Enfants, que l’Honneur, la Patrie
Quinzième et dernier couplet de la Marseillaise
Fassent l’objet de tous nos vœux !
Ayons toujours l’âme nourrie
Des feux qu’ils inspirent tous deux !
Soyons unis ! Tout est possible ;
Nos vils ennemis tomberont,
Alors les Français cesseront
De chanter ce refrain terrible.
Je ne connaissais pas ce dernier refrain, n’ayant je pense appris que les six premiers à l’école. Je n’arrive pas bien à savoir à quelle date il a été ajouté et par qui mais je le trouve intéressant.
Il donne un espoir de fin, et en même temps cette même marche est sacralisée comme hymne intemporel, comme si l’histoire de France se devait de faire perdurer son côté guerrier et qu’on n’était pas capables de se reconstruire sur d’autres valeurs.
Je n’imagine personne aujourd’hui avec le courage politique de dire que, sans nier le passer, il serait temps de cesser de chanter ce refrain terrible et de lier notre nation à d’autres aspirations.
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