Des enfants qui n’ont rien demandé et qui ne sont coupables de rien sont laissés à la rue. Leur unique faute est d’avoir des parents nés dans un pays en guerre, qui demandent asile en France pour protéger leur famille et fuir la guerre.
Ces enfants sont interdits de scolarité. Non seulement ils doivent fuir leur pays, affronter la misère, changer de langue, s’intégrer, mais en plus on se débrouille pour qu’ils n’aient pas les armes pour s’intégrer, apprendre la langue, recevoir une éducation et participer à la société, plus tard travailler et payer des impôts. Non, on les laisse à la rue, parce que vous comprenez, sinon « ils baissent le niveau de la classe ».
Peu importe qu’on gâche des vies innocentes, au moins nos enfants n’auront pas eu à vivre quelques mois de fraternité et d’entre-aide, avec potentiellement (mais ça reste à prouver) un temps à l’école centré sur le partage et pas uniquement sur l’apprentissage (si vous croyez que le CP c’est du bourrage de crâne, discutez avec un enseignant, vous vous trompez lourdement).
Voici la réflexion que je lis quand on me dit que le maire refuse des enfants étrangers, les parents d’élèves sont rassurés.
Décidément, je comprends de moins en moins mes compatriotes. Mes valeurs ne sont pas celles ci. Nous sommes dans la xénophobie la plus pure et même ces histoires de niveau scolaire ne sont qu’un prétexte. Le même quand on dit que les phares cassés et la prostitution sont la faute des étrangers.
Il est vraiment temps de changer. Dans notre devise il y a fraternité, pas frontière.
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