les DRH français qui estiment que [la] nécessaire optimisation [des coûts] devance le maintien d’un bon climat social, la GPEC ou l’amélioration de la performance.
En seconde place [des priorités des entreprises […] le développement de la productivité des salariés, autre recette d’optimisation ; loin devant la gestion des compétences rares et l’innovation qui nécessitent des enveloppes budgétaires…
A contrario, hors de France, c’est bien le climat social, l’innovation et la gestion des compétences rares qui figurent au rang de priorité des dirigeants alors que logiquement pour les DRH monde la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences et le management de la performance constituent l’essentiel de leur feuille de route.
Sur les échos, grand journal communiste.
Je ne sais pas si ça mérite un commentaire, mais je trouve que ça reflète bien et l’état d’esprit ici, et le fossé qu’on a vis à vis des anglo-saxons.
2 réponses à “La réduction des coûts, une obsession française….”
La conséquence est qu’on obtient artificiellement un super taux de productivité, mais qu’on ne fait rêver personne.
Je trouve impensable qu’on croie encore pouvoir toujours faire plus avec moins de moyens, est-ce un mal Français ?
Résultat : des équipes qui sont là pour gagner leur chèque de fin de mois.
Des réalisations bâclées ou qui tardent à sortir et des coûts de maintient (dette technique) qui dépassent l’économie réalisée au départ…
Bref, ça n’aide ni les salariés, ni les finances de l’entreprise.
L’état d’esprit est le même sur des terrains « novateurs » comme le télétravail, le BYOD (Bring Your Own Device) ou même simplement l’écoute des idées des salariés (sont cons les salariés, seuls les N+x savent ce qui l’est bon de faire …).