Je ne sais pas non-plus qui a écrit ce quinzième couplet ni les sept autres couplets supplémentaires d’ailleurs. Il semble qu’ils soient tous contemporains de la Marseillaise à la fin de l’année de 1792 puisqu’il est mentionné dans une source que le ministre de la guerre Servan a supprimé le huitième couplet jugé trop religieux. Plusieurs poètes pourraient avoir écrit ces couplets : Louis Dubois, Jean-Baptiste Dubois, André Chénier, Marie-Joseph Chénier … Le mystère reste entier.
J’ai voulu réécrire moi aussi la Marseillaise en m’inspirant du premier, sixième et quinzième couplet. Le résultat est décevant comme à chaque fois qu’on fait un plagiat. Je vous le livre quand-même :
Allons enfants de la Patrie,
Le jour de gloire est arrivé !
Liberté, Liberté chérie,
L’étendard de France est levé !
Du pays la bannière est levée !
Soyons unis ! Tout est possible ;
Nos liens fraternels gagneront,
Alors ensemble nous pourrons
Dénouer le joug de la misère :
Aux armes, citoyens !
Formez vos bataillons !
Marchons, marchons !
Qu’un chant nouveau
unisse la nation !