Extraits de The Manager’s Path
But to create this environment, she sometimes must say no. She must say no to the team. She must say no to her peers. She must even say no to her boss.
Ce chapitre me rappelle les livres d’aide aux parents. Il faut savoir dire non, mais le faire d’une façon qu’il soit compris et partagé, voire avec un « oui à condition que […] ». En remplaçant « équipe » par « famille », on pourrait vraiment échanger les livres.
Ce ressenti mis à part, dire non est effectivement toujours difficile. C’est une limite qu’on pose et une autorité qu’on impose. Plus je dis non, plus je tue l’initiative et prends le risque qu’on me propose moins.
Parfois c’est pénible, surtout pour les managers débutants.
« Yes, we can do that project, and all we will need to do is delay the start of this other project that is currently on the roadmap. »
J’aime bien cette façon de faire, le « oui à condition que […] ». L’auteure le voit comme un artifice.
Moi je le vois comme une façon de ne pas discuter les faits (on ne peut pas tout faire) et de rediriger la conversation vers les choix stratégiques plutôt que vers un classique « comment peut-on faire pour faire travailler plus ».
C’est là que les conversations intéressantes commencent. Parfois on se rend compte qu’il faut dégager la table et lever des contraintes ou des évidences qui n’en sont pas.
D’autres fois ça permet d’aligner les membres de l’équipe parce que le non dit c’est le choix stratégique en amont. Quand il y a une frustration de ne pas pouvoir réécrire telle ou telle partie de code, en réalité c’est d’abord qu’il n’y a pas d’alignement sur quels sont les besoins aujourd’hui de l’entreprise, et quelles sont ses priorités stratégiques. Une fois qu’on partage la même vision, on fait très souvent les mêmes choix.
“Help me say yes” means you ask questions and dig in on the elements that seem so questionable to you. Often, this line of questioning helps people come to the realization themselves that their plan isn’t a good idea, but sometimes they’ll surprise you with their line of thinking.
C’est finalement une dérivée de la précédente mais c’est celle que j’emploie plus avec mes managers. L’objectif c’est leur donner les enjeux et m’assurer qu’ils feront eux mêmes les bons choix par la suite.
Je suis aussi alignée avec l’auteure : C’est aussi permettre à quelqu’un de montrer que c’est lui qui a raison au final, que lui a intégré un enjeu de plus que nous, ou une idée qui n’avait pas été pensée jusqu’alors.
You won’t have the luxury to carefully investigate and analyze every decision, so practice getting comfortable with the quick no (and the quick yes!) for low-risk, low-impact decisions.
C’est la fin de section qui me gêne.
Si c’est sans risque, sans impact, ne serait-il pas mieux de ne simplement pas faire de validation et laisser les équipes faire leurs propres choix ?
C’est déjà vrai plus globalement. Les deux techniques plus haut sont une façon de refaire le chemin ensemble pour arriver aux mêmes conclusions. Dans une certaine mesure je suis là pour coacher et faire en sorte que les personnes prennent les bonnes décisions, pas pour les prendre moi.
Si c’est un petit impact et un petit risque, plus qu’être confortable à dire oui ou non rapidement, j’ai plus intérêt à ne pas choisir moi et laisser faire les concernés.
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