J’ai pour habitude de reprendre in extenso les titres des articles que je lie. Celui là risque de faire fuir certains, mais je vous recommande sérieusement la lecture. Il s’agit de droit, de religion et de politique, uniquement de cela.
Derrière les mutilations sexuelles sur l’enfant, les rapports du laïc et du religieux
Scarifier, marquer ou entailler un enfant doit et est interdit dans notre société, quand bien même cela serait fait sur des convictions religieuses. La conviction profonde des parents ne doit simplement pas l’emporter sur le droit et l’intégrité physique des enfants. De toutes façons, toute mutilation physique est de fait interdite, sauf nécessité médicale.
Oui, j’enfonce des portes ouvertes. Tout le monde s’y accordera si on parle d’excision ou de scarification du visage. La grande question est, dans notre république laïque auquel tout le monde tient tant, pourquoi tolère-t-on encore la circoncision religieuse ?
C’est fou qu’on considère comme un scandale qu’un lycéen porte un foulard mais normal que des parents mutilent le sexe de leur enfant. Visiblement ça commence à bouger en Allemagne, et c’est tant mieux. Le droit étant ce qu’il est, déjà là, il faudrait que quelqu’un se bouge en France aussi pour enfin arrêter ces pratiques.
5 réponses à “Derrière les mutilations sexuelles sur l’enfant, les rapports du laïc et du religieux”
« La conviction profonde des parents ne doit simplement pas l’emporter sur le droit et l’intégrité physique des enfants. »
Pourquoi s’arrêter à l’intégrité physique ? Il paraît qu’il y a des enseignants communistes, et pire, des libertariens ! C’est autrement plus dangereux qu’un petit bout de peau que la chirurgie peut réparer. Mais comment tu répares un Mickael Vendetta ?
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Tu oublies percer les oreilles pour les petites filles, faire porter à son enfant un appareil dentaire, le laisser manger n’importe quoi (obésité = mutilation physique), ou faire couper le frein sous la langue de son enfant, « corriger » certaines imperfections comme les oreilles décollées, etc.
Il y a une différence entre les mutilations faites « pour l’enfants » (oreilles décollées, appareil dentaire), celles involontaires (obésité), et celles volontaires ayant pour motivation l’unique conviction des parents.
Après tout est histoire de mesure et de curseur à placer.
[…] déjà relayé ici un article sur le sujet, avec un avis un peu plus tranché. Voilà un autre billet, qui aborde la problématique sans prendre vraiment parti personnel : La […]