Ne pas oser, ne pas risquer, avoir honte, peur du regard des autres, d’un jugement, d’absence de perfection apparente.
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Et puis un jour on se met des coups de pieds au cul, parce que le changement devient quelque part indispensable.
J’ai bousculé ma propre honte, même si je continuerai probablement à instinctivement cacher mon corps encore longtemps.
J’ai dépassé en partie ma timidité pour aborder une question délicate avec des gens proches, pour eux comme pour moi. Tous n’auraient pas osé, n’ont pas osé braver leur propre regard.
Mais surtout je suis allé au bout du premier pas. Je remercie plus qu’elle ne le pense celle qui m’a fait confiance. Si cela a été si simple, c’est grâce à elle et à son approche.
Une fois face à face, il a bien fallu se jeter à l’eau. J’ai expérimenté, perdu de vue ce que je voulais créer et exprimer, en suis clairement insatisfait, mais j’ai obtenu un résultat, pas aussi mauvais que craint initialement.
Mieux: J’ai laissé de côté mon habitude et j’ai partagé ce résultat tout en ayant pleine connaissance de ses manques. Rien que ça…
Un merci tout particulier aussi à ceux qui mont retourné un feedback profond, franc mais respectueux sur les photos, ou qui le font encore. Ils me permettent d’avancer.
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Savoir que tout ça est un changement irrévocable quand bien même les vieilles habitudes ne partiront pas d’un coup.
Ne plus comprendre les réponses qu’on me fait, et qui pourtant auraient été miennes il y a juste six mois. Se rendre compte combien tout j’était ridicule.
Vouloir continuer l’expérience plus loin. Chercher de l’aide, d’autres collaborations, mais avec une approche moins craintive. Seconde étape.
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