Extraits de The Manager’s Path
Many companies run formal mentoring programs where they match people up across teams, and while these programs can sometimes enhance networks, they are often an ambiguous obligation for both the mentor and the mentee.
J’avoue que c’est aussi ce que je fais, avec des résultats inégaux.
La citation me fait réfléchir sur si ça a du sens ou pas. Donner des rôles humains artificiels participe souvent à de la perte de sens.
Pour l’instant j’agis aussi parce que je me sens dans une optique de transformation. Il faut parfois passer par cette étape artificielle pour déclencher des prises de conscience et des pratiques. Si ça reste trop artificiel longtemps alors j’éteindrai probablement pour remplacer par une incitation « si tu veux un mentor, dis-le et quelqu’un se proposera ».
Tell your mentee what you expect from him. If you want him to come prepared for your meetings with questions he has sent you in advance, ask for that.
On revient beaucoup sur l’idée de définir explicitement les attentes. Je suis désormais convaincu que c’est une des bases du management si on veut favoriser l’autonomie. Le livre se répète sous différentes facettes, mais finalement c’est un peu son rôle.
Préparer ses 1–1 avec son manager, lui poser les questions en avance, ce sont deux attentes explicites que je pose sur les grilles de compétence. Ça vaut effectivement certainement avec les mentors aussi.
Whatever you do, don’t say yes and then fail to actually do the mentoring work.
Le point n’est pas encore abordé dans le livre mais il transparait ici : Dites non à vos manager.
Le manager n’est pas Dieu. Il est capable de ne pas voir des choses, de ne pas savoir, de se tromper. Lui dire quand ça ne fonctionne pas c’est le traiter avec respect et faire confiance dans son humilité.
Le pendant c’est être humble soi-même. Vous même ne savez pas tout, n’avez pas le point de vue propre au rôle de manager. Vous n’avez pas non plus tous les enjeux personnels qu’il cherche à équilibrer (et vous n’avez pas forcément à les savoir, parce que c’est justement des enjeux personnels de tiers).
Dire non c’est aussi savoir le faire sur la discussion, en motivant et expliquant, puis en sachant potentiellement passer outre ensuite.
Les deux seules attitudes à éviter c’est dire oui alors que vous pensez non, ou dire non comme un point d’arrêt qui ne peut pas être renversé.
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