper­méables. On a choisi le panta­lon.

  • Retour après voyage à vélo 2024 – Les acces­soires

    1. Préa­­lable
    2. Le trajet
    3. Les vélos et la casse
    4. Les sacoches
    5. Le couchage
    6. La cuisine
    7. Les acces­soires (ce billet)
    8. Les habits
    9. La nour­ri­ture
    10. Le reste

    (le billet de 2023)

    Quatre indis­pen­sables : Télé­phone pour appe­ler en cas de soucis (quitte à l’éteindre 99% du temps), GPS parce que c’est un confort énorme de suivre la trace sans se poser de ques­tions, liseuse pour les périodes de repos, et la pompe à mate­las dont j’ai encore parlé dans le billet sur le couchage.

    Élec­tri­cité

    L’adap­ta­teur CEE17, indis­pen­sable des campings

    Cette année on est partis avec un VAE à rechar­ger. Ça veut dire des empla­ce­ments camping avec prise au moins un jour sur deux, un adap­ta­teur CEE17 et une rallonge élec­trique. J’ai pris 10 mètres et ça s’est révélé le bon curseur, même si j’ima­gine que d’autres pour­raient essayer de faire sans. Bien entendu, il faut rajou­ter le char­geur lui-même, qui pèse son poids.

    Batte­rie portable Ankor 737

    Au-delà, j’ai gardé le système de l’an­née dernière avec la batte­rie portable charge rapide et le char­geur puis­sant pour aller avec. Pouvoir ne pas rester bran­ché des heures est un vrai plus. Il a fallu une petite multi­prise pour permettre d’avoir à la fois la charge de batte­rie portable et la charge du VAE. On a d’ailleurs plus utilisé les télé­phones que l’an­née dernière, donc c’était bien­venu.

    J’ai par contre réduit les câbles. Un câble 140W entre la batte­rie et le char­geur, trois petits câbles USB-C de 30 cm pour les appa­reils. Plutôt que de prendre aussi des câbles micro-USB, Light­ning et USB-A, j’ai pris trois petits adap­ta­teurs qui peuvent s’ajou­ter en bout de câble. Ça m’a permis d’être adap­table sans multi­plier les connec­tiques.

    GPS vélo

    GPS Bryton 750SE

    Je ne sais pas comment on faisait sans GPS. Si le fléchage était bon, le GPS c’est s’évi­ter plein de ques­tions, plusieurs erreurs de chemin.

    Prévoir toutes les traces à l’avance avec l’ar­ri­vée aux camping était aussi une bonne idée. Le tracé sur place sur télé­phone se contente de suivre la recom­man­da­tion auto­ma­tique. À l’avance j’ai pu affi­ner, étudier le chemin, éviter des zones fréquen­tées. Les traces offi­cielles de la Via Rhona était tout de même une très bonne base.

    Malheu­reu­se­ment le support pour GPS Bryton est peu stable. Sur cailloux il bouge et finit par avoir la tête en bas. Je n’avais pas ce problème en ville du coup ça a été la mauvaise surprise. Je le remon­tais en perma­nence à la main.

    Liseuses

    Je suis toujours amou­reux des liseuses. On n’au­rait clai­re­ment pas pris 3 ou 4 livres chacun, en plus du fait que les liseuses n’ont pas besoin de lumière en plus pour lire le soir.

    C’est l’ou­til pour quand on s’ar­rête, et qui nous suit en perma­nence. La charge tient le voyage, même si j’ai prévu l’adap­ta­teur micro-USB pour les rechar­ger.

    Écou­teurs

    On commence à avoir des appa­reils sans prise jack, ce qui impose des écou­teurs blue­tooth, et donc cette batte­rie portable.

    Je regrette toujours l’in­ter­dic­tion de porter des écou­teurs à vélo. Je suis trop respec­tueux mais on aurait pu se permettre d’igno­rer tout ça sur les pistes dédiées. Je pense que l’an­née prochaine je me le permet­trai.

    L’écou­teur à conduc­tion osseuse, oreilles ouvertes, a tout de même servi à garder la moti­va­tion du fiston sur la grande ligne droite de 40 km en pleine chaleur.

    Jeux

    Le jeu de scopa

    À trois on a amené un jeu de scopa, qui fonc­tionne très bien même si j’ai peu eu le courage d’y jouer. Petit, pas lourd, rapide, jouable de 2 à 4, c’était parfait.

    Éclai­rage

    La lampe fron­tale n’a servi qu’une fois, et peut-être que les télé­phones auraient suffi même si beau­coup moins pratique. Est-ce que j’en reprends une l’an­née prochaine ? Je ne sais pas. Ça ne prend pas beau­coup de place.

    Une seule suffit toute­fois large­ment. Entre les télé­phones et les LED amovibles du vélo, pas la peine de plus. C’est juste plus pratique de n’avoir rien à la main en cas de galère.